Friday, March 30, 2007

CYCLONE :Jaya pointe à 1750 km de Vohémar.


Madagascar commence à peine à panser ses blessures laissées par Indlala et voilà qu’un autre météore s’annonce. Jaya, le 14ème système dépressionnaire de la saison, s’est formé jeudi dernier. Au stade de tempête tropicale modérée, Jaya a été localisée, hier dans l’après-midi, à 1750 km au large de Vohémar et fait cap Ouest avec une vitesse de 9 km/h.

Pour l’instant, ce météore n’affecte pas encore le temps qu’il fait dans le pays, rassurent les techniciens du service de la Météorologie à Ampasampito. D’ailleurs pendant ce week-end, il fera beau sur tout le territoire national à quelques exceptions près. Des pluies faibles et localement orageuses sont, en effet, attendues dans l’extrême Sud et dans la région d’Analanjirofo.

Toutefois, le temps pourrait se gâter dès le début de la semaine prochaine. «Jaya va s’intensifier dans les prochaines heures. Ainsi, si elle garde sa trajectoire actuelle, cette tempête tropicale modérée se rapprocherait progressivement du littoral Est malgache. Elle pourrait donc constituer une réelle menace pour le pays », analysent les météorologues malgaches.

La population croise les doigts pour que Jaya nous épargne.

MoneyGram International bientôt à Madagascar


Guillaume Dewaël, directeur de développement d’Affaires de MoneyGram International et Monja Roindefo, directeur de Trans-Ex Money, ont signé tout récemment à Paris, un contrat de partenariat tout en nommant ce dernier comme Super agent pour Madagascar.
A ce titre, il est en charge de la mise en place des structures de réception de l’envoi d’argent modulé en réception seule dans tout le territoire malgache. Sa société recrutera, par la suite des sous-agents intéressés à collaborer avec cette structure, comme les bureaux de change, institutions de micro crédit, la poste ou autres.
MoneyGram International est une société de haute performance en matière de paiement, transfert d’argent et de services financiers internationaux. Elle est présente avec un réseau de plus de 100 000 agences à travers le monde.

Elle offre à ses clients; les particuliers, les sociétés et les institutions financières, une large gamme de produits de paiement et services, allant du traditionnel ordre de transfert et service officiel de chèques au paiement électronique de facture et du service de transfert d’argent utilisant la dernière technologie de pointe en la matière.
L’histoire de MoneyGram remonte à 1940, quand une petite société de paiement et d’ordre de transfert de petite somme a ouvert sa porte à Minneapolis, Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique, sous le nom de Travellers Express, qui est devenue MoneyGram International depuis 2005. MoneyGram est une des grandes sociétés dominantes sur le marché américain pour les opérations de ce genre. Côtée en bourses sous MGI, MoneyGram œuvre aussi pour les soutiens des organisations culturelles, éducationnelles et des œuvres sociales. Les chèques de MoneyGram sont utilisés par des banques américaines comme alternatives à leurs propres chèques.

A signaler que MoneyGram est très rigoureux en matière de politique anti-blanchiment d’argent international et respecte les réglementations de chaque pays. Après le Western Union et Maeri (Paositra Malagasy), MoneyGram sera la troisième société spécialisée des opérations de transfert d’argent installée dans la Grande île.

Toute une famille brûlée vive à Ambohidratrimo

Scène atroce. Des bandits ont attaqué une villa à Ampoirano Ampangabe, dans le district d’Ambohidratrimo, la nuit du 28 mars. Ils ont brûlé vifs les six occupants de la maison après que ces derniers eurent tenté de donner l’alerte.

Les six personnes brûlées vives étaient une mère de famille et ses trois enfants, dont une jeune fille de 17 ans et deux garçons de 15 et 13 ans. Les deux autres étaient un garçon de 22 ans vivant depuis des années avec la famille, et le frère de la dame propriétaire des lieux. Le chef de famille était en mission à Tolagnaro lors de l’attaque.

Les informations recueillies sur place laissent croire que la mère de famille se serait aperçue la première de l’attaque aux environs de 23 heures. Dans la panique, elle aurait essayé de joindre son mari par téléphone, ce dernier ayant à son tour contacté ses proches, lesquels étaient censés alerter le fokonolona…

Quand le fokonolona était sur place, il était déjà trop tard puisque les bandits ont déjà quitté les lieux, et ont mis le feu sur la maison avant de déguerpir. Les personnes présentes ont fait ce qu’elles ont pu mais malheureusement, le feu se déclarait de l’intérieur. Ce qui rendait la tâche très difficile malgré l’arrivée des sapeurs-pompiers qui n’ont pu arriver à bout des flammes qu’aux environs de 2 heures.

Quand les sauveteurs sont parvenus à pénétrer dans la maison, il n’y avait plus rien à faire pour les six personnes. Leurs cadavres ont été découverts sur le parquet du rez-de-chaussée, entièrement méconnaissables. Selon toute vraisemblance, les victimes se trouvaient auparavant dans une même pièce à l’étage mais le parquet qui n’a pas résisté au feu a déversé leurs cadavres en bas. Et la forme de leurs bras respectifs laisse supposer qu’elles ont été ligotées. L’unique indice ayant permis au médecin chargé de les identifier reposait sur leur denture…

Par ailleurs, certains objets que les bandits ont abandonnés dans leur fuite ont été retrouvés aux alentours, à savoir quelques marmites, une bicyclette, une mini chaîne, l’étui en carton d’un lecteur VCD, et l’étui en cuir d’une caméra…

(suite)

Bien que les tueurs n’aient pas laissé des traces palpables, le meurtre de six membres d’une famille d’Antanambahiny-Ampangabe ne restera pas impuni. Moins d’une semaine après ce meurtre atroce qui en a secoué plus d’un, sept individus sont actuellement interpellés par la gendarmerie.

Sept personnes interpellées. Elles sont des employés ayant travaillé dans la villa incendiée, ou, au moins, ayant effectué dans le temps des petites tâches pour le compte de la victime. Cependant, la présomption d’innocence est de mise, la procédure étant en cours.

Hier, afin de calmer l’opinion publique et de donner des informations sommaires sur cette affaire, le général Raharijaona, commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie nationale d’Antananarivo et le colonel Clément Violet Ratsironkavana, commandant de groupement de la gendarmerie Antananarivo, ont tenu un point de presse à la salle opération d’Ankadilalana.

Le lendemain même de cet abominable crime, soit dans la matinée du 29 mars, les enquêteurs du groupement d’Antananarivo et de la section des recherches criminelles avec le concours de la brigade cynophile, ont procédé à l’interpellation de deux suspects. Après avoir reniflé le poignet d’une valise et un vélo que les bandits ont abandonnés durant leur fuite, le chien pisteur s’est rué, dans un premier temps, vers le domicile d’un employé, habitant à environ 300 mètres de la maison incendiée. Curieusement, les cheveux de ce dernier auraient émis une forte émanation, probablement une odeur de fumée. Le chien s’est, par la suite, dirigé vers une autre maison dont l’occupant est également un employé de la victime. Leur interpellation a aidé les enquêteurs à remonter vers les autres suspects.

«Comme mobiles, nous sommes actuellement en train d’examiner trois hypothèses. Est-ce qu’il s’agissait d’un simple acte de banditisme ou d’une violente antipathie ? Est-ce que ça a à voir avec les fonctions exercées par le couple ? Rien ne sera laissé au hasard. Toutes les pistes pouvant élucider ce crime seront minutieusement étudiées. Vingt personnes, incluant les suspects et les témoins ont été auditionnées jusqu’ici», a expliqué le général Raharijaona.

Wednesday, March 28, 2007

Un petit coin de PARADIS

Lala du groupe Njava écope de 15 ans de travaux forcés


Ayant engagé la voie de recours concernant la décision de la cour criminelle qui a rendu par défaut son verdict en novembre, deux des membres du groupe Njava ont comparu devant les prétoires hier. La cour a confirmé la peine précédemment prononcée, 15 ans de travaux forcés pour Gabrielle Raharimalala dit Lala.

L’affaire dans laquelle quelques membres du groupe Njava sont impliqués, a refait surface hier. Absents lors du premier procès, Pierre Lucien Razafitsotra, Lucie Razafy Nirina, Adeline Miarisoa et Gabrielle Raharimalala se sont opposés au verdict rendu en novembre dernier, où ils ont été condamnés à 15 ans de travaux forcés. Faux et usage de faux, et trafic d’enfants, des accusations qui leur ont valu de comparaître une nouvelle fois.

Hier, accusation et défense ont clairement montré leurs points de vue. Si l’avocat général a réprimé la pratique de la famille Njava, les leurs ont quant à eux expliqué que cette dernière a agi pour la bonne cause, tout en admettant l’existence des fausses copies d’acte de naissance. «Il s’agit d’un bon faux. C’était pour le bonheur de ces enfants que bon nombre de gens ont souvent délaissés», a avancé maître Willy Razafinjatovo. La cour a rendu son verdict, 12 mois d’emprisonnement avec sursis pour Adeline. 3 ans d’emprisonnement avec sursis pour Lucie et Pierre Lucien. Lala, encore une fois absente lors du procès, a été condamnée à 15 ans de travaux forcés.

