Le sol gelé du Groenland a fondu en juillet sur
une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d'observation
satellitaire. Selon les données de trois satellites analysées par
l'Agence spatiale américaine (NASA) et des scientifiques universitaires,
environ 97 % de la calotte glacière en surface avait dégelé à la
mi-juillet.
La situation est si inattendue que les chercheurs ont d'abord cru à une erreur. "C'est
tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le
résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ?", explique Son Nghiem, expert de la NASA. Il précise avoir
remarqué la disparition de la majorité de la glace du Groenland au 12
juillet en analysant les données d'un premier satellite. Les résultats
des deux autres satellites ont confirmé cette découverte. Les cartes
satellitaires de la fonte montrent que la calotte glaciaire avait fondu à
40 % au 8 juillet et à 97 % quatre jours plus tard. UN PHÉNOMÈNE NATUREL ?
Au cours de l'été, la moitié en moyenne de la surface glaciaire du
Groenland fond naturellement. Habituellement, la plupart de l'eau issue
de cette fonte regèle rapidement en altitude ou est retenue par les
glaces des régions côtières, pendant que le reste s'écoule dans l'océan.
"Mais cette année, l'ampleur de la fonte à la surface ou près de la surface a connu une hausse brutale",
explique la NASA. Au cours des trois décennies passées, la plus
importante fonte détectée par satellite ne dépassait pas 55 % de la
zone, précise la BBC.
Les chercheurs doivent maintenant déterminer si cet événement, qui
coïncide avec une forte pression inhabituelle d'air chaud au-dessus du
Groenland, va contribuer
à une hausse du niveau des océans. La NASA a précisé que même le point
le plus haut de la calotte glaciaire, situé à plus de 3 kilomètres
au-dessus du niveau de la mer, montrait des signes de dégel.
Selon la glaciologue Lora Koenig,
ce type de fonte intervient tous les 150 ans en moyenne, et il est
difficile de déterminer si elles sont le fait d'un phénomène rare, mais
naturel, ou d'un réchauffement climatique provoqué par l'homme. "La dernière ayant eu lieu en 1889, cet événement est bien au rendez-vous", explique-t-elle. "Mais si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant." DES RUPTURES ANORMALEMENT FRÉQUENTES
Ces résultats ont été connus quelques jours après qu'un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland. C'est la deuxième fois en deux ans qu'un iceberg se détache du glacier de Pertermann. Pour les scientifiques spécialistes du climat, ce sont les températures en augmentation des océans qui sont à mettre en cause dans ces ruptures de glaciers devenues anormalement fréquentes. "C'est dramatique, c'est dérangeant. Nous avons des données sur
150 années et nous observons des changements que nous n'avons jamais vus
auparavant. C'est l'une des preuves que le Groenland est en train de changer très rapidement", explique Andreas Muenchow, professeur de l'université de Delaware.
La calotte glaciaire du Groenland, dont la fonte contribue à la
montée du niveau de la mer, est plus sensible au réchauffement
climatique que ce qui était admis jusqu'ici, suggère une étude publiée
le 11 mars dans la revue scientifique Nature Climate Change. LA SECONDE RETENUE D'EAU DU MONDE
De précédentes études avaient établi un seuil de réchauffement de +
3,1 °C par rapport à l'époque pré-industrielle au-delà duquel les glaces
qui recouvrent le Groenland pourraient avoir totalement fondu d'ici des millénaires. Cette nouvelle étude, à partir de simulations numériques, abaisse ce seuil à + 1,6 °C (dans une plage allant de + 0,8 °C à + 3,2 °C), sachant que la planète s'est déjà réchauffée de 0,8 °C depuis le milieu du XVIIIe siècle.
Le temps que prendrait une fonte totale de la calotte (ou inlandsis) du Groenland dépend de la durée et de l'ampleur du dépassement de ce seuil : elle pourrait avoir
disparu en deux mille ans en cas de réchauffement de + 8 °C, mais en
cinquante mille ans en cas de hausse contenue à + 2 °C, selon les
chercheurs de l'Institut de Potsdam (PIK) et de l'université Complutense
de Madrid. Limiter
la hausse à 2 °C est l'objectif que s'est fixé la communauté
internationale mais, au regard des émissions actuelles de gaz à effet de
serre, le monde semble davantage être sur une trajectoire de + 3 à + 4
°C.
Le Groenland constitue, après l'Antarctique, la seconde retenue d'eau
sur Terre. Une fonte importante de la calotte glaciaire, qui recouvre
environ 80 % du territoire, pourrait contribuer à une élévation de plusieurs mètres du niveau de la mer et affecter la vie de millions de personnes, rappellent les auteurs.
« Jiolahy iray no henjehina, nefa tanàna maro no potika. Soa tsy mifanaraka amin’asa tokony atao izany ».
Nanao
valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety, omaly teny Akorondrano, ny
solon-tenan’ny mponina avy any amin’ny faritra mafana sy mitàna ny
sain’ny mpanara-baovao, mikasika ny fihazàna ilay dahalo malaza antsoina
hoe Remenabila. Hita teo ny CST avy any Vangaindrano Robson, ny CST
Malazamanana Jean Nöel avy any Befotaka ary ny CT Jean Nöel avy any
Midongy. Niteny tamin’ny anaran’ny mponina any amin’ny faritra
midadasika hihazan’ny mpitandro ny filaminana an’i Remenabila izy ireo.
Samy nandray fitenenana avokoa izy telo mianaka ireo, ary samy
nanapotsipotsitra ny zavatra tsy nety nataon’ny miaramila tany
an-toerana nandritra ny hetsika. Nitondra antotan’isa maro ry zareo
tamin’izany. Tsy nohadinoiny ny nandrangaranga fa tena dahalo tokoa i
Remenabila. Tsy mety amin’ny mponina kosa anefa ny fomba nentina
nisamborana an’io lehilahy io. Santionany
vitsy no nasehon’izy ireo. Ao anatin’izany ny fandoroana tanàna,
fandrobana trano, fitifirana olona. Mikasika ny fandorana tanàna, nilaza
mazava ireo solon-tenan’ny mponina fa tao Antokobetelo « trano miisa 23 no may niampy ny trano sekoly, novakiana ny trano hafa ». Io mantsy no voalaza fa fonenan’i Remenabila ary ho tonga ao izy ». Amin’ireto mpitondra tenin’ny vahoaka ireto, maro ny habibiana vitan’ny mpitandro ny filaminana tany. « Tao
Ankazolahy, trano 362 no may miampy ireo toerana nasiana ny vary. Tao
Manakana trano iray no nodorana, trano 60 norobaina. Tao Votsimbe,
nandositra ny mpoinina tao anatrehan’izany zavatra izany, lahy antitra
iray no sahy nijanona nefa dia voatifitra ary maty », hoy ihany ireo
niresaka tamin’ny mpanao gazety. Tsy matahotra ny fonja Remenabila
satria efa imbetsaka izy no nigadra, hoy ihany ireo mpitondra teny.
Imbetsaka ihany koa no navotsotra tsy fantatra hoe nahoana izy. Maro ny
olona nahita faisana taminy ary efa nisy fanangonan-tsonia ny tsy tokony
hamoahana azy avy any am-ponja intsony. Tsy izany anefa no misy fa
votsotra foana izy. Raha izany no dinihana, toa mbola ho ela ihany vao
ho voasambotra ity dahalo ity. Maro ireo manafina azy noho ny zavatra
maro vitany tany an-toerana. Santionany fotsiny ny fandraisana ireo
solotenam-panjakna tany amin’ny toerana misy azy rehefa misy ny
fampielean-kevitra amin’ny fifidianana. Tantara mitohy izy ity. Ankoatra
ireo voatanisa ireo, eo ihany koa ny fanaovana ramatahora, avy amin’ny
mpitandro ny filaminana ihany izany, hoy izy ireo. Manamafy anefa ireo
solontenan’ny vahoaka fa tsy dahalo avokoa ny mponina any amin’iny
faritra iny. Maloto anefa izy ireo noho ny afitsok’i Remenabila.
