Mercredi, 04 Juillet 2012 |
Les boursiers de l’Etat malagasy à l’étranger vivent une dure période et lance un message d’alerte aux autorités.
« Comment
pouvoir se nourrir, surtout pouvoir payer le loyer qui est devenu de
plus en plus dur même pour certains qui vivent dans les Foyers
Universitaires Malgaches à Paris, qui appartiennent à l’Etat »,
regrettent les étudiants malagasy qui vivent à l’étranger,
particulièrement en France. En effet, une partie de ces étudiants n’a
pas touché leurs bourses depuis septembre 2011, ce qui fait 10 mois de
bourses impayées. Pour d’autres, trois mois, plus celle du mois à venir,
si retard est. Une situation qui commence à être invivable pour ces
étudiants malagasy qui sont partis à l’étranger pour les études. Or,
selon l’EGIDE, ancien nom de Campus France, ces boursiers de l’Etat
Malagasy en France sont au nombre de 450. Un de leurs plus grands
problèmes est le manque de moyens pour pouvoir se payer le loyer afin de
pouvoir passer à la présentation de leurs dossiers de renouvellement de
titre auprès de la préfecture locale. En plus de la cherté de la vie
qu’il y a à l’étranger, sans bourses, ils pourront penser à des moyens
faciles pour survivre, pour ne pas dire prostitution. En France, le
système éducatif est dans le cadre du L.M.D. Ainsi, ils doivent être
actuellement en train de passer les examens du second semestre au titre
de l’année universitaire 2011-2012. Or, sans argent, ils ne sont pas à
l’abri de l’échec. Ainsi, ces étudiants de solliciter vivement
l’Administration à faire tout ce qui est en son pouvoir afin de
débloquer la situation désastreuse dans laquelle ils se trouvent
actuellement.
10%. Questionnées
sur le sujet, des sources autorisées au niveau de l’Administration
Malagasy affirment que le ministère de tutelle consacre 10% de son
enveloppe ministérielle par mois rien que pour les bourses extérieures,
sans parler de toutes les autres charges, en l’occurrence les frais de
transport. En outre, ces dernières d’affirmer que le nombre de ces
boursiers a largement augmenté depuis ces dernières années, cinq fois
plus. Or, selon elles, l’Etat manque de crédits à l’heure où l’on parle.
En revanche, on sait que ces autorités sont actuellement dans la
recherche de solutions efficaces pour régler ce problème, dans les
meilleurs délais.
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