Le 22 décembre 1997, suite à une mésentente au sein du clan Njava, Nicole Hortensia a dénoncé son frère Jean Pierre Razafitsotra qui, selon elle, envoyait illicitement des enfants vers la Belgique. Elle aurait entendu lors d’une conversation téléphonique, qu’à l’époque, un enfant aurait coûté 60.000 FF. Avec l'utilisation de fausses copies d’acte de naissance fournies par Adeline Miarisoa, adjoint d’administration et avec le concours d'un avocat étranger, les enfants étaient envoyés en Belgique. Le réseau aurait brassé des millions et des millions avec cette activité.

Il y en a qui se la coule douce

Tuesday, March 27, 2007

Il y en a qui se prive de tout

Il y en a qui ne se prive de rien

No comment

OU SONT NOS FORETS ?



Les affrontements de Kinshasa : Jean-Pierre Bemba risque l'exil et la fin de son leadership d’après Madame Annick Randrianjafy




La plateforme d'opposition Union pour la Nation pourrait se retrouver orpheline de son leader Jean-Pierre Bemba, candidat malheureux à l'élection présidentielle qui s'est mis à l'abri dans les locaux de l'ambassade de l'Afrique du Sud pour échapper à ce qu'il avait qualifié « la volonté du pouvoir de le neutraliser ». Sous le coup d'un mandat d'arrêt, le leader de l'opposition est passible de prison et quoi qu'il arrive ne pourrait plus compter, par ailleurs, sur la puissance de feu que représentait sa garde rapprochée en débandade.

109 de ses miliciens ont entendu l'appel du gouvernement à la reddition et se sont livrés sur une base de l'ONU, selon un porte-parole militaire onusien, Didier Rancher. Quarante-quatre autres partisans armés de l'ancien dirigeant de la rébellion et ex-vice-président de la transition ont été appréhendés en tentant de traverser le Congo, a précisé le colonel Jean Aive Allakooua, porte-parole de la police.

Samedi matin, un calme précaire régnait sur la partie nord de la capitale après deux jours de violences dont le bilan varie selon les sources, entre une soixantaine et plus d'une centaine de tués dont environ 50 soldats de l'armée tués. Il y aurait, selon certaines estimations, un peu plus de vctimes dont au moins 300 gardes de Jean-Pierre Bemba tués. La ville de Kinshasa est sous contrôle de l'armée régulière qui a manifestement profité de sa supériorité numérique et de l'usage des armes lourdes utilisées contre des gardes de Bemba confinées dans un périmètre qui réduisait leurs marges de manoeuvre. La résidence de Jean-Pierre Bemba tendait à devenir, ainsi, un périlleux piège pour ses hommes qui, par ailleurs, selon un des responsables de la Monuc, s'étaient retrouvés sans munitions au bout de 24 heures de combat. Ce qui expliquerait la reddition, la fuite à Brazzaville et la dissémination à travers les communes de Kinshasa des anciens combattants du MLC dont le moral aurait sans doute pris un coup après le refuge de leur leader dans les locaux de l'ambassade de l'Afrique du Sud.

Samedi matin, la circulation a repris timidement, plusieurs stations d'essence ont rouvert vers 11 heures tandis que le grand marché, qui a repris ses activités, a été vite déserté par des vendeurs suite à des tirs sporadiques entendus dans le centre-ville. Pendant ce temps, la police a ceinturé certaines communes où la présence de certains éléments de la garde de Bemba a été signalée, de même que celles où certains jeunes se sont livrés à des actes de pillage.

Quelles suites seront dès lors données à ces affrontements ? L'option judiciaire est celle choisie par les autorités congolaises malgré un appel au dialogue lancé par l'Union européenne et l'Afrique du Sud. Le Procureur Général de la République Tshimanga a, d'ores et déjà, lancé des poursuites contre Jean-Pierre Bemba pour « pillage et haute trahison » et demandé la levée de son immunité parlementaire.

Jeudi 10h30 : Panique générale

Kinshasa a vécu une fin de matinée agitée le jeudi 22 mars 2007. Vers 10 h 30 Une marrée humaine avait pris d'assaut l'avenue du 24 novembre : des parents couraient pour rechercher leurs enfants dans différentes écoles ; bousculades et embouteillages : chaque automobiliste était pressé et cherchait le passage en priorité. Une panique inexpliquée mais tout le monde craignait le pire suite aux affrontements du 21 au 23 août 2006 entre les éléments de la garde rapprochée de Jean-Pierre Bemba et ceux de la Garde Présidentielle. Une situation rendue imminente avec l'installation des soldats des Fardc faisant du coup face à la garde du leader du MLC. L'interview de Jean-Pierre Bemba du 19 mars (cliquez ici) était d'ailleurs prémonitoire.

Un camp ou les deux voulaient apparemment en découdre

Depuis quelque temps, le Chef d'Etat Major des FARDC avait ordonné aux militaires qui, jusque là, n'étaient pas encore brassés de se faire enregistrer auprès de l'Etat Major Général. Etaient ainsi concernés, les militaires affectés à la garde de certains ex Vice-Présidents. Azarias Ruberwa et Jean-Pierre Bemba ont été les seuls à résister. Le premier a fini par libérer ses hommes, tandis que Jean-Pierre Bemba s'y opposait, évoquant l'inquiétude pour sa sécurité personnelle. Il a donc décidé de s'opposer à cette décision. L'ultimatum lancé par le Chef d'Etat Major était arrivé à son terme, et en coulisses les contacts diplomatiques étaient activés pour trouver une solution si l'on en croit certaines sources. Pendant tout ce temps, les forces gouvernementales et les gardes de Bemba se déployaient sur le Boulevard du 30 juin. Des hommes armés des deux camps se sont ainsi retrouvés face à face, certains aux abords du cimetière de la Gombe, et d'autres à quelques mètres de l'une des résidences du sénateur. « C'est une nouvelle façon de tenter de me neutraliser, parce qu'ils ne sont pas parvenus à me tuer et à décapiter l'opposition. Ma résidence est encerclée depuis deux semaines, chaque soir, nous ne comprenons pas pourquoi », a déclaré Bemba sur les ondes de la radio nationale belge (RTBF).

La version gouvernementale des faits

D'après le Ministre congolais de l'Information, Monsieur Toussaint Tshilombo qui s'exprimait jeudi soir sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC, les hostilités ont commencé lorsqu'un garde de Jean-Pierre Bemba a tiré sur un élément du 7ème bataillon de l'armée régulière. Cette version a été reprise par le porte-parole du Président de la République vendredi sur la chaîne pro gouvernementale DigitalCongo.

L'opinion n'a donc eu droit qu'à un seul son de cloche car le camp de Jean-Pierre Bemba est resté silencieux jusqu'à présent comme ses chaînes de radio et télévision privées CCTV et CANAL KIN qui ont cessé d'émettre depuis le début des événements. Un silence radio qui semble accréditer la rumeur du pillage de ces radios et télés de même que Molière TV et Tropicana TV, des chaînes plutôt non alignées et modérées.

Le bilan : controverse sur les morts, pillage, racket et Hugo Tanzambi

On ignore pour l'instant le bilan exact de ces affrontements, bien que certaines estimations aient été avancées comme par la Radio France Internationale, captée à Kinshasa qui avance au moins 60 morts alors que les organisations humanitaires parlent de près de 120 personnes tuées et 150 blessés.

Des mortiers sont tombés de l'autre côté du Congo, à 4km de la capitale Brazzaville. A Kinshasa, des bâtiments ont pris feu et une épaisse fumée noire s'élevait d'une raffinerie de pétrole touchée.

Par ailleurs, entre deux salves de tirs, les combattants des deux camps n'ont pas oublié leurs intérêts personnels : des actes de pillage ont été commis dans toute la ville par les éléments armés des deux camps ainsi que par des bandes des enfants de la rue, selon Jean Tobie Okala, porte-parole de la Monuc, qui s'exprimait sur les ondes de la radio « Top Congo FM ». Ces pillages se seraient étendus en dehors du centre-ville comme dans la commune de Barumbu, particulièrement au quartier Bon Marché. 
Dans ce flot d'informations et de rumeurs, à signaler une bourde du ministre de l'Information qui a parlé du pillage des supermarchés Peloustore (sur le Boulevard du 30 juin) et City Market (non loin de Rond point Forescom dans la commune de la Gombe), une information démentie par des images de la chaîne de Télévision Congo Web.

Ce ministre aurait, par contre, livré une vraie information s'il savait le racket auquel se sont livrés les éléments des Fardc sur les paisibles populations. Plusieurs personnes se sont ainsi vu dépouiller leurs téléphones portables, de l'argent ou tout autre objet de valeur.

Par ailleurs, le gouverneur de la ville de Kinshasa a démenti la rumeur du décès de Hugo Tanzambi, cambiste et une célébrité du show-biz congolais qui a été effectivement reçu une balle mais sans succomber à ses blessures.


Monday, March 26, 2007

PSA CONDAMNE


Le tribunal de Bobigny a condamné, lundi 26 mars, la société PSA Peugeot-Citroën pour l'embauche illégale de cinquante intérimaires depuis le début de la grève à l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Le constructeur automobile devra s'acquitter d'une amende de 5 000 euros par infraction constatée.

