Saturday, July 29, 2006
Congo-Kinshasa : des élections pour sortir du chaos d’après Annick Randrianjafy
Le Congo est un pays qui aimerait revenir de loin. Pour y parvenir, une première chance lui est offerte, dimanche 30 juillet, lors d'élections monumentales, les premières organisées sous l'égide du multipartisme depuis 1965. Au cours des quatre décennies suivantes, après la splendeur, les habitants de l'ex-Zaïre ont subi une descente aux enfers mise en place par les frasques, les détournements pharaoniques et le despotisme rhéteur de feu le maréchal-président Mobutu Sese Seko, qui aimait à répéter : "L'Afrique est un revolver dont le Zaïre est la gâchette."
Le coup de feu a fini par partir, mais c'est le pays qui s'est effondré, lors d'une course à l'abîme qui a commencé par des pillages généralisés et s'est poursuivie dans un cycle de guerres. Le second conflit, de dimension régionale, a impliqué jusqu'à sept pays africains, et fait plus de deux millions de morts selon l'organisation humanitaire International Rescue Committee (IRC), si on ajoute aux modestes pertes dans les affrontements militaires les victimes de maladies, de malnutrition ou de violences des innombrables groupes armés. Le Congo a aussi frôlé le démembrement, alors que milices et groupes rebelles étaient parrainés par les pays voisins, avides de se tailler des zones d'influence dans la dépouille du "grand Zaïre", devenu entre-temps République démocratique du Congo (RDC).
Le conflit au Congo, mais pas la saignée de sa population, ni les activités de milices, a pris fin avec la signature, en décembre 2002 d'un accord de paix mis en application l'année suivante. Le texte instaurait une transition dirigée par Joseph Kabila, conjointement avec quatre vice-présidents représentant les principaux chefs rebelles ainsi qu'une partie des forces politiques. La formule avait une philosophie cachée, celle "d'acheter la paix" en confiant les ressources de l'Etat aux ennemis de la veille. " Le prix en a été lourd, évalue une source diplomatique. La corruption a atteint des sommets. Au fond, pour mettre fin à la guerre, on a mis au pouvoir une bande de mafieux, il était temps que cela prenne fin."
UN DÉFI AUX ÉLÉMENTS
Pour commencer, le Congo va se doter d'un président, d'une Assemblée nationale et d'un premier ministre, si le processus ne déraille pas. Au total, 25,6 millions d'électeurs doivent voter pour la présidentielle (deux tours) et les législatives (un tour). Pour les 500 sièges de l'Assemblée nationale, 9 707 candidats se présentent, si nombreux dans certaines circonscriptions que certains pourront être élus avec moins de 1 % des voix. Puis, selon un calendrier encore inconnu, suivront des rafales d'élections, courant 2007, pour nommer des représentants allant des provinces aux chefferies.
Dans un pays vaste comme l'Europe des quinze et où les infrastructures ont pratiquement disparu, à commencer par les routes, l'organisation de ces élections est un défi aux éléments. L'entreprise a déjà coûté 420 millions de dollars, à quoi s'ajoute le milliard de dollars nécessaire, chaque année, au fonctionnement de la Mission de l'ONU au Congo (Monuc) et son contingent de 17 000 casques bleus, le plus important au monde.
Pour identifier les électeurs, les inscrire et éditer une carte d'électeur avec photo, il a fallu diffuser à travers le pays des centaines de kits comprenant appareil photo numérique, studio photo et matériel d'édition. Une partie de ces kits s'est envolée dans la nature, transformée en studio photos ou alimentant les craintes de fraude. Certaines listes électorales sont tombées dans le fleuve depuis une pirogue ou ont été égarées au cours d'interminables journées de marche. " Le vote ne sera pas parfait" a averti Ross Mountain, l'un des chefs de la Monuc.
La Monuc a constitué la plus grosse flotte d'avions d'Afrique, pour acheminer 1 800 tonnes de bulletins à travers tout le pays. Dans une circonscription de Kinshasa, le bulletin de vote est grand comme un quotidien déplié, épais de six pages et contient les noms et photos de 800 candidats. Les urnes promettant d'être rapidement emplies à ras bord, il a fallu en commander d'urgence, jusque à en louer au Burundi et les acheminer en catastrophe.
