Du jamais vu ! L’avion présidentiel « Air Force One », censé être l’un des biens de l’Etat le plus sécurisé voire le plus précieux, a été la cible des balles d’un militaire, samedi dernier dans l’enceinte de la base aéronavale d’Ivato (BANI).
Les conséquences auraient pu être sérieuses, mais finalement l’histoire a tourné au burlesque. Un gendarme malgache, complètement saoul, a vidé le chargeur de sa Kalachnikov sur le fuselage du Boeing 737 présidentiel stationné sur l’aéroport d’Ivato. Fort heureusement personne n’a été blessé, mais les dégâts matériels sont importants.
Treize coups de feux qui ont occasionné autant des trous sur ce Boeing 737 qui a coûté à l’Etat malgache – par le biais du fonds Programme d’Investissements Publics (PIP) - la bagatelle de 11 millions de dollars. Accident, sabotage ou encore un pire règlement de comptes perpétré contre le Président Ravalomanana ? Toutes ces questions fusent de toutes part. La Gendarmerie nationale, de sa part, a retenu la thèse d’un pur accident. « L’un des gardes à la BANI, complètement soûl, a appuyé « inconsciemment » sur la gâchette de son kalachnikov… les coups de feux ont atteint la carlingue de Air Force One sans qu’on puisse intervenir à temps », explique un responsable auprès de cette entité. Avant de confirmer que la personne responsable de cet acte a déjà été placée en garde à vue à Fiadanana, le local de la section des recherches criminelles. Pour l’instant, le milieu politique s’est bien gardé de faire des commentaires. Les extrapolations sont toutefois prévisible surtout en cette période de tension politique grandissante. On retiendra particulièrement les déclarations de Herizo Razafimahaleo qui parlait de se débarrasser en premier de Air Force One dès son accession à la Magistrature Suprême. « Un avion qui coûte trop cher pour la grande Ile » concède-t-il. Rien que l’assurance coûte, en effet, aux contribuables la somme de 500.000 dollars par an. Mais est-ce une raison de vouloir le démolir qui plus est, à coups de kalachnikov ? Un sujet à réflexion.
Apres son acte, sans doute du à une halucination, notre jeune recru voulait se donner la mort en avalant de la mort aux rats. Evacué d'urgence à l'HJRA, ses jours ne sont plus en danger. Il est actuellement enquété par la gendarmerie de Fiadanana.
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