Andry Rajoelina a été victime d’une attaque des mercenaires sur la route digue dans la nuit du dimanche 9 février dernier selon les révélations qu’il a faites sur la Place 13 mai. Son cortège a dû s’engager dans une course poursuite dimanche dernier pour échapper à ses poursuivants.
C’est au niveau du croisement à Andohotapenaka qu’il a pu semer ces poursuivants selon ce qu’il a rapporté sur la place du 13 mai. Tandis que le cortège de Andry Rajoelina a pris la direction de 67 ha, ses poursuivants ont continué en direction d’Ivato.
Rumeur ou réalité ; les preuves font pour l’instant défaut dans tous les dires de Andry Rajoelina. Il se dit à maintes reprises être l’objet d’un mandat d’arrêt. Jusqu’à présent aucune photocopie d’un quelconque mandat d’arrêt n’a été révélée. Il a déjà affirmé être poursuivie par des personnes inconnues, sans apporter de preuve concrète.
Mais les faits dont il se dit être victimes sont difficiles à prouver. La seule entité qui peut prouver l’existence d’un mandat d’arrêt est le ministère public. Ce dernier est sous contrôle hiérarchique du ministère de la Justice, donc du gouvernement et du régime en place par la même occasion. Actuellement, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Désiré Rasolofomanana affirme que le gouvernement lance un mandat d’arrêt contre les auteurs du massacre d’Ambohitsorohitra.
Mais le ministre n’apporte aucune précision sur le nom des personnes qui en fait l’objet. De source auprès des proches de Andry Rajoelina, il s’agit de 7 personnes dont Andry Rajoelina, Monja Roindefo, et l’artiste Sareraka.
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