Saturday, January 31, 2009

On peut commencer très jeune à jouer au TVG

Il était pourtant le premier a déplorer l'absence des forces de l'ordre

31 janvier 2009 vue dans le journal Le Monde

Par trois fois déjà depuis l'indépendance de Madagascar en 1960, des émeutes ont abouti au renversement du régime en place à Antananarivo. Les manifestations de rue qui ont causé la mort de dizaines de personnes depuis lundi 26 janvier vont-elles faire bégayer l'histoire de la Grande île ?

Telle est, à l'évidence, le dessein de Andry Rajoelina, 34 ans, le maire de la capitale malgache, ancien disc jockey aujourd'hui responsable de deux sociétés spécialisés dans l'affichage publicitaire. Dénonçant la "dictature" du président Ravalomanana, le maire a appelé aux rassemblements qui ont dégénéré en pillages et provoqué une répression. Il a déclaré prendre la tête d'une "transition démocratique" et affirmé vouloir organiser une élection présidentielle "dans deux ans maximum".
Le parallèle avec l'arrivée au pouvoir de l'actuel président malgache est frappant. En 2001, Marc Ravalomanana, lui-même chef d'entreprise, avait utilisé la mairie d'Antananarivo comme tremplin. S'appuyant sur le mécontentement populaire, il avait fini par être élu puis proclamé président au terme d'une longue crise où la rue avait pesé en sa faveur. Symbole de renouveau et d'efficacité, il a lancé une politique de privatisation et d'ouverture aux investisseurs étrangers marquée par de grands travaux.

Réélu en 2006, il est désormais accusé d'avoir confisqué le pouvoir au profit des sociétés qu'il dirige. Les manifestants semblent avoir visé en priorité les magasins Magro dont il est propriétaire. Vice-président d'une Eglise d'obédience protestante, promoteur d'une régression continue des libertés publique, il a perdu le soutien déterminant de l'Eglise catholique. Gérée dans l'opacité, la cession au conglomérat sud-coréen Daewoo Logistics de 1,3 million d'hectares de terres agricoles alimente la colère. Tout comme la hausse des prix sur une île dont 85 % des habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour.

La France, ancien colonisateur, est d'autant plus embarrassée qu'elle a tardé à reconnaître la légitimité du président Ravalomanana. Au-delà des relations avec Paris, les émeutes de Madagascar posent surtout la question des rapports entre la population et le pouvoir, qui se dit démocratiquement élu. De son côté, M. Rajoelina ferait bien de défendre ses revendications par le dialogue avant d'utiliser la rue. Sauf à prendre la responsabilité d'un coup d'Etat aux conséquences plus que dommageables.

Réunion Teraka Rasoanantoandro repportée




Pour des raisons de sécurité, le président Allain Aubin a décidé de reporter, pour une date ultérieure, la réunion de la grande Famille qui devait se dérouler ce samedi 31 janvier.

Que va-t-il se passer à Madagascar maintenant

Samedi 31 janvier 2009
23H59 : L'Union Africaine condamne tout changement qui serait anti constitutionnel
19H58 : Toamasina :journée normale .ras.
19H50 : Communiqué de la Présidence de ce jour ici
19H50 : Kenya airways a suspendu ses vols vers Madagascar.
19H40 : Un conseil des ministres suit la conférence de Marc Ravalomanana
19H20 : Le Premier ministre Charles Rabemananjara dirigera la délégation malgache au prochain sommet de l'Union Africaine à Addis Abeba
19H17 : Aux déclarations de Andry Rajoelina, Ravalomanana déclare que le ministère de la justice s'en occupera
19H15 : Ravalomanana déclare qu'il est toujours le président
18H26 : Ravalomanana en route pour Iavoloha depuis Ivato. Conférence de presse attendue
17H20 : La TVM n'emet plus d'émissions depuis deux heures maintenant
17h00 : Ville très calme a Diégo.
16H15: Aucune réaction de Ravalomanana pour le moment.
16H00 : Mahajanga très calme. Pas de suivi de Tana.
14H00 : Dissolution dans le calme de la manifestation
13H51 : Marc Ravalomanana était à Nosy Be à Midi. Il déclare " Nous respectons la Constitution et la légalité"
13H40 : La présidence annonce que Andry TGV refuse la rencontre prévue avec Ravalomanana
13H15 : TGV demande la déchéance du président selon l'art 126 de la constitution
13H12 : TGV ordonne fermeture des ministères Lundi + interdiction de faire sortir de l'argent des banques centrales
13H11 : Andry TGV déclare aux administrations, ministères, armées que c'est lui qui donne les ordres
13H00 : Discours terminé. Andry TGV se déclare dirigeant de Madagascar à partir de maintenant
12H30 : la foule s'étend du tsangam-bato RALAHIMONGO ( Le glacier ) à la Gare
12H15 : Andry Tgv en discours
12H12 : Discours place du 13 mai en cours. Général Dolin présent.
11H54: Ravalomanana a Sambava. Accueil tiède de la population. Visite de magro et Mbs
11H45 : Beaucoup de monde sur l'avenue de l'indépendance à Analakely mais difficile de dénombrer
09H30 : Envrion 2000 personnes à 9h00 sur l'avenue de l'indépedance selon l' AFP

