Tuesday, February 03, 2009
Menace de rotaka sans précédant aujourd'hui 4 Février
Les étrangers sont priés de ne pas circuler ce jour. C’est la déclaration de Andry Rajoelina hier soir sur VIVA TV après qu’il ait dénoncé la nomination par le ministre de la Décentralisation, d’un Président de Délégation spéciale (PDS) à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Ces étrangers, a-t-on compris, risquent de subir la colère de la population d’Antananarivo.
Le fait est que Andry Rajoelina appelle les citoyens qui l’ont élu et la population d’Antananarivo à observer un sit-in devant les bureaux de la Mairie à Mahamasina et à Tsimbazaza ce jour. La raison invoquée par Andry Rajoelina est que l’arrêté ministériel qui le destitue de son poste ne respecte non seulement les procédures, mais surtout bafoue le droit fondamental des citoyens qui l’ont élu par les urnes.
Andry Rajoelina annule également sa tournée de sensibilisation dans les ex-faritany. Il devait ce jour arriver à Antsiranana mais probablement qu’il va conduire la contestation dans la capitale. En tout cas, il ordonne à ses partisans de prendre le pouvoir dans les « fokontany ». Il ordonne la fermeture des bureaux des divers arrondissements de la CUA.
Monté sur ses grands chevaux de bataille d’élu, Andry Rajoelina s’est entouré hier soir d’autres élus pour faire comprendre aux électeurs de la capitale, que leur droit est en train d’être foulé au pied par le régime en place. Bref, c’est la dictature qui est en marche, a-t-il déclaré.
Remarquons que Andry Rajoelina n’est pas le seul maire à avoir été l’objet d’une telle mesure administrative. La victime la plus connue est Roland Ratsiraka.
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