
"J'ai pris mes responsabilités, et je pense que la communauté internationale prendra les siennes pour nous aider", a-t-il souligné.
"Cette décision est prise pour terminer la crise politique qui a assez duré. (...) La seule solution est de faire des élections dans la transparence", a poursuivi M. Rajoelina. "J'ai beaucoup réfléchi, je sais que beaucoup souffrent et sont découragés, mais je serai toujours à vos côtés", a-t-il ajouté
LA FRANCE SALUE "UN RETOUR À L'ORDRE CONSTITUTIONNEL"
Les décisions de M. Rajoelina "placent Madagascar sur la voie du retour à l'ordre constitutionnel et donc du soutien de la communauté internationale", a affirmé la France par la voix du secrétaire d'Etat à la coopération, Alain Joyandet. "L'annonce faite ce soir (...) témoigne de son sens des responsabilités", a dit le secrétaire d'Etat, jugeant qu'il "place ainsi l'intérêt de son pays au-dessus de toute autre considération". Quant à "l'annonce d'un calendrier électoral resserré", elle "répond à l'attente du peuple malgache", a-t-il ajouté.
Madagascar est plongée dans une crise politique grave depuis fin 2008, qui a conduit à l'éviction en mars 2009 du président Marc Ravalomanana et à son remplacement par son principal opposant et ex-maire d'Antananarivo, M. Rajoelina, soutenu par l'armée. Après des accords signés en 2009 à Maputo et Addis-Abeba mais restés lettre morte, une nouvelle tentative de médiation internationale s'est soldée par un échec début mai à Pretoria.
Depuis décembre, Andry Rajoelina, dont le régime est sous le coup de sanctions de l'Union africaine, faisait part de sa volonté d'organiser des élections législatives le plus rapidement possible. La semaine dernière, M. Rajoelina avait échoué à obtenir un ralliement franc de l'armée, avec qui il voulait constituer un gouvernement militaro-civil. Officiellement annoncée, la mise en place d'une nouvelle équipe gouvernementale n'a toujours pas eu lieu et M. Rajoelina n'a pas évoqué le sujet ce mercredi.
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