Le curcuma est une racine de couleur orange de la famille du gingembre. En consommer sans modération, frais ou en poudre (de qualité naturelle ou biologique, et non irradiée ou «ionisée») sera très bénéfique pour la santé : ses vertus, notamment anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-thrombotiques et anti-cancer, sont confirmées par de nombreuses études. Cela grâce – entre autres – à l’un de ses principes actifs, la curcumine. Celle-ci est commercialisée sous forme de complément alimentaire, mais si on consomme le rhizome frais ou la poudre, il est bon d’y ajouter un tout petit peu de poivre, afin d’en augmenter la bio-disponibilité. Exemple de cocktail apéritif idéal pour un homme d’âge mûr souffrant d’un début d’inflammation de la prostate : dans un verre, du jus de tomate (pour le lycopène), une cuillerée à thé de poudre de curcuma, une cuillerée d’huile de courge et une pincée de poivre… De leur côté, les scientifiques essaient de mettre au point des médicaments à base de curcumine. Une équipe de l’université du Texas a découvert que cette précieuse substance bloque l’activité d’une hormone gastro-intestinale impliquée dans le cancer du colon. Une autre, de Taiwan, qu’un composé à base de curcumine est intéressant contre la redoutable dystrophie musculaire. Une autre encore, de l’Institut des sciences de Bangalore (Inde), après avoir montré l’an dernier que la curcumine avait des propriétés anti-malaria, a entrepris des tests cliniques sur un médicament contenant de la curcumine associée à l’artémisinine. Ces composants étant connus, le produit n’aura pas à subir les tests de toxicité de la phase 1, ce qui pourrait le rendre disponible d’ici deux ans. En attendant, on a tout intérêt à inclure le curcuma (tout comme le gingembre) dans ses repas au quotidien.
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