Inculpé pour vol et piratage, Ramarovahiny Jean Giuliano Nicol bénéficie d’un non-lieu, dans l’affaire l’opposant à Zaraniaina. Il en dit, aujourd’hui, un peu plus sur le JMAR1, le remède, objet de la discorde.
Le phytothérapeute qui affirme avoir trouvé le remède contre le SIDA, le JMAR1, accusé par le chercheur Zaraniaina Christian de vol, piratage, faux et usage de faux et escroquerie, a bénéficié d’un non-lieu pour charges insuffisantes le 14 juillet. Pour Ramarovahiny Jean Giuliano Nicol, cette affaire lui a été fortement préjudiciable. « Je vais porter plainte contre Zaraniaina pour dénonciation calomnieuse, faux témoignage, diffamation et sabotage de projet humanitaire dit-il
l’affaire a éclaté alors que je m’apprêtais à annoncer l’essai clinique sur deux centaines de patients séropositifs, après les résultats probants que nous avons eus sur 10 malades, à l’île Maurice ».
Ces résultats devaient aboutir sur les essais cliniques de Phase II, exigés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces essais cliniques, phase obligatoire avant la commercialisation du remède, n’ont cependant pu être faits. Aujourd’hui, Ramarovahiny Jean Giuliano Nicol attend l’aval du comité scientifique et le financement de cette Phase II. « La crise a retardé certaines choses. Le financement également », déplore le phytothérapeute.
Conflit d’intérêts
Depuis la fameuse découverte, Ramarovahiny Jean Giuliano Nicol, qui a toujours fait appel à l’État malgache pour qu’il l’appuie dans ses démarches jusqu’à la mise en marché du JMAR1, n’a pu avoir que le soutien de pays étrangers. « Pour l’instant, le financement du projet est en suspens à cause de cette affaire de formule totalement infondée qui a nui à ma réputation. Mais je reste ouvert et encore une fois, j’invite l’État malgache soutenir les efforts à d’un Malgache à mener à terme ce remède de l’humanité », assène-t-il.
Le phyothérapeute réalise aussi l'existence du conflit d’intérêts que ce remède peut créer. «Un malade du SIDA dépense jusqu’à 9 000 euros, soit Ar 23 millions par an, et devra prendre des médicaments à vie. Pourtant, avec le JMAR1, le traitement ne dépassera pas trois mois et il est définitif. Après vingt ans de recherches, il est évident que la découverte d'un remède contre ce fléau du siècle dérange », affirme le phytothérapeute, qui laisse entendre une persécution à peine voilée de certaines entités.
Assurant l’efficacité du remède sans écarter la nécessité d’études complémentaires, le phytothérapeute explique que l’un des principaux obstacles dans le développement du remède est le coût des analyses. « On ne peut pas se fier à la disparition des signes cliniques pour déterminer l’efficacité d’un remède contre le virus du SIDA. Il faut un PCR quantitatif ou un compteur de charge virale».
À Madagascar, il n’existe pas. Les malades doivent envoyer leurs analyses à l’étranger. Cela coûte environ Ar 300 000. C’est aussi un obstacle pour suivre l’efficacité du remède, résultant d’extraits phytothérapiques et produit sous forme de sirop. JMAR1 nécessite pour sa composition plusieurs plantes que l’on trouve à Antsiranana, Toliary, Mahajanga, Maroantsetra, Befandriana sud et à Manakara. Et hormis le Sida, le tradipraticien affirme aussi que les recherches sur l’hépatite B, la leucémie, le cancer de la prostate, le diabète et l’asthme, présentent des résultats très prometteurs.
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