Saisi en référé par quatre syndicats de l'usine (CGT, SUD, UNSA, CFDT) et le syndicat CGT de la société d'intérim Manpower, le tribunal ordonne à PSA de retirer ces salariés en contrat précaire des postes actuellement occupés. Dans sa décision, la magistrate Nina Touati écrit que PSA a contrevenu dans cinquante cas à l'article L 124-2-3 du code du travail et porté "atteinte à l'effectivité du droit de grève" dans l'usine.

La juge reproche à l'entreprise d'avoir "volontairement poursuivi sa politique de recrutement de personnels intérimaires" alors qu'une grève paralysait en partie l'entreprise "et que ces travailleurs précaires devaient en réalité être affectés au remplacement des salariés grévistes". La justice interdit à l'usine automobile de procéder à de nouvelles embauches de personnels intérimaires (ou en contrat à durée déterminée) pour "tout motif autre que le remplacement de salariés non grévistes absents", jusqu'à l'issue du conflit démarré le 28 février.

"ET UN, ET DEUX, ET 300 EUROS !"

Dans l'après-midi, 300 grévistes de l'usine d'Aulnay-sous-Bois ont défilé à proximité du ministère du travail pour demander l'intervention des pouvoirs publics dans le conflit. Ils se sont réjouis de la décision du tribunal de Bobigny. "C'est un des succès de la grève : mettre au grand jour les pratiques de la direction. Maintenant, on va faire en sorte que ça soit appliqué, et pour cela on va saisir l'inspection du travail", a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT.

En moyenne 400 à 500 salariés font grève depuis près d'un mois. Ils réclament une hausse de salaire mensuelle de 300 euros. Samedi, plus d'un millier de personnes (grévistes ou non grévistes) ont défilé à Paris, entre Barbès et la place de la République, aux cris de : "et un, et deux, et 300 euros !"

Tous avec RADO, notre poète national !


Depuis quelques temps, « Rado », de son vrai nom Georges Andriamanantena, souffre d’une maladie du coeur. Son rétablissement nécessite une intervention à l’étranger et le coût est hors de prix. D’où l’idée de faire tenir une grande soirée au Hilton Madagascar le 11 Avril prochain.
Tous derrière Rado !
En effet, devant le problème dont les membres de la famille font face, les artistes qui ne sont autres que des collaborateurs, voire éléments inséparables de Rado, ont décidé de faire tenir un grand cabaret au Hilton Madagascar le 11 avril prochain.
Un appel de détresse
La décision a été prise suite au constat du coût dont la famille devait faire face pour évacuer le poète à l’étranger.
« Afin de venir en aide à la famille mais pour rendre honneur à notre père surtout, les artistes ont décidé d’apporter leur contribution quant à la nécessité de faire évacuer Rado par le biais de cette soirée », a réitéré Bodo, représentant les artistes.
Aussitôt avisées, presque toutes les entités contactées ont répondu à l’appel de ces artistes qui sont prêts à tout pour l’honneur de ce plus grand poète et non moins auteur de renom.
A noter qu’à 84 ans, Rado est toujours sur ses pieds. Bien avant que son état ne se soit empiré, il a été sur le point de sortir un livre contenant ses cantiques évangéliques. Ayant huit livres à son actif, contenant chacun près de 100 pages en moyenne, Rado est un homme jaloux de son identité. Fier d’être malgache, il n’a jamais accepté l’idée de traduire ses œuvres en d’autres langues. A part les poésies, on lui doit également quelques pièces théâtrales.
Presque les grands artistes de tous les temps ont travaillé avec le poète et ils sont prêts à rendre la monnaie lors de cette soirée. Une autre réunion se tiendra prochainement pour tout faire rentrer dans l’ordre.
Au premier coup d’œil, on pense qu’il est normal si tout le monde est enthousiaste quant à la tenue d’une telle manifestation vu ce que Rado a fait pour l’art à Madagascar.
Pour de plus amples informations, deux numéros sont disponibles : 22 525 44 ou le 0 33 12 892 09.

Sunday, March 25, 2007

Porsche veut s'offrir Volkswagen



Le constructeur de voitures de sport Porsche veut prendre le contrôle du groupe Volkswagen dont il détient déjà 27,3 %, a-t-il annoncé, samedi 24 mars, dans un communiqué.

Pour cela, Porsche va, dans un premier temps, augmenter sa part dans Volkswagen à "jusqu'à 31 %", ce qui, au regard du droit allemand, l'oblige à lancer une offre sur l'ensemble du capital, a-t-il précisé à l'issue d'une réunion extraordinaire de son conseil de surveillance.

Pour augmenter sa part, Porsche va utiliser une option dont il dispose pour acheter jusqu'à 3,7 % des actions de Volkswagen avant de lancer son offre obligatoire. "Après dépassement du seuil de 30 % [du capital], l'offre obligatoire va être étendue à tous les actionnaires de Volkswagen", a-t-il indiqué.

Des rumeurs de marché faisaient état depuis plusieurs semaines d'une telle offre mais Porsche, malgré une montée en puissance ces derniers mois au sein du capital de Volkswagen, avait jusqu'ici démenti toute information en ce sens.

Nouvelles diverses

24 millions d’euros d’argent sale auraient transité par Madagascar


Une enquête sur une importante fraude fiscale en Inde portant sur 24 millions d’euros environ touche le secteur offshore mauricien. Une affaire qui a un retentissement international.

D'importants fonds auraient transité illégalement par Maurice, Madagascar, des pays des Caraïbes et la Suisse avant d'être réinvestis par l’intermédiaire de sociétés écran, bénéficiant du même coup d'importantes exemptions dans le cadre des traités de non-double imposition signés avec l'Inde.

À ce stade, pas moins de dix comptes ouverts dans des banques en Suisse au nom de l'homme d'affaires indien Hassan Ali Khan, personnage très connu dans le monde hippique dans la Grande Péninsule, ont été répertoriés. Des ministres indiens seraient impliqués dans cette

affaire.

Recrudescence des fraudes pour acquérir la nationalité française


L’utilisation de faux documents d’état civil connaît une montée en flèche. Si auparavant, le service central des enquêtes spécialisées de la police n’ont enregistré que deux cas par trimestre, ce chiffre a doublé, voire triplé, ces derniers temps.

Quinze cas de présomption de faux et usages de faux documents d’états civils ont été signalés et transmis par le consulat de France au service central des enquêtes spécialisées depuis le début de l’année. Bon nombre d’entre eux sont en cours de vérification et quatre cas se sont avérés faux. Ressortissants étrangers comme nationaux, désirant la plupart une nouvelle identité, sont les plus impliqués dans ce genre de pratique frauduleuse.

«Voulant obtenir la nationalité française ou tout simplement se rendre dans l’Hexagone, certains n’hésitent pas à faire recours à des solutions malhonnêtes, quitte à aller en prison. Pour ce faire, ils font des transactions avec les détenteurs de carte de nationalité ou font des négociations avec des responsables de l’état civil. D’autres vont jusqu’à falsifier des pièces administratives en substituant les photos qui s’y trouvent avec les leurs. Mais cela ne passe pas inaperçu sous l’œil vigilant des responsables du consulat. Dès qu’ils aperçoivent les irrégularités ou ont des doutes sur les pièces qui leurs sont présentées, ils nous avisent et nous faisons les investigations y afférentes», a expliqué un responsable du service central des enquêtes spécialisées.

Ce mois de mars, quatre personnes ont été déférées au parquet du tribunal d’Anosy. Le premier a vu l’implication de deux responsables de l’état civil d’une mairie de la capitale, d’un septuagénaire et du déclarant. Le 20 mars, ce dernier a présenté un jugement supplétif bidon dans le but d’obtenir la nationalité française. Il n’a pas suivi la procédure légale, mais avec la complicité des deux employés de la commune, il a réussi à s’en procurer. Durant la transcription de naissance, le personnel de l’ambassade a découvert l’anomalie du fait que l’homme a déclaré être né en 1990 alors que sa physionomie n’en avait pas du tout l’air. Lors de l’enquête, le jeune homme, ainsi que les deux employés de la commune ont tout avoué, mais ils ont tout de même bénéficié d’une liberté provisoire.

Il s’agit dans le deuxième cas d’un homme venant d’Ambalakely-Fianarantsoa. Il a voulu lui aussi obtenir la nationalité française. Cette fois-ci, l’homme s’est dit fils d’un ressortissant français, lequel n’est autre que son beau-frère. La différence entre le soi-disant père et le prétendu fils a sauté aux yeux. Il a été arrêté et présenté au parquet mercredi. Il est placé en détention provisoire à la prison d’Antanimora.

Une femme sauvée d’un viol à Tsiadana


Le 3 mars, vers 23h, une jeune femme, originaire d’Ambatondrazaka et tenant un petit kiosque de télécommunication Telma, était obligée de quitter sa maison par crainte de l’éboulement d’un ravin au-dessus de son domicile. N’ayant aucune famille à Antananarivo, elle accepte la proposition d’un homme afin de la raccompagner chez son petit-ami à Antanimora moyennant une commission. En cours de route, la jeune femme s’est doutée du comportement de l’individu qui, au lieu de la commission, lui a demandé un baiser. Prise de panique, la jeune femme s’enfuie. Peine perdue, l’individu l’a rattrapée devant une agence de sécurité. La fille lui a demandé de la laisser partir. En présence des employés de l’agence, il l’a relâchée. Mais l’homme n’a pas voulu renoncer à sa proie.

