Sur plusieurs points, l’affaire remet en mémoire le coup d’Etat du Général Fidy. Coïncidence ou non, quelques-uns des militaires en garde à vue furent déjà impliqués dans la saga du Général putschiste. De surcroît, les bruits vont bon train que ces armes étaient volées pour réaliser un attentat du même genre. Contre qui et pour quelle raison ? Autant de questions que les investigateurs auront à élucider. La garde à vue des présumés coupables est actuellement à sa troisième semaine. Rien ne filtre de leurs auditions mais l’on entend dire que les langues se délient à Fiadanana, dans les locaux de la gendarmerie où l’enquête préliminaire se déroule.
Sujet brûlantLe déplacement du Procureur de la République et d’un haut responsable de la Gendarmerie dans ce département, avant-hier, est d’ailleurs révélateur. L’on se rappelle que la dernière fois que ces responsables se sont déplacés à Fiadanana, c’était lors de l’arrestation de Pety Rakotoniana. Autrement dit, l’affaire compte parmi les sujets brûlants de l’heure. Rappel des faits. Début novembre, un sergent est pris en flagrant délit de vol d’armes dans le magasin d’armes du RTS. Il compte transporter les « instruments » dans une voiture 4x4.
Accord interarmesUne hypothèse sur ses intentions : subtiliser une grande quantité d’armes. Une « manœuvre » qui, malgré tout, tourne court lorsque les vigiles, eux aussi des militaires, l’ont surpris. Face au protocole d’accord interarmes, l’investigation est diligentée par la gendarmerie de Fiadanana. Bilan, six militaires et un civil sont, jusqu’à maintenant, parmi les personnes placées en garde à vue. Le civil concerné est déjà en détention provisoire à Tsiafahy après son déferrement au Parquet pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.
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