Amin’izao fotoana izao, mangataka izy telo mianaka mirahalahy ireo mba
hisian’ny famotorana akaiky mikasika izao zavatra nataon’ny mpitandro ny
filaminana izao satria « sady mahamenatra no manambany ireo teratany avy amin’iny faritra iny ».
Raha
niseraka manokana an’i Remenabila ry zareo dia nazava ny filazany azy.
Tena dahalo io olona io. Anisan’ny mpanankarena any an-toerana kosa
anefa ary mamonjy ny sahirana.
Au fur et à mesure que l’échéance des Jeux
Olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août, arrive à grand pas, les
révélations sur les pratiques du Comité Olympique Malagasy (C.O.M)
présidé par Siteny Randrianasoloniaiko,
se succèdent mais ne se ressemblent pas. La dernière en date fut celle de vendredi dernier.
Selon
une source digne de foi qui veut garder l’anonymat, une délégation du
C.O.M, conduite par son président Siteny Randrianasoloniaiko et qui
compte dans ses rangs, entre autres, le président de la Fédération
malgache de rugby (F.M.R), Rakotomalala Marcel, le président de la
Fédération malgache d’haltérophilie (F.M.H), Harinelina Randriamanarivo,
le président de la Fédération malgache de voile (F.M.V), Andrianirina
Brice et d’un artiste, en la personne de Tsiliva, s’est rendue à
Antaninarenina pour rencontrer une haute personnalité de la présidence
de la Transition.
D’après notre
source, confirmée d’ailleurs par quelqu’un de haut placé à la
présidence, cette délégation du C.O.M a rencontré la haute personnalité
en question pour demander une importante somme d’argent, plus exactement
une somme de quatre vingt dix sept millions (97 millions) de nos
francs, l’équivalent de 19,4 millions d’ariary, pour aider la
participation des athlètes malgaches aux Jeux Olympiques.
Et
la question coule de source. Pourquoi encore demander de l’argent pour
aider les athlètes, alors que le Comité International Olympiques (C.I.O)
prend déjà en charge tous les athlètes et leurs dirigeants dans la
participation de ces derniers aux Jeux ? Pour les mauvaises langues,
cette grosse somme d’argent pourrait servir à prendre en charge les
copains, copines et coquins de la famille olympique.
Des subventions du C.I.O
Rappelons
que concernant les Jeux Olympiques (J.O), il existe des subventions du
C.I.O (Comité International Olympique) sur la participation de chaque
C.N.O, du C.O.M dans le cas de Madagascar, dans les Jeux.
Ce
programme de subventions des Jeux Olympiques a été mis en place par le
C.I.O et a pour but d'aider les C.N.O (C.O.M dans le cas de Madagascar) à
participer aux Jeux Olympiques. L'assistance financière accordée a deux
objectifs différents mais complémentaires. D'une part, entretenir
l'esprit universel des Jeux Olympiques, en garantissant la participation
de tous les C.N.O et d'autre part, apporter un soutien supplémentaire
aux C.N.O qui contribuent en partie au développement et à la réussite
des Jeux. L'assistance financière est allouée en trois étapes:
Pendant
les Jeux, frais de voyage pour un certain nombre d'athlètes et
d'officiels, subventions pour les dépenses logistiques et subventions
pour le transport et le logement des présidents et des Secrétaires
Généraux des C.N.O.
Après les Jeux, subventions versées aux C.N.O pour leur participation et leur contribution au succès des Jeux Olympiques.
Ainsi, le C.I.O a tout prévu pour tous les C.N.O, avant, pendant et après les Jeux.
Parfum de détournement
Selon
la révélation d’une source très respectueuse, il y a deux mois, le
C.O.M aurait reçu de la part du C.I.O, concernant la participation de
Madagascar aux Jeux Olympiques de Londres, une importante somme
d’argent, 400 000 US dollars, l’équivalent de 800 000 000 ariary.
dit-on. La première question est de savoir, où est passé tout cet argent
? Pourquoi le président du C.O.M, Siteny Randrianasolonaiko, se permet
–il encore de demander de l’aide, d’un montant de 97 millions de fmg,
pour la participation de Madagascar aux JO ? Ceci, au moment où le
président du C.O.M a déclaré que les membres de la famille olympique qui
vont faire le déplacement à Londres ont pris en charge eux même leur
billet d’avion ?
Eu égard à cela,
force est de penser que cette histoire sent un parfum de détournement.
Si une telle hypothèse s’avére être fondée, ce qui est à retenir du
C.O.M dans ces Jeux Olympiques, c’est qu’un scandale financier est en
vue.
L'assaut a été donné dimanche 22 juillet contre un
camp militaire mutiné proche de l'aéroport d'Antananarivo après l'échec
d'une tentative de négociations où un officier a été tué, a déclaré l'armée malgache.
Vers 13 h 30 GMT, les coups de feu aux aux abords du camp militaire
proche de l'aéroport se sont intensifiés. Dans un communiqué,
l'état-major a expliqué que l'assaut avait été lancé après l'échec des
négociations et que le chef de l'état major avait conseillé aux
riverains de quitter la zone d'opération pour des raisons de sécurité.
Le ministre des forces armées, André Lucien Rakotoarimasy, joint au téléphone dans la matinée, a déclaré qu'il s'agissait d'"une mutinerie fomentée par quelques éléments" et affirmé "ne rien savoir de ce qu'ils veulent". Ajoutant à la confusion des événements, les mutins n'ont fait connaître aucune revendication ni publié de déclarations. NÉGOCIATIONS ATTENDUES
Ces violences interviennent alors que les deux principaux protagonistes de la crise malgache, l'ancien président déchu Marc Ravalomanana, 62 ans, et Andry Rajoelina,
38 ans président de fait du régime de transition, doivent en principe
négocier au sommet mercredi. Ce face-à-face à huis-clos est prévu aux
Seychelles et les médiateurs de l'Afrique australe espèrent qu'il sera décisif pour sortir de l'impasse.
A propos de la mutinerie, une source diplomatique a évoqué une possible mise en scène destinée à impressionner la communauté internationale et à perturber
la rencontre entre MM. Rajoelina et Ravalomanana. Madagascar est en
crise depuis le renversement début 2009 de M. Ravalomanana par son jeune
opposant d'alors aidé par l'armée, M. Rajoelina, surnommé "TGV"
pour son tempérament fonceur et maire d'Antananarivo à l'époque. Le
retour et l'éventuelle participation de l'ex-président à la future
élection présidentielle restent les principaux obstacles à la résolution
de la crise. GRÈVES, MANIFESTATIONS
Tandis que M. Ravalomanana vit en exil en Afrique du Sud
depuis 2009, les grèves se multiplient et des manifestations contre le
régime en place ont vu le jour. Le gouvernement d'union nationale créé
en novembre 2011 est perturbé par de nombreux blocages.
Une tentative de coup d'Etat avait eu lieu à Madagascar novembre 2010
débutant par une mutinerie sur la même base aéronavale d'Ivato au
moment du référendum constitutionnel organisé par la Transition. De
hauts-gradés de l'armée ont été condamnés en mars dernier pour ces
faits, dont le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina condamné aux travaux forcés à perpétuité et qui en 2009 était du côté de M.Rajoelina.
Le tête-à-tête aura finalement
lieu dans 72 heures. L’ancien président Marc Ravalomanana est prêt à
affronter son rival Andry Rajoelina.
