Sunday, August 30, 2009

Le Wagyu ou boeuf de Kobé


«Wagyu» signifie «boeuf japonais». Il est surtout connu sous le nom de Kobe, une appellation qui correspond à une race et à un mode d'élevage tellement attentif qu'il en explique le prix sept fois supérieur à celui du boeuf européen.
C'est à Kobe qu'on a développé ce mode d'élevage, qui consiste à surveiller strictement l'alimentation des boeufs, mais aussi à les masser au saké et à introduire de la bière dans leur nourriture, ce qui explique sans doute leur calme olympien et leur bonne humeur.
Les boeufs Wagyu sont particulièrement chouchoutés, éloignés de tout stress qui pourrait altérer la tendreté de leur chair marbrée à souhait. Il est évident que l’on n’ajoute pas de stimulants de croissance ni d’antibiotiques à la nourriture du bœuf Wagyu.
Le Wagyu style Kobe peut être apprécié en dehors du Japon, où il atteint des prix exorbitants. En Australie, en Amérique du Nord, aux Pays-Bas, on en a développé des cheptels.

Les prix, bien qu’élevés, sont nettement plus abordables.
En Oklahoma, Morgan-Davis est réputé pour respecter les techniques d’élevage japonaises. Cette viande parfaitement saine et naturelle part à l’étranger avec un passeport d’authenticité. Le label Natural Food est comparable à l’Ecolabel en Europe.
La race Wagyu donne naturellement une des viandes les plus persillée grâce à son intense marbré intramusculaire (le gras est distribué dans la viande des muscles plutôt qu’autour). Ce marbré est une des caractéristiques principales qui explique la saveur de beurre sans égal du bœuf de Kobe, sa tendreté et son goût délicieux, facilement détectable grâce à nos Récepteurs CD36 présent sur la langue. Par ailleurs, le gras de la viande serait plus pauvre en cholestérol que celui d’autres races de la filière viande, son gras contiendrait en effet la moitié du niveau de graisses saturées qu’un boeuf « commercial » et est par conséquent plus efficace à abaisser le taux de cholestérol. Combiné à une prise régulière d’Elixir du Suédois, c’est la santé assurée !
Mais même, si le boeuf wagyu a naturellement ces qualités exeptionnelles, il existe une variété encore plus raffinée de wagyu.
C’est à Kobe qu’on a développé ce mode d’élevage, qui consiste à surveiller strictement l’alimentation des boeufs, mais aussi à les masser au saké (massage érotico-sensoriels japonais) et à introduire de la bière japonaise (3 litres par jours, comme Geoff) dans leur nourriture, ce qui explique sans doute leur zénitude et leur joie de vivre (comme Henry Salvador).
Ce massage au saké, outre le fait de détendre l’animal, permet de faire pénétrer les particules organoleptiques dans les chairs, afin qu’elles se concentrent dans les graisses intra-musculaire.
Pour compléter son existence privilégiée dans le règne de l’animal de boucherie, le Boeuf de Kobé se fait cajoler les oreilles avec de la musique classique ou plus rarement de la Tecktonik (TCK), il est nourri majestueusement (sans doute mieux que les 800 millions de personnes souffrant de malnutrition), et pour couronner le tout, son étable est suffisamment grande pour qu’il ne trouve rien à reprocher à son mode de vie.
Comme on le voit, les boeufs Wagyu sont particulièrement chouchoutés, éloignés de tout stress qui pourrait altérer la tendreté de leur chair marbrée à souhait. Il est également évident que l’on n’ajoute pas de stimulants de croissance ni d’antibiotiques à la nourriture du bœuf Wagyu.
C’est une viande de légende, qu’il faut avoir goûtée au moins une fois dans sa vie (sauf si on est végétarien, végétalien, vegan, straight edge, …).
Des expériences similaires sont depuis tentés hors des frontières nippones, dans le périgord français (Coutancie Legendus, que l’on peut trouver chez Fauchon) ou aux Etats Unis (Morgan Ranch) par exemple.
Malheureusement, outre ces quelques tentatives, il est quasiment impossible de trouver du véritable Wagyu en dehors du Japon, et des règlements sanitaires européens (protectionnistes!) tentent régulièrement d’interdire son importation (en Suisse notamment), et même au Japon, seuls les grands restaurants proposent de déguster de la viande de boeuf de Kobé, à des prix assez hallucinants (80euros le steack de 300g …).
De toutes façons, le boeuf de Kobé, comme le bukkake, c’est vraiment une spécialité culinaire japonaise qui tape tout là !!

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