Friday, January 30, 2009

L'économie mondiale

Le Fonds monétaire international (FMI) a revu en forte baisse, mercredi 28 janvier, sa prévision pour la croissance économique mondiale en 2009. Celle-ci s'établirait à seulement 0,5 %, soit le niveau le plus faible depuis la seconde guerre mondiale. "Malgré les actions de grande ampleur engagées par les pouvoirs publics, les tensions demeurent aiguës sur les marchés financiers et brident l'économie réelle", a résumé l'institution en préambule de ses "Perspectives de l'économie mondiale". En novembre 2008, le FMI prévoyait encore 2,2 % de croissance mondiale en 2009.
Parmi les pays développés, les Etats-Unis seraient, paradoxalement, celui qui résisterait le mieux à la crise, avec un PIB (produit intérieur brut) en recul de 1,6 %. La zone euro serait plus durement touchée, avec une contraction de 2 %. Pour la France, le repli serait de 1,9 %. L'Allemagne, victime de la contraction du commerce mondial et du ralentissement de ses exportations, subirait un recul de 2,5 %. Les économies en développement connaîtraient pour leur part une croissance relativement faible (3,3 %, après 6,3 % en 2008). La Chine resterait la championne du monde de la croissance (+ 6,7 %), devant l'Inde (+ 5,1 %), tandis que la Russie n'échapperait pas à la récession. Le FMI ajoute que "les risques de déflation augmentent dans plusieurs pays développés". L'inflation serait limitée à 0,3 % en 2009 dans les pays développés.

Enfin, l'institution multilatérale s'inquiète une nouvelle fois de l'état de la finance mondiale et souligne que "la reconnaissance des pertes et la restructuration des créances douteuses ne sont pas achevées". Le FMI a ainsi relevé son estimation des pertes et dépréciations d'actifs des banques à 2 200 milliards de dollars (1 700 milliards d'euros) contre 1 400 en octobre.

Un peu d'histoire

1787: l'île est divisée en royaumes sur une base tribale. L'un de
ces royaumes, l'Imerina (région d'Antananarivo), unifie Madagascar sous son autorité.
1883: protectorat français.
1896: annexion de la «Grande Ile» par la France.
1947: la violente répression d'une insurrection contre l'autorité coloniale fait plus de 80 000 morts.
1960: proclamation de l'indépendance. Le premier président est Philibert Tsiranana, dirigeant du Parti social démocrate. Il est reconduit en 1965 et en 1972.
1967: révolte paysanne dans le sud du pays.
1972: la contestation étudiante aboutit à une crise politique. En mai, le président Tsiranana démissionne et un gouvernement de militaires et de techniciens est formé.
1975: après deux années mouvementées, création, en juin, d'un Conseil suprême de la révolution, dirigé par l'amiral Didier Ratsiraka. En décembre, la constitution proclamant la IIe République est adoptée par référendum. La Charte nationale de la révolution malagasy, le «livre rouge» (boki mena en malgache) prône l'entrée du pays dans le camp socialiste.
1990: début d'un mouvement de contestation. Grèves à répétition des étudiants.

1991
Juin-juillet: série de manifestations exigeant une révision de la constitution et le départ de Didier Ratsiraka. Le mouvement des Forces vives (Hery Velona), qui regroupe toute l'opposition, décide la création d'un gouvernement parallèle. Albert Zafy en est le Premier ministre. Des grèves paralysent le pays.
Août: malgré un remaniement ministériel, les manifestations se poursuivent. Le 8 août, les forces de l'ordre tirent dans la foule en marche vers le palais présidentiel, faisant 12 morts selon les autorités, plus d'une centaine selon l'opposition.
31 octobre: une Haute autorité de l'Etat pour la transition vers la troisième République, présidée par Albert Zafy, est instituée. Didier Ratsiraka demeure chef de l'Etat en tant que symbole de l'unité nationale, mais Albert Zafy conduit l'essentiel des affaires du pays.
Août 1992: adoption par référendum d'une nouvelle constitution pour l'avènement de la IIIe République.
Février 1993: Albert Zafy est élu président de la République.
Février 1994: le cyclone Geralda fait 300 morts et 350 000 sans-abris.
1996: crise politique entre le président Zafy et le parlement.
5 septembre: de plus en plus critiqué pour sa personnalisation du pouvoir, Albert Zafy est destitué par la Haute cour constitutionnelle.
29 décembre: Didier Ratsiraka remporte de justesse l'élection présidentielle anticipée, avec 50,7% des suffrages contre 49,3 à Albert Zafy.