Il se saisit alors de la jeune femme sans défense, un peu plus loin. Tous deux tombent dans un égout. Jour de chance ou protection divine, une personne passait juste au bon moment. Pressentant qu’il allait être surpris, l’homme a pris la poudre d’escampette en emmenant le sac de la femme contenant un pack Telma et la recette du jour. L’homme tombera dans les mailles de la police le 22 mars à Tsiadana. Il a été déféré au parquet le 23 mars.

100 000 sinistrés à Madagascar



Fin de mission pour les FAZSOI, de retour à La Réunion après avoir affrété 60 tonnes de matériel pour la Croix-Rouge qui intervient à Madagascar depuis une semaine auprès des sinistrés du cyclone Indlala. Dans le nord-est, plus de 100 000 personnes ont été affectées par les vents violents et les inondations. Et il est craint désormais que la famine et les épidémies s’ajoutent aux dégâts matériels.

Depuis maintenant une semaine, La Réunion joue à fond la carte de la solidarité régionale. Dans le nord-est de Madagascar, frappé de plein fouet par le cyclone tropical intense Indlala, les équipes se succèdent pour apporter matériel et soutien logistique aux autorités et associations locales, débordées par l’ampleur des dégâts matériels et humains. Selon un bilan toujours très provisoire dressé par les organisations non gouvernementales CARE et Programme alimentaire mondial (PAM), plus de cent mille personnes sont affectées par le passage du météore, principalement dans les districts d’Antalaha et Maroantsetra, où s’est concentrée l’action humanitaire française.

MISSION H UMANITAIRE D’AMPLEUR

Après le porte-hélicoptère Jeanne-d’Arc, qui a assuré en début de semaine dernière le transport de 4O tonnes de fret humanitaire pour le compte de la Croix-Rouge et sa plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI), c’était au tour des transalls de l’armée de l’air d’intervenir au cours des derniers jours pour le transport de l’aide humanitaire stockée à la Réunion et assurer des rotations entre les dépôts de vivres et de matériels existant à Antananarivo et les zones les plus touchées par la catastrophe, désormais complètement enclavées. “Une opération plus importante que prévue”, comme le reconnaît le commandant des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), le général Clément-Bollé, qui a mobilisé près de 1 200 hommes pour cette mission humanitaire “d’ampleur”, mais pas forcément exceptionnelle, à l’image des dernières interventions de l’armée française suite aux dernières catastrophes naturelles qui ont frappé plusieurs pays de la région. Également rodée à ce type de mission, la Croix-Rouge française basée à la Réunion a mobilisé, outre une cinquantaine de tonnes de matériel d’urgence, une équipe d’une dizaine de volontaires et de permanents, essentiellement des logisticiens et des spécialistes de la question de l’eau. “Nous travaillons en étroite collaboration avec la Croix-Rouge locale et les autres ONG sur place. CARE et le PAM s’occupent de l’acheminement et la distribution des denrées alimentaires, Médecins du Monde suit l’évolution sanitaire, et nous la problématique de l’eau”, résume Grégoire, responsable de la mission sur le district de Maroantsetra.

LE SPECTRE DE LA FAMINE

Au contraire d’Antahala, où les vents violents ont détruit 50 % de l’habitat traditionnel, faisant plusieurs milliers de sans-abri, Maroantsetra, située sur le delta du fleuve d’Antenambalana, a, elle, particulièrement souffert des inondations consécutives à la crue spectaculaire de celui-ci. Allant jusqu’à doubler de volume à part endroit, le fleuve a complètement submergé plusieurs villages pendant près d’une semaine et coupé le district du reste du pays. Noyés, la majorité des puits sont devenus insalubres et l’eau impropre à la consommation, faisant craindre la montée d’épidémies type gastro-entérites ou diarrhées. En outre, l’humidité accumulée dans le secteur est propice à une recrudescence du paludisme et de maladies dermatologiques. Deuxième crainte consécutive aux fortes pluies, et qui concerne aussi le district d’Antahala, le retour de la famine. Les récoltes de riz, base de l’alimentation malgache, sont grandement compromises après la submersion de nombreuses rizières. On estime perdue la quasi-totalité de la récolte attendue pour juin, tandis que les stocks accumulés ont été détruits ou abîmés à 60 % dans certains villages. Etat jugé grave également pour l’agriculture vivrière ou l’élevage, ainsi que les ressources principales de la région (vanille, café, girofle...) qui ont subi de nombreuses pertes. Les centaines de tonnes de riz déjà livrées par le PAM ou le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, de même que les quelques stocks épargnés permettent pour l’instant de nourrir tout le monde. Mais dans les prochaines semaines, voire les prochains mois, la situation alimentaire de la région pourrait devenir dramatique.

Une grande première à Madagascar !



La musique tient un grand rôle dans la nation. Ce n’est pas pour rien si les artistes sont toujours au premier loge si on veut faire passer un message pour la population de masse. Vahatra mozika, un groupe de jeunes qui a la passion pour la musique décide d’organiser « Tout pour la musique ».
Cet événement , qui est une première dans l’annale de la musique à Madagascar, se veut être une occasion unique de rencontrer en un seul endroit tous les acteurs de la musique. Une sorte de foire permettant de faire connaître la situation actuelle de la filière musique. Mais un grand défi sera également relevé afin de pouvoir faciliter le dialogue entre l’état et les artistes.


« Tout pour la musique » se tiendra au Palais des sports et de la culture du 24 au 27 mai prochain. Toutes personnes physiques ou morales intervenant directement ou indirectement dans la filière musique se retrouveront pendant quatre jours dans un seul endroit. Artistes, écoles de musiques ou privées, producteurs de spectacles et, ou supports audio-visuelles, prestataires de services en matière d’événements culturels, spécialiste en vente d’instruments mais surtout les médias qui sont les premiers concernés en matière de musique seront conviés à participer à cet événement de l’année.
Pendant 4 jours, conférences, vente-expositions et autres animations se tiendront au palais. D’autres détails seront livrés ultérieurement.

Saturday, March 24, 2007

Wednesday, March 21, 2007

FAITS DIVERS

Vol d’explosifs au centre Akamasoa

L’affaire concernant la disparition de 152 kilogrammes de dynamite, portant la marque Magnum Booster Gel, appartenant au centre Akamasoa du père Pedro, est loin d’être close.

Hier, le procureur de la République a émis une délégation judiciaire à la gendarmerie, l’ordonnant de poursuivre l’enquête qui est diligentée par le commandant de groupement d’Antananarivo en personne. Cette délégation judiciaire survient quelques jours seulement après la mise en détention provisoire des 10 présumés auteurs du vol. Ce qui laisse entendre qu’une série d’arrestations et de perquisitions va s’ensuivre dans les prochains jours. Près de 150 kilogrammes de ces dynamites ont déjà été utilisés par les receleurs.

La disparition des explosifs a été découverte le 10 mars, à la suite d’un contrôle systématique effectué par un surveillant du centre. Il a fait état de plusieurs bâtons de dynamites éparpillés à l’intérieur du magasin. Le lendemain, les éléments de la gendarmerie d’Ambohimalaza se sont rendus sur les lieux et n’ont constaté aucune trace d’effraction. Il s’agit assurément d’un vol continu car lors d’un contrôle trimestriel effectué en décembre 2006, par le service des Mines, la gendarmerie et les représentants de la délégation spéciale de la province d’An-tananarivo, l’état de stock du magasin était encore normal. Trois mois plus tard, pendant un autre contrôle, le responsable du magasin de stockage a été absent, empêchant l’exécution de la vérification, étant donné que c’était lui qui détenait les clefs. Ces faits n’ont fait qu’alourdir les soupçons qui ont pesé sur lui. Par conséquent, il a été arrêté avec le gardien du centre.

Les investigations menées par les enquêteurs ont permis également d’appréhender d’autres suspects, à savoir une bande dénommée «Les six commandos», des colporteurs et non moins des anciens pensionnaires du centre. En tout, 25 personnes ont été entendues dans le cadre de cette affaire. Samedi, 13 personnes ont été déférées au parquet et 10 d’entre elles ont été placées en détention provisoire.

