Une véritable cruauté. Ce que la population d’Ambohitrimanjaka a découvert, samedi, dans le quartier de Fiakarana,
est horrifiant. Il s'agit du cadavre d’un garçon de 15 ans, gisant dans les broussailles près des tombeaux, défiguré, sans oublier les actes inhumains qu'il a subis.
Des enfants se sont retouvés face à ce spectacle hallucinant, en jouant sur les lieux vers 11 heures. Ils l’ont d'abord cru ivre, avant de constater qu’il est mort.
Les échos à propos de cette découverte se sont vite amplifiés, avertissant la famille de la victime. "Nous l’avons vu pour la dernière fois la veille au soir, explique la sœur de Zo. Il a été envoyé prendre de l’argent chez notre oncle, en est revenu avant de repartir pour assister à un bal de mariage chez un voisin. Depuis, nous ne l'avons plus revu".
Devenir pasteur
Les assassins ont
recouvert le visage de l'adolescent avec ses
propres jeans. Ils ont laissé sur lui sa chemise à rayures et son chapeau, mais ses scoubidous ont disparu.
"C’est la première
fois qu’un meurtre d'une telle violence survient
dans notre quartier. Rotiky ny vono mihitsy mantsy, raha ny fanazavan'ireo fokonolona, ilay izy : feno dian-dratra aloha ny tarehiny, ny masony havanana nipotsaka, noloahina ny takolany, nongotana ny nifiny, ny taolan-tanany nihotsaka ... ary na ny filahiany aza norasarasaina tamin'ny antsy. Nesorina, araka izany, ny pataloha nanaovany ary nanaronana ny endriny. " Toy ny nolalaovina mihitsy ilay razana"soulignent certaines personnes présentes sur les lieux.
D’autres n’arrivent pas à comprendre pourquoi un garçon aussi gentil que Zo a été mutilé ainsi.
Il est connu pour sa simplicité et sa courtoisie, surtout à l'égard des
grandes personnes. Il a même pensé devenir
pasteur car il a une foi inébranlable.
Zo est orphelin de mère. Selon les voisins, "son père travaille tous les jours dans la capitale,
laissant toutes les
responsabilités entre les mains de Zo et de sa sœur qui les assument avec maturité", explique la grand-mère, exprimant la grande perte ressentie par la famille avec le décès de son petit-fils.
L’enquête est en cours, menée par la gendarmerie d’Ambohitrimanjaka pour déterminer les auteurs et le mobile d'un acte aussi barbare.
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