Pour la présidentielle aussi, l'excès semblait de règle. Mais parmi les 33 candidats dont l'un, Mbusa Nyamwisi, s'est désisté à la dernière minute en faveur de Joseph Kabila, le nombre de ceux qui comptent est finalement réduit. Joseph Kabila, 35 ans, est le favori. Arrivé au pouvoir après l'assassinat de son père, Laurent Désiré, en 2001, il a accepté le principe de l'instauration d'un régime semi-présidentiel et la réduction du mandat du chef de l'Etat. Cette bonne volonté et celle qui a permis à des groupes miniers de signer des contrats très avantageux lui ont attiré des sympathies à l'étranger et un rejet d'une partie des Congolais.
Son principal adversaire est Jean-Pierre Bemba. Fils de la nomenklatura mobutiste, devenu homme d'affaires, il avait lancé une rébellion soutenue par l'Ouganda, avant de devenir l'un des vice présidents de la transition. Menacé de poursuites par la justice internationale en raison de crimes de guerre commis par ses troupes dans l'est du pays, incluant des accusations de cannibalisme, M. Bemba a réussi, grâce à une campagne méthodique et à des alliances, à peser sérieusement dans l'élection présidentielle.
En comparaison, l'ex-rébellion soutenue par le Rwanda, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et son candidat, Azarias Ruberwa, devrait perdre beaucoup. Mais tous les calculs sont suspendus à l'étendue éventuelle des fraudes, et de la virulence des contestations. A Kinshasa sont déployés 15 000 hommes de la Garde spéciale de la sécurité présidentielle de M. Kabila. M. Bemba, qui conserve mille hommes dans la capitale, a également un hélicoptère prêt à décoller sur la pelouse de sa résidence, au bord du fleuve.
CHRONOLOGIE :
1885.
L'"Etat indépendant du Congo", propriété du roi des Belges Léopold II
1960.
Le Congo belge accède à l'indépendance.
1965.
Coup d'Etat du colonel Joseph-Désiré Mobutu qui rebaptisera le pays "Zaïre" en 1971.
1997.
Chute du maréchal Mobutu. Laurent-Désiré Kabila se proclame chef de l'Etat après huit mois d'une rébellion soutenue par le Rwanda. Il rebaptise le pays "République démocratique du Congo" (RDC).
1998.
Une nouvelle rébellion dégénère en conflit régional.
2001.
Assassinat de Laurent-Désiré Kabila, auquel succède son fils Joseph.
2002.
L'accord sur le partage du pouvoir ouvre la période de transition.
2005.
Adoption d'une nouvelle Constitution par référendum.
2006.
Un chef milicien d'Ituri est transféré à la Cour pénale internationale (CPI).
Friday, July 28, 2006
Mme Randrianjafy Annick se promène déjà à KINSHASA
Thursday, July 27, 2006
Que faire durant les vacances ?
Après les soirées de la semaine dernière, entrant dans le cadre de l’après-bac, Antananarivo est encore en fête. En effet, l’après bac marque bien le début des vacances scolaires, et qui dit vacances scolaires, dit défoulement sans limite. Pour ce faire, les organisateurs de spectacles ne chôment pas et presque tous les endroits nocturnes de la ville sont pas en reste.
Revy Milay: Ny Ainga au Palais des Sports
Cela fait un bon bout de temps qu’Antananarivo ville n’a plus reçu Ny Ainga. C’est peut-être à cause du fait qu’ils se produisent encore ailleurs. Mais pour remédier à cela, Ny Ainga organisera un grand concert de retrouvailles au Palais des Sports et de
Depuis sa création il y a douze ans de cela, le groupe en est actuellement à son 700ème concert, enregistré un peu partout dans Madagascar. En fait, actuellement, on peut dire que le groupe a bien réussi sa carrière car il y a des fois même où il doit assurer deux concerts par jour au lieu d’une fois par semaine pour d’autres. En tout cas, le groupe nous a assuré que ce sera un spectacle de quatre heures d’affilée où tout un chacun aura sa part.