GISEMENT DE TOURMALINE

Découvert en octobre 2005, le gisement de tourmaline à Nandihizana dans la région Amoron’i Mania a fait l’objet d’une importante ruée. Face à cette situation, l’ancien ministère de l’Energie et des Mines ainsi que les autorités sont descendus sur les lieux afin d’apporter des solutions pour mettre fin aux exploitations illicites. Il a été décidé en ce temps qu’une coopérative serait instaurée. Cette dernière se chargera de la gestion des carrières, assurera le suivi de la production et aura l’obligeance de construire des routes, des hôpitaux et des systèmes d’adduction en eau potable. Jeudi dernier, le ministre des Mines Donat Olivier Andriamahefamparany était revenu sur les lieux pour voir de visu les états des lieux actuels.
Selon le constat, il semblerait que la coopérative « Lovasoa » en qui ont été confiées ces différentes responsabilités a connu une défaillance notamment au niveau organisationnel. Il suffit de payer 30.000 ariary pour devenir membre et obtenir l’autorisation d’exploitation. Des redevances seront payées à la sortie de la production. Mais, les sorties n’ont pas pû être contrôlées si bien qu’une grande partie de la production, soit les 90%, disparaît illicitement. Des engagements n’ont donc pas été respectés. Les dégâts environnementaux sont importants. Aussi, le ministre a-t-il ordonné à ce que le terrain soit remis à niveau dans l’immédiat.
Nouvelle mesure
Face à l’échec de la coopérative, une nouvelle mesure s’impose. L’exploitation du gisement serait attribuée à une entreprise privée. Des appels d’offres seront lancés à cet effet. Un cahier des charges lui serait remis en plus du permis. L’exploitation devrait avoir des retombées sur la vie des exploitants, la commune, la région, le propriétaire du terrain. Cette dernière doit remplir les engagements vis -à-vis de la société : construction de routes, hôpital.
887 carrés miniers
En 2006, 10 titres d’exploitation miniers ont été validés dans la région Amoron’i Mania, 37 permis de recherche et 179 permis de petites exploitations. 887 carrés ont été octroyés.
Le nombre de demandes de titre en cours est de 61 pour l’AEPR (autorisation d’exploration), 4 pour le PRE (permis réservé aux petites exploitations minières) et 12 pour le « R » (permis de recherche).

Un camion projette un taxibe vers le client d’un taxiphone


Hier dans l’après-midi, un camion roulant en direction de Sabotsy-Namehana a poussé un taxibe en train de faire descendre des passagers à Ambohitrarahaba, juste avant une descente. Le bus a été projeté droit vers un taxiphone où une cliente était en train de téléphoner, avant de défoncer une épicerie en s’y engouffrant. La cliente du taxiphone a été gravement blessée, les sapeurs-pompiers avaient eu du mal à l’extraire du dessous de l’autobus. La personne se trouvant à l’intérieur de l’épicerie sera la première victime de l’accident. Une fois que le taxibe a été dégagé, les quatre murs de la maison se sont effondrés, alors qu’elle se trouvait toujours à l’intérieur, sans connaissance …

Selon des témoins oculaires, le conducteur du camion manifestait un empressement tel qu’il n’a pas tenu compte de la distance qui le séparait de l’autobus. Dans son élan, le camion n’a pu éviter de percuter la partie arrière gauche du bus. Le conducteur du camion a avancé que les freins de son véhicule auraient lâché et il se serait servi du bus pour limiter les dégâts. Mal lui en prit puisque c’est tout le contraire qui s’est produit.

Tard dans la soirée, hier, l’on a appris que la cliente du taxiphone avait succombé à ses blessures, emportant avec elle la suite des conversations téléphoniques.

Deux cas inquiétants d’abandons d’enfants à Ankadifotsy

Le corps sans vie d’un bébé a été trouvé dans un bac à ordures, très tôt dans la matinée d’hier à Ankaditapaka-Ankadifotsy. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un bébé qui venait de naître. Le corps a été mis dans un sachet avec le placenta et le cordon ombilical.

C’était un clochard venu fouiller dans le bac à ordures qui a découvert la «chose». Il n’a pas attendu pour prévenir le fokonolona, lequel s’est par la suite chargé d’avertir le président du fokontany, et ainsi de suite jusqu’aux autorités compétentes. L’enquête est en cours.

Toujours dans le quartier d’Ankadifotsy, mais cette fois-ci au lieu dit Befelatanana, une histoire à peu près similaire s’est déroulée dans la matinée du dimanche. Une femme qui tenait dans ses bras un bébé de trois mois tournoyait sans interruption devant un bac à ordures, jusque dans l’après-midi. Pas une seule fois, elle n’avait pensé à donner quelque chose à avaler au bébé, ne serait-ce que de l’eau. Le bébé, pendant ce temps, n’arrêtait pas de pleurnicher et la mère se contentait de le bercer…

Profitant de la tranquillité de l’après-midi, la femme a soudainement déposé le bébé dans le bac à ordures et s’est enfuie. Les riverains l’ont poursuivie à travers les ruelles du quartier mais peine perdue. A présent, des personnes de bonne volonté s’occupent du bébé…

Mort mystérieuse de Noelson Bevao, un Malgache, à La Réunion

La gendarmerie de La Ravine-des-Cabris et de la brigade de recherches de Saint-Pierre tentent actuellement d’élucider la mort mystérieuse de Noelson Bevao, un Malgache de 35 ans, habitant Tampon. Ce père de quatre enfants a rendu son dernier souffle dans d’atroces souffrances au groupe hospitalier sud Réunion. D’après le « Journal de l’Ile de La Réunion » (Jir), il a été découvert dimanche, peu avant 18h, titubant à La Ravine-des-Cabris après avoir ingurgité un mélange d’alcool et d’acide.

Une femme aurait aperçu Noelson Bevao franchir les deux grandes grilles blanches du portail. Cette dernière aurait immédiatement prévenu son mari qui l’a raccompagné au portail. Pendant ce temps, Bevao a commencé à vomir du sang. Avisés, les pompiers l’ont évacué au groupe hospitalier sud Réunion. Les médecins ont tout tenté pour la sauver, mais l’acide a continué de ronger son système digestif. Malgré les soins prodigués, il a rendu son dernier souffle. Toujours d’après le Jir, Bevao s’était séparé de son épouse et avait sombré dans l’alcool.

La société Maersk International recrute des stagiaires internationaux

Il est courant qu’un pays ou une organisation internationale offre des bourses. Mais dans le milieu des entreprises, Maersk international fait un peu figure de pionnière. En tout cas, c’est la première fois que Madagascar bénéficie de ses offres.

La bourse consiste à effectuer pendant deux ans des études relatives à la logistique, à l’offshore, à la gestion et à la communication en vue de l’obtention d’un master au Danemark. La formation est ponctuée de stage que l’étudiant est tenu de passer dans une filiale de Maersk internationale, principalement dans son pays d’origine.

Chaque année, la société recrute des centaines de boursiers. Depuis une vingtaine d’années, un millier d’étudiants ont bénéficié de ces stages. Outre la licence, le candidat doit avoir moins de 24 ans et posséder un bon niveau d’anglais. Les intéressés ont jusqu’au 15 avril pour déposer leur dossier de candidature et peuvent consulter le site www.mise.edu pour de plus amples informations.

Monday, March 19, 2007

DIVERS

Une grave menace pour les investisseurs


Bénéficiant du bail emphytéotique d’un terrain d’une superficie de plus de 4 ha, dans le fokontany d’Ambohimifangitra, commune rurale d’Ambanitsena, district de Manjakandriana, l’Association Mitondrasoa n’a plus le droit de jouir de la mise en valeur de ce terrain. Son contrat de bail signé par le PDS du faritany d’Antananarivo le 18 janvier 2001 a été résilié, le 8 février dernier.
Le bail concerne le terrain de reboisement scolaire et la parcelle où la bibliothèque réhabilitée par le FID et l’Association Mitondrasoa. Les infrastructures mises en place sont actuellement remises à l’Etat.
Le chef du district de Manjakandriana, Mme Aline Razafimahandry et le receveur de domaines, René Andriamamisoa, ont signalé que suite à la résiliation officielle du bail, les responsables concernés n’ont fait que respecter cette décision et le terrain qui a fait l’objet du bail est actuellement remis à l’EPP Ambohimifangitra. Les responsables s’occupent actuellement de la régularisation des papiers administratifs y afférents. Le receveur des domaines de Manjakandriana nous a dit que la résiliation du bail au profit de l’ONG d’Ambohimifangitra a fait suite aux doléances de la directrice de l’EPP et les parents d’élèves que l’ONG n’a pas respecté une partie du contrat. Le district a reçu ces doléances puis les a envoyées au Ministère de l’Education Nationale qui a ensuite fait de constatation de mise en valeur par le biais des responsables de l’administration des domaines. Sur proposition du chef du service régional des domaines et de la propriété foncière, le contrat du bail approuvé en janvier 2001 a été résilié purement et simplement.
Cette résiliation du bail suscite des commentaires pour la simple raison que la plupart des investisseurs à Madagascar ont besoin du bail emphytéotique pour pouvoir investir à Madagascar mais tout d’un coup le bail arrive à être résilié pour des raisons dont on ignore les principaux bénéficiaires. Une telle pratique semble mettre en péril les efforts déployés par les investisseurs. Autrement dit, une atteinte à l’intérêt même de la population par le biais de l’arrêt inopiné des projets déjà prometteurs.
Bibliothèque ouverte par force
L’on a appris lors de notre descente sur les lieux, que la bibliothèque d’Ambohimifangitra a été ouverte par force, le 8 mars dernier. Après avoir informé sur la résiliation du bail emphytéotique, le président du fokontany, en présence du maire d’Ambani-tsena et les responsables du CISCO et de l’EPP a donné un ordre pour que la bibliothèque réhabilitée par le FID, en partenariat avec Mitondrasoa soit ouverte par force. A cette occasion, le représentant de Mitondrasoa était là et aurait voulu faire une négociation et accepté de donner la clé de cette bibliothèque plus tard mais le président a insisté pour ouvrir la bibliothèque, en présence des huissiers. Selon le président de Mitondrasoa, Jacques Razafindraibe, il n’a été notifié de cette situation que la veille de 8 mars. Pour éviter tout problème, il a ensuite offert tous les livres et biens qui se trouvent dans la bibliothèque au profit de l’EPP d’Ambohimifangitra.
Cette bibliothèque sert depuis le 9 mars dernier de salle de classe pour 40 élèves de l’EPP d’Ambohimifangitra. Auparavant, ces élèves ont étudié dans le Tranompokonolona.
La réhabilitation du terrain suspendue
Le bailleur de fonds ne finance jamais un projet sans une sécurisation foncière assurée. Avec le bail emphytéotique, l’ONG Mitondrasoa a obtenu un financement de plus d’Ar 87 millions du Fonds Social de Développement du service de coopération et d’action culturelle au sein de l’Ambassade de France à Madagascar. Et ce, pour l’aménagement du terrain de reboisement scolaire afin de construire un stade polyvalent. Le coût total du projet est élevé à près d’Ar 100 millions dont 10 millions d’Ariary de Mitondrasoa et Ar 1,4 millions de l’EPP Ambohimifangitra.
Les infrastructures sont déjà mises en place sur le terrain aménagé. Il ne reste que la construction de la tribune, mais les travaux ont été suspendus suite à des obstructions. Actuellement, suite à la résiliation du bail, le terrain est remis à la propriété de l’Etat.
Négociations en cours
Il y a quelques jours, une rencontre a eu lieu, au bureau du district de Manjakandriana, entre le chef du district de Manjakandriana, des représentants de l’ONG Mitondrasoa, le Chef CISCO de Manajandriana, la directrice de l’EPP d’Ambohimifangitra. A cette occasion, l’ONG Mitondrasoa a réclamé ses droits en tant qu’acteurs de développement au profit de la population d’Ambohimifangitra tout en signalant les projets qu’elle a réalisés dans cette localité. Elle a ainsi demandé d’annuler la résiliation du contrat de bail dont elle est victime. On n’a pas encore appris ce qui ressort de ces négociations. Quoi qu’il en soit la résiliation du bail constitue une grave menace pour les investisseurs à Madagascar. Le cas d’Ambohimifangitra n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Award • RDJ Mozika 2006 au Palais

