Le démantèlement de ce trafic, pour ainsi dire, a été rendu possible, grâce au scanner installé à l’aéroport international d’Ivato et à la vigilance des douaniers. Il s’agit d’animaux (des espèces endémiques) que les deux étrangers ont essayé de faire sortir illicitement du territoire.
Le premier, un Russe originaire de Selezn (Moscou), a été appréhendé le matin du samedi. Dans ses bagages se trouvaient deux grandes sacoches dans lesquelles il a caché des petits reptiles et amphibiens, savamment dissimulés dans des boîtes à aliments en plastiques.
Se disant à la fois touriste et biologiste, il comptait s’embarquer à bord de l’avion de la compagnie Air France, à destination de Paris. Mais lors du passage de ses bagages devant le détecteur, les douaniers les ont trouvés suspects. Immédiatement, ils les ont fait monter sur le banc de fouille. Le propriétaire a été convoqué, mais l’on n’a pas pu approfondir davantage le problème à cause de la barrière de langue. Devant les responsables de la douane, le Russe n’a pu fournir ni une déclaration douanière ni une autorisation d’exporter.
C’était seulement lors de la restitution de ces animaux au responsable du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza que les douaniers ont appris qu’il s’agissait en fait de caméléons, (environ 235 individus de différentes espèces : Furcifer et Calumma), de lézards, (environ 201 individus de différentes espèces : Paroe Dura, Phelsuma et Uroplatus), de grenouilles (près de 200 unités, également de différentes espèces, du genre Mantella) et de crapauds (38 unités, Mantidactylus et Discophus).
Le soir du samedi, étant sur le qui-vive à la suite de l’événement du matin, les douaniers ont mis sur le banc de fouille les bagages du Chinois. Ce dernier a voulu prendre l’avion de la compagnie Air Mauritius, à destination de
Forts de ces deux infractions, les responsables hiérarchiques de la douane sont en train d’étudier le cas de ces deux étrangers, retenus pour le moment à Madagascar. Ces derniers, selon un responsable, ont le droit de solliciter une «transaction». Une procédure légale qui consiste à payer une amende relative à l’infraction. Cela n’empêche pas, cependant, le ministère des Eaux et forêts d’engager une action en justice. D’autant plus que certains des petits reptiles et amphibiens saisis samedi matin n’ont pas survécu.
Monday, April 09, 2007
500 reptiles endémiques destinés à l'export saisis à l'aéroport d'Ivato
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment