Friday, October 12, 2007

Le bâtiment à Madagascar

Avec l’apparition de grands projets, notamment dans le secteur minier, les demandes de construction ont connu ces derniers temps un accroissement considérable, même si parfois, les chantiers connaissent des retards. Ainsi, les demandes pour la construction de grands ouvrages affluent au sein des entreprises de construction et de promotion de bâtiment qui ont du mal à les honorer tandis que la grande majorité de la population ne posséde pas les moyens financiers nécessaires pour avoir recours à leurs services. En effet, pour un mètre carré il faut payer un million d’ariary. Les appartements de haut standing requièrent surtout de gros investissements. Pour une maison individuelle, clé en main, de 55 à 60 m2, le propriétaire potentiel doit s’acquitter d’une somme de 250 millions d’ariary. Le coût du mètre carré s’affiche à 1500 euros soit 3 900 000 ariary, outre le prix du terrain.

Seulement les gros œuvres

Vingt maisons par an sont construites par le constructeur et promoteur de bâtiment, « Nadiv Promotion ». Les cadres des grandes entreprises et les expatriés en sont les principaux clients. Le pouvoir d’achat de la majorité demeure faible, le bugdet moyen des Malgaches pour la construction de maison tourne aux environs des 100 millions ariary. Aussi, « Nadiv Promotion », entend promouvoir un modèle de base où seules les gros oeuvres seront réalisées. Il revient aux propriétaires de procéder aux travaux de finition. La plupart des Malgaches pourront ainsi posséder leurs propres maisons. Ambatobe, By-Pass et le centre-ville constituent les zones les plus prisées par les clientèles. En ce qui concerne la réalisation de l’ouvrage, Rasandratanarivo Badi Muhajir, directeur de « Nadiv Promotion », souligne la nécessité des formations. Selon lui, la main-d’œuvre doit être accompagnée d’une bonne supervision. D’autant plus que les opérateurs font appel à de nouvelles compétences et exigent de plus en plus de respect des normes internationales, en un mot, le professionnalisme. Il est aussi opportun de se mettre à l’écoute des partenaires provenant des pays partenaires qui pourront contribuer à la résolution des problèmes, déclare Dominichini Ramiaramanana, un des promoteurs du salon. Un salon qui a vu le nombre de ses participants gonflé pour sa huitième édition.

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