La dégradation de l’état des routes du district de Mampikony, premier producteur d’oignons de l’île peut expliquer la hausse du prix de cette denrée.
La capitale souffre du manque d'une denrée alimentaire utile aux quotidiens. Depuis une semaine, le prix des oignons fait hurler au scandale les consommateurs venus s'approvisionner au marché.
Que ce soit à Analakely, Isotry ou Mahamasina, des marchés archiconnus pour leur prix accessible à tout public, le prix des oignons est devenu exorbitant. Le kilo atteint les Ar 2800.
“C'est dur pour nous d'en trouver actuellement. Même les grossistes d'Anosibe se plaignent de la cherté de cette denrée”, souligne Malalaharisoa Haingo, une épicière d'Ambohipo qui vend aussi des légumes et autres denrées. Elle ajoute qu'auparavant, le kilo d'oignons ne dépassait pas les Ar 1100.
Dégradation des routes
“Qui aurait cru que la hausse toucherait un jour les oignons”, se demande Ravelomaniry, une mère de famille réticente à en acheter. “Devoir vendre un oignon à Ar 100 est déjà une perte pour nous marchands. Autant ne plus nous y intéresser”, précise un marchand d'Analakely.
La plupart de ces détaillants ignorent le pourquoi de cette hausse vertigineuse. Le prix de gros est de Ar 2600 le kilo. Beaucoup songent à la coupure de la route nationale 6 comme première raison valable.
Le district de Mampikony demeure le premier producteur d'oignons de l'île. Mais la dégradation des routes complique et renchérit l'acheminement des produits.
Mais “ceci ne doit pas affecter leur transport car actuellement, seul l'axe Port-Bergé-Antsohihy est en piteux état. Le fait est que les oignons se font rares car le temps n'est pas propice à la récolte”, explique Redeck Faralahy, chef de région de
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