La prochaine entrée en vigueur des mesures relevant de la sécurité routière fait actuellement l’objet de vifs débats au sein des usagers : port obligatoire de la ceinture de sécurité ; usage interdit par le grand public des vitres fumées ; interdiction de téléphoner au volant ; phares obligatoires pour les deux roues, port du casque, etc…
« C’est un débat qui n’a même pas lieu d’être. Ne laissons plus perdurer un laisser-aller qui n’a que trop duré », clame-t-on d’un côté. « Il faudrait des mesures en adéquation avec nos réalités », soutient-on de l’autre
La série de mesures qui devrait entrer en vigueur à la mi-mars, intéresse donc, obligatoirement, un grand nombre d’usagers : ceux pour qui de telles mesures ne posent pas de problème et défendent même la nécessité d’instaurer des mesures qui, tout au moins, pourraient atténuer le laisser-aller, et d’autres qui devront changer radicalement de comportement et qui ne le feront pas de gaieté de cœur.
Taxis
Les propriétaires de véhicules anciens sont notamment les plus exposés à un dilemme puisque ces véhicules ne sont tout simplement plus équipés de dispositifs tels la ceinture de sécurité, depuis belle lurette. Va-t-il donc leur falloir en installer une eux-mêmes ? Quid alors du degré de sécurité sur de telles installations adaptées et en aucun cas d’origine ni conformes aux normes ? Ou alors ces véhicules sont-ils tout simplement condamnés à ne plus jamais rouler ? Pour l’instant, beaucoup de questions et peu de réponses. Et plus encore chez les chauffeurs de taxi-ville qui sentent leurs emplois menacés. En effet, seule une infime partie d’entre eux conduit un véhicule équipé de ceintures de sécurité. L’écrasante majorité des taxis de Tana est constituée de voitures 4L et de 2CV qui en sont dépourvues depuis « toujours ». Alors qu’actuellement il n’est pas rare non plus d’apercevoir des taxis qui ne sont pas aux normes avec les réglementations déjà en vigueur, pour ne citer que les basiques clignotants et feux de stop en état de marche !
Indiscret
Pour leur part, les adeptes des vitres fumées montent au créneau, défendant la motivation qui les a animés en installant ce dispositif. Et d’affirmer qu’ils l’ont fait par mesure de sécurité : « l’intérieur des véhicules est moins exposé aux regards indiscrets des voleurs, lesquels n’hésitent pas à casser les vitres pour s’emparer des objets à l’intérieur ». Tout ceci, bien sûr, en marge des autres motivations peut-être « inavouées » qui auraient pu inciter certains automobilistes à teinter les vitres de leurs portières et leur lunette arrière. Bref, la série de mesures que le ministère des Transports et du Tourisme compte mettre en vigueur n’a pas encore fini de faire parler d’elle.
No comments:
Post a Comment