Thursday, November 23, 2006

Deux voleurs arrêtés grâce à une caméra de surveillance

Ne se rendant pas compte de l’existence d’une caméra de surveillance dans la propriété de leur employeur, le jardinier et la femme de chambre d’un ressortissant français habitant Itaosy, ont été pris, les mains dans le sac. Malgré le fait qu’ils sont généreusement payés par le vazaha, ils ont encore trouvé l’idée de le voler.


Vol au préjudice de son employeur, tel est le motif d’inculpation de la femme de chambre et du jardinier d’un vazaha, spécialiste et non moins propriétaire d’une société d’alarme, surveillance et protection électronique.

L’affaire prend ses sources près de deux semaines auparavant, dans le quartier d’Itaosy, où le vazaha réside.

Parti avec ses employés, pour effectuer une installation dans la capitale de l’Est, l’étranger a confié la garde de sa maison à sa femme de chambre et à son jardinier qui, jusque là, ont été considérés comme des personnes de confiance, car, en quelque sorte, c’était le vazaha qui leur a mis le pied à l’étrier.

En outre, l’endroit est gardé en permanence par trois chiens de garde. Les deux employés ont alors profité de l’absence de leur patron pour commettre leur forfait. Le lendemain même du départ de ce dernier, ils ont fait main basse sur les objets de valeur que l’on peut cacher sous le manteau.

A son retour de Toamasina, le propriétaire du lieu a aperçu qu’on lui a dérobé ses affaires. Pour avoir le cœur net, il a commencé par visualiser l’enregistrement de sa caméra de surveillance et rien de ce qui s’est passé ne lui a échappé.

Petite anecdote, afin de tromper le flair des trois molosses, qui réagissent à la moindre odeur, le jardinier a utilisé un morceau de mortadelle. Tout a marché comme il l’a prévu, sauf qu’il ignorait l’existence de la caméra.

Les deux imprudents ont été épinglés, mais il reste encore les receleurs, à dénicher car, d’après les deux inculpés, ils auraient vendu les objets volés à des passants.

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