1998
Mars: les Malgaches approuvent de justesse une nouvelle constitution qui introduit la décentralisation.
Mai: l'Alliance pour la rénovation de Madagascar (Arema), le parti du président Ratsiraka, n'obtient que 62 sièges sur 150 lors des élections législatives.
1999: l'industriel Marc Ravalomanana, indépendant, est élu maire d'Antananarivo.
2000: l'Arema, le parti au pouvoir, remporte la majorité des municipalités lors des élections locales d'octobre.

2001
18 mars: l'Arema remporte la majorité des sièges de sénateurs élus par les grands électeurs.
10 juin: Didier Ratsiraka nomme dix fidèles aux postes de gouverneurs de province.
16 décembre: premier tour de l'élection présidentielle, qui se déroule dans le calme et avec une participation importante.
22 décembre: Marc Ravalomanana organise une manifestation pour «célébrer le Noël de la victoire». Les résultats partiels le créditent de 46,71% des suffrages, contre 40,62% à Didier Ratsiraka.

2002
Janvier: début d'une série de manifestations qui rassemblent chaque jour des centaines de milliers de partisans de l'opposition dans le centre de la capitale.
25: la Haute Cour constitutionnelle proclame Ravalomanana en tête du premier tour avec 46,21% des voix, contre 40,9% à Ratsiraka, et convoque un second tour. Le candidat de l'opposition appelle à la grève générale.

Février
22: Marc Ravalomanana s'autoproclame président. Il prête serment après l'annonce, par un haut magistrat, de sa victoire au premier tour «avec 52,15% des voix contre 35,67%» au président sortant. L'OUA, la France, la présidence espagnole de l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis condamnent l'opération. Dans la soirée, le président Ratsiraka décrète l'état d'urgence.
26: Ravalomanana nomme l'avocat Jacques Sylla Premier ministre. Le pays a ainsi deux gouvernements parrallèles.

Avril
10: la Cour suprême annule la nomination de six des neuf membres de la Haute cour constitutionnelle (HCC), qui avait proclamé les résultats électoraux.
18: un accord est conclu à Dakar entre Ratsiraka et Ravalomanana, prévoyant la mise en place d'un gouvernement de réconciliation.
29: la HCC proclame Marc Ramalomanana élu avec 51,4% des voix, contre 35,9% à Didier Ratsiraka, au premier tour de la présidentielle du 16 décembre.
30: deux provinces proclament leur indépendance.

Mai
6: Marc Ravalomanana est officiellement investi président de Madagascar, en présence de plusieurs représentants de la communauté internationale.
27: l'armée s'empare des bureaux du Premier ministre de Didier Ratsiraka pour y installer Jacques Sylla.

Juin : les Etats-Unis reconnaissent le nouveau président.
Juillet: la France reconnaît Marc Ravalomanana; Didier Ratsiraka s'enfuit en France.
15 décembre: le parti du président Marc Ravalomanana, "J'aime Madagascar", remporte avec ses alliés 132 des 160 sièges de l'Assemblée nationale. Marc Ravalomanana engage une politique de privatisations et d'ouverture de l'ïle aux capitaux étrangers.

Novembre 2003 : le parti présidentiel remporte les élections municipales.

3 décembre 2006 : Marc ravalomana est réélu au premier tour de l'élection présidentielle.

4 avril 2007 : les électeurs votent à 75% pour une réforme constitutionnelle qui renforce le pouvoir présidentiel, fait de l'anglais la troisième langue officielle (avec le français et le malgache) et supprime de la Constitution le terme d'« Etat laïc ».
23 septembre 2007 : avec 106 députés sur 127, le parti présidentiel malgache remporte les élections législatives marquées par une abstention proche des 80 %.

2008

Février : le passage du cyclone Ivan tue plus de 90 personnes et fait près de 190 000 sans-abris.
Mars : Madagascar extrait ses premiers barils de pétrole dans le cadre d'un projet de prospection à Tsimiroro, à 560 kilomètres à l'ouest d'Antananarivo.
Décembre : un contrat est passé avec le groupe Daewoo pour la location, pour quatre-vingt-dix-neuf ans, de quelque 1,3 million d'hectares de terres agricoles destinées à produire 4 millions de tonnes de maïs et 500 000 tonnes d'huile de palme.

2009

24 janvier : le maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, appelle à une grève générale contre la «dictature» du président Ravalomanana.
26 janvier : une manifestation contre le président tourne à l'émeute dans la capitale malgache,et faisant en quatre jour, une centaine de victimes dans toute l'île.
31 janvier : Rajoelina annonce qu'il prend le pouvoir, pas de réaction de la part de Ravalomanana.

