Les locaux de la marine américaine à Washington ont été le théâtre de coups de feu, lundi matin. Ils ont été tirés par un ou plusieurs individus non identifiés dans un immeuble du Navy Yard, l'enceinte qui abrite des bureaux de la marine, dans le sud-est de Washington, faisant plusieurs victimes.
La confusion a longuement régné sur le bilan, les médias faisant état de plusieurs morts et d'une dizaine de blessés. Lundi soir, le maire de Washington et le chef de la police ont finalement annoncé que la fusillade avait fait douze morts – dont un tireur – et "quelques blessés".
Plus tôt dans la journée, des sources policières avaient indiqué qu'un officier de police du district de Columbia et un autre membre des forces de l'ordre faisaient partie des victimes.
DEUX SUSPECTS EN TREILLIS RECHERCHÉS
L'incertitude demeure sur le mobile de la fusillade, mais aussi sur le nombre de tireurs impliqués. Les autorités ont indiqué que deux autres suspects, vêtus de treillis et portant une arme à feu, étaient toujours recherchés.
"L'un des hommes en fuite est un Blanc portant un uniforme kaki, semble-t-il de l'US Navy, et un béret. Il était muni d'une arme de poing et a été aperçu pour la dernière fois à 8 h 58 [14 h 58, heure française], a détaillé la chef de la police, Cathy Lanier. L'autre est un homme noir d'une cinquantaine d'années qui était équipé d'une 'arme longue' et de vêtements couleur vert olive, qui pourraient être de style militaire."
"Nous n'avons aucune information nous permettant de dire que ces deux personnes sont des militaires", a-t-elle précisé.
UN ACTE "LÂCHE", SELON OBAMA
S'il s'agit probablement d'un "incident isolé", selon la mairie de Washington, le Pentagone, siège de la défense américaine situé non loin de là, a renforcé son dispositif de sécurité "par précaution".
Le président américain, Barack Obama, a dénoncé, lundi, un acte "lâche" visant des militaires et des civils employés par l'armée. "Ils connaissent le danger d'être déployés à l'étranger, mais aujourd'hui ils ont été confrontés à une violence inimaginable, qu'ils ne s'attendaient pas à rencontrer ici", a-t-il ajouté.
Source Le Monde
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