Gasy Event VI: Jerry Marcoss à l’affiche
L’édition six de Gasy Event se tiendra ce soir, à partir de 21 heures, au Cercle Franco Malagasy avec le fameux Jerry Marcoss. En effet, pour mieux satisfaire ses fans, il veut encore enregistrer un succès sans précédent en salle, après celui d’Antsonjombe, il y a une semaine de cela.
Jerry Marcoss n’est plus à présenter ; par ailleurs, après sa prestation terminée, la soirée ne prendra pas encore fin car il y aura une animation de DJ.
En tout cas, il faut dire que Ara Production, l’organisateur de ces soirées n’est pas en manque d’imagination car pour la prochaine édition, on sait déjà qu’il y aura Tovo J’Hay et Silo avec Bekoto, mais ceci est encore une toute autre histoire.
« Za Voalohany »: Balita Marvin en acoustique
Balita Marvin nous présentera la version acoustique de son album « Za Voalohany », ce soir à partir de 19 heures au Centre Germano-Malgache. Un album qui est déjà sorti il y a un an, mais qui cartonne encore, surtout pour les amateurs de musique compliquée et facile à écouter à la fois.
Notons que Balita Marvin puise ses sources d’inspiration dans le fin fond de la soul music. Son style, que les gens ont tendance à classer dans le r’n’b est au contraire très soul, très groove et émotif à la fois. Mais laissons les commentaires de côté et retrouvons-le ce soir au CGM.
Kintana Telo: Du « kalon’ny fahiny » au Kostan
Kintana Telo, ou les trois étoiles du style « kalon’ny fahiny » malgache se produira au Kostan à Tsimbazaza, demain à partir de 20 heures, dans une ambiance très nostalgique, pour nous rappeler les « vetsovetso » d’autrefois.
Cela fait effectivement fort bien longtemps que la formation ne s’est plus produite ensemble. En effet, on voit dès fois Gabhi, sans Salomon et Romule. Dernièrement, on a également vu Romule se produire tout seul, sans ses compagnons et concernant Salomon, il a réellement disparu du tableau des soirées mondaines d’Antananarivo.
C’est donc une des rares occasions de les voir ensemble, à ne pas rater.
Kiaka: Du rock au K’Art
Le groupe Kiaka se produira au K’Art à Antanimena, ce soir, à partir de 21 heures, rien que pour le plaisir des amateurs du rock version « Kiaka ». Ce sera en même temps l’occasion pour le groupe de fêter ensemble avec ses fans ses 20 années de scène, ainsi que la sortie de leur nouvel album composé d’un DVD de leur concert en mars dernier à Lyon, et de leur CD audio. Ce sera sans doute une soirée très tendance, très fun et surtout très rock’n’roll.
Tritra: La grande formation revient
Tritra, composé de Datita Rabeson (guitare), Naivo (sax), Silo (clavier), Toty (basse), Eric Tagg (batterie) et enfin Pana (percussion), c'est-à-dire les grands maîtres de la musique jazz de
Datita Rabeson, de la famille Rabeson, a longtemps évolué à l’Hexagone et a acquis une notoriété parmi les siens. Il en est de même pour les autres. En effet, Silo Andrianandraina, fils de Tovo Andrianandraina est l’un des rares musiciens malgaches autodidactes qui a su se faire un nom dans l’histoire de cette musique, dans
Quant aux autres, ils ont déjà été connus bien avant l’époque de Silo et se sont également perfectionnés depuis, pour arriver à leur stade actuel.
Nathalie Razafindrazaka
On a connu l’agence « First agency » par son service de marketing publicitaire, ou encore pour la fourniture de figurants pour des clips ou autres spots publicitaires. Mais le temps évolue et il faut toujours chercher autre chose pour agrandir ses activités. Ainsi, avec la soif d’évolution qui l’envahit de jour en jour, mais aussi de toujours proposer le meilleur, également pour le grand besoin de la société à Madagascar , “First Agency” va créer un nouveau département « FIRST VIP ». Elle a bénéficié de l’aide importante d’une jeune fille très imposante, rien qu’à voir son physique, en la personne de Nathalie Razafindrazaka.
