La découverte macabre à Antsahabe, en 2004, reste encore dans les mémoires. Un corps mutilé et décapité. L’opinion a été horrifiée par cet assassinat qui a défrayé la chronique. L’identité de la victime n’a été officiellement connue que huit mois plus tard.
Le Bureau Municipal d’Hygiène (BMH) a découvert sa tête dans un caniveau avec un autre corps démembré. Après maintes analyses dans des laboratoires locaux et étrangers, les corps ont été identifiés comme étant ceux de Michaella Rakoto Andriantsilavo et de sa mère Maryse Ratsimiah, respectivement la fille et la femme d’une haute personnalité. A partir de là, les pistes s’éclaircissaient. Quatre personnes ont été interpellées. Il s’agit des vigiles officiant dans le domicile de la famille Ratsimiah. Durant leurs interrogatoires, les prévenus ont avoué leur crime. Ils ont même précisé qu’ils ont été payés 600.000 Ariary pour mener cette opération.
Après l’incarcération de ces criminels, l’affaire semblait passer sous silence. Mais la police nationale n’a pas clos le dossier. « L’enquête continue et ne cesse d’évoluer », a déclaré un haut responsable. Et d’ajouter que les enquêteurs scrutent le répertoire téléphonique des défunts, particulièrement celui de Maryse Ratsimiah. La police soupçonne que le ou les commanditaires de ce meurtre font partie des connaissances des victimes. Les investigations sont orientées vers les appels téléphoniques que les défuntes ont eus à l’époque. Quant au dossier concernant
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