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La présidence tchadienne a démenti avoir traversé la frontière et attaqué les forces soudanaises. Mais un haut responsable tchadien, qui a requis l'anonymat, a assuré à l'AFP que l'Armée nationale tchadienne (ANT) était entrée au Soudan à la poursuite de rebelles de
Cet incident survient alors que les hostilités entre armée et rebelles tchadiens ont repris après un mois et demi d'accalmie. Le gouvernement tchadien a accusé lundi les rebelles d'avoir attaqué son armée à Amdjérima, dans la région de Goz Béïda, non loin de la frontière soudanaise. "Les forces de défense et de sécurité ont riposté avec détermination pour mettre en déroute les assaillants", avait affirmé lundi en début d'après-midi le porte-parole du gouvernement de N'Djamena Hourmadji Moussa Doumgor. Les rebelles tchadiens avaient attribué la responsabilité des combats à l'ANT. Après six heures de bataille, "nos forces se sont redéployées sur de nouvelles positions", avaient ensuite ajouté sans fournir davantage de précisions les rebelles de
En annonçant les combats de lundi matin, N'Djamena avait aussitôt pointé du doigt son voisin soudanais, accusé, comme par le passé, de soutenir les rebelles. "Le Soudan n'a pas renoncé à son sinistre projet de déstabilisation du Tchad", a affirmé M. Doumgor. "Le Tchad attend de la communauté internationale qu'elle condamne sans équivoque cette énième agression menée depuis le Soudan contre le Tchad et prenne des mesures appropriées pour contraindre le gouvernement du Soudan à renoncer à ses visées expansionnistes et déstabilisatrices du Tchad", ajoute Doumgor.
Les deux voisins, qui s'accusent mutuellement de soutien à des rébellions hostiles à leurs régimes respectifs, entretiennent des relations très tendues, envenimées par la guerre civile au Darfour, dans l'ouest du Soudan, qui depuis son début en février
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