En effet, après 5 années d’existence et vu le grand manque, voire l’inexistence des Hôtesses qui ont des missions spéciales VIP pour les Corps Diplomatiques, les représentants d’Etats,et toutes les personnes de grandes importances, il est venu l’idée de fonder “FIRST VIP”.
Nathalie Razafindrazaka, née et réside en France, de nationalité française mais d’origine bien malgache, comme son nom semble déjà l’indiquer, a dejà eu un grand parcours international dans le domaine des Hôtesses VIP, de la mode et du mannequinât.
Elle est actuellement de passage à Madagascar et aura comme tâche principale de former des Hôtesses VIP de First Agency.
“Ça fait un bail que j’ai projeté de monter quelque chose dans mon pays d’origine mais vu les circonstances, je n’ai pas pu faire autrement. Et comme chaque chose a son temps, l’heure a sonné pour moi de mettre en oeuvre ce rêve” a t-elle expliqué.
Avec un physique qui n’a rien à envier à Naomi Campbell ou Kate Moss, Nathalie a tout pour réussir son projet. Surtout qu’elle aura comme première partenaire “First agency” qui se voulait être professionnel dans ce domaine depuis sa création. “Comme je n’ai jamais mis les pieds à Madagascar, voici maintenant plus de vingt ans - heureusement qu’il y a la nouvelle technologie qu’est l’internet - je suis entrée en contact avec une agence qui a déjà de l’expérience dans la grande île, d’où mon choix de fixer sur “First Agency”” a t-elle continué.
Avec toutes les expériences que la jeune fille a acquises depuis ses débuts, alors qu’elle n’avait même pas 18 ans, Nathalie croit beaucoup en l’avenir de ce nouveau projet. “L’élément essentiel dans cette profession est de savoir garder une bonne image. Avec le temps, j’ai cru comprendre que ce métier est encore un sujet tabou à Madagascar mais quand on fait les choses avec professionnalisme, on arrive toujours à convaincre les gens. D’ailleurs, souvent les gens qu critiquent, au fond, ils aiment ça! comment peuvent-ils critiquer alors qu’ils n’aiment pas ?” s’est demandé Nathalie.
“Pour ne pas faire référence bêtement aux normes européennes, être hôtesse VIP nécessite beaucoup de niveau intellectuel. Au moins, on doit maîtriser deux langues. Donc, ce n’est pas évident de devenir hôtesse VIP”, a expliqué la jeune fille dans un sourire qui évoque beaucoup de maturité, rien à voir avec son âge. Et à elle de continuer, “de toute manière, chaque fille est responsable de ses actes, il ne faut jamais mettre tout le monde dans le même panier, et c’est le but de cette nouvelle agence, faire la différence entre les “pros” et les “amateurs”” a persisté Nathalie.
Et quand on lui a demandé si hôtesse a à voir avec mannequin ou miss, à elle de répondre “ce sont vraiment trois choses différentes”. On peut être “miss” sans toutefois avoir une bonne base de formation. Pareil pour les mannequins. Il suffit d’avoir un bon physique et d’être photogénique et ça passe. Mais être hôtesse nécessite beaucoup de formation à part. Il se peut qu’on vous demande de tenir compagnie une personne de marque, il faut que vous soyez à la hauteur de la discussion, la manière de l’aborder,...vous voyez ?”
Lors de notre rencontre, on n’a pas manqué de dire à Nathalie qu’elle ne fait pas du tout son âge. En plus, elle a vraiment un esprit très ouvert en expliquant les hauts et les bas de ce métier. “En toute humilité, j’ai pu rencontrer des tas de gens importants mais ce fut la permière fois qui a été dure. Après, on s’habitue et il faut s’attendre toujours au pire”.
