Thursday, June 15, 2006

TRAFIC DE MÉDICAMENTS - DEUX MALGACHES INCARCÉRÉS À LA RÉUNION



Le
navire Cap-Moret, bateau de pêche, qui a servi au trafic.


Partis de l’île Sainte-Marie, deux Malgaches à bord d’un navire ont amerri au Port où ils ont été arrêtés avec une cargaison de 88 000 cachets d’Artane et Rivotril.

Terminus. L’aventure s’est terminée lundi au Port (La Réunion) pour deux ressortissants malgaches partis de l’île Sainte-Marie à bord ‘un navire.
Ils étaient en possession de 5 200 cachets de Rivotril et 3 600 autres d’Artane. En outre, il y avait 60 cartouches de cigarettes. Des substances vénéneuses et des marchandises prohibées.
Selon le récit du Journal de l’île de La réunion (Jir), le navire accostait le port de plaisance du Port, tôt lundi. Deux hommes sortaient du bord du navire Cap Moret.
Les vigiles du port les ont aperçus avec deux sacs de sport qu’ils ont déposés dans un coin , les deux hommes ont pris la fuite mais une voiture Nissan avec deux personnes à l’intérieur rôdait aux alentours avant de disparaître. Le couple revenait quelques minutes plus tard avec une autre voiture avant de s’enfuir sans les sacs. Les vigiles ont pris le numéro de la plaque minéralogique. Les policiers sont prévenus. Ils arrivent et ouvrent les sacs contenant les marchandises interdites à La Réunion valant 20.000 euros. Une enquête est vite menée. Les propriétaires des deux véhicules sont retrouvés. Le couple est placé en garde à vue.
Les deux marins convoyeurs des sacs ont été interpellés. Il s’agit du capitaine et du cuisinier du Cap Moret. Au total, sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Trois seront relâchées, deux placées sous contrôle judiciaire et les deux autres incarcérées à la maison d’arrêt Juliette Dodu.
Dans le Quotidien de La Réunion, il est mentionné que le capitaine du bateau et une Portoise de 42 ans ont été placées en détention provisoire. Sa complice de 39 ans a été laissée en liberté, sous contrôle judiciaire.
Lors de l’enquête, le capitaine a affirmé en être à son premier coup. Les deux “importatrices” par contre n’ont rien voulu révéler.
En 2000, une femme d’origine malgache de retour de Madagascar, s’était fait arrêter avec 20 000 cachets de neuroleptiques dans ses bagages.
L’artane, le rivotril et rophynol qui sont en fait de véritables drogues sont interdits à la Réunion. Ce qui ne semble pas être le cas à Madagascar où on peut en trouver dans les pharmacies.
La consommation de ces produits associés au rhum, au whisky ou à la bière par les jeunes augmente de façon effrénée. Les quartiers pauvres et populaires de Saint-Denis, Saint-André et Saint-Benoit sont les principaux concernés.

Il y a toujours des malgaches qui brillent par de sombres affaires de mic mac.

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