La plateforme d'opposition Union pour
109 de ses miliciens ont entendu l'appel du gouvernement à la reddition et se sont livrés sur une base de l'ONU, selon un porte-parole militaire onusien, Didier Rancher. Quarante-quatre autres partisans armés de l'ancien dirigeant de la rébellion et ex-vice-président de la transition ont été appréhendés en tentant de traverser le Congo, a précisé le colonel Jean Aive Allakooua, porte-parole de la police.
Samedi matin, un calme précaire régnait sur la partie nord de la capitale après deux jours de violences dont le bilan varie selon les sources, entre une soixantaine et plus d'une centaine de tués dont environ 50 soldats de l'armée tués. Il y aurait, selon certaines estimations, un peu plus de vctimes dont au moins 300 gardes de Jean-Pierre Bemba tués. La ville de Kinshasa est sous contrôle de l'armée régulière qui a manifestement profité de sa supériorité numérique et de l'usage des armes lourdes utilisées contre des gardes de Bemba confinées dans un périmètre qui réduisait leurs marges de manoeuvre. La résidence de Jean-Pierre Bemba tendait à devenir, ainsi, un périlleux piège pour ses hommes qui, par ailleurs, selon un des responsables de
Samedi matin, la circulation a repris timidement, plusieurs stations d'essence ont rouvert vers 11 heures tandis que le grand marché, qui a repris ses activités, a été vite déserté par des vendeurs suite à des tirs sporadiques entendus dans le centre-ville. Pendant ce temps, la police a ceinturé certaines communes où la présence de certains éléments de la garde de Bemba a été signalée, de même que celles où certains jeunes se sont livrés à des actes de pillage.
Quelles suites seront dès lors données à ces affrontements ? L'option judiciaire est celle choisie par les autorités congolaises malgré un appel au dialogue lancé par l'Union européenne et l'Afrique du Sud. Le Procureur Général de
Jeudi 10h30 : Panique générale
Kinshasa a vécu une fin de matinée agitée le jeudi 22 mars 2007. Vers 10 h 30 Une marrée humaine avait pris d'assaut l'avenue du 24 novembre : des parents couraient pour rechercher leurs enfants dans différentes écoles ; bousculades et embouteillages : chaque automobiliste était pressé et cherchait le passage en priorité. Une panique inexpliquée mais tout le monde craignait le pire suite aux affrontements du 21 au 23 août 2006 entre les éléments de la garde rapprochée de Jean-Pierre Bemba et ceux de
Un camp ou les deux voulaient apparemment en découdre
Depuis quelque temps, le Chef d'Etat Major des FARDC avait ordonné aux militaires qui, jusque là, n'étaient pas encore brassés de se faire enregistrer auprès de l'Etat Major Général. Etaient ainsi concernés, les militaires affectés à la garde de certains ex Vice-Présidents. Azarias Ruberwa et Jean-Pierre Bemba ont été les seuls à résister. Le premier a fini par libérer ses hommes, tandis que Jean-Pierre Bemba s'y opposait, évoquant l'inquiétude pour sa sécurité personnelle. Il a donc décidé de s'opposer à cette décision. L'ultimatum lancé par le Chef d'Etat Major était arrivé à son terme, et en coulisses les contacts diplomatiques étaient activés pour trouver une solution si l'on en croit certaines sources. Pendant tout ce temps, les forces gouvernementales et les gardes de Bemba se déployaient sur le Boulevard du 30 juin. Des hommes armés des deux camps se sont ainsi retrouvés face à face, certains aux abords du cimetière de
La version gouvernementale des faits
D'après le Ministre congolais de l'Information, Monsieur Toussaint Tshilombo qui s'exprimait jeudi soir sur les antennes de
Le bilan : controverse sur les morts, pillage, racket et Hugo Tanzambi
On ignore pour l'instant le bilan exact de ces affrontements, bien que certaines estimations aient été avancées comme par
Des mortiers sont tombés de l'autre côté du Congo, à 4km de la capitale Brazzaville. A Kinshasa, des bâtiments ont pris feu et une épaisse fumée noire s'élevait d'une raffinerie de pétrole touchée.
Par ailleurs, entre deux salves de tirs, les combattants des deux camps n'ont pas oublié leurs intérêts personnels : des actes de pillage ont été commis dans toute la ville par les éléments armés des deux camps ainsi que par des bandes des enfants de la rue, selon Jean Tobie Okala, porte-parole de
Ce ministre aurait, par contre, livré une vraie information s'il savait le racket auquel se sont livrés les éléments des Fardc sur les paisibles populations. Plusieurs personnes se sont ainsi vu dépouiller leurs téléphones portables, de l'argent ou tout autre objet de valeur.
Par ailleurs, le gouverneur de la ville de Kinshasa a démenti la rumeur du décès de Hugo Tanzambi, cambiste et une célébrité du show-biz congolais qui a été effectivement reçu une balle mais sans succomber à ses blessures.
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