Détournements de deniers publics de plus de 20.000.000.000 Fmg
Six véhicules 4x4 et une carte grise d’une autre voiture du même genre (Nissan Patrol) ont été trouvés, lors d’une perquisition, au domicile de Tahaka Georges José Gabriel qui était un conseiller technique de Pierrot Rajaonarivelo. Si les papiers administratifs des six tout-terrains sont au nom de cet ancien conseiller technique, ceux du Nissan Patrol sont au nom du père de ce dernier. Par ailleurs, deux documents, intitulés « mise en place d’un avoir en douanes », ont également été saisis lors de cette perquisition. Deux documents qui ont ainsi permis à
Les faits : en 1997, le régime Ratsiraka a chargé son gouvernement Andrianarivo de mettre en place un mécanisme budgétaire afin d’acquérir des véhicules à utiliser durant les jeux de
Reprise de la même procédure
Ce mécanisme a été utilisé quand le même régime Ratsiraka a doté de véhicules les députés (en 1991) et sénateurs d’alors ainsi que les hauts responsables des provinces autonomes (en 2001). Bref, la dotation en véhicules de diverses institutions de l’Etat, et les grands projets dont il avait en charge, a été réalisée grâce à cette procédure non disposée par un quelconque texte légal. Quoi qu’il en soit, l’opération n’a pris fin que vers le premier trimestre 2001. Or, les deux notes de service, portant « avoir en douanes » et ayant été saisies au domicile de Tahaka Georges José Gabriel, sont datées du 20 novembre 2001. Un décalage dans le temps qui a été saisi au vol par
Détournements de deniers publics ?
Durant les enquêtes préliminaires, il a été révélé que Tahaka Georges José Gabriel a acquis, à la résidence d’Ambatobe, quatre lots de terrain (d’une valeur de 81 000 000 Fmg chacun) où ont été construites des maisons d’une valeur respective de 259 004 450, 109 483 350, 220 387 124 et 1 036 017 800 Fmg. Le montant total de ces biens immobiliers, appartenant à l’ex-conseiller technique, a donc aussi été retenu comme ayant été des deniers publics détournés par celui-ci. Ainsi, le montant général, figurant dans l’acte d’accusation, est de l’ordre de 26 540 507 724 Fmg. Des dizaines de milliards de francs qui ont, de ce fait, permis à
Le même acte d’accusation a établi que ce fut Elire Rabemananjara, directeur de cabinet d’alors de Pierrot Rajaonarivelo, qui a littéralement chargé à bloc ce dernier, son ex-grand patron, d’avoir été l’initiateur de ces affaires. Un important témoignage à charge qui a ainsi amené le Parquet général de
Il tord l'appareil génital de son ami jusqu'à ce que mort s'en suive
Ralava et Ralôdy se croisent souvent au marché d’Anosizato.
Bagarre mortelle. Un docker dénommé Ralava a succombé à Anosizato, dimanche. Son ami Ralôdy a tordu son appareil génital. Une insignifiante somme d'argent a provoqué l'altercation qui s'est très vite transformée en un acte criminel.
“Les deux hommes se sont disputés à cause d'une somme de 500 ariary”, raconte un témoin. Ralôdy et Ralava n'ont pas voulu partager le pot-de-vin offert par un chauffeur. Ils se sont insultés avant que l'un d'eux ait décidé d'agresser l'autre.
“Ralava a beau supplier Ralôdy d'arrêter, mais ce dernier a fait la sourde oreille et a continué de tordre son sexe”, assure un autre témoin. Face à cette effroyable scène, personne n'a osé intervenir.
Le meurtrier s'est enfui aussitôt après sans que les personnes présentes aient songé à l'arrêter. D'autant plus que ces dernières n'ont pas réalisé que la victime n'était plus en vie. Néanmoins, elles ont affirmé que Ralôdy s'est précipité à quitter le lieu comme s'il était conscient de la conséquence de son acte.
Arrivée sur place quelques temps après le drame, la police a constaté le crime et identifié le présumé auteur.
En fait, les forces de l’ordre sont venues chercher Ralôdy à son domicile à Ambatomirahavavy, mais en vain. Lui et sa famille ont déjà plié bagages. “Ils ont eu l'air très pressés et sont partis sans laisser un mot”, rapporte son voisin.
Ni ses camarades au marché d'Anosizato, ni la police n'ont trouvé l'endroit où se sont réfugiés Ralôdy, pendant quatre jours. Mais l'enquête qui s'ensuivit a permis de localiser son repaire.
