Le dernier cyclone de la saison se nomme INDLALA
Le cyclone tropical Indlala commence à menacer les côtes malgaches. Depuis hier, des avis de menace de danger imminent ont été lancés à certaines zones de la côte Nord Est, entre autres les districts d’Antsiranana I et II, la région Sava et le district de Maroantsetra.
De leur côté, les districts de Nosy Be, Ambanja, Ambiloba, Bealanana, Befandriana Avaratra, Mandritsara, Mananara Avaratra, Soanierana Ivongo, Sainte-Marie, Vavatenina, Fenoarivo Atsinanana et Toamasina I et II ont reçu un avis d’avertissement.
“Aussi, les activités en mer sont-elles déconseillées jusqu’à ce que les alertes soient levées. De même, les riverains des côtes sont appelés à être vigilants à la montée des rivières et de la mer”, déclare un prévisionniste à Ampasampito.
Hier à 15 heures, le centre du cyclone a été localisé à
Il était attendu dans la journée d’hier. Il n’a pas fait faux bond et a effectivement atteint la terre ferme hier. Il s’agit du cyclone Indlala qui succède donc à Gamède, lequel a tout de même laissé quelques traces dans la partie Sud-Est de Madagascar.
ndlala a particulièrement touché la ville d’Antalaha pour y être resté de longues heures, mais l’ensemble de
9 MILLIARS DE PERSONNES A NOURRIR?
La planète pourra-t-elle fournir de quoi manger aux 9 milliards d'humains qu'elle portera en 2050 ? Les agronomes du monde entier se posent cette question avec d'autant plus de circonspection qu'aujourd'hui, sur les 6,5 milliards d'habitants que compte
|
Comment faire ? La première piste est l'augmentation des surfaces cultivées : les terres arables représentent aujourd'hui 1,5 milliard d'hectares. Ce chiffre pourrait être presque doublé, selon l'étude prospective "World agriculture : towards 2030/2050" menée par
Deuxième piste pour répondre au défi démographique, faire progresser les rendements moyens des surfaces cultivées. Une solution que la majorité des agronomes estime réalisable. Dans les pays développés, l'agriculture intensive permet des rendements élevés (de 2 à 10 tonnes par hectare). Mais ils ne pourront plus tellement progresser, et le modèle n'est pas transférable aux pays du Sud, où les faibles rendements ont de grandes marges de progression. L'usage des produits chimiques et phytosanitaires entraîne au Nord une forte pollution, et "leur prix va forcément augmenter dans les trente à quarante prochaines années, du fait de la hausse du coût du pétrole, note Michel Griffon. Nous allons vers une agriculture au coût énergétique élevé, disposant de peu d'engrais et devant économiser l'eau."
Quelle nouvelle approche technique imaginer ? Les OGM, étudiés ou cultivés en Inde, en Chine, au Brésil ou en Argentine, sont-ils une solution pour les pays les plus pauvres ? "Cette réponse n'est pas à la hauteur des enjeux, estime M. Griffon. Il n'est pas impossible qu'ils soient intéressants, mais pour la sélection des plantes, il existe des techniques rapides et beaucoup moins onéreuses."
Pour les agronomes, il faut utiliser moins de machines, d'engrais chimiques et de pesticides - que d'ailleurs les paysans pauvres peuvent rarement se payer - pour "inventer une agriculture écologiquement intensive qui tire un meilleur rendement sans dégrader les écosystèmes", précise M. Griffon.
"Une expertise pilotée par
Ce nouveau modèle, dénommé écoagriculture, agroécologie, ou agroforesterie, pourrait faire doubler, sans moyens conséquents, les rendements des pays du Sud, là où la nécessité est la plus criante. Il repose sur la capacité des écosystèmes à se régénérer grâce à des associations de plantes différentes, avec des successions de multiples cultures au long des années... "Dans le Sahel, les rendements peuvent ainsi être doublés en associant la culture du mil et la plantation d'acacias", illustre Marc Dufumier, de l'INA (Institut national agronomique).
Ces pistes concrètes pour répondre au défi démographique et agricole comportent cependant un certain nombre d'inconnues. Quelle sera l'ampleur du développement des biocarburants ? L'utilisation à des fins énergétiques des sols pour la culture du maïs ou de la canne à sucre pourrait concurrencer des productions alimentaires. Déjà au Mexique, qui s'approvisionne aux Etats-Unis, le prix des tortillas à base de maïs a augmenté de 14 % en un an, les cultures américaines se dédiant de plus en plus à la production d'éthanol. Autre incertitude, l'amplitude du changement climatique annoncé - auquel, d'ailleurs, participe l'agriculture chimique, en émettant des gaz à effet de serre avec les tracteurs, les engrais et autres transports d'aliments d'un bout à l'autre de la planète. "Des surprises graves sont imaginables, relève Frédéric Dévé, un consultant indépendant, par exemple si le Bangladesh est inondé ou si des phénomènes de dégradation des sols se produisent à l'image du Dust Bowl (tempêtes de poussière) aux Etats-Unis dans les années 1920." Certes, le réchauffement pourrait améliorer la production agricole au Canada, en Russie, et au nord de
Enfin, si la voie "agroécologique" est une solution pour nourrir 9 milliards de personnes, sa mise en œuvre est tributaire de choix politiques : "Le problème à résoudre d'ici à 2050 est la répartition des revenus. Les gens ne peuvent se nourrir car ils sont trop pauvres, analyse M. Dufumier, Comment faire pour que la paysannerie augmente ses ressources ?" En cause, la concurrence sur les marchés mondiaux des produits agricoles des pays du Nord, fortement subventionnés. "Si on laisse le marché mondial ouvert, poursuit M. Dufumier, les prix trop bas empêcheront les paysans pauvres de survivre. Ils iront par centaines de millions vers les villes où il n'y a pas assez d'emplois."