La date et le lieu de la rencontre entre
Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont actuellement connus, et ce
bien qu'aucune communication officielle sur la question n'ait été faite
jusqu'ici par la Troïka de la SADC. En effet, ce tête-à-tête historique
et d'importance capitale pour la résolution de la crise malgache aura
lieu lundi et mardi prochains aux Seychelles. Pour la SADC, cette belle
île de l'Océan Indien est un terrain neutre pour ce genre de sommet à
deux. Une délégation de la Troïka de la SADC se trouve déjà sur place
pour préparer la question logistique de la rencontre. Les partisans des
deux camps s'y préparent également. Mardi dernier, le chef du bureau de
liaison de la SADC à Madagascar, Sandile Schalke, a rencontré au siège
des Nations unies à Andraharo les représentants des pays membres du GIC
(Groupe International de Contact) local. Seuls les ambassadeurs de
France et de la Turquie ont été absents à la réunion.
Actes de provocation. Depuis
mercredi, le bureau de liaison de la SADC reçoit à Ankorondrano des
représentants des signataires de la Feuille de route. Mais, ce n’est pas
le cas du côté de la HAT, où l’on verse dans des actes de provocation
pour torpiller la rencontre entre les deux principaux protagonistes de
la crise. On a incité un avocat sud-africain pour annoncer que l’ancien
président Marc Ravalomanana comparaîtra devant la justice sud-africaine
sur l’affaire 07 février. Et pas plus tard qu’avant-hier, un Conseil des
Ministres présidé par Andry Rajoelina a décidé de suspendre les 5
ministres de la mouvance Ravalomanana de leurs fonctions respectives.
Cette décision de suspension est matérialisée par une simple note de
conseil. Une simple note de conseil qui n’a aucune valeur juridique.
Bref, l’issue du sommet des Seychelles fait paniquer Andry Rajoelina et
les politiciens en perte de crédibilité qui gravitent autour de lui. Ils
cherchent tous les moyens pour faire échouer le rendez-vous.
Sur le MID du 18 juillet 2011 au 18 juillet
2012, l’on note une dépréciation de 0,91% de l’Ariary par rapport à
l’euro. Le taux de change passe ainsi de 2776,12 Ariary à 2801,49
Ariary.
Au regard du dollar, cette dépréciation est
de 15,5%. Le rapport étant de 1977,64 Ariary pour un dollar le 18
juillet 2011, et de 2285,24 Ariary le 18 juillet 2012.
Dans
cette conjoncture, il importe de rappeler qu’en théorie, la
dépréciation d'une monnaie correspond à une baisse de son taux de change
vis-à-vis d'une ou de plusieurs autres monnaies. Dans le pays,
généralement, les devises pivots sont l’euro, et le dollar américain.
Plus, et de l’avis des analystes, la dépréciation de l’Ariary devait
rendre les exportations de Madagascar plus compétitives, c'est-à-dire
moins chères sur les marchés internationaux. En revanche, le prix des
importations augmente.
Bref,notent
toujours les spécialistes, dans cette dépréciation de l’Ariary, la
valeur des importations augmente car celles-ci coûtent plus cher et les
agents ne réduisent pas immédiatement leurs achats de produits
étrangers. De même, les exportations, dont le volume ne s'accroît pas
aussitôt, rapportent moins de devises (leurs prix ont en effet diminué).
C'est seulement dans un deuxième temps que le solde des échanges
s'améliore, avec l'augmentation du volume des exportations (quantités de
biens exportés).
Aussi,va-t-on observer dans le paysun effet important et néfaste de cette dévaluation de l’Ariary. Celle-ci va favoriser l'inflation. Avecl'incompressibilité de certaines importations, si nécessaires que leurdemande ne diminue pas alors que leurs prix augmentent après unedévaluation (énergie, matières premières, machines etc…), se produit unaccroissement des prix intérieurs (inflation importée). Les coûts deproduction
des entreprises s'élèvent alors, ce qui contribue à l'augmentation
générale des prix et annule les effets bénéfiques de la dévaluation. En
outre, il est commenté que cette dévaluation a été la diminution de
transaction monétaire, l’insuffisance de devises entrant à Madagascar
due à la crise politique dans le pays et à la coupure de financement
international. Le tout avec en toile de fond, la limitation auprès des
banques des offres de devises demandées par les agents économiques.
Concernant, justement,l’inflation, les données de l’Instat mentionnent que l’indice des prix à la consommation a augmenté de +0,1%entre
avril et mai 2012. Les variations enregistrées ont été négatives pour
Mahajanga, Fianarantsoa et Antananarivo, entre -0,3% et -0,1%, alors que
la hausse a été de +1,0% à Antsirabe. Sur la période de décembre 2011 à
mai 2012, c’est-à-dire depuis le début de l'année, l’IPC a varié de
+2,8%. En termes de glissement annuel (mai 2012 rapporté à mai 2011), la
hausse est de +6,5%.
Dans ce
cadre, les informations publiées par Perspectives économiques en Afrique
font état qu’en variation annuelle, l’indice des prix à la consommation
a augmenté de 9.5 % en 2011. La hausse des prix a été plus importante
pour les produits locaux (+7.5 %), que les produits importés (+5.5 %) et
les produits semi-importés (+3.4 %). Le prix des produits alimentaires a
augmenté d’environ 9 % en 2011, dont 9.7 %, pour le riz, contraignant
le gouvernement à en importer pour résorber le déficit d’offre.
L’inflation attribuée aux produits énergétiques a atteint 7.8 %,
reflétant l’évolution du prix du brut sur le marché mondial.
Pour
2012 et 2013, les autorités malgaches comptent poursuivre la mise en
œuvre de politiques budgétaire et monétaire prudentes, ce qui devrait
permettre de ramener l’inflation à respectivement 8.3 % et 8.2 %. Avec
tous ces éléments d’appréciation, il est loisible de dire que le pays
fait face à une dévaluation qui couve. Pour le moment, elle est à l’état
latent. Mais avec la conjoncture difficile actuelle, elle est prête à
se propager, comme une maladie.
A perte de vue, en Illinois, des champs de maïs sont dévastés, les
épis flétris, inconsommables. En Oklahoma, étangs et petits lacs sont
quasi asséchés, vidés parfois jusqu'à 90 % de leur eau douce. Dans 1 000
comtés (cantons) américains, des fermiers assistent, désemparés, à
l'effroyable dessèchement de leurs terres arables et de leurs pâturages,
dégradés "à un point rarement observé depuis dix-huit ans", indique l'Agence océanique et atmosphérique nationale américaine, la NOAA. Cette sécheresse est "sans doute la plus grave depuis 25 ans" a affirmé le secrétaire à l'agriculture, Tom Vilsack, mercredi 18 juillet, après avoir rencontré le président Barack Obama pour évoquer cette crise.
Le secrétaire à l'agriculture a également décrété
l'état de catastrophe naturelle dans 26 Etats, dont 14 touchés de
manière jugée exceptionnelle. Journal historique de l'Indiana, le News Sentinel indiquait, le 16 juillet, que les services météorologiques de cet Etat prévoyaient le plus bas niveau de pluies d'été depuis cent quarante ans.
L'absence de précipitations (l'Indiana n'a pas reçu la moitié de ses
pluies moyennes sur les trois derniers mois) ajoutée à des chaleurs hors
normes — mardi 17 juillet, il faisait 38ºC à Chicago (Illinois), 39ºC à
Saint Louis (Missouri) — a transformé ces Etats en "fournaises", selon le terme d'Alex Prud'homme, auteur du livre The Ripple Effect ("L'effet d'entraînement", Scribner ed., 2011) sur les risques d'épuisement de l'eau douce. LE CAS DU MAÏS EST SYMPTOMATIQUE
La sécheresse frappe fort dans trois zones. A l'Est, les Etats côtiers du Sud (Floride, Géorgie
et, dans une moindre mesure, Caroline du Sud), au centre le long d'un
axe Nord-Sud (Illinois, Iowa, Indiana, Kentucky, Tennessee) et enfin
dans une vaste zone couvrant plus de la moitié du Grand Ouest américain
(Kansas, Oklahoma, Texas, Wyoming, Colorado, Utah, Nevada, Arizona,
Nouveau-Mexique).
