Le viol prend des tournures plus que barbares à Madagascar.
Elle était élève à l'Ecole primaire publique de Bongatsara. Elle avait sept ans et elle a été violée avant d'être décapitée.
La disparition de cette fille d'immigrants habitant le village Famonjena, à Anjomakely, dans la commune de Bongatsara, avait été signalée à la gendarmerie locale le 29 mars dernier.
Le lendemain, on découvre le corps d'une fillette, nue et sans tête.
Les parents de la jeune fille disparue, alertés, sont quasiment sûrs qu'il s'agit du corps de leur enfant. Tous les doutes s'envoleront le lendemain, quand les enquêteurs mettent la main sur la tête qui avait été détachée du corps, et jetée à quelques dizaines de mètres de là : c'est bien elle.
L'autopsie révèlera des traces de viol. L'on ne sait pas encore si la victime a d'abord été tuée avant d'être décapitée, ou si la décapitation a été la cause de la mort.
L'affaire est entre les mains de la gendarmerie locale, qui assure poursuivre ses investigations.
En attendant, quelque 72 enfants et adolescents entre 9 et 18 ans, sont actuellement détenus au quartier des mineurs à Antanimora. « La quasi-totalité d’entre eux sont inculpés pour viol sur des mineures », déplore Rajaonarivelo Alain Lala, DAPES (Directeur de l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée). Les 63% de ces jeunes prisonniers sont encore des prévenus. En attendant leurs procès, ou purgeant déjà leurs peines, ces enfants et adolescents sont scolarisés et pratiquent diverses activités parascolaires (cours de Kabary, lecture à la bibliothèque,…) au sein même du centre de détention. Leur quartier est d’ailleurs connu sous la dénomination EEM ou Ecole Educative des Mineurs. Et ce, depuis 1995.
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