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Issu d'une lignée d'esclaves (andevo) affranchis autour de 1896,Albert
RATSIRAKA, père de Didier RATSIRAKA était originaire de Niarovana, de
Betsizaraina-Anjozorobe province d'Antananarivo. Il était parti pour
Moramanga a 18 ans afin d'exercer un des métier propres aux andevo , celui
de tireur de pousse-pousse. Mais il tenta de se hisser en suivant des
études à la maison catholique de Moramanga. Devenu Ragova ( administrateur
traducteur) pendant la colonisation française, il se distinguait par sa
cruauté pendant la répression de 1947 avec son ami RAKOTOSIHANAKA, père de
Moise RAKOTOSIHANAKA. Tous deux furent les tristes inventeurs d'une méthode
d'exécution atrocement inhumaine appliquée sur leurs compatriotes, méthode
qui consistait a enfermer celui-ci dans un sac de toile de jute (gony ), de
les lancer ensuite d'un avion planant a une hauteur suffisamment élevée
pour assurer leur mort.
Albert RATSIRAKA se maria avec Marcelline RAFILIPO, fille de RAFILIPO, un
autre administrateur traducteur, qui lui donna des enfants dont Didier
RATSIRAKA et Etienne RATSIRAKA. Albert fut trésorier d'une association de
côtiers dont la principale activité devait être celle de promouvoir la
formation intellectuelle des jeunes côtiers. Il détourna malheureusement
les fonds de cette association et les focalisa préférentiellement sur la
formation de ces deux fils, Didier et Etienne. L'association ainsi
gravement amputée dut cesser ses activités.
Albert RATSIRAKA termina presque anonymement sa vie a Tamatave (dont il n a
jamais été originaire comme on le prétend)
Quand son fils Didier RATSIRAKA a pris le pouvoir, on voyait Albert traîner
dans les bars, maudissant son fils et sa politique socialiste inefficace
qui
a fini par transformer la grande Ile en un immense bateau a la dérive,
devenue incontestablement, a l'heure actuelle, un des pays les plus pauvres
du Monde. Malgré son age avance, le vieil Albert Ratsiraka avait donc opte
pour une vie tellement dépravée qu il abandonna sa femme.
Le beau-père d'Albert Ratsiraka , Rafilipo, surnomme Bikitoza fut
originaire d'un des quartiers les plus malfamés d'Antananarivo, c est a dire ,
Andavamamba Bikiraro, Isotry. A l'époque de la colonisation, il fut <
ragova > comme son gendre. Cet homme crut que sa promotion dans
l'administration coloniale lui permettrait tous les abus jusqu a tenter
d'être ce qu il n a jamais été, c est a dire, un NOBLE. Il se faisait, en
effet, porter sur un « filanjana » et s amusait a uriner sur la tête de ses
pauvres porteurs. Rafilipo finit seul comme un miséreux dans un réduit dont
il n y sortait plus, rejeté par les siens. Devenu aveugle, seul un voisin
nomme BARNABASY daignait s occuper de lui, lui donnant, de temps en temps,
de quoi manger par petit trou perce dans le mur (Barnabasy espérait ainsi
gagner une éventuelle reconnaissance de la part de l'illustre famille
Ratsiraka ) Hélas, il fut déçu car il n en obtint jamais rien. Désespéré
par son triste sort, Rafilipo, de rage, maudit sa fille MARCELLINE, la première
a l avoir abandonne, son gendre Albert, ses enfants, surtout Didier, ainsi
que leurs descendances.
La vie de Marcelline, mère de Didier, est aussi l'une des plus noires et
scandaleuses de la famille. Cela est du, dit on, a cette malédiction.
Cette brève histoire de la famille Ratsiraka nous apprend' une horreur,
depuis 1975, nous, peuple malgache, sommes guides par un homme maudit,
Didier Ratsiraka a fait pire que son père et son beau-père, ronge par un
irrésistible complexe d'infériorité, étant donne ses origines et la
médiocrité des membres de la famille. Il a du édifier un mur simulant un
mur de complexe de supériorité caractéristique et dictateurs. Pour en arriver
la, il a eu recours a un moyen très fort : L'ASSASSINAT, en commençant par
tuer celui qui devrait être a sa place en 1975, RATSIMANDRAVA Richard,
colonel de gendarmerie.
En 15 ans, Didier Ratsiraka a multiplie ses crimes. Il a su tromper le
peuple avec des démagogies de mythomane névrose, assiste de gens médiocres,
c est a dire, de la même espèce que lui, formant ainsi un gouvernement de
feux intellectuels absolument incapables de guider le pays. En 15 ans, le
peuple malgache a été totalement pillé de toutes ses valeurs et
complètement appauvri.
Bilan en 15 ans de pouvoir : la misère et un palais a MAVOLOHA pour le
plaisir personnel d'un ALIENE MENTAL imbibé de mégalomanie maladive.
Après son débâcle en 2002, il se réfugie en France et tente désormais avec l’aide des sénateurs AREMA de faire voter une loi d’amnistie avant le 3 décembre 2006, afin de pouvoir retourner au pays sans s’inquiéter de l’épée de Damoclès qui lui pend sur la tête : l’application des peines de 10 ans de travaux forcés .
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