Ralôdy s'est caché chez sa mère à Anosibe. On a appris que toute la famille a planifié de s'installer à Antsirabe pour se soustraire à la poursuite judiciaire et bien sûr à l'emprisonnement.
Monday, July 24, 2006
La Russie subit une pénurie sans précédent de produits alcoolisés
Il est devenu impossible de trouver un vin ou une vodka de qualité en Russie. Les rayons des magasins sont vides. Les restaurateurs n'en proposent plus et certains autorisent leurs clients à venir avec leur propre bouteille. Seule l'Eglise orthodoxe a déclaré qu'elle avait encore des réserves...
Cette pénurie prend une ampleur nationale. Elle s'explique par le manque de coordination entre le ministère du développement économique et du commerce, le service fédéral des impôts et celui des douanes ainsi que de l'entreprise publique Atlas, qui a conçu le système informatique "Egais".
Afin d’éradiquer la contrefaçon, un embargo a été décrété sur les alcools géorgiens et moldaves. Puis une loi a été adoptée pour réglementer la production et la vente de produits alcoolisés, tout alcool étranger devant porter une nouvelle étiquette fiscale avant le 1er juillet. Mais le nombre de vignettes éditées a été insuffisant. Chaque bouteille doit aussi posséder un code-barres indiquant le producteur, l'importateur, les propriétés de la boisson. Là, c'est l'informatique qui a connu des problèmes techniques. Au final, les prix des vins nationaux, privés de concurrence, ont grimpé de 10 % à 15 %.
Certains soupçonnent que cette crise ne soit le fait des producteurs nationaux. Le quotidien Vedomosti rappelle, lui, qu'"Egais" a été élaboré sous la tutelle du FSB (ex-KGB) et estime que ce dernier "va gagner 239 millions de dollars" (189 millions d'euros) en obligeant les acteurs du marché à payer pour y avoir accès.
La nouvelle loi concerne aussi parfums et médicaments. Pour ces derniers, les entrepreneurs ont appelé le premier ministre Mikhail Fradkov à reporter l'introduction du système au 1er janvier 2007. Celui-ci a affirmé vouloir "prendre des mesures urgentes" pour régler la crise.
Parcontre cette situation est loin de concerner Madagascar, où l'alcool coule toujours à flôt...
Les difficultés d’un droit de vote pour les diasporas malgaches
Elle est convaincue pour la plupart de ses membres, à travers leurs différentes revendications dans ce sens, que si la volonté politique sur le droit de vote de la diaspora se confirme, le côté technique et financier n’est qu’une question secondaire. Car cela signifierait pour elle la reconnaissance de la citoyenneté malgache, même si elle soit hors de l’île. Mais plus qu’un problème politique, le vote des Malgaches de l’étranger pose un problème financier. Le moyen le plus simple étant l'établissement de la carte consulaire délivrée par le consulat. Les bureaux de vote seront ainsi les différents consulats que nous avons à l’étranger, notamment en France, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Afrique du Sud, en Italie… Le problème réside donc dans l’équipement des ambassades pour cette opération de recensement. D’autant que nous n’avons pas d’ambassades ou de consulats partout où se trouvent des Malgaches.
Réticences
Autre problème technique, c’est leur intégration dans les listes électorales et leur rattachement à une circonscription précise, même si nos dirigeants successifs, malgré des imperfections évidentes, se félicitent d’utiliser un système en cours dans les grandes démocraties pour chaque consultation populaire. Par ailleurs, nous ne disposons pas de statistiques fiables et disponibles quant au nombre de nos compatriotes établis à l’étranger. Ce que l’on sait, c’est qu’ils sont plus nombreux en France. Et l’on ne parlera pas des réticences et des frilosités locales sur le vote des « Gasy d’andafy ». Pas plus que d’une certaine hostilité à l’égard des immigrés malgaches. Mais dans ce sens, ce serait réducteur pour le débat de s’opposer à leur droit de vote sous le prétexte qu’ils ne croyraient pas dans l’avenir du pays. Les politiciens sont en un sens responsables de cette hémorragie. Comment alors procéder au recensement de tous nos compatriotes à travers le monde ? Comment déterminer qui seront ceux qui auront le droit de vote ? et où en trouver le financement. Le débat est ouvert.