Depuis le début, les votes ont été très serrés concernant le résultat de cette deuxième édition de « RDJ Mozika ». Sans grande surprise, la plupart des trophées ont été attribués à la jeune génération. Maintenant, il est question de savoir s’ils sauront garder ces places et savoir gérer la suite de leur carrière.

Les meilleurs ont gagné !
Côté organisationnel, aucun incicent majeur n’a été enregistré dans la soirée du vendredi au palais lors de la cérémonie de remise des trophées aux meilleurs artistes de l’année 2006. Tout s’est bien passé , tant côté technique que logistique. La plupart des artistes nominés ont tenu à être présent set presque tous les domaines ont été représentés pour remettre les trophées à ces gagnants.
Les jeunes ont été encore une fois plus chanceux
C’est vrai que la relève est toujours au centre des discussion dans le milieu du showbiz. Mais ces derniers temps, beaucoup de noms se sont hissés dans ces « hit parade » d’où l’embarras du choix pour les auditeurs. Même si beaucoup d’entre eux sont juste là par un pur et simple hasard ainsi que l’effet du « matraquage », il y a quand même ceux qui se soucient de leur carrière.
Heureusement qu’une initiative comme ce genre d’« award » existe afin de donner une chance à ceux qui pensent aller loin dans le milieu. A l’image des Mirado, le duo Mika-Frank, Anyah et d’autres encore, on peut espérer une autre image du « showbiz local » d’ici peu, loin de ces «vieux loups» qui commencent à être victimes du « déjà vu », à cause du manque d’infrastructure et de producteur professionnel.
Par contre, quoi qu’il en soit, beaucoup d’efforts restent encore à faire pour ces jeunes en quête de notoriété. De nos jours, le public devient de plus en plus exigeant et cherche toujours mieux. De ce fait, il y a ce comportement d’un vrai apprenti qu’il faut avoir, de la part des artistes si on veut vraiment faire avancer le showbiz.
De plus, cette situation sera une preuve de maturité et de professionnalisme qu’on a tendance à prononcer à maintes reprises mais qui est négligé, souvent.
Au nom de la culture, félicitations à ceux qui ont gagné un titre car sûrement, ils l’ont mérité sinon ce serait le pire des cas. Mais aussi, que ça ne reste pas là. Comme la saison artistique ne fait que commencer, tout est encore possible.


LES OIGNONS HORS DE PRIX

La dégradation de l’état des routes du district de Mampikony, premier producteur d’oignons de l’île peut expliquer la hausse du prix de cette denrée.

La capitale souffre du manque d'une denrée alimentaire utile aux quotidiens. Depuis une semaine, le prix des oignons fait hurler au scandale les consommateurs venus s'approvisionner au marché.
Que ce soit à Analakely, Isotry ou Mahamasina, des marchés archiconnus pour leur prix accessible à tout public, le prix des oignons est devenu exorbitant. Le kilo atteint les Ar 2800.
“C'est dur pour nous d'en trouver actuellement. Même les grossistes d'Anosibe se plaignent de la cherté de cette denrée”, souligne Malalaharisoa Haingo, une épicière d'Ambohipo qui vend aussi des légumes et autres denrées. Elle ajoute qu'auparavant, le kilo d'oignons ne dépassait pas les Ar 1100.
Dégradation des routes
“Qui aurait cru que la hausse toucherait un jour les oignons”, se demande Ravelomaniry, une mère de famille réticente à en acheter. “Devoir vendre un oignon à Ar 100 est déjà une perte pour nous marchands. Autant ne plus nous y intéresser”, précise un marchand d'Analakely.
La plupart de ces détaillants ignorent le pourquoi de cette hausse vertigineuse. Le prix de gros est de Ar 2600 le kilo. Beaucoup songent à la coupure de la route nationale 6 comme première raison valable.
Le district de Mampikony demeure le premier producteur d'oignons de l'île. Mais la dégradation des routes complique et renchérit l'acheminement des produits.
Mais “ceci ne doit pas affecter leur transport car actuellement, seul l'axe Port-Bergé-Antsohihy est en piteux état. Le fait est que les oignons se font rares car le temps n'est pas propice à la récolte”, explique Redeck Faralahy, chef de région de la Sofia qui ajoute que le prix du riz ne cesse aussi d'augmenter dans tous les districts de la Sofia.
E
n attendant que la situation se rétablisse, les Tananariviens doivent trouver une solution à leurs oignons. Et se retenir de verser une larme bien que la hausse de cet ingrédient leur monte au nez.

BILAN D’INDLALA


La ville d’Ambanja paie de lourds tributs après le passage du cyclone Indlala. 15 personnes ont été tuées, emportées par les eaux. La ville est détruite à 95% et les prix des marchandises flambent.

Ambanja compte le plus grand nombre de victimes du cyclone Indlala. Outre les pertes en vie humaine, on a recensé 20 814 sinistrés dans le district d’Ambanja et une ville meurtrie.

Les pertes humaines résultant du passage d'Indlala sont énormes à Ambanja. Ce district de la région Diana compte le plus grand nombre de victimes avec quinze décès officiellement déclarés.
"Dix personnes décédées sur 15 résident à Migoka, un fokontany de la commune rurale d'Ambohimarina. Trois sont issues de la commune rurale d'Ankataka et deux de celle de Bemanevika sur la plaine de Sambirano", avance Eddie Jean Tongazara, chef du district d'Ambanja.
"Surprises par la crue soudaine des rivières Sambirano et Andampy, à l'intérieur ou à l'extérieur de leur demeure, ces personnes n'ont pu échapper et ont succombé", ajoute le chef de district. "C'est le cas d'une femme âgée résidant à Migoka, qui a été emportée par les eaux avec cinq de ses boeufs. Son corps a été retrouvé à 2 km de sa maison", note Norosoa Sergine, voisine de la défunte.
Sept communes sur les 23 formant le district d'Andapa sont les plus meurtries par Indlala. D'après le chef de district, Ambanja compte à lui seul 20 814 sinistrés. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) évalue les dégâts matériels d'Ambanja à 95%.
"A Migoka, l'ensemble du quartier, avec une église protestante, a été emporté par la rivière d'Andampy. Une école bâtie par le Fonds d'intervention pour le développement (Fid) à Ambohimarina a aussi été balayée par la rivière d'Ambahatra", fait savoir Jacky Roland Randimbiarison, secrétaire exécutif du BNGRC.
Flambée des prix
Au lendemain du passage du cyclone Indlala, une flambée des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité a été constatée sur les principaux marchés d'Ambanja, ainsi que ceux des zones les plus affectées. Les vivres se raréfient également.
Pour Ambanja, le kapoaka du riz ( le contenu d'une boîte de lait concentré) a dépassé la barre des Ar 1 000. "Dans ce cadre, le kilo est vendu à Ar 3 500. Ce n'est plus à la portée de nos bourses", se lamente une mère de famille habitant le fokontany d'Ambohimarina.
"Pis, cet aliment de base et d'autres produits de première nécessité (PPN) comme le sucre, le pain ou encore l'huile... commencent à se faire rares sur le marché", s'affole-t-elle. Et cette dernière d'interpeller le pouvoir central pour venir en aide aux habitants d'Ambanja. "La plupart des champs cultivables sont immergés. Du coup, il n'y a rien à attendre de la production agricole. A ce rythme, une crise alimentaire n'est pas à écarter dans les semaines à venir", craint-elle.
Les districts de Fenoarivo Atsinanana et Soanierana Ivongo dans la région d'Analanjirofo sont aussi confrontés au même problème. "L'inflation a commencé au mois de janvier, plus précisément lorsque le pont flottant d'Antanambao Anosibe est tombé en ruine. Le passage du cyclone Indlala n'a fait qu'empirer la situation", raconte Harizo Andriamiandra, habitant de Fenoarivo Atsinanana.
Dans la région Sofia, la dégradation des routes et
la défectuosité des ouvrages d'art ont aussi engendré une hausse des prix du riz et des légumes.

