Le mot dollar date du 15 ème, il vient du mot THALER qui est une unité d’argent européenne .
Il y avait en TCHEKOSLOVAQUIE une vallée appelée SAINT JOAQUIM, dans laquelle se trouvait une mine d’argent .(mine =thaler)
On l’a appelée SAN JOAQUIM THALER, La monnaie frappée à côté s’est rapidement appelée le THALER .
A l’époque, la moitié du monde était espagnol, aussi l’ESPAGNE exporta sa monnaie d’argent
le THALER dans ses colonies d ‘ AMERIQUE DU SUD.
Le mot thaler s’est modifié en prenant l’accent ibérique, et SUD AMERICAIN, et est devenu le dollar.
Quant au S barré,( $), son origine est plus floue:
certains avancent qu’il s’agit du 8 coupé en deux par deux barres symbolisant les colonnes d’ HERCULE autrement dit le détroit de GIBRALTAR donc l’ ESPAGNE.
Le premier dollar américain est apparu en 1690 dans le MASSACHUSETTS .
C’ est curieux car c’était avant que les USA en tant que pays indépendant n’existent.
C’était une monnaie papier de couleur verte car il était impossible de contrefaire cette couleur à l’époque.
En 1775, la colonie américaine se révolta contre les taxes anglaises d’où une guerre qui dura jusqu’en 1783.
Pour financer cette guerre; il fallait de l’argent. Les insurgés émirent des billets en papiers.
La victoire étant acquise deux théories s’affrontèrent devant les yeux du premier président américain GEORGES WASHINGTON
(son portrait est sur les billets de 1$). L’une préconisait un dollar commun aux neufs états originels,
émis par l’état central ( défendue par HAMILTON son ministre dont le portrait se trouve sur le 10$),
l’autre que chaque état décentralisé et agricole, édite son propre dollar
On parvint à un accord temporaire : une banque centrale qui n’avait pas le droit d’imprimer des dollars mais donnant des avis.
Ainsi pendant tout le 19 ème siècle, les cow boys, les immigrants qui traversaient l’Ouest trouvaient des quantités
de monnaies différentes, car des banques locales pouvaient imprimer leur propres dollars :
de la monnaie en argent ou en or provenant du MEXIQUE.
Pour les billets ,c’est encore plus compliqué 8000 banques émettent 8 billets différents pendant des années .
ce qui fait plusieurs dizaines de milliers de billets différents.(sans compter les faux !)
Les citoyens américains ne s’y retrouvaient plus du tout : imaginez le bazar pour boire un whisky dans l’OUEST
profond après avoir combattu les indiens, ou retourner son champ.
En 1860, il y a encore 10 000 billets différents. Des faussaires créent des banques et impriment de la fausse monnaie,
sans compter que des hôtels, des compagnies de chemin de fer, des commerces impriment leur dollar.
En conséquence, le citoyen passait des heures au guichet d’un commerce en tentant de payer avec un dollar provenant d’un autre commerce à l’autre bout du pays. C’était insensé.
La guerre civile arrive : les ETATS DU NORD ont besoin d’argent. LINCOLN décide que seuls le gouvernement fédéral et la banque centrale peuvent battre et émettre le dollar.
Il est à cette époque convertible en or.En théorie, un dollar est convertible a sa valeur en or sauf que c’est une illusion.
La planche à billets fonctionne à plein régime.En effet, l’essor industriel arrive, le travail à la chaine,
l’expansionnisme américain.
L’état émet de plus en plus de billets sans se préoccuper de savoir s’il y a assez d’or pour les rembourser.
C’est l’ ancêtre de la bulle spéculative moderne.Elle éclate le 24 octobre 1929.
La bourse s’effondre, les gens se précipitent pour echanger leurs dollars qui ne valent plus rien (il y en a trop !).
C’est le chaos économique, la grande dépression, des millions d’américains au chômage.
Jusqu’en 1933, et l’élection de ROOSEVELT mais il faudra la guerre de 39-45, pour remettre le pays à flots .
Les accords de PRETON WOODS sont signés, le dollar devient la monnaie de tous les échanges
commerciaux mondiaux (notamment du pétrole !) tous les pays européens sont endettés envers les états unis, 40 pays signent .
Le dollar a une convertibilité de 35 $ l’once d’or,c’est a dire qu’une banque présente dix dollars, elle reçoit 350 once d’or.
