Wednesday, July 28, 2010

Votovorona : risque de dérapage

Les enseignants entendent multiplier leurs revendications, après la promesse du ministère de l'enseignement supérieur de payer leur indemnité pour les heures complémentaires de l'année 2009. Jusqu'ici, le ministère de tutelle ne semble pas revenir sur les propos des responsables.
« Nous attendons impatiemment la réalisation de ce qu'on a convenu lors de la rencontre avec le ministre. Jusqu'ici, ni la date du paiement des indemnités, ni le taux de la somme à allouer ne sont connues », s'insurge Yvon Andrianaharison, enseignant à l'École supérieure polytechnique de Vontovorona, hier, en début de soirée. Il affirme que la date de reprise des cours pourrait être modifiée, au cas où le versement des indemnités ne serait pas effectué.
Les enseignants à l'ESP révèlent de nouveaux obstacles très importants, entravant le retour à l'ordre, en matière d'enseignement, au campus de Vontovorona. « Les responsables risquent de provoquer une frustration au sein du corps enseignant. On vient d'apprendre qu'ils ont pris une décision tendant à affecter le taux de notre indemnité annuelle d'heures complémentaires », martèle Yvon Andrianaharison. « Ils ont émis un arrêté ministériel portant sur la modification de la somme de discorde, daté de février 2010, sans demander notre avis », dit-il.
Négociation
Si d'habitude, les profs ont droit à un volume horaire de 1 080 heures, il serait modifié suite au texte en date de février. « L'horaire qui nous est accordé est porté à 600 heures. Cette situation mérité d'être négociée », se plaint Yvon Andrianaharison.
Hier, les enseignants polytechniciens ont organisé une réunion avec le président de l'université d'Antananarivo et tous les doyens des facultés. Une autre rencontre de cette envergure a eu lieu, lundi. Outre le président de l'université, le directeur administratif et financier du ministère de l'enseignement supérieur et des recherches scientifiques était aussi de la partie. Une assemblée générale se tiendra vendredi.
De leur côté, les étudiants, partie prenante dans cette affaire, campent sur leur position, mettent même en garde les responsables ministériels. Ils menacent de prolonger la grève et de reculer la date de l'ultimatum.

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