Une vingtaine de personnes disparues
Les derniers bilans du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et de la gendarmerie nationale font état d'une vingtaine de disparus sur le territoire national.
Le BNGRC en a recensé deux dans la région d'Analanjirofo. Pour sa part, la gendarmerie nationale en a relevé 16 dont 13 dans la commune rurale d'Andrimbavontsiny à Analalava, et trois autres à Antsohihy.
Concernant les cas de décès, le BNGRC en a répertorié trois dans le district de Vangaindrano, région d'Atsimo Atsinanana. A cela s'ajoutent les deux autres signalés dans le district d'Antalaha, vendredi dernier. La gendarmerie nationale, quant à elle, en a aussi constaté six à Analalava.
Le nombre de cases endommagées s’élève à 344, dont des bâtiments administratifs, des écoles et des églises.

Friday, March 16, 2007

1400 tuberculeux en fuite sur les 10.800 cas recensés mettent la prévention en péril




13% des 10.801 tuberculeux recensés à Madagascar abandonnent leur traitement

La tuberculose demeure un problème de santé publique, touchant près de 10.801 personnes sur tout le territoire dont environ 1.400 (13%) ont abandonné pour ne pas suivre le traitement. Toliara abrite le plus grand nombre de malades, soit 2.256 tuberculeux, sans oublier 505 autres qui ont abandonné leur traitement. Une situation qui risque d’engendrer la contamination d’autres personnes si la prévention n’est pas renforcée dans les plus brefs délais.

La tuberculose est une maladie contagieuse et infectieuse. C’est pourquoi, une personne qui en est atteinte risque d’être marginalisée par la société. «Pour le moment, il s’avère encore difficile de l’éradiquer totalement ou au moins de prévoir en quelle année elle sera éliminée tant que certaines personnes malades errent partout pour fuir le centre de diagnostic et de traitement (CDT)», a déclaré le ministre Jean Louis Robinson, hier à Antanimena lors du lancement des préparatifs de la Journée de lutte contre la tuberculose, le 24 mars. Cette année, Toliara a été choisi pour abriter la célébration officielle, étant le site où l’on enregistre le plus de tuberculeux. La région Sud de l’île est suivie de près par Antananarivo comptant au total 2.144 cas de tuberculose avec 168 malades en perte de vue dont 1.275 en milieu rural et 869 en milieu urbain.

«Ces 13% d’abandons ne sont autres que les malades qui ne veulent pas suivre le traitement obligatoire et gratuit s’étalant sur huit mois», explique le responsable chargé de lutte contre la tuberculose. «Il s’avère très important de récupérer ces malades pour qu’ils ne contaminent pas d’autres personnes et surtout afin d’éviter la propagation de la maladie notamment dans la province de Toliara où le taux semble préoccupant», a-t-il poursuivi. «Cette journée sera ainsi une occasion de renforcer la sensibilisation afin de les faire revenir», a encore martelé le ministre Jean Louis Robinson, car «ils risquent de ne plus guérir à cause de la suspension de leur traitement». Les animateurs communautaires seront dotés de bicyclettes pour se mettre à leur recherche, des moyens de locomotion qui seront remis officiellement lors de la cérémonie.



Stratégies

Quoi qu’il en soit, les stratégies de lutte vont bon train depuis la mise en œuvre du programme national (PNT). Un programme ayant pour but de diminuer la circulation des bacilles tuberculeux au sein de la communauté et aussi de réduire la mortalité ainsi que la charge sociale de la tuberculose notamment chez les populations pauvres. Il est important de rappeler que la population productive, âgée entre 15 et 54 ans, est la plus touchée par cette maladie.

L’objectif est de porter le taux de guérison des tuberculeux de 75% aujourd’hui à 85% en 2009, de maintenir le taux d’augmentation du nombre de malades suivis à 8% par an et de diminuer le taux des cas non traités à moins de 10%. Pour cela, il s’avère nécessaire d’intensifier l’amélioration de la qualité de service dans les 203 centres de traitement, de mettre en place 1.000 centres pour se rapprocher plus de la population, de mettre à la disposition des malades des médicaments gratuits durant les 8 mois de traitement. À cela s’ajoutent le dépistage dont font l’objet les malades ayant une toux chronique de plus de trois semaines ainsi que le renforcement du réseau de laboratoires pour de meilleurs diagnostics et contrôles.

La tuberculose en chiffres


En 2005 : 14.297 malades suivis

10.676 ont été guéris soit 75% des cas contre 71% en 2004

13% d’abandon de traitement

6% de cas de décès

En 2006 : 15.568 malades suivis soit une augmentation de plus de 8%

Taux de guérison : de 75% actuellement à 85% en 2009

Coût du traitement : entre 80 et 85 dollars incluant les frais du laboratoire et les médicaments, soit environ 170.000 ariary par malade

Dépenses engagées pour la Journée de la tuberculose : 20 millions d’ariary dont 10 millions consacrés aux vivres offerts aux tuberculeux

Financement de la lutte contre la tuberculose par Global Fund : au total 8 millions de dollars dont 3 millions dépensés lors de la 1ère phase et 5,7 millions lors de la 2ème phase s’étalant sur trois ans à partir de cette année.

Wednesday, March 14, 2007

Les propriétaires de voitures aux vitres teintées n’ont pas à s’inquiéter !



S’il a jusqu’ici refusé de « se mêler à la polémique », Sarobidy Tsohara, directeur des Transports terrestres au sein du ministère des Transports et du tourisme, a enfin levé les inquiétudes des propriétaires de voitures dont les vitres sont teintées. Seules les vitres fumées qui empêchent de voir l’intérieur de la voiture sont prohibées. Mais la chasse au laxisme au volant est ouverte. Mettre sa ceinture de sécurité, ne pas décrocher son téléphone en roulant, ne pas mettre un enfant de moins de cinq ans sur le siège avant… le ministère voudrait que toutes ces précautions deviennent des habitudes.

La phase de sensibilisation touche presque à sa fin. Après plusieurs jours de diffusion de spots sur les radios et télévisions nationales et privées, le ministère entend faire appliquer l’arrêté 952/2007 sur la sécurisation routière à la lettre. «Durant la semaine du 19 au 23 mars, nous ferons un rappel à l’ordre aux usagers de la route, et la police nationale et les gendarmes séviront en cas de récidive.» déclare le directeur des Transports terrestres, Sarobidy Tsohara. Et d’ajouter : «C’est déjà une marque de compréhension de la part de l’Etat, si on considère que l’arrêté devrait légalement être appliqué un jour franc après sa publication au journal officiel, soit le 16 janvier».

Il a même fini par rassurer tous les propriétaires de voitures à vitres teintées, ceux qui n’ont pas «choisi» de se camoufler derrière des films miroirs ou quasiment noirs qui empêchent de voir à l’intérieur de la voiture. «Il fallait juste interpréter les termes ‘transparence limpide’ selon l’esprit de la loi, à savoir la prévention des méfaits qu’un individu en sécurité derrière des vitres fumées pourrait commettre.» explique-t-il. Mais sur le point des exceptions, le directeur des Transports terrestres est catégorique : «Il n’y aura pas de dérogations produites, que ce soit pour les artistes ou pour les présidents-directeurs généraux des grandes sociétés. Les seules exceptions autorisées sont celles qui sont formulées explicitement dans le texte.»



Montrer patte blanche

A partir du 16 mars, date d’application de la mesure d’interdiction des vitres fumées, les policiers et les gendarmes vont intercepter toutes les voitures aux vitres non transparentes. Sauf celles portant une plaque minéralogique rouge avec un drapeau malgache et des étoiles (pour les officiers généraux en activité) ou verte avec la mention CMD (pour les chefs de mission diplomatique). Seront aussi «épargnées» les voitures qui portent la cocarde officielle des chefs d’institutions, parlementaires, membres du gouvernement, responsables des régions et de l’exécutif dans les provinces.