Femmes « Gasy »: Prêtes à tout pour épouser un Vazaha
On sait actuellement que les femmes malgaches ont une forte attirance pour les hommes étrangers, européens de préférence.
Ce constat a été observé lors d’une récente manifestation au Palais des sports à Mahamasina, où des femmes entre 18 et 45 ans se sont bousculées devant le stand d’une agence matrimoniale pour rechercher l’âme sœur. Le coût élevé de l’inscription n’a pas fait reculer la plupart d’entre elles car pour un mariage mixte, il peut atteindre les 200 000Ar. Ce phénomène est principalement dû à la recherche, pour certaines femmes d’aujourd’hui, d’un statut social plus élevé et le désir d’évasion pour aller vivre à l’étranger. D’après le responsable de cette agence, les malgaches commencent à faire confiance aux agences matrimoniales car rien qu’en 2005, ce genre d’établissement a contracté autour de 800 mariages. D’autre part, les sites internet spécialisés se taillent la plus grosse part du marché car la plupart du temps, leurs inscriptions sont gratuites. La plus part des couples issues de ces rencontres réussissent tant bien que mal à tenir le cap, mais nombreux sont les échecs dus au choc de cultures...car vivre avec un européen dans son pays, nécessite du savoir faire.
Saturday, July 22, 2006
Meurtre abominable d’une importatrice d’effets vestimentaires à Andravoahangy-Tsena
Hermine Vololona Rahajasoa, une mère de famille de 55 ans, a été sauvagement tuée dans son domicile à Andravoahangy-Tsena. Son cadavre, dans un état de décomposition avancée, a été découvert par la famille dans la soirée du jeudi.
Le 14 juillet, son employé de maison a sonné à la porte, mais personne n’a répondu. Il en était de même le lendemain. Stupéfait, ce dernier aurait informé la famille, qui a procédé à la recherche. Une semaine plus tard, la famille a enfin décidé de voir à l’intérieur de la maison. Grande fut sa surprise en voyant le corps sans vie de Hermine Vololona Rahajasoa.
Son tueur l’a allégrement rouée de coups de couteau. Elle avait la tête fracturée et le corps plein d’estafilades. Son visage, ainsi que la partie gauche de son corps étaient couverts d’ecchymoses. Le rapport de l’autopsie a fait état d’un traumatisme crânien et d’hématome extra durale. Selon les riverains, la dame, une importatrice d’effets vestimentaires, partait régulièrement en voyage à l’extérieur. Divorcée, elle vivait seule dans sa maison. Ses deux fils, Yaldo et Janson, n’habitent plus avec elle depuis un certain temps. «Elle avait eu un différend avec son fils Yaldo, il y a un an, et bien que ce dernier ait voulu la tuer ce jour-là, cela s’est vite dissipé», a raconté un voisin.
Les enquêtes de la police mettront au clair cette triste affaire.
VIOLEUR EN SERIE. Un jeune garçon de 16 ans viole toute sa famille et ses voisines!
Ses sœurs, sa grand-mère et d’autres personnes en furent les victimes. Il a agi sous l’emprise d’un « tromba ».
Cette série de viols dure depuis que le jeune homme était agé de 11 ans mais ce n'est qu'aujourd'hui que le pot aux roses fut découvert car toutes ses victimes ont volontairement gardé le silence. Tout simplement car elles estimaient que le jeune homme habité par un esprit maléfique plus communément appelé "tromba", est plus à plaindre qu'à blâmer. Elles se gardèrent alors de dénoncer le jeune garçon qui commit la plupart de ses forfaits entre 2h et 3h du matin. Aujourd'hui cependant, l'affaire est non pas entre les mains de
Selon encore des proches de la famille, le père du garçon a aussi commis le même forfait mais il a pu se défaire du tromba grâce au fokonolona qui, après l'avoir attaché, s'est relayé pour uriner sur sa tête. L'esprit maléfique s'est alors transmis au jeune garçon qui continue de violer son entourage sans qu'on puisse faire quelque chose. Trop attachée à la tradition, cette famille Sakalava n'entend entreprendre quoi que ce soit de peur des réactions
qui ne manqueront pas de surgir au cas où on oserait s'attaquer à ce singulier "tromba". "On prie Zanahary pour nous venir en aide", se contente de marmonner le grand-père pour qui les agissements de son petit-fils ne sont pas admissibles mais qui, lui aussi, préfère attendre et...voir.