La Floride connaît des incendies qui, au 15 juillet, dépassaient déjà
la moyenne pour tout l'été des vingt dernières années. L'Arizona
affronte les feux de forêts les plus importants jamais recensés. Le 13
juillet, la dernière estimation hebdomadaire du National Weather Service (NWS, météo nationale) a fait passer
le territoire américain touché "modérément à gravement" par la
sécheresse de 56 % à 61 %. Des climatologues craignent un été plus
dévastateur que jamais, les incendies d'été de forêts et de champs étant
en augmentation constante ces dernières années.
Dans la "Corn Belt" — la "ceinture" des Etats producteurs de maïs
(Illinois, Iowa, Missouri et l'Est du Nebraska et du Kansas) —, le
territoire entré en "sécheresse intense" a augmenté de 50 % dans la
seule semaine écoulée. Le maïs est le cas le plus symptomatique des
conséquences déjà désastreuses pour les agriculteurs américains et,
au-delà, pour l'alimentation
locale et mondiale. Le NWS estime que, dans les 17 Etats américains
producteurs de maïs, la proportion des plants jugés dans un état "bon à
excellent" est tombée de 40 % à 31 % seulement sur la semaine écoulée.
Alors que 2011 avait constitué une année record pour la récolte du maïs
(avec une recette de 76,5 milliards de dollars, soit 62,3 milliards
d'euros), le département de l'agriculture s'attend cette année à une
réduction d'au moins 18 %, le maïs étant plus atteint par la sécheresse
que le blé ou le soja.
Le sujet est extrêmement sensible pour les producteurs américains, les premiers au monde (et aussi les premiers exportateurs). "Pour le fermier, à quoi sert-il que le prix du boisseau [25,4 kg] dépasse les 7 dollars s'il n'a plus de maïs ?", interrogeait mardi Ann Duigan,
analyste chez JP Morgan, sur Bloomberg TV. L'affaire est également
sensible pour les assureurs, qui provisionnent en prévision d'importants
frais exceptionnels. LE PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES GRIMPE
Elle l'est enfin pour les consommateurs. Un exemple : Sanderson Farms,
troisième producteur américain de poulets en batteries, indique que
chaque hausse de 10 cents du boisseau de maïs se répercute à hauteur de
2,20 millions de dollars sur ses coûts de production. Or, sur le seul
mois de juin, le boisseau pour livraison en décembre a augmenté de 2,50
dollars, soit... 25 fois plus.
Ces surcoûts sont évidemment répercutés sur l'assiette du
consommateur ou le portefeuille de l'importateur. Selon le département
américain de l'agriculture (DoA), le prix moyen du kilo de poulet sur
l'étal du boucher
a déjà augmenté de 12 % par rapport à janvier. Le report des coûts sur
la viande bovine et ovine devrait être encore supérieur (aux Etats-Unis,
la plupart du bétail est nourri au grain en batteries jusqu'à atteindre le poids d'abattage souhaité).
Or depuis la mi-juin, avec la crainte de pénurie, les prix des matières premières agricoles n'ont cessé de grimper
à la bourse de Chicago, où ils se négocient. Ceux conjugués du maïs, du
blé et du soja ont augmenté en moyenne de 45 %. Or les analystes de Goldman Sachs misent sur une hausse supplémentaire des prix de 18 %.
Le débat sur la signification des sécheresses observées aux
Etats-Unis ces dernières années est évidemment réactivé par la dimension
exceptionnelle de celle qui sévit actuellement. Certains scientifiques
américains jugent qu'elle s'inscrit dans un processus qui s'amplifie. A
la question : "Assiste-t-on à un accroissement régulier et persistant de
la sécheresse aux Etats-Unis ?", le professeur Richard Seager,
de l'Observatoire de la Terre à l'Université Columbia (New York), qui a
analysé plus spécifiquement l'historique de la région Sud-Ouest,
répondait récemment : "Les modèles montrent une aridification
progressive. Personne ne parle de "sécheresse" au Sahara. C'est un
désert. Si les modèles sont exacts, alors le Sud-Ouest américain est
confronté à une sécheresse qui devient permanente."
Empty spaces - what are we living for ?
Abandoned places - I guess we know the score
On and on
Does anybody know what we are looking for ?
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line
Does anybody want to take it anymore ?
[Chorus] The show must go on
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on
Whatever happens I'll leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on
Does anybody know what we are living for ?
I guess I'm learning (I'm learning)
I must be warmer now
I'll soon be turning (turning) round the corner now
Outside the dawn is breaking
But inside in the dark I'm aching to be free
[Chorus]
My soul is painted like the wings of butterflies
Fairy tales of yesterday will grow but never die
I can fly - my friends
The show must go on
The show must go on
I'll face it with a grin
I'm never giving in
On with the show
I'll top the bill
I'll overkill
I have to find the will to carry on
On with the show - On with the show
The show must go on.
Dans un article du Telegraph, le site affirme que Christine
Lagarde et Nicolas Sarkozy seraient mêlés à une nouvelle affaire de
corruption : la légion d’Honneur aurait servi de récompense contre des «
faveurs politiques ». Xavier Musca, expert financier et ancien secrétaire général
de l’Elysée, aurait recommandé à Christine Lagarde de récompenser de la
Légion d’Honneur Maurice Nussenbaum, un autre expert financier. En
échange, ce dernier aurait favorisé le gouvernement lors d’une
négociation commerciale : il aurait tranché en faveur de l’Etat dans un
litige l’opposant à l’assureur Itea.
Une enquête préliminaire de police concernant
l’ancien secrétaire général de l’Elysée Xavier Musca a été ouverte
après la plainte du PDG d’un groupe d’assurances qui l’accuse de
corruption et de trafic d’influence.
La procédure, déclenchée il y a plusieurs
semaines et révélée par l’Express.fr, visera à déterminer si Xavier
Musca a, comme l’affirme le plaignant, demandé à la ministre de
l’Economie Christine Lagarde d’attribuer la Légion d’honneur à un expert
qui a ensuite tranché favorablement pour l’Etat un litige l’opposant à
l’assureur Itea. Xavier Musca, joint par l’agence de presse Reuters, a
déclaré qu’il ne connaissait ni la société, ni l’expert et qu’il
ignorait tout decette affaire et de l’existence d’une enquête
préliminaire.
Une autre plainte a été par ailleurs déposée
contre Christine Lagarde à la Cour de justice de la république (CJR),
seule instance habilitée à traiter des faits impliquant les ministres
dans l’exercice de leurs fonctions. La plainte devra franchir un examen
de recevabilité pour être instruite éventuellement. Christine Lagarde,
devenue directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), est
déjà visée par une enquête sur l’affaire Tapie. Après l’échec de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Xavier
Musca est parti au groupe Crédit Agricole où il a obtenu le poste de
directeur général délégué, avec la responsabilité des activités de
banque de détail à l’international, de gestion d’actifs et d’assurances.
La commission de déontologie chargée d’examiner la régularité de ce
passage d’un haut fonctionnaire au secteur privé lui a donné son accord,
rapporte Les Echos vendredi.
Ymilda Urbaez, 32 ans, surnommée "La Rubia" (la
blonde), est la dernière victime de la vague de meurtres de femmes qui
ensanglante la République dominicaine. Elle a été assassinée de quatorze
coups de couteau par son mari, à la suite d'une discussion qui a mal
tournée, jeudi 12 juillet, à Boca Chica, à 30 kilomètres à l'est de Saint-Domingue. Le meurtrier a ensuite tenté de se suicider. Tous les jours ou presque, la presse dominicaine relate un drame de ce genre.