Le néocolonialisme agraire donne des sueurs froides à la France

Comment nourrir son peuple quand on a trop d’habitants et trop peu de terres cultivables ? Il suffit d’aller les chercher où elles sont. C’est ainsi que la Chine, la Corée du Sud ou les Etats du Golfe se sont lancés dans une véritable course à la terre. Ce ne sont pas seulement des récoltes qu’ils achètent mais des régions entières, dans des pays qui ont déjà du mal à alimenter leur propre population. Doan Bui raconte les premiers épisodes de ce qui sera une des grandes batailles du XXIe siècle : celle de la nourriture.

Le Soudan, j’achète ! », « Et moi, le Kazakhstan ! » Imaginez un Monopoly où l’on n’achèterait plus des rues, mais des pays entiers. Evidemment, comme au Monopoly, les gagnants seraient ceux qui amasseraient le plus de terres, bref, les plus riches à la banque. Les perdants ? Eh bien, ce serait les fauchés, obligés de céder leur bout de terrain pour renflouer les caisses. Ce Monopoly serait un peu particulier. Il s’agirait non pas de construire des immeubles, mais d’installer des tracteurs et des machines agricoles pour produire du blé, du riz, du maïs. Bref, de la nourriture. Ce serait un jeu où les nantis, au lieu de piquer l’hôtel de la rue de la Paix au voisin ruiné, lui faucheraient ses récoltes futures. Amusant, non ? Sauf qu’il ne s’agit pas d’un jeu. Depuis quelques mois, une gigantesque partie de Monopoly planétaire est en train de se jouer. Et les participants jouent vite. Et gros. D’un côté, des pays riches ou émergents comme la Chine, la Corée du Sud ou les pays du Golfe, qui tous s’inquiètent pour leur sécurité alimentaire. De l’autre, une cohorte de pays pauvres comme le Soudan, l’Ethiopie, l’Ouganda, l’Indonésie, Madagascar... Des pays aux caisses désespérément vides, mais à qui il reste une richesse : leurs terres, si vastes, si prometteuses. A vendre ou à louer. La terre ! Pour elle, les pays se sont déchirés en guerres meurtrières. Pour elle, les conquistadors ont bravé les mers inconnues, décimé les populations locales afin d’y planter leur drapeau. « La ruée vers les terres n’est pas un fait nouveau. Mais c’est peut-être la première fois dans l’histoire que le phénomène est complètement mondialisé. Et que le rythme est si rapide », s’inquiète Paul Mathieu, expert de la gestion des terres à la FAO (Food Agriculture Organization). Les cris d’alarme de la FAO ont été éclipsés par le krach financier. Et pourtant la crise alimentaire risque d’empirer. Conséquence directe des émeutes de la faim du printemps, les pays importateurs nets de nourriture ont fait de la sécurité de leurs approvisionnements alimentaires leur objectif politique numéro un. Début novembre, la Corée du Sud vient de frapper un grand coup en raflant la moitié - vous avez bien lu : la moitié ! - des terres arables de Madagascar (voir encadré ci- dessus). Mais ce n’est qu’un début. On parle de millions d’hectares en Indonésie ou en Afrique. « On n’arrive même pas à avoir des chiffres exacts tellement cela change vite », se plaint Paul Mathieu. Même l’Ethiopie, où plane à nouveau le spectre des grandes famines, veut entrer dans la danse. Pas comme acheteur, mais comme vendeur. Le Premier ministre éthiopien a déclaré qu’il était « plus que désireux » de signer des accords avec les pays du Golfe. De quoi donner des sueurs froides à Jacques Diouf, le patron de la FAO, qui s’inquiète du « risque d’un néocolonialisme agraire ».

Parmi les néocolons, voici les pays du Golfe. Ils ont du pétrole, des dollars. Mais pas d’eau : il y fait si chaud et si sec qu’il faut rafraîchir les quelques bêtes du cheptel avec des ventilateurs et des machines à va peur pour éviter qu elles ne meurent... Comment nourrir la population ? En allongeant des pétrodollars. Les pays du Golfe importent de 69% à 90% de leur nourriture. C’était tenable. Jusqu’au printemps dernier, où les prix des denrées a explosé. « Là, ils ont eu très peur. Il était tout simplement impossible de trouver du riz, quel que soit le prix. Ils n’ont plus confiance dans les marchés mondiaux, les prix sont devenus trop volatils. Alors ils veulent sécuriser leur approvisionnement en s’achetant des terres », dit Jean-Denis Crola, de l’ONG Oxfam. Sans compter que dans des pays comme les Emirats arabes unis 80% de la population est constituée de travailleurs migrants asiatiques pauvres : le riz était ainsi devenu un sujet politique sensible. Résultat ? Cet été, le Koweït, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes ont envoyé diplomates et ministres dans des world tours express - six pays d’Asie du Sud-Est en dix jours - à la recherche de terres disponibles. « Nous avons des projets en Indonésie, au Soudan ou au Sénégal. C’est un accord gagnant-gagnant. Eux ont les terres, nous l’argent », explique Khalil Zainy, un businessman saoudien. Le Cambodge n’avait jamais été autant courtisé. Le Koweït est déjà en train ? d’y construire une ambassade, il veut mettre en place des vols directs Phnom Penh-Kuwait City, et signer un accord d’amitié... entre les équipes de foot nationales. Le Qatar a aussi tenté une opération de séduction auprès de Hun Sen, le Premier ministre. Qui gagnera le gros lot ? Le Cambodge a annoncé qu’il devrait avoir signé d’ici à mi- 2009 et que les accords concerneraient 2,5 millions d’hectares (l’équivalent de la Bretagne). Notons que le pays continue de recevoir une aide d’urgence du Programme alimentaire mondial, ce qui permet de douter de sa capacité à nourrir à la fois sa population et celle du Golfe...

