Soumis par admin le mer, 28/08/2013 - 08:00
La rencontre qui aura lieu ce jour entre l’ancien président Marc Ravalomanana et la SADC pourrait encore influer sur le processus en cours malgré le rejet par la CES de la nouvelle demande de Lalao Ravalomanana.
Enième coup dur pour la mouvance Ravalomanana. En effet, la Cour électorale Spéciale a déclaré hier irrecevable la « requête aux fins d’acceptation de la candidature de remplacement de Madame Lalao Ravalomanana Rakotonirainy », déposée dans la matinée par le chef de délégation de la mouvance, Mamy Rakotoarivelo. Dans sa décision n°14-CES/D du 27 août 2013 relative à « une demande aux fins d’autorisation de dépôt d’une autre candidature de remplacement », la CES affirme que « la requérante (NDLR : Lalao Ravalomanana) a déjà proposé une candidature de remplacement en sa propre personne le 20 août 2013, laquelle candidature de remplacement a déjà été rejetée par la Cour de céans par sa décision n°11-CES/D du 21 août 2013 ». La même décision de la CES souligne par ailleurs que « la loi n’a pas prévu la présentation d’une autre candidature de remplacement en cas de rejet de la première ». Déclarée irrecevable, la CES n’a même pas donc examiné le contenu de la requête de Lalao Ravalomanana. Chose curieuse, Lalao Ravalomanana a déposé une « requête aux fins d’acceptation d’une candidature de remplacement », alors que dans sa décision, la CES parle d’une « demande aux fins d’autorisation de dépôt d’une autre candidature de remplacement ». Deux choses différentes.
Entre boycott et soutien à un candidat. La mouvance Ravalomanana n’a pas encore officiellement réagi à cette décision de la CES. « Nous avons soutenu que Lalao Ravalomanana n’a pas encore présenté un candidat de remplacement, alors que la Cour Electorale spéciale raisonne autrement en affirmant le contraire. Je réitère que nous avons déposé une requête en rétractation et non une candidature de remplacement. Nous allons nous réunir pour étudier les dispositions à prendre », s’est contenté d’indiquer hier soir le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo. D’après des indiscrétions, ces éventuelles dispositions à prendre seraient, soit le boycott des élections, soit le soutien à l’un des 33 candidats acceptés par la CES. La majorité au sein de la mouvance de l’ancien président opterait pour le boycott. A noter que la CENI-T n’a pas posé de problème quant au délai d’impression du bulletin unique. C’est la CES qui se précipite en favorisant des élections qui excluent une principale force protagoniste dont la mouvance Ravalomanana. A quoi sert donc la rencontre que Marc Ravalomanana aura ce jour à Pretoria avec la SADC ?
RAJAOFERA Eugène
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