La veille, plusieurs centaines de personnes, vêtues de noir, ont manifesté devant le Congrès pour dénoncer l'épidémie de "féminicides". "C'est une véritable urgence nationale. 108 femmes ont déjà été victimes de cette tragédie depuis le début de l'année, s'est indignée la militante féministe Sergia Galvan. Le féminicide est devenu la principale cause de mort des femmes en âge de procréer."
Plusieurs dizaines d'organisations de femmes, syndicales et de la société civile se sont associées à cette journée de " deuil national " pour honorer la mémoire des victimes et exiger des mesures concrètes. Les violences contre les femmes n'ont cessé d'augmenter
ces dernières années mais il n'existe que deux refuges pour les femmes
maltraitées dans tout le pays. Aucun programme n'est en place pour les
quelque 800 enfants qui se retrouvent orphelins de mère chaque année à
cause des féminicides. "PASSER DES LAMENTATIONS À L'ACTION"
Le procureur général de la République, Radhamés Jiménez, a reconnu
que les programmes de lutte contre les violences dont les femmes sont
victimes ont échoué faute de moyens. "Il est temps de passer
des lamentations à l'action effective, ce qui exige de l'argent, une
amélioration de la législation et des programmes de prévention et
d'éducation, mais malheureusement ni le pouvoir législatif, ni l'exécutif, ni le judiciaire n'ont jusqu'à présent montré la volonté politique de le faire", affirmait Sergia Galvan.
Venue à la rencontre des manifestants, la députée Minerva (Minou) Tavarez Mirabal a promis de se battre pour que "la lutte contre les féminicides se traduise dans le budget national". "Le droit à la vie est le premier droit humain, l'Etat doit le défendre y compris dans la sphère privée", a souligné cette parlementaire, fille de l'héroïne nationale Minerva Mirabal, qui avait été assassinée sur ordre du dictateur Rafael Trujillo en 1960.
Pour la sociologue Rosario Espinal, l'augmentation des féminicides est liée à "la crise de la masculinité machiste". "Les femmes ont acquis plus d'autonomie grâce à l'accès à l'éducation et à l'emploi et l'homme machiste, incapable de gérer son insécurité, devient un sujet à haut risque pour elles ", a-t-elle expliqué.
La prolifération des armes, légales et illégales, facilite le passage à l'acte, souvent provoqué par la jalousie. "Une grande partie des féminicides est commise par des hommes qui n'ont pas accepté une rupture",
aobservé le psychiatre César Mella. Les mesures de protection en faveur
des femmes maltraitées ne sont souvent pas appliquées. "Les agents de la force publique figurent aussi parmi les agresseurs de femmes", a-t-il ajouté.
La
culture sur brûlis détruit des milliers d’hectares chaque année. Les
conséquences ne sont pas moindres, car outre les sérieux dommages sur
l’environnement, cette pratique agricole, menace également le niveau de
vie de la population.
Au-delà
des statistiques, c’est maintenant une menace sérieuse qui pèse sur la
population de l’Atsimo Andrefana où en une décennie, de 2000 à 2011,
rien que dans la grande forêt dans l’aire protégée de Ranobe-PK32, au
nord de Toliara, 31.000 ha, l’équivalent de plus de 28.700 terrains de
football, sont partis en fumée à cause du « hatsake », l’autre nom du
« tavy » ou culture sur brûlis. Les adeptes du tavy sacrifient les
forêts pour la culture, mais la période d’exploitation d’une terre ainsi
brûlée, est fortement limitée. Elle ne permet non plus la régénération
de la forêt. D’où les sérieuses répercussions sur l’ensemble des
populations avoisinantes, car elles puisent dans la forêt des ressources
essentielles tels le bois d’œuvre, la nourriture animale, les plantes
médicinales, les fruits, le gibier, le miel, sans oublier le bois pour
la fabrication de pirogues, les populations de villages entiers dans
cette partie de l’île, vivant de la pêche. Cette activité se retrouve
également menacée en raison de la destruction des forêts. « Lorsque
ces forêts sont éliminées par le hatsake, la terre fertile est
emportée par l’eau de pluie vers les cours d’eau, un endroit où elle ne
sert à rien sauf à créer des dégâts »,
souligne Xavier Vincke, responsable projet Surveillance aérienne des
aires protégées du WWF dans la région de Toliara. En effet, la boue
déversée par les cours d’eau se dépose sur les récifs de corail, privés
ainsi de lumière. Les espèces qui en dépendent s’en retrouvent en
extinction, menaçant l’avenir des pêcheurs.
Photos aériennes. Ainsi,
l’économie, la sécurité alimentaire, la vie sociale et culturelle de la
population de cette région dépendent en grande partie des forêts.
S’agissant d’une aire protégée, l’exploitation des ressources
forestières y est autorisée, dès lors que l’engagement d’une gestion
durable est respecté. Malheureusement, elles sont de plus en plus
menacées. Afin
d’essayer de limiter les dégâts, le WWF a mis en place, en partenariat
avec Aviation sans Frontières de Belgique et le Système des Aires
Protégées de Madagascar, un système de surveillance aérienne des aires
protégées, permettant d’intervenir rapidement sur les sites
d’agriculture sur brûlis. Par ailleurs, des photographies géantes ainsi
prises ont été présentées à Toliara lors d’une exposition et ont permis
de conscientiser la population sur l’imminence de la destruction des
forêts de Ranobe-PK32. Celle-ci ont perdu plus du tiers de leur superficie, passée de 88.000ha
à 57.000ha. Et les défricheurs continuent toujours de s’y installer. En
2010, plus de 300 nouveaux sites de cultures sur brûlis y ont été
localisés. L’un d’entre eux faisait plus de 200ha…
C’est une question qui empêche plusieurs de croire.
Normalement, chrétiens, lorsqu’on nous pose cette question, nous nous
contentons de dire « Il est Dieu, il n’a pas besoin d’un début » quoique
cette réponse est vraie, il manque clairement d’explication.
Selon les textes bibliques, il est écrit; « Je suis l’alpha et
l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »
(Apocalypse 1 :8, 21 :6, 22 :13) Il est au début et à la fin de toutes
choses, nous lisons aussi; « …Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas? On ne sonde pas son intelligence. » (Ésaie 40 :28)
Dieu d’éternité? Qu’est-ce que cela veut dire? Selon les définitions sur Internet « Qui n’a pas eu de commencement et n’aura jamais de fin ou sans début ni fin ».
Un Dieu qui n’a pas de commencement ni de fin? Si ce Dieu n’a pas de
commencement ni de fin, il ne peut donc pas être créé, sinon, il aurait
un commencement, mais il serait plutôt correcte de dire qu’il a toujours
été et qu’il sera toujours.
Plus encore, Dieu, en créant la terre et les cieux, a créé le temps,
donc, il a créé le « commencement » et la « fin. » Ces deux choses
nécessites le temps. Cependant puisque Dieu a créé le temps, et étant
Dieu, il n’est pas soumis à sa création.
Alors donc, Dieu n’a pas été créé, parce que justement, il est
éternel, et en temps que Dieu c’est normal que rien ne le précède.
Sinon, il ne sera plus Dieu.
Au terme d’une vaste étude, l’Observatoire
volcanologique du piton de la Fournaise et le laboratoire GéoSciences de
l’université de la Réunion redéfinissent le risque volcanique après
avoir remonté le fil de plusieurs milliers d’années d’éruptions. Leur
conclusion : loin d’être limité à l’enclos, le risque s’étend en réalité
à tout le massif volcanique, de Saint-Louis à Saint-Benoît. Pas de
psychose, mais un risque à prendre en compte et à faire connaître.