Evidemment, en Asie du Sud-Est, les pays du Golfe auront affaire à un sacré concurrent : la Chine, l’un des plus gros joueurs dans cette partie mondiale. « Who will feed China ? » (qui nourrira la Chine ?), demandait déjà en 1993 l’écologiste Lester Brown dans son livre choc. La question est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui, l’Empire du Milieu doit nourrir 1,4 milliard de bouches, soit près du quart de la population mondiale, avec seulement... 7% des terres arables. Avec l’industrialisation et l’urbanisation, le pays a vu sa superficie de terres arables se réduire de 8 millions d’hectares en moins de dix ans. Et certaines régions se désertifient à toute vitesse. Bref, qui nourrira la Chine ? Les autres pays évidement ! Le gouvernement a établi une stratégie d’outsourcing agricole. Et a déjà fait main basse sur une partie de l’Afrique. Pour y faire pousser du riz, du sésame ou du blé. Ou encore de l’huile de palme destinée à la production de biocarburants. Ah, les biocarburants ! Le nouvel or vert ! De Greenpeace à Oxfam, en passant par les Amis de la Terre, toutes les ONG dénoncent les expropriations de millions de petits paysans en Colombie, en Indonésie, en Tanzanie, au Congo... Entraînant souvent la réduction des cultures vivrières. Nourrir les hommes ou les voitures ? Les voitures sont souvent plus rentables. Palmier à huile, canne à sucre, jatropha... Il faut de l’espace, des terres, alors les entreprises énergétiques font feu de tout bois. Au sens littéral du terme. « Les forêts coûtent moins cher que les terrains cultivés. C’est donc toujours plus intéressant de déforester. 1 hectare de forêt rapporte de 4 000 à 5 000 dollars s’il est converti en palmiers à huile, soit 10 à 15 fois plus que s’il était juste exploité pour le bois », dit Alain Karsenty, au Cirad. Une équation implacable qui explique pourquoi la jungle d’Amazonie ou celle de Bornéo partent en fumée, remplacées par des plantations de soja ou de palmiers à huile. « Investissez dans des fermes ! Dans la terre ! » C’est le conseil que répète inlassablement Jim Rogers, le gourou des matières premières, millionnaire globe-trotteur qui, avec George Soros, a fondé le fonds Quantum. Il a été aussitôt pris au mot. George Soros est par exemple très impliqué dans les agrocarburants et possède des terres en Argentine (voir encadré ci-contre). Mais depuis quelques mois, avec le krach, c’est la ruée. La Deustche Bank et Goldman Sachs ont ainsi massivement investi dans des fermes et des usines de viande en Chine. Morgan Stanley a racheté 40 000 hectares en Ukraine. Une broutille par rapport aux 300 000 hectares raflés par Renaissance Capital, un hedge fund russe. « Les prix du foncier agricole sont de toute façon si bas que c’est une bonne affaire à long terme, dit Paul Mathieu. Le problème, c’est que si ces accords sont juste régis par la loi du marché, les négociations seront inégales. Les pays pauvres, ceux qui sont moins informés des prix, se feront avoir et braderont leurs biens. » La grande arnaque ? Dans certains pays, une prise de conscience politique est en train d’émerger. « La terre est un sujet très sensible. C’est l’identité des peuples mêmes qui est en jeu. Au Mozambique, on commence à réfléchir à une réforme du foncier qui reconnaîtrait les droits des communautés locales. Il y a même eu un moratoire sur la cession de terres pour des projets d’agrocarburants », explique Mchael Taylor, de l’International Land coalition. Certes, l’afflux de capitaux étrangers n’est pas en soi une mauvaise chose. Ce pourrait être une bénédiction. A condition que l’agriculture locale en profite, que soient mis en place des systèmes de microcrédit. Sauf que le développement rural, cela prend du temps. « La tentation est d’aller vers un modèle de pillage des ressources, un peu comme la Chine en Afrique, avec une main-d’oeuvre importée et aucun bénéfice local. Mais là, attention au retour de bâton... », dit Alain Karsenty. Instabilité politique, émeutes, soulèvements... La terre a toujours provoqué les passions. Le grand Monopoly pourrait bien virer au jeu de massacre.