Toutes les monnaies sont évaluées par rapport au dollar.
C’est ainsi que les américains ont mis la main sur le commerce mondial : en effet, les autres pays avaient des dettes
colossales en dollar, alors qu’eux mêmes finançaient leur déficit avec la planche à billet.
En 1944, les américains débarquent. Avec dans leur bagage toute la logistique pour gouverner un pays, (des gouverneurs …)
et des dollars français, imprimés pour la cause.
Sauf que le GENERAL DE GAULLE positionne des résistants gaullistes dans les mairies, mais réemploie par pragmatisme les anciens pétainistes.
Le plan américain reste dans les cartons. Non mais !
Dans les années 50, les américains inondent le monde de leur dollar car il faut reconstruire. (plan marshall)
Leur industrie tourne à plein régime, on estime le montant à 17 milliards de dollars de prêt.Les citoyens américains vivent aisément .
C’est l âge d’ or. salaires élevés, voitures modernes, cinémas, maisons, technologie de pointe.
Dans les années soixante ils investissent dans le monde entier, en même temps, ils font face aux dépenses de la guerre du VIETNAM.
Un seul dirigeant politique émet de sévères réserves : Il est français, c’est le Général de GAULLE, qui fait une analyse
très critique de la politique américaine.
Puis il convertit les dollars que l’ état français détient en or, les allemands l’imitent .
Car seul 20 pour cent de la masse des billets peut être échangée contre de l’or.
Quand on fait des remarques à CONNOLLY ministre des finances américains ce dernier a un phrase restée célèbre :
» le dollar est notre monnaie mais c’est votre problème ! »
c’est à dire je fais ce que je veux pour l’intérêt de mon pays, les répercussions sur votre économie est votre problème .
Autrement dit : débrouillez vous ! C’est beau comme l’antique comme disait mon patron.
Le 15 aout 1971 coup de tonnerre . Le président NIXON fait du dollar une monnaie flottante, qui n’est plus indexée sur l’OR.
Terminé la convertibilité !
Dès lors, le dollar monte et descend en fonction des évènements économiques, politiques, historiques, ou des guerres.
Des vrais montagnes russes: dès le départ moins 12 pour cent, puis on remonte, puis en 1980 moins 25 pour cent,
puis en 1985 il remonte plus 150 pour cent à cause des taux d’intérêts élevés, puis il redescend
.Puis il remonte sous l’ aire CLINTON jusqu’au 11 septembre 2001 ou il s’écroule.
Ce qui est étrange c’est que la banque fédérale américaine a douze succursales
(héritières de celles qui imprimaient leur monnaie au 19 ème) qui sont privées mais étroitement surveillées par le
pouvoir fédéral.
Il y a actuellement 570 milliards de dollars en circulation dans le monde dont près de 270 milliards en dehors des USA.
C’est beaucoup, en plus il y a beaucoup de citoyens américains qui n’ont pas de compte bancaire (15 pour cent) .
Outre le dollar papier il existe depuis que l’informatique le dollar électronique celui qui n’existe que dans le réseau des ordinateurs
une masse colossale et virtuelle de 3000 milliards de dollars qui se vendent d’un clic de souris.
C’est tellement compliqué que les courtiers ont des systèmes automatiques de vente, à un prix fixé sans qu’ils aient à intervenir.
Le plus gros détenteur de dollars est la CHINE suivi des pays du MOYEN ORIENT et le JAPON.
Savez que jusqu’à l’ assassinat du Président KENNEDY, la contrefaçon était seule un crime fédéral et pas le meurtre même d’un président.?
Ce qui prouve que tout n’est que commerce et spéculation.
Si vous avez de vieux, de très très vieux dollars américains issus d’un lointain oncle d’amérique détrousseur de diligences,
ils sont toujours valables,au contraire des vieux francs.
Autrefois les états pouvaient intervenir sur le cours du dollar, soit en le vendant ce qui le faisait baisser,
soit en l’achetant auquel cas il montait.
Maintenant ce n’est plus le cas car, 70 pour 100 des dollars sont hors des USA.
Le réel danger est la vente des dollars par les chinois ou les pays du golfe, ce qui le ferait baisser.
Mais outre qu’un dollar faible relancerait la machine américaine,les pays détenteurs n’ont aucun intérêt à le faire car ils y perdraient leur chemise.
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