Mercredi, 16 Mai 2012

Cette
diplomate d’une vingtaine d’année d’expériences ne connaît pas en
détail le dossier malgache puisqu’elle a occupé le poste de consul
général de France à Québec depuis 2009 à 2012, après que les autorités
rwandaises aient refusé son accréditation pour y représenter la France
(ambassadrice). Par contre, Hélène Le Gal connaît certainement les
généralités du dossier malgache pour l’avoir pris en charge pendant la
crise post-électorale de 2002 à l’époque où la nouvelle conseillère
Afrique de l’Elysée était la conseillère technique au cabinet du
ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie Charles Josselin,
du temps où Dominique de Villepin, au Quai d’Orsay. Ce dernier s’est
déplacé à Antananarivo le 3 juillet 2002 pour reconnaître le nouveau
président
malgache Marc Ravalomanana, et pour permettre à Didier Ratsiraka de
quitter la Grande Ile deux jours plus tard à destination de Paris en
passant par les Seychelles.
En
tout cas, Hélène Le Gal a eu une certaine expérience non négligeable
sur l’Afrique. Et ce, pour avoir été en poste à Ouagadougou (1988 –
1990), puis à la direction Afrique du Quai d’Orsay (1990 – 1992),
sous-directrice Afrique centrale et orientale au Quai d’Orsay (2005 –
2009).
Pour
ce qui est du ministère français des Affaires étrangères, il est
convoité par deux personnalités de poids dont Pierre Moscovici et
Laurent Fabius. Ce dernier serait actuellement au fait de la majorité
des dossiers chauds de par le monde, mais il serait aussi au courant de
la complexité du dossier malgache.
No comments:
Post a Comment