Selon les conclusions de l’étude, l’activité du volcan s’étend sur
l’ensemble du massif, depuis Saint-Louis jusqu’à Saint-Benoît. « Le
volcan, ce n’est pas que le cratère Dolomieu ou l’Enclos, mais un massif
couvrant un tiers de l’île, l’activité est susceptible d’apparaître sur
l’ensemble de ce massif », commente Laurent Michon. « Si
l’activité actuelle, éruptions sommitales et au sein de l’Enclos,
constitue le fonctionnement de base du volcan, des éruptions de plus
grande ampleur et situées en d’autres localités peuvent avoir lieu de
façon espacée dans le temps », note l’étude.
Pour la seconde fois, la mort de l'épouse de Remenabila est citée dans un communiqué du conseil des ministres. Elle
aurait été abattue lors d'un accrochage entre " dahalo " et forces de
l'ordre. En fait, la mort d'une femme dans les opérations de répression
dans le Sud est une anomalie. En premier lieu, car le phénomène " dahalo
" est une affaire d'hommes, ceux-ci n'emmenant pas leurs femmes quand
ils attaquent ou quand ils sont pourchassés. En second lieu, car dans le
Sud, les femmes ne sont pas des meneuses qui vont au devant des
gendarmes en brandissant fusil et drapeau. Au contraire, ce sont des
êtres discrets, modestes et dociles. Une scène courante sur les routes
du Sud : les hommes sont devant, les mains dans les poches, alors que
leurs femmes sont derrière, chargées comme des bêtes…
On
craint que, découverte cachée dans quelque village, l'épouse de
Remenabila n'ait été abattue. Et ce pour apaiser une opinion qui réclame
des résultats dans la traque de Remenabila. Ou pour faire reluire
l'image d'une armée qui peine à mettre la main sur un paysan presque
inculte qui a abattu douze gendarmes…
Il
est à craindre que la répression ne connaisse des dérapages dus à la
fureur des poursuivants après la mort des gendarmes, ou au dépit face à
un adversaire insaisissable. Ce qui expliquerait la fuite éperdue de ces
populations entières aux environs d'Esira. Car suite aux rumeurs de
répression musclée (pas de fumée sans feu), les villageois apeurés
fuient et tâchent de gagner les villes ou gros bourgs. On parle
d'ailleurs de 17 villages incendiés (15 dans le secteur d'Esira et deux
autour de Bezaha), vraisemblablement des hameaux abandonnés par leurs
occupants effrayés, et que les troupes assimilent à des repaires de
"dahalo"… Incendier un village, c'est priver de toits de pauvres hères,
les jeter sur les routes et amplifier leur misère. Beaucoup de bavures
certainement dans l'action de répression dans le Sud.
En
tout cas, la hiérarchie de l'armée et de la gendarmerie devraient
donner aux troupes des consignes de modération dans leur action. La
traque d'un bandit dangereux n'excuse pas les excès et les exactions.
Signalons que pour des raisons stratégiques, les journalistes et
cameramen ne sont pas autorisés à suivre les troupes dans leur
progression.
Le moratoire sur la filière crocodile sera à nouveau discuté à Genève ce mois-ci. Croc farm indique être dans le rouge.
«Les
crocodiles sont des animaux préhistoriques qui vont diparaître de
Madagascar, faute de gestion durable ». Cette phrase pleine de
pessimisme a été mentionnée par Jean Christophe Peyre, président
directeur général de la Société d'exploitation de ranch de crocodile
(Cerca), plus connu sous le nom de Croc farm. Amer, il l'est et pour
cause, la société se trouve complètement dans le rouge depuis le
moratoire sorti par Cites (Convention on International Trade in
Endangered Species of wild fauna and flora) en septembre 2009. Celui-ci
interdit à la Grande île l'exportation de l'animal, mort ou vivant,
ainsi que ses dérivés. « La filière crocodile a représenté 30% de
l'activité faune de Madagascar. L'exploitation a suscité 1,5 milliards
d'ariary de revenus. Aujourd'hui, deux sociétés ont fermé leurs portes.
Seule Cerca a survécu, mais nous nous trouvons en permanence dans une
situation de difficulté », déclare Zoly Randrianatoandro, directeur
technique de la société. Cette survie, Croc farm le doit à sa vocation
de parc et la réputation de sa cuisine. Les responsables reconnaissent,
cependant, qu'en l'absence du revenu engendré par les produits de la
maroquinerie, la survie de la société est fortement compromise. C'est
pourquoi « nous attendons avec impatience les résultats de la réunion
qui se déroulera à Genève le 27 juillet. Une délégation malgache viendra
plaidoyer la suspension du moratoire. Nous croisons les doigts pour
qu'elle ait enfin du succès », indique toujours Zoly Randrianatoandro.
Problème chronique
Ce n'est pas la
première fois que ce problème revient sur la table de discussion du
Cites, mais jusque là sans résultat positif. Certains acteurs de la
filière reprochent à la partie étatique de l'absence de véritable expert
dans la délégation, lors des réunions précédentes. La classification
des crocodiles dans l'annexe 1 de la Cites amplifie les inquiétudes des
opérateurs. « Cet animal se trouve actuellement dans l'annexe deux. La
Cites pourrait très bien suspendre le moratoire et le classer dans
l'annexe 1. L'animal ne pourrait plus être exploité », explique le
directeur technique de « Croc farm ». Paradoxalement, cette
décision pourrait constituer plus de risque de disparition des
crocodiles. Avec leur statut de prédateurs, les être humains veulent
leur disparition et détruisent leurs œufs. Avec le système de ranching,
ces derniers sont achetés jusqu'à Ar 2000 la pièce, et un trou peut en
renfermer jusqu'à 40 unités. Au lieu de les manger, la population les
vend. Pour le cas de Croc Farm, 10% des bébés crocodiles sont relâchés
dans la nature après l'éclosion. Ce processus est suspendu depuis le
moratoire, afin de réduire les charges. Les œufs ont été acheminés par avion.
Désolé, on sera triplement désolé si vous ne prenez pas
votre responsabilité. Ainsi conclut une lettre du BSP (Bataillon de
sécurité de la primature) qui est destinée au Premier ministre.
« Il le trouvera sur son bureau demain matin ‘ce jour », nous promet
les deux éléments qui ont remis à la rédaction cette lettre.
Quoique
sous forme de tract, le document ne confirme pas moins les rumeurs qui
circulent dans le milieu politique depuis quelques jours : l’existence
de détournements au sein du BSP. La lettre alerte notamment le Premier
ministre sur les faits. On cite, entre autres, « le gonflement de la
liste des ayant droit aux primes liées à la fonction, la mauvaise
qualité des repas servis aux soldats alors que les factures sont
énormes, le paiement de la PGA (prime générale d’alimentation) selon le
bon gré du responsable, l’utilisation du crédit de téléphone et des
chèques de carburant d’un montant total de 100 millions Ar au seul
bénéfice du gestionnaire de crédit ».
D’après
nos investigations, les récriminations des membres du bataillon portent
surtout sur leurs primes. Outre la sécurité propre de la primature, ce
bataillon est en charge de la sécurité des hautes personnalités du pays
et de ses invités de marque. Pour cela, ils perçoivent une prime
mensuelle variable suivant le grade. Ainsi, un soldat touche 1 million
de francs tandis qu’un colonel perçoit deux fois plus.
La
lettre dénonce donc une liste fictive, des militaires fantômes à
travers lesquels le responsable se fait une fortune très conséquente.
Résultat : de fortes rumeurs circulent à Mahazoarivo que le budget
alloué aux primes serait épuisé en octobre prochain. En novembre et
décembre, aucune prime ne serait donc plus distribuée. Or, l’année
dernière, c’était déjà exactement le cas. C’est d’ailleurs à la suite du
mécontentement dans les rangs qu’un audit a été diligenté. D’après nos
sources, les résultats de l’audit ont été ficelés depuis février
dernier.