Samedi 31 janvier Andry Rajoelina sur la place du 13 mai

Journée cruciale ce samedi 31 janvier, en effet si Rajoelina s'autoproclame président d'un gouvernement de transition, Ravalomanana devra prendre les mesures appropriées contre une telle situation , c'est à dire un coup d'état.
Ce qui risquerait d'enfoncer le pays dans la pire crise politico-sociale qu'il n'ai jamais connu : une guerre civile.
Le staff de Andry Rajoelina, réuni ce jour au Carlton lui a donné carte blanche pour diriger un régime de transition, que Zafy et Alain Ramaroson ont toujours souhaiter.
D'autre part,si son plan réussit, la première chose qu'il a promise c'est la libération immédiate de tous les détenus politiques et le retour au bercail de tous les membres de l'ancien régime en exile à l'étranger.
On verra ce que demain va nous réserver ....

30janvier 2009 heure par heure

21H32: Antananarivo est calme
21H25 : Tuléar : regroupement de l'opposition avec Tody (Dr Alexis Bemananjara et Tovonasy Leda) Plateforme de l’opposition ( Robert Razaka et Dr Etarana) Toliara Mijoro (Dafinely)
21H15 : Visite rapide de Ravalomanana à Tuléar avant son passage à Mahajanga. Demande aux forces de l'ordre de maintenir la sécurité
19H15 : Sur Viva radio, Andry Tgv déclare qu'il proposera une solution le 31 janvier lors de la manifestation pour résoudre "très vite" la crise.
19h12 : Sur RFI Andry Rajoelina annonce ne pas être intéressé par le poste de président. Il annonce le soutient de 500 maires indépendant.
18H50 : Le Ministre de la Santé annonce la réhabilitation des grandes infrastructure hospitalières, Tsaratanana, puis HJRA.
17H15 : Mahajanga : un meeting Pro TGV se déroule sans incident
16H45 : 1 250 000 FMG pour un millier d'employés de Zoom, Citic, Supreme Center, Trading Center, autres boutiques d'Analeky du gouvernement
16H15 : Marc Ravalomanana réunit le staff de la région de Mahajanga et toute la sécurité à la Banque Centrale
16H00 : Manifestation organisée par des jeunes et des opérateurs indépendants sur la place du 13 mai pour le droit de travailler. Banderolles « Nous voulons travailler. arrêtez la grève s’il vous plaît ».
16H00 : Majunga, Le président s'est arreté devant le Lycée Philibert Tsiranana et a discuté brièvement avec les lycéens qui ont été sorti de classe à l'occasion
15H45 : Bain de foule pour le président à Mahajanga
15H10 : L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport Philibert Tsiranana Amborovy Mahajanga
14H13 : Le nouveau chef de la gendarmerie réaffirme qu'il n'y a pas de commandos à Madagascar
14H10 : Rencontre ce matin entre les commerçants de Supême Center et Citic et le ministre de l'économie. Des propositions d'aides ont été faites
14H00 : Le Ministre des Finances M. Haja Nirina RAZAFINJATO et le DG de la Banque Centrale confirment qu'il n'y a aucun risque de pénuries d'espèces
13H50 : Les revendications sont passés de gouvernement de transition à régime de transition.
13H42 : Benja Razafimahaleo, frère de Herizo Razafimahaleo était le porte parole du groupe ayant rencontré Andry Rajoelina
13H40 : Le communiqué suite a la rencontre au Carlton
13H30 : Rencontre Carlton: donne tout pouvoir à Andry Rajoelina pour un régime de transitation
13H00 : L'ex ministre Benjamin Andriamparany déclare qu'il faut mettre en place une force de proposition neutre
12H30 : Andry Rajoelina a rencontré la société civile au Carlton et différents partis
11h29 : Le port de Tuléar est réouvert depuis ce matin. Rien à signaler en ville.
11H25 : MAhajanga : tout est calme
11H05 : Quelques jets de pierre contre le cortège présidentiel à Toamasina. le Ministre Botozaza Pierrot, originaire de la ville "introuvable"
11H00 : Marc Ravalomanana a quitté Toamasina. il était accompagné de Ivohasina Razafimahefa, Bezara Manasse et le nouveau patron de la gendarmerie nationale Pily Gilbain.
10H00 : Marc Ravalomanana à Toamasina : bon accueil de la population à Ambolomadinika
09h30 : L'avion présidentiel Force One (2) a attéri à Tamatave
07H30 : Andry Rajoelina déclare qu'il faut " une nouvelle vision " pour Madagascar
07h23 : Andry Rajoelina propose une "transition démocratique" pour organiser des élections dans les 2 ans.