Dans un premier temps, les policiers et gendarmes en faction ne séviront pas, mais se contenteront de rappeler à l’ordre les contrevenants, tout en notant leurs coordonnées. Pas de pitié pour les récidivistes : leur voiture ira directement à la fourrière. «La mesure est applicable sur tout le territoire, pas seulement dans la capitale», précise Sarobidy Tsohara. C’est le cas de toutes les mesures citées dans l’arrêté, dont le port d’un casque pour tous véhicules motorisés (y compris motocyclettes et scooters), l’éclairage sur les deux roues, ainsi que le port de ceinture au volant. Dans la même foulée seront définitivement interdits l’utilisation du téléphone au volant (dès lors qu’il entraîne la prise en main du mobile) et le transport d’enfants de moins de cinq ans sur le siège avant. Il faudra du temps avant que tout cela ne devienne des habitudes.




La sécurité routière et les jeunes



Du 23 au 28 avril, soit deux semaines après le week end de Pâques, se tiendra la semaine internationale de la sécurisation routière. Le thème : «la sécurité routière et les jeunes». D’autres campagnes de sensibilisation pour une appropriation des mesures de sécurisation routière seront entreprises à cette occasion. De nombreux jeunes sont victimes d’accidents suite à une conduite en état d’ivresse ou pour ne pas avoir respecté les signalisations routières, notamment les limitations de vitesses. Distribution gratuite de casques et diffusion de spots radiotélévisés seront financées par les nombreux partenaires internationaux comme l’Office mondial de la santé (OMS), Handicap International ou l’Unicef. Le ministère de l’Education, la commune, la police et la gendarmerie seront aussi parties prenantes.

Tuesday, March 13, 2007

DIVERS


Le dernier cyclone de la saison se nomme INDLALA

Le cyclone tropical Indlala commence à menacer les côtes malgaches. Depuis hier, des avis de menace de danger imminent ont été lancés à certaines zones de la côte Nord Est, entre autres les districts d’Antsiranana I et II, la région Sava et le district de Maroantsetra.
De leur côté, les districts de Nosy Be, Ambanja, Ambiloba, Bealanana, Befandriana Avaratra, Mandritsara, Mananara Avaratra, Soanierana Ivongo, Sainte-Marie, Vavatenina, Fenoarivo Atsinanana et Toamasina I et II ont reçu un avis d’avertissement.
“Aussi, les activités en mer sont-elles déconseillées jusqu’à ce que les alertes soient levées. De même, les riverains des côtes sont appelés à être vigilants à la montée des rivières et de la mer”, déclare un prévisionniste à Ampasampito.
Hier à 15 heures, le centre du cyclone a été localisé à 45 km au Nord Est de Vohémar. Il se déplace à l'Ouest à une vitesse de 13 km à l'heure. Il dégage des rafales atteignant les 170 km / heure et des vents moyens de 120 km / heure.

Il était attendu dans la journée d’hier. Il n’a pas fait faux bond et a effectivement atteint la terre ferme hier. Il s’agit du cyclone Indlala qui succède donc à Gamède, lequel a tout de même laissé quelques traces dans la partie Sud-Est de Madagascar.

ndlala a particulièrement touché la ville d’Antalaha pour y être resté de longues heures, mais l’ensemble de la Région de la SAVA en a eu de sérieux échos. Vents violents et pluies diluviennes ont notamment été le lot des populations de cette région depuis hier. Si Gamède était d’une taille particulièrement impressionnante (1000km de diamètre), deux fois plus grand qu’Indlala qui fait 500km de diamètre, ce dernier n’est pas moins intense car il était accompagné de vents pouvant aller jusqu’à 230km/h au centre. Dès hier, les ravages de ce cyclone ont été constatés. Bâtiments décoiffés, montée des eaux, cultures aplaties sont donc actuellement le lot de toute une population dans la SAVA et une partie des régions voisines. Après son entrée, Indlala pourrait perdre de son intensité et enregistrer un affaiblissement sensible. Il n’en demeure pas moins que ce cyclone reste un danger pour plusieurs autres régions. Les prévisions font, en effet, état d’une progression vers le Sud en longeant les côtes à l’intérieur des terres. Avec ce que cela suppose de dégâts dans les localités « visitées » par le cyclone. Les populations déjà traumatisées par Favio dernièrement, n’ont franchement pas besoin de cela…




9 MILLIARS DE PERSONNES A NOURRIR?

La planète pourra-t-elle fournir de quoi manger aux 9 milliards d'humains qu'elle portera en 2050 ? Les agronomes du monde entier se posent cette question avec d'autant plus de circonspection qu'aujourd'hui, sur les 6,5 milliards d'habitants que compte la Terre, 2 milliards sont mal nourris et 854 millions sont "affamés", disposant de moins de 2 200 calories par jour. "Le défi est déjà de produire 30 % de plus pour que les humains mangent à leur faim, puis d'élever la production en 2050 pour nourrir 9 milliards de personnes, dit Marcel Mazoyer, professeur à AgroParisTechn. Pour atteindre ces objectifs, la production agricole mondiale devra doubler."


Comment faire ? La première piste est l'augmentation des surfaces cultivées : les terres arables représentent aujourd'hui 1,5 milliard d'hectares. Ce chiffre pourrait être presque doublé, selon l'étude prospective "World agriculture : towards 2030/2050" menée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). S'appuyant sur des images satellitaires, l'étude estime à 2,8 milliards d'hectares l'ensemble des terres utilisables, avec notamment des terres disponibles en Afrique et en Amérique du Sud. "Il est possible de multiplier par 1,7 la superficie cultivée tout en réservant les terrains nécessaires pour les habitations et les infrastructures et en préservant les forêts", estime M. Mazoyer. Cette thèse très optimiste est cependant contestée par d'autres experts. "Les terres apparemment vides sont déjà utilisées en jachères par rotation longue des cultures, souligne Michel Griffon, du Cirad (Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement). Je pense que les estimations de la FAO ne sont pas réalistes."

Deuxième piste pour répondre au défi démographique, faire progresser les rendements moyens des surfaces cultivées. Une solution que la majorité des agronomes estime réalisable. Dans les pays développés, l'agriculture intensive permet des rendements élevés (de 2 à 10 tonnes par hectare). Mais ils ne pourront plus tellement progresser, et le modèle n'est pas transférable aux pays du Sud, où les faibles rendements ont de grandes marges de progression. L'usage des produits chimiques et phytosanitaires entraîne au Nord une forte pollution, et "leur prix va forcément augmenter dans les trente à quarante prochaines années, du fait de la hausse du coût du pétrole, note Michel Griffon. Nous allons vers une agriculture au coût énergétique élevé, disposant de peu d'engrais et devant économiser l'eau."

Quelle nouvelle approche technique imaginer ? Les OGM, étudiés ou cultivés en Inde, en Chine, au Brésil ou en Argentine, sont-ils une solution pour les pays les plus pauvres ? "Cette réponse n'est pas à la hauteur des enjeux, estime M. Griffon. Il n'est pas impossible qu'ils soient intéressants, mais pour la sélection des plantes, il existe des techniques rapides et beaucoup moins onéreuses."

Pour les agronomes, il faut utiliser moins de machines, d'engrais chimiques et de pesticides - que d'ailleurs les paysans pauvres peuvent rarement se payer - pour "inventer une agriculture écologiquement intensive qui tire un meilleur rendement sans dégrader les écosystèmes", précise M. Griffon.

"Une expertise pilotée par la Banque mondiale et regroupant 800 experts internationaux est actuellement en cours et va dans ce sens", ajoute Bernard Hubert, de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique). Ce travail collectif, sous l'acronyme d'IAASTD (International Assessment of Agricultural Science and Technology for Development), devrait être publié fin 2007.

Ce nouveau modèle, dénommé écoagriculture, agroécologie, ou agroforesterie, pourrait faire doubler, sans moyens conséquents, les rendements des pays du Sud, là où la nécessité est la plus criante. Il repose sur la capacité des écosystèmes à se régénérer grâce à des associations de plantes différentes, avec des successions de multiples cultures au long des années... "Dans le Sahel, les rendements peuvent ainsi être doublés en associant la culture du mil et la plantation d'acacias", illustre Marc Dufumier, de l'INA (Institut national agronomique).

Ces pistes concrètes pour répondre au défi démographique et agricole comportent cependant un certain nombre d'inconnues. Quelle sera l'ampleur du développement des biocarburants ? L'utilisation à des fins énergétiques des sols pour la culture du maïs ou de la canne à sucre pourrait concurrencer des productions alimentaires. Déjà au Mexique, qui s'approvisionne aux Etats-Unis, le prix des tortillas à base de maïs a augmenté de 14 % en un an, les cultures américaines se dédiant de plus en plus à la production d'éthanol. Autre incertitude, l'amplitude du changement climatique annoncé - auquel, d'ailleurs, participe l'agriculture chimique, en émettant des gaz à effet de serre avec les tracteurs, les engrais et autres transports d'aliments d'un bout à l'autre de la planète. "Des surprises graves sont imaginables, relève Frédéric Dévé, un consultant indépendant, par exemple si le Bangladesh est inondé ou si des phénomènes de dégradation des sols se produisent à l'image du Dust Bowl (tempêtes de poussière) aux Etats-Unis dans les années 1920." Certes, le réchauffement pourrait améliorer la production agricole au Canada, en Russie, et au nord de la Chine. Mais les terres brésiliennes, africaines et australiennes pourraient voir, elles, leur fertilité diminuer.

Enfin, si la voie "agroécologique" est une solution pour nourrir 9 milliards de personnes, sa mise en œuvre est tributaire de choix politiques