Apparemment,
les membres du bataillon sont au courant du rapport d’inspection pour
s’étonner que le Premier ministre n’a encore pris aucune mesure jusqu’à
présent. « Bien au contraire, indiquent-ils, on a limogé un innocent qui
n’a pas été promu colonel alors que le responsable a reçu son grade de
colonel ».D’après nos sources, celui qu’on accuse de détournement est le
directeur de sécurité à la Primature et l’officier limogé est son
adjoint qui est le commandant de bataillon.
Bref,
le bataillon invite le locataire de Mahazoarivo de prendre les mesures
qui s’imposent. « Nous sommes prêts à vous soutenir jusqu’au bout dans
la justice et l’équité. Sinon, désolés, triplement désolés car nous
allons prendre nos responsabilités et ne pouvions pas être tenus responsable
de ce qui se passera ». Si ce n’est une menace au Premier ministre,
c’est tout comme.
Aucun
ultimatum n’a été donné et on ne peut imaginer ce qui se passera
effectivement si la menace vient à exécution. En attendant, cette
affaire ne fera que renforcer l’image d’Omer Beriziky, celle d’un homme
mou qui n’ose prendre les décisions qui s’imposent.
Face
à la grève des ministres de M. Ravalomanana, on ne l’a jamais entendu
frapper sur la table. Peut-être veut-il être bien vu par tout le monde
dans la perspective d’une éventuelle carrière politique à l’avenir, mais
le résultat est là : il n’y a qu’à Madagascar qu’on trouve des
ministres qui font la grève pendant des mois, ne réagissent que pour
protéger des intérêts et continuent de vivre royalement sur le dos d’une
population démunie. Pire : puisque le Premier ministre ne veut pas
assurer l’intérim ou affecter ce rôle à un autre ministre, Joseph
Randriamarisoa continue d’être le ministre des Eaux et Forêts en dépit
de son limogeage. Son équipe continue ainsi de distribuer des permis
pour couper et ramasser les bois de rose supposés déracinés par le
dernier cyclone. Si son attitude n’est pas complice, comment peut-on le
qualifier.
Dans
cette affaire de détournement au BSP, nos sources indiquent que le
limogeage de l’accusé aurait été déjà décidé en conseil des ministres.
Le décret serait cependant en souffrance au niveau du Secrétaire général
de la Présidence. S’agit-il d’une lenteur administrative ou d’une
super-protection ? Les petits soldats ne veulent rien savoir. Dès la fin
de l’audit et la remise des rapports, Omer Beriziky avait le pouvoir de
suspendre le concerné. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?
Bonjour ,
Voici ce que vous devez savoir pour vous libérer d’une sciatique dès que vous sentez les premiers signes.
Lorsque je débutais mes études de Seitai à Tokyo, la sciatique était
une amie fidèle qui me rendais visite très souvent, au moins une fois
par mois. Compatissant, Imoto sensei à tenu un cours sur le sujet. Comme
il souhaitait mon bien, il a préféré m’éduquer sur la question afin que
je dispose du pouvoir de me libérer par moi-même.
Dans cet article, je vais présenter 3 actions à mener pour vous
sortir de la sciatique avant qu’elle ne prenne trop de place dans votre
vie. Ces trois points passent par : votre alimentation, accorder du
repos à votre corps et à votre “tête”, et enfin ajuster votre corps.
Sans condition, le premier conseil que le Seitai donne aux étudiants
est de réduire l’alimentation. Il y a un lien souvent ignoré entre un
estomac trop plein et les douleurs lombaires. Lorsque vous mangez trop,
ou de façon mal appropriée, votre dos se durcit entre les omoplates.
Rendu dur et moins mobile, le dos devient une masse lourde qui pèse sur
la région des lombaires et du bassin. Soumis à cette pression les
muscles du dos se durcissent et finissent par s’épuiser. Ainsi, même si
la cause est ailleurs, le fait de réduire la quantité de nourriture,
pendant un certain temps, permettra d’alléger la hanche. Au pis, vous
éviterez d’aggraver la situation. C’est une bonne précaution.
Une fois que vous avez compris l’intérêt de mesurer votre
alimentation, au moins pendant le laps de temps où vous ressentez la
sciatique, il faut comprendre le mécanisme de la sciatique, ou plutôt :
d’où elle vient.
Vous savez probablement que la sciatique tire son nom du nerf
sciatique. Ce dernier prend ses ramifications au niveau des 4e et 5e
vertèbres lombaires et descend en arrière de la jambe jusqu’au pied. On a
tendance à relier la cause de la douleur à un mauvais ajustement de ces
vertèbres. C’est souvent vrai, mais pas systématiquement. Parfois la
douleur vient à cause de la fatigue emmagasinée dans les muscles de la
région lombaire. Parfois, les articulations des vertèbres sont usées.
Dans d’autres cas, il s’agit d’une anomalie du système nerveux.
Si dans votre cas vous ne voyez sincèrement pas de lien entre le fait
de “trop manger” et la sciatique, prenez le temps d’examiner votre état
de fatigue, et disposez-vous afin de chercher si la douleur sciatique
n’est pas le fruit d’un conflit ou d’un choc émotionnel.
Un ami d’enfance est électricien dans un théâtre. Un jour, il fit une
chute de 10 mètres tandis qu’il ajustait un projecteur fixé au plafond.
Il s’en est tiré avec une entorse lombaire et quelques côtes brisées.
Il fut très bien pris en charge par son médecin, et très soigné par son
kiné. A la radiographie, on ne voit plus de trace de blessures.
Cependant, chaque fois qu’il doit changer de cadre de travail, ou chaque
fois qu’un soucis le taraude, la sciatique le reprend à tel point qu’il
ne peut quitter la maison. Il n’y avait pas 36 solutions. Pour le
libérer, il fallait résoudre l’angoisse née de l’accident.
Maintenant que vous connaissez les directions à explorer pour déceler
la cause de votre sciatique, voici un exercice très simple que vous
pouvez faire chez vous, avant que la douleur ne devienne trop
envahissante.
Allongez-vous sur le sol, les jambes et les bras étendus sur le sol.
Du côté où vous ressentez la douleur,
soulevez le pied d’une 20aine de centimètre au-dessus du sol (maintenez
le genou tendu). Votre talon se trouve à la hauteur des orteils du pied
opposé
Poussez votre jambe en diagonal, par-dessus la jambe opposée, sans abaisser votre pied (gardez le genou tendu)
Faites ce mouvement de croisement 5 ou 6 fois lentement, puis ramenez votre jambe au sol
Relevez-vous
C’est aussi simple que cela. Il s’agit d’un très ancien exercice que
m’a enseigné Imoto Sensei. Aujourd’hui,je crois qu’il n’est plus
pratiqué par les étudiants actuels. Pourtant il m’a bien souvent tiré
d’affaires, et vous pouvez en faire autant pour délasser le bas de votre
dos et vous soulager. Prenez soin de faire cet exercice dès les
premiers signes de la sciatique. Avoir cet outil en mains et attendre
que le mal progresse n’a pas beaucoup d’intérêt.
Ainsi, il y a plusieurs causes à la sciatique : trop s’alimenter, la
fatigue corporelle des muscles et des vertèbres ou le système nerveux.
Si vous êtes concerné(e) par ce problème, examinez votre quotidien afin
de trouver la cause en vous. Tandis que vous faites cela, servez vous de
l’exercice corporel décrit plus haut. Il vous aidera au moins à vous
soulager.
Après coup, il se peut que vous sentiez quelques douleurs se
réveiller au niveau des fémurs, ou dans vos jambes. Certaines personnes
en profitent pour s’angoisser pensant que la situation s’aggrave. C’est
peu probable. Au contraire. Si vous êtes perspicace, vous découvrirez
que c’est tout simplement la vie qui s’évertue à reprendre sa place dans
les parties raides et endurcies de votre corps. réjouissez-vous et
persévérez.