Des images insoutenables, et une démocratie par la force









































Thursday, January 29, 2009

Andry Rajoelina peut légalement diriger un gouvernement de transition


Interviewé par téléphone par la télévision francophone TV5 dans la soirée du Jeudi 30 janvier, Andry Rajoelina a implicitement reconnu qu’un des scénarios possibles étudiés pour la sortie de crise était une cohabitation entre le Président Ravalomanana et un gouvernement incluant des membres de l’opposition.

Selon lui, la mise en place d’une transition est justifiée par le fait que le gouvernement et le Président en place ont gravement sous-estimé les revendications de la population en ce qui concerne la pauvreté dont elle souffre et l’absence de liberté d’expression.

Des négociations sont en cours pour établir un « contrat » en vue d’un Gouvernement de Transition sans qu’il puisse encore en dévoiler le contenu. Interrogé sur son âge qui l’empêche encore de briguer le pouvoir présidentiel, il a déclaré : « Il n’y a pas d’âge pour diriger un gouvernement de transition ».

Pour Andry Rajoelina, la situation catastrophique actuelle résulte de l’absence de structures permettant une alternance démocratique : le pouvoir s’est taillé une Constitution sur mesure, et il n’y a ni bulletin unique aux élections, ni accès de l’opposition aux médias publics.

Andry Rajoelina déclare discuter avec beaucoup d’ambassadeurs et d’institutions qui cherchent une issue à cette crise, mais on ne peut pas dire que ceux-ci sont ses alliés. Il a cependant des soutiens au niveau international, qu’il ne peut dévoiler.

Interrogé sur sa sécurité personnelle, le maire d’Antananarivo a exprimé son inquiétude face à la présence de commandos étrangers. Qui d’autre de Ravalomanana peut faire venir de tels commandos, et quelle est leur mission ?

journée du 29 janvier 2009

18H15 : Andry Rajoelina d'accord pour une rencontre avec Ravalomanana. Demande poste de 1er ministre d'un futur gvt de transition ( TV5 par téléphone !)
18H10 : Tuléar : La Plateforme de l’opposition du dr Etarana demande un régime transitoire.
18h08 : Tuléar Mr Etono Florent, Président du Conseil régional de la Région Sud-Ouest condamne le pillage et le saccage des biens d’autrui et présente ses condoléances aux familles des victimes du pillage.
17H38 : Prix de PPN en augmentation : le litre d'huile est monté à 8.000Ar, le riz entre 1.500 et 1800 le kg le sucre est à 1.800 ar le kg
17H10 : Ravalomanana a invité le corps diplomatique à Iavoloha
17H00 : Communiqué de la diaspora indienne en France. Elle invite l'Etat malgache a protéger la communauté indienne des pillages . voir
16H15 : Le Président prêt à rencontrer le Maire après avoir vu le FFKM Lire ici.
15H30 : Déclaration du Ministre du commerce Ivohasina RAZAFIMAHEFA ici
15H10 : Conseil des Ministres : 4 Nouvelles nominations a la tête de la gendarmerie nationale
15H00 : En Conseil des Ministres, Ravalomanana annonce une reprise provisoire prochaine de la TVM et RNM
14H45 : Il n y a plus de queue ni pénuries de carburant à Tana
13H40 : Tuléar : retour au calme de la ville. 2 députés Mana Parfait & Mahatafa Armand ont appelé au calme sur radio Soatalily
13H08 : Les Informations officielles de la Présidence sur la situation ici
13H00 : Communiqué du Ccac sur ses activités supsendues ici
12H45 : Sondage en cours : sur plus de 3 000 votants ce matin, 61% souhaitent une solution négociée de la crise.
12H36 : Mahajanga calme. Banques ouvertes. Commerces fermés
12H28 : Manandafy Rakotonirina rectifie une info véhiculée sur les forums du web malgache ici
12H00 : La vie a repris a Tana. Commerces, banques et administrations sont ouverts.
11H50 : Troubles devant le Jumbo Tanjombato
11H40 : Communiqué du Groupement des Entreprises de Madagascar ici
10H30 : Tuléar : des pilleurs appelés "bagdad" se dirigent vers le port. Présence de l'armée au port.
08H33 : Fianarantsoa : Rien a signaler. Appel a une manifestation pacifique cet après midi de l'opposition
08H15 : Lettre des malgaches d'Amérique ici
08H02: La vie reprend son cours normal à Tamatave. Les petits commerces ouverts
08H00 : Tuléar Coups de feu des Forces de l’Ordre à Andabizy, route de l’Aéroport : Des pilleurs veulent s’attaquer de nouveau aux magasins de PAM (Programme Alimentaire Mondial)
08h00 : Tuléar pillage a duré toute la nuit du côté des magasins de riz d’Enketa. Magro et Tiko,

Wednesday, January 28, 2009

Andry Rajoelina serait-il prit par son propre piège ?