"Un milliard de personnes vivent déjà dans les bidonvilles, ajoute M. Dévé. Si ce chiffre double, voire triple, ces personnes auront du mal à accéder à une alimentation suffisante. Des problèmes de congestion urbaine, de criminalité vont émerger." Selon M. Griffon, un changement de priorité est nécessaire, "la paysannerie est actuellement considérée comme résiduelle, comme si le monde nouveau devait se faire contre elle. Il faut faire de l'agriculture une priorité des politiques publiques."
Les centres d'œuvres se trouvent également dans la ligne de mire des bandits.
Les locaux de la congrégation des sœurs de la charité à Tongarivo, dans la commune rurale de Tanjombato dans le district d'Antananarivo-Atsimondrano, a fait l'objet d'une attaque à main armée, hier matin.
Deux personnes y ont été blessées. Il s'agit d'une protégée du centre et du gardien. Tenu par neuf religieuses, ce centre abrite 40 personnes handicapées physiques et mentales. Il est également équipé d'un dispensaire.
Selon le témoignage du gardien du site, onze bandits armés de pistolets et d'armes blanches ont assailli le site. “Certains m'ont tabassé avant de me ligoter”, indique-t-il.
D'autres se sont introduits dans les chambres des handicapés au rez de chaussée. Des patients ont crié au secours. Pour les faire taire, les assaillants les ont menacés et ont frappé une femme. Celle-ci a été blessée à la tête.
Le témoignage de sœur Madeleine a révélé que les bandits se sont introduits dans le centre vers une heure du matin. La religieuse affirme avoir attendu des bruits provenant du rez de chaussée. “Après avoir regardé par la fenêtre , j'ai pris la décision d'ouvrir la porte. Une fois dans le couloir, un bandit m'a menacée avec un pistolet”, raconte -t-elle.
Racontant le calvaire qu'elle a enduré, sœur Madeleine a affirmé avoir été stupéfaite lorsqu'elle avait vu une autre sœur prise en otage par les malfaiteurs. “Un bandit la maintenait par le col tout en lui ordonnant de livrer de l'argent”, déclare-t-elle.
Une sœur courageuse
Fort heureusement, des habitants du quartier et des policiers du commissariat de police de Tanjombato sont rapidement venus à notre secours. Les bandits ont dû battre en retraite et ont disparu dans le noir. Ils n'ont pu s'emparer que de quelques matériels de travail du gardien, en l'occurrence, une torche.
Cet heureux aboutissement a été dû à l'action courageuse d'une soeur qui a réussi à sortir du centre à l'insu des malfaiteurs. Elle est, d'après le témoignage de soeur Madeleine, descendue de l'étage en escaladant le pilier de la véranda pour alerter des voisins. A cela s'ajoute, l'appel au secours lancé par des sœurs bloquées dans d'autres chambres.
Naina Andriantsitohaina, président du Groupement des entreprises de Madagascar (Gem) explique les sources du bras-de-fer entre le secteur privé et
• Comment est-on arrivé à la crise opposant
- C'est
• C'est-à-dire...
- Le premier acte hostile dans cette histoire n'est pas le communiqué signé et diffusé par les groupements d'entreprises dans les médias, mais plutôt le comportement de
• En quoi consiste exactement les pénalités imposées par
- Pour diverses raisons, certains industriels, et même de simples entreprises, sont obligés de dépasser la puissance dite souscrite, spécifiée dans le contrat. Parmi ces raisons figurent, par exemple, des commandes supplémentaires ou bien l'effacement durant les heures de pointe, obligeant alors les entreprises à travailler plus intensément durant les heures creuses.
• Pourquoi êtes-vous contre le paiement de ces pénalités ?
- C'est surtout la manière d'instaurer les pénalités qui gêne, car je trouve qu'il y a une certaine malhonnêteté. Deux options possibles existent, en cas de dépassement de la puissance souscrite. Ou bien
• Quelles solutions proposez-vous ?
- De nombreux groupements, dont le Gem et le Fivmpama, ont appelé leurs membres à ne plus honorer les factures de
Le numérique va s'installer sur les ondes "d'ici un an"
Avec les arrêtés pris par le ministère de l'industrie, lundi 12 mars, la lente progression de la radio vers le numérique vient de franchir une étape importante. "La radio est le dernier média à ne pas être numérique alors que ses technologies sont matures, normalisées et disponibles, devait expliquer François Loos, ministre délégué à l'industrie, lors de la présentation de ces arrêtés, mardi 13 mars, à
Les décisions du ministère de l'industrie devraient satisfaire l'ensemble de la profession. D'un côté, le ministre retient la norme que plébiscitent les grands groupes radiophoniques, réunis au sein du Groupement pour la radio numérique : le T-DMB, qui associe images et vidéos aux sons diffusés (pochettes d'album, clips, cartes météo...).
De l'autre côté, le ministère apaise les craintes de l'association Digital Radio et des réseaux associatifs. Ces derniers jugent la norme T-DMB trop onéreuse et pas adaptée à la préservation de toutes les radios existantes. Ils s'inquiètent de voir le paysage radiophonique réduit aux seuls grands groupes. Or le gouvernement, conscient que
LES BANDES AM RELANCÉES
Que ces deux normes puissent coexister permettrait de préserver les chances de survie des petites radios, qui, de toute manière, auront bien du mal à financer le passage au numérique (équipement, production...) sans aides spécifiques.
Dans ses arrêtés techniques, le ministère prend une autre décision, attendue depuis fort longtemps : les bandes AM (pour les ondes courtes, moyennes et longues) connaîtront une seconde jeunesse, grâce à leur numérisation via une autre norme numérique,
No comments:
Post a Comment