Thursday, July 20, 2006
Origine de la crise Israélo- Palestinienne
Les Croisades remplacées par les colons Juifs et un conflit qui dure depuis plus de 1.000 ans
fin du XIXè siècle : naissance du mouvement sioniste (1897) et début de l’immigration juive en Palestine
1916 : " déclaration Balfour ",
1917
Le 11 décembre, le général anglais Allenby entre à Jérusalem.
1918 : démembrement de l’empire ottoman,
1920
Lors de la conférence de San Remo, les alliés se partagent les territoires.
1923
1931
Au 17e Congrès sioniste, Jabotinsky, leader du mouvement extrémiste juif "révisionniste", exige le vote d'une résolution consacrant comme but final la création d'un état juif en Palestine. Cette résolution est rejetée et le mouvement "révisionniste" entre en dissidence. En effet, en 1931 encore, les leader sionistes (Haim Weitzmann, Victor Arlosoroff) s'interrogent sur la possibilité d'un Etat binational sur un même territoire.
1935
Les partis politiques arabes de Palestine présentent aux Britanniques trois revendications, qui vont devenir les objectifs de la grève générale et des émeutes de 1936 : l'arrêt de l'immigration juive, l'interdiction de la vente des terres aux sionistes et l'autonomie d'une administration désignée sur une base majoritaire
1936-1939 : grande grève des arabes en Palestine contre l’immigration juive et les ventes de terres, qui débouche sur une insurrection nationale à la fois contre l’occupation britannique et la colonisation juive.
A la suite de ces troubles, la première commission d'enquête sur les "violences aux Proche-Orient" (
1945
A la fin de
1947 :
Incapable de concilier les revendications contradictoires des communautés juive et arabe, le gouvernement britannique charge l'ONU de régler la question. Un plan de partage est alors proposé au vote de l'ONU. Mis en place par la résolution 181, ce plan de partage prévoit un Etat juif, un Etat arabe et une zone « sous régime international et particulier ». Israël possèderait 55 % du territoire et la zone internationale comprendrait les lieux saints que sont Bethléem et Jérusalem. Les onze nations arabes prenant part au vote sont contre le plan de partage. Les Etats-Unis et l’URSS sont, eux, favorables au partage. Au terme d'un vote extrêmement serré, le plan de partage est adopté le 29 novembre par 33 voix pour, 13 contre et 10 abstentions.
Des affrontements entre juifs et arabes explosent dès les jours qui suivent le vote de l'ONU.
avril/mai 1948 : combats entre juifs et arabes palestiniens, massacre dans le village arabe palestinien de DEIR YASSINE (prés de Jérusalem)
mai 1948 : proclamation de l’Etat d’Israël
mai 48 à janvier 49 : 1ère guerre israélo-arabe,
1964 : création de l’OLP,
1967 : Guerre des 6 jours, occupation par les israéliens de la bande de Gaza, de
1968 : bataille de KARAMEH, 1er affrontement armé d’envergure entre Israël et les fédayins palestiniens ; la charte de l’OLP se prononce pour la libération totale de
1974 : reconnaissance internationale de l’OLP
1978 et 1982 : invasion du Liban par Israël, massacre des réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila (1982)
1987-1993 : Intifada (soulèvement) dans les territoires palestiniens, qui fera plus de mille morts
1988 : proclamation à Alger de l’Etat indépendant de Palestine avec Jérusalem pour capitale. L’OLP accepte la présence de deux Etats (juif et arabe) en Palestine
1990/91 : Guerre du golfe, expulsion de 400 000 palestiniens du Koweit
1991 : ouverture de la conférence de paix de Madrid sous le parrainage américano-soviétique