Le "aza lambo" contre le général Rasolosoa et Roland Ratsiraka lancé par Ravalomanana peut-il encore aboutir? Ravalomanana appelle à la mobilisation de ses troupes . Rajoelina peut-il encore gagner le coeur des tananariviens après un tel désastre ?
Le 26 janvier il déplore l'absence des forces de l'ordre, le 28 janvier il veut condamner à la réclusion à perpétuité les gendarmes qui ont tué les pillards .
Ses adjoints ont déjà pris le maquis, et le Président l'accuse d'être de mèche avec Ratsiraka et Rasolosoa pour rébellion et tentative de coup d'état.
La marge de manœuvre de Rajoelina est réduit à la plus simple expression: marche et advienne que pourra !!! Manipulation ou inconscience ?

Et aussi dans le journal Le Monde du 28/01/09

Le bilan des émeutes et des pillages qui ont secoué Antananarivo depuis lundi 26 janvier, en marge des manifestations contre le président Marc Ravalomanana, un homme d'affaires prospère accusé de tendances autocratiques, s'établit à au moins 34 morts. Au lendemain d'un premier bilan faisant état de deux morts, celui-ci a été réévalué à la hausse après la découverte, mardi, de quelque trente corps calcinés dans les décombres d'une galerie marchande.
Dans ce contexte, le chef de l'Etat a lancé un appel "à l'unité nationale et au dialogue" en direction de l'opposition et de son chef de file - le jeune maire de la capitale, Andry Rajoelina. "J'appelle la communauté internationale, ainsi que les églises à tout faire pour que les deux parties se rapprochent", a-t-il déclaré. "Si on y arrive, je promets que les troubles s'arrêteront rapidement", a ajouté le chef de l'Etat. "Il n'y aura pas de réunion ou de dialogue tant que les militaires qui ont tué (...) n'auront pas rendu des comptes", a répliqué M. Rajoelina, qui n'en a pas moins annulé toute nouvelle manifestation.
L'appel au dialogue du chef de l'Etat a conduit les Occidentaux à tenter une mission de médiation. A l'issue d'une réunion de diplomates, mardi matin à l'ambassade d'Allemagne à Antananarivo, ils ont proposé d'organiser "une rencontre en terrain neutre, c'est-à-dire dans une ambassade", entre le chef de l'Etat et son principal adversaire, selon une source diplomatique anonyme.
LES AMÉRICAINS EN POINTE
Il faut trouver "une sortie pacifique et durable à la crise actuelle", a indiqué dans un communiqué publié mardi le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, à l'issue d'un entretien téléphonique avec le président Ravalomanana.
Si les Américains apparaissent en pointe dans la tentative de résolution de la crise, la France ne veut pas être en reste pour des raisons héritées de l'histoire. Madagascar - la quatrième île au monde par sa superficie - est une ancienne colonie française. Elle doit d'ailleurs accueillir en 2010 le sommet de la francophonie. Plus de 20 000 personnes y résident qui détiennent un passeport français (dont la moitié environ de binationaux). Une partie de l'industrie du tourisme de la Grande Ile est contrôlée par des intérêts français. Et c'est aussi à Madagascar que la coopération française est la plus active en Afrique subsaharienne.
Les besoins sont importants pour ce pays essentiellement agricole, dévasté en 2000 et 2004 par des tornades. Selon les estimations de la Banque mondiale, sept habitants sur dix vivent avec moins d'un dollar par jour.
La solidité de ces liens contraste avec des relations diplomatiques délicates. La France n'a plus d'ambassadeur à Madagascar depuis l'été 2008 et la demande du rappel de celui qui était en poste, Gildas Le Lidec, soupçonné d'avoir "le mauvais oeil" par le chef de l'Etat, réputé très superstitieux. Le nom d'un successeur a été proposé à M. Ravalomanana mais sans réponse à ce jour. Dans ce contexte, les autorités françaises ont demandé à leurs ressortissants de limiter leurs déplacements et de constituer des provisions alimentaires. Les lycées français sont fermés. Paris a également placé Madagascar parmi les destinations à éviter.
Les Occidentaux redoutent que la situation se détériore. Selon des informations parcellaires, les troubles du début de semaine ne sont pas limités à la capitale. Des scènes de pillage et d'émeute ont eu lieu en province, qui ne visaient pas seulement des entreprises contrôlées par le chef de l'Etat ou des magasins distribuant des produits de marque lui appartenant.
Jean-Pierre Tuquoi

Retournement de situation




Après avoir eu la confirmation par Bernard Kouchner que c'est bien Roland Ratsiraka et le général Dolin Rasolosoa qui sont le cerveau de ces émeutes et tentative de coup d'état, Ravalomanana a ordonné l'arrestation immédiate de ces derniers...Curieusement la place du 13 mai ne fait plus recette. Est-ce la fin pour l'aventure de Andry ?
Ravalomanana a envoyé Force One en Afrique du Sud pour récupérer du matériel de TV afin de réparer au plus vite les deux chaines nationales incendiées par les émeutiers.