. Tous les ingrédients semblent être réunis pour que le 5ème mois de l'année soit mouvementé dans les domaines socio-économiques et politiques.
Même si l'hiver pointe à l'horizon, le mois de mai s'annonce chaud. A faire froid dans le dos du pouvoir qui risque d'être confronté à des mouvements sociaux provoqués par la suppression de plusieurs milliers d'emplois dans le secteur textile, suite à la fermeture prévisible pour ne pas dire annoncée de quelques « zones franches ».
Des futurs chômeurs qui pourraient donner un rude travail aux pouvoirs publics, à l'occasion du 1er mai qui ne sera sans doute plus, célébré en salle, comme c'était le cas en 2005. Historiquement, le 1er mai est en effet une journée de revendication pour les travailleurs. Lesquels ne sont pas moins des consommateurs dont le pouvoir d'achat risque de s'effriter davantage avec la troisième ou la quatrième hausse de la facture de
Dévaluation
Sombre perspective également dans le secteur du tourisme avec l'épidémie de dengue et/ou de chikungunya qui tend à se répandre sur le littoral Est, quand bien même elle régresserait dans la ville de Toamasina. 5 groupes de 60 touristes étrangers auraient ainsi annulé dernièrement leur voyage sur
Discours
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Sur le plan politique, la température pourrait aussi monter, dès le coup d'envoi de la rentrée parlementaire qui aura lieu le mardi 2 mai. Une occasion pour Lahiniriko Jean de retrouver le micro dont il a été privé au cours de la grand'messe d'Iavoloha puis lors des journées portes ouvertes - finalement fermées - de l'Assemblée nationale à Fianarantsoa. Reste à savoir si le discours d'ouverture du président de
Arbitre
De toute façon, d'ici le 2 mai, beaucoup de choses peuvent se passer dans le microcosme politique quoique le dialogue entre le pouvoir et l'opposition semble piétiner. Ni la composition des deux équipes ni la date de la rencontre ne sont encore fixées. Dans tout cela, le peuple n'est même pas spectateur. Pire, il risque d'être la balle que les deux camps vont se disputer sinon se renvoyer si les règles du jeu ne sont pas claires. Et s'il n'y a pas d'arbitre pour les faire respecter. Bon nombre d'observateurs pensent que le FFKM pourrait jouer ce rôle d' « elanelam-panahy », de « raiamandreny » face au spectre de la crise qui plane dans les domaines socio-économiques et politiques. Seulement, jusqu'à présent, Vohipiraisana - littéralement la colline qui unit - n'a pas été sollicité, même s'il ne refusera sans doute pas, car « heureux sont les réconciliateurs ».
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