Dans les cas où votre sciatique se révèlerait plus sévère, il y a
d’autres exercices plus “pointus” pour vous libérer naturellement. A cet
effet, j’ai composé un document qui vous montrera comment vous y
prendre grâce à 4 principes faciles à intégrer que j’ai appris de M.
Imoto directement.
La viande de lémuriens est très prisée par les orpailleurs
La
plupart des primates de Madagascar risquent de devenir une légende. La
chasse et la destruction de leurs habitats se poursuivent.
Les
habitants d'une commune localisés dans le district de Moramanga consomme
en moyenne 500 à 1 000 kilos de viande de lémuriens chaque année. Cette
quantité équivaut à une centaine de lémuriens disparus chaque année,
toutes espèces confondues, dans cette seule commune », a fait savoir
Hanta Julie Razafimanahaka, directeur de Madagasikara Voakajy, hier,
lors d'un atelier pour réévaluer la vulnérabilité des espèces de
lémuriens de la Grande Île au Carlton Anosy.
À l'entendre, cette
situation demeure dépendante du pouvoir d'achat du ménage qui n'a pas
connu de grande amélioration depuis 2008, année où a commencé un suivi
systématique de l'évolution quantitative de lémuriens dans cette
commune.
En toute discrétion
Et la
chasse s'accentue aujourd'hui avec la prolifération de l'exploitation
aurifère artisanale dans la forêt. « Les gens choisissent d'acheter un
lémurien même s'ils préfèrent le goût du plat d'un animal domestique
selon nos enquêtes. Car un Indri-indri pesant dix kilos peut rassasier
six à sept personnes même s'il coûte 10 000 ariary l'unité , tandis
qu'un poulet d'un kilo coûte 6 000 ariary. Et ce sont les exploitants
aurifères illicites qui constituent les principaux consommateurs. Ce
marché se fait en toute discrétion même si les autorités seraient au
courant de ce trafic », a t-elle expliqué.
La méthode employée pour
chasser ces espèces endémiques de Madagascar dépasse également
l'entendement pour une âme assez sensible. Les chasseurs utilisent
toujours les mêmes méthodes entre autres un fusil de chasse artisanal et
un piège à lémurien pour les capturer. « Une femelle allaitant ses
progénitures accompagnée par son compagnon a été abattue froidement par
un chasseur récemment. Les maigres viandes des bébés lémuriens ont été
ensuite offertes gratuitement à l'acheteur avec le couple », relate le
directeur.
Jonah Ratsimbazafy, enseignant chercheur à l'université
d'Antananarivo et spécialiste des primates, ne peut que tirer la
sonnette d'alarme face à cette situation. « 15% de nos lémuriens sont
sur le point de disparaître. Pourtant 43% de ces espèces demeurent
inconnues et la destruction de leurs habitats et la chasse qui
s'accentuent fragilisent les lémuriens au fil des jours », a t-il
conclu.
Rares sont les voyageurs à afficher un sourire au sortir de l’aéroport international d’Ivato.
Tout simplement parce qu’au terme d’un long voyage, les passagers
sont soumis à un véritable cure d’énervement à leur débarquement.
Alors
qu’au contraire de la période socialiste durant laquelle tout aéronef
en provenance de l’étranger doit subir un long contrôle avant de faire
débarquer ses passagers, la sortie des passagers se fait aujourd’hui
assez rapidement. Par contre, le traitement au sol tend à rappeler le
temps du très redouté DGIDE.
La
cure commence dès les formalités de police. Les queues se forment comme
dans tous les aéroports du monde. Sauf qu’à Ivato, elles ne bougent
guère parce qu’il y a des passagers qui ne font pas la queue. Ils sont
emmenés par des policiers ou des gens portant des badges qui se chargent
de leurs formalités de police. On ne sait pas comment ces gens font
pour obtenir ce privilège inestimable après 11 heures de vol. Histoire
de contenir sa colère, le petit malin se dit qu’il n’a pas un billet de
25 000 Fmg à donner car le peu d’argent malgache qu’il avait en poche
lui a été gentiment soustrait sous prétexte qu’il est interdit d’amener
de l’argent malgache à l’étranger. La valeur maximale légale pouvant
être détenue pour tout voyage à l’extérieur est pourtant de 2 millions
Fmg. Mais aucune affiche ne le dit au sein de l’aéroport, du moins
aucune n’est visible. C’est pareil pour les devises étrangères et les
bijoux.
L’énervement s’amplifie
devant le tapis des bagages long d’une quarantaine de mètres pour un
avion de 280 personnes. On se bouscule. On court pour récupérer ses
bagages. Avec ses taxes qui ne sont pas données, l’Adema n’est pas
fichue d’agrandir au moins cette partie importante de l’aéroport. Sans
doute, son équipe de football est plus importante que le confort des
passagers.
Au bout d’une heure,
on s’achemine enfin vers la sortie. On lit les indications. On emprunte
le couloir vert parce qu’on pense n’avoir rien à déclarer contrairement à
certains passagers dont les valises sont pleines de postes
téléphoniques, de caméras, de note-book… Mais qu’on prenne le couloir
vert ou le couloir rouge, les bagages sont systématiquement fouillés. On
ne souvient pourtant de la forte médiatisation faite par le ministre
des Finances d’alors, José Raserijaona, quand il avait décidé
d’instituer le couloir vert dans la foulée de l’abolition du visa de
sortie et de la fouille corporelle des passagers par les agents de la
DGIDE. Mais depuis, les couleurs ne veulent rien dire. Comme si les
voyageurs étaient tous des daltoniens. Aucun ministre des Finances ni
aucun directeur des douanes ne s’est soucié de cet état. Cela ne les
concerne pas ni leurs parents et ni leurs connaissances.
Après
la fouille, ne pensez surtout pas que c’est la fin du voyage. Car à
peine quelques mètres plus loin, un policier vous demande encore votre
passeport. C’est la troisième fois qu’on vous le demande. D’après des
témoignages que nous n’avons pas pu recouper, un quatrième contrôle est
possible au parking ou sur la route d’Ambohibao. En effet,
il semblerait que des douaniers dits volants vous contrôlent après la
sortie de la zone internationale.
Le
conditionnel est de rigueur même si au regard de ce qu’on subit au
départ pour un voyage à l’extérieur, on a tendance à le croire. En
effet, la propension des agents affectés à Ivato au contrôle existe
aussi au départ. Et gare à celui ou celle qui détient 100 malheureux
euros non achetés auprès des banques ou des bureaux de change. Car alors
qu’à l’arrivée, aucune déclaration de devises n’est obligatoire
en-dessous de 7500 euros, rien n’interdit non plus la détention de
devises chez soi et donc, personne ne peut normalement demander
l’origine des devises en votre possession. Mais le dernier douanier
au-delà du guichet de la Police aux frontières, c’est-à-dire, en zone
internationale se permet toujours de vous interpeller. Et parfois, il
pose des questions comme « qu’est-ce que vous allez faire là-bas ? » pas
sur le ton de la curiosité mais à la façon d’un enquêteur. Seule votre
bonne éducation vous retient de lui adresser un bras d’honneur.
On
raconte toutes ces choses-là parce que les pratiques à Ivato ne sont
pas vraiment pour favoriser le tourisme qui est jusqu’à présent, le seul
secteur porteur du pays et son avenir. Même les nationaux qui sont
habitués, sont extrêmement furieux au sortir de l’aéroport où après deux
heures d’ambiance analogue à celle existante dans les états policiers,
l’Adema vous soumet encore à une demi-heure d’embouteillage devant les 2
petits guichets de paiement des frais de parking dont la capacité de
300 voitures est pleine à chaque départ et à chaque arrivée de long
courrier. Quand l’aéroport d’Ivato sera-t-il vraiment international au niveau du traitement des passagers ?