Sunday, March 25, 2007

Nouvelles diverses

24 millions d’euros d’argent sale auraient transité par Madagascar


Une enquête sur une importante fraude fiscale en Inde portant sur 24 millions d’euros environ touche le secteur offshore mauricien. Une affaire qui a un retentissement international.

D'importants fonds auraient transité illégalement par Maurice, Madagascar, des pays des Caraïbes et la Suisse avant d'être réinvestis par l’intermédiaire de sociétés écran, bénéficiant du même coup d'importantes exemptions dans le cadre des traités de non-double imposition signés avec l'Inde.

À ce stade, pas moins de dix comptes ouverts dans des banques en Suisse au nom de l'homme d'affaires indien Hassan Ali Khan, personnage très connu dans le monde hippique dans la Grande Péninsule, ont été répertoriés. Des ministres indiens seraient impliqués dans cette

affaire.

Recrudescence des fraudes pour acquérir la nationalité française


L’utilisation de faux documents d’état civil connaît une montée en flèche. Si auparavant, le service central des enquêtes spécialisées de la police n’ont enregistré que deux cas par trimestre, ce chiffre a doublé, voire triplé, ces derniers temps.

Quinze cas de présomption de faux et usages de faux documents d’états civils ont été signalés et transmis par le consulat de France au service central des enquêtes spécialisées depuis le début de l’année. Bon nombre d’entre eux sont en cours de vérification et quatre cas se sont avérés faux. Ressortissants étrangers comme nationaux, désirant la plupart une nouvelle identité, sont les plus impliqués dans ce genre de pratique frauduleuse.

«Voulant obtenir la nationalité française ou tout simplement se rendre dans l’Hexagone, certains n’hésitent pas à faire recours à des solutions malhonnêtes, quitte à aller en prison. Pour ce faire, ils font des transactions avec les détenteurs de carte de nationalité ou font des négociations avec des responsables de l’état civil. D’autres vont jusqu’à falsifier des pièces administratives en substituant les photos qui s’y trouvent avec les leurs. Mais cela ne passe pas inaperçu sous l’œil vigilant des responsables du consulat. Dès qu’ils aperçoivent les irrégularités ou ont des doutes sur les pièces qui leurs sont présentées, ils nous avisent et nous faisons les investigations y afférentes», a expliqué un responsable du service central des enquêtes spécialisées.

Ce mois de mars, quatre personnes ont été déférées au parquet du tribunal d’Anosy. Le premier a vu l’implication de deux responsables de l’état civil d’une mairie de la capitale, d’un septuagénaire et du déclarant. Le 20 mars, ce dernier a présenté un jugement supplétif bidon dans le but d’obtenir la nationalité française. Il n’a pas suivi la procédure légale, mais avec la complicité des deux employés de la commune, il a réussi à s’en procurer. Durant la transcription de naissance, le personnel de l’ambassade a découvert l’anomalie du fait que l’homme a déclaré être né en 1990 alors que sa physionomie n’en avait pas du tout l’air. Lors de l’enquête, le jeune homme, ainsi que les deux employés de la commune ont tout avoué, mais ils ont tout de même bénéficié d’une liberté provisoire.

Il s’agit dans le deuxième cas d’un homme venant d’Ambalakely-Fianarantsoa. Il a voulu lui aussi obtenir la nationalité française. Cette fois-ci, l’homme s’est dit fils d’un ressortissant français, lequel n’est autre que son beau-frère. La différence entre le soi-disant père et le prétendu fils a sauté aux yeux. Il a été arrêté et présenté au parquet mercredi. Il est placé en détention provisoire à la prison d’Antanimora.

Une femme sauvée d’un viol à Tsiadana


Le 3 mars, vers 23h, une jeune femme, originaire d’Ambatondrazaka et tenant un petit kiosque de télécommunication Telma, était obligée de quitter sa maison par crainte de l’éboulement d’un ravin au-dessus de son domicile. N’ayant aucune famille à Antananarivo, elle accepte la proposition d’un homme afin de la raccompagner chez son petit-ami à Antanimora moyennant une commission. En cours de route, la jeune femme s’est doutée du comportement de l’individu qui, au lieu de la commission, lui a demandé un baiser. Prise de panique, la jeune femme s’enfuie. Peine perdue, l’individu l’a rattrapée devant une agence de sécurité. La fille lui a demandé de la laisser partir. En présence des employés de l’agence, il l’a relâchée. Mais l’homme n’a pas voulu renoncer à sa proie.

Il se saisit alors de la jeune femme sans défense, un peu plus loin. Tous deux tombent dans un égout. Jour de chance ou protection divine, une personne passait juste au bon moment. Pressentant qu’il allait être surpris, l’homme a pris la poudre d’escampette en emmenant le sac de la femme contenant un pack Telma et la recette du jour. L’homme tombera dans les mailles de la police le 22 mars à Tsiadana. Il a été déféré au parquet le 23 mars.

No comments: