Le directeur général, Hugues Ratsiferana, a la lourde tâche de redresser la compagnie aérienne nationale
La
compagnie nationale a soulevé pendant son conseil d'administration la
difficulté financière à laquelle elle est confrontée. Elle semble
toujours être dans l’embarras.
Dans le
rouge. Air Madagascar se trouve encore dans un pétrin financier. La
compagnie aérienne est toujours confrontée à «des difficultés d'une
importance majeure». Des problèmes qui pourraient nuire à la compagnie
s’ils perdurent. En effet, elle fait face à «une perte de chiffres
d'affaires, une trésorerie en grande difficulté, des problèmes
techniques sur une partie de sa flotte et la dégradation de son image».
Ces faits ont été rapportés à la presse, en début de soirée, hier.
Ces problèmes ont affecté d'une manière importante le bon fonctionnement de la compagnie. Un malaise qui est ressenti par sa clientèle. Ne pouvant pas augmenter le nombre de sa flotte, un problème technique sur un appareil peut déjà coûter cher aux voyageurs. En cas de panne ou de dysfonctionnement, qui n'est pas forcément lié à Air Madagascar, les voyageurs assistent à des reports de vol. L'attente peut durer des heures, voire une journée. Un fait que la compagnie reconnaît.
Statuer et voter
En gros, la situation de la compagnie laisse à désirer. La crise rencontrée par le secteur du transport aérien international, depuis 2011, n'arrange pas les choses. Malgré tout cela, la compagnie aérienne nationale refuse de baisser les bras. L'assemblée générale qui s'est tenue, hier, a décidé de «statuer et voter pour la continuité des activités de la compagnie, accompagnée de sa restriction sociale. Le rôle d’Air Madagascar dans le désenclavement de certaines zones, son apport économique et les répercussions sociales sur ses 1 300 employés, ses fournisseurs et ses partenaires ont été mis à l'avant pour justifier cette décision ».
« Les actionnaires engagent, aujourd'hui, leur responsabilité et s'engagent auprès de la direction générale d’Air Madagascar pour appuyer le plan de restructuration qui sera mis en œuvre à partir d'aujourd'hui (ndlr hier)», rapporte toujours la compagnie.
Air Madagascar a, ainsi, décidé de consolider le réseau existant et assainir sa situation technique et financière.
Mission impossible ?
Le directeur général d'Air Madagascar, Hugues Ratsiferana, a pris la tête de cette compagnie depuis le mois de juillet 2011. On lui a attribué la mission de sortir la compagnie du trou noir où elle se trouve. Une mission qui semble difficile à mener. Le directeur général rapporte toujours des améliorations de la situation de la compagnie mais, jusque-là, la bonne étoile n'est pas encore de son côté. Lot de consolation, la compagnie n'a pas encore procédé à un licenciement de son personnel. Tout porte, également, à croire que la commission européenne pourrait lever la sanction qu’elle lui a infligée. Une décision qui pourrait être un coup de pouce pour sortir la compagnie de sa situation chaotique.
Ces problèmes ont affecté d'une manière importante le bon fonctionnement de la compagnie. Un malaise qui est ressenti par sa clientèle. Ne pouvant pas augmenter le nombre de sa flotte, un problème technique sur un appareil peut déjà coûter cher aux voyageurs. En cas de panne ou de dysfonctionnement, qui n'est pas forcément lié à Air Madagascar, les voyageurs assistent à des reports de vol. L'attente peut durer des heures, voire une journée. Un fait que la compagnie reconnaît.
Statuer et voter
En gros, la situation de la compagnie laisse à désirer. La crise rencontrée par le secteur du transport aérien international, depuis 2011, n'arrange pas les choses. Malgré tout cela, la compagnie aérienne nationale refuse de baisser les bras. L'assemblée générale qui s'est tenue, hier, a décidé de «statuer et voter pour la continuité des activités de la compagnie, accompagnée de sa restriction sociale. Le rôle d’Air Madagascar dans le désenclavement de certaines zones, son apport économique et les répercussions sociales sur ses 1 300 employés, ses fournisseurs et ses partenaires ont été mis à l'avant pour justifier cette décision ».
« Les actionnaires engagent, aujourd'hui, leur responsabilité et s'engagent auprès de la direction générale d’Air Madagascar pour appuyer le plan de restructuration qui sera mis en œuvre à partir d'aujourd'hui (ndlr hier)», rapporte toujours la compagnie.
Air Madagascar a, ainsi, décidé de consolider le réseau existant et assainir sa situation technique et financière.
Mission impossible ?
Le directeur général d'Air Madagascar, Hugues Ratsiferana, a pris la tête de cette compagnie depuis le mois de juillet 2011. On lui a attribué la mission de sortir la compagnie du trou noir où elle se trouve. Une mission qui semble difficile à mener. Le directeur général rapporte toujours des améliorations de la situation de la compagnie mais, jusque-là, la bonne étoile n'est pas encore de son côté. Lot de consolation, la compagnie n'a pas encore procédé à un licenciement de son personnel. Tout porte, également, à croire que la commission européenne pourrait lever la sanction qu’elle lui a infligée. Une décision qui pourrait être un coup de pouce pour sortir la compagnie de sa situation chaotique.
Judicaëlle Saraléa
Vendredi 28 septembre 2012
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