En plus des 200 Hyundai Santa Fe et des 150 Nissan Navara, le candidat n°10 bénéficierait également de 2 hélicos de la part de son généreux sponsor qui pourrait constituer un véritable « cas d’espèce » pour le Bianco et/ou le Samifin.
Même s’ils sont toujours bloqués au Port de Toamasina, les 350 véhicules 4x4 du candidat Camille Vital sont déjà sur le terrain de la propagande. Ils sont aussi au centre des conversations dans les salons, tout particulièrement dans le milieu des affaires où l’on rapporte que le prix hors taxe des 200 Hyundai Santa Fe (des 4x4 citadines non adaptées aux zones rurales) et des 150 Nissan Navara serait de 7 millions d’euros hors taxe. En somme (c’est le cas de le dire), 100 milliards de Fmg quand bien même ils n’auraient pas été payés en Franc Mofo Gasy par le sponsor du candidat bénéficiaire. Lequel aurait reçu également 16 tonnes de T-shirts et un conteneur rempli d’affiches électorales.
Libéralité. Certes, il n’y a pas, pas toujours, de loi sur financement de la campagne électorale en général et sur les fonds de campagne en particulier, mais toujours est-il que les libéralités sont soumises à des dispositions légales. Surtout quand leurs valeurs sont faramineuses telles que c’est le cas de ces 350 voitures tout terrain qui, une fois les élections terminées, seraient distribuées aux forces de l’ordre, aux pénitentiaires, à la Justice et à certains Districts. Une seconde libéralité qui pourrait être assimilée à une forme de corruption active ou passive (c’est selon). En tout état de cause, il n’appartient pas à un candidat, quel qu’il soit, de se substituer à la mission régalienne de l’Etat en dotant de matériels roulants ces domaines de souveraineté.
Contrepartie. D’ailleurs, l’Etat hériterait également des 2 hélicoptères prévus pour s’ajouter au lot de 4 x 4 si on suit la démarche du candidat qui apparaît comme un « philanthrope ». Ce qui n’est pas forcément le cas de son sponsor en Asie où « business is business », comme le disent les Anglophones. « Jamais rien sans rien », selon les Francophones. Bon nombre d’observateurs de subodorer alors une contrepartie sous forme par exemple d’un contrat d’exclusivité dans l’exploitation future de telle ou telle richesse nationale. Mais encore faut-il que le candidat soit élu. En attendant, l’homme de la rue ou plutôt les usagers de la RN.2 Toamasina – Tana sont préoccupés par ces 350 4x4 qui formeraient un convoi s’étirant sur presque 2 kilomètres compte tenu de la longueur d’une 4x4 et de la distance réglementaire entre deux véhicules. Pour n’avoir pas à suivre par derrière cette cohorte de Santa Fe et de Nissan Navara le jour où ils quitteront le Port, les transporteurs et voyageurs sur l’axe Toamasina – Tana touchent du bois …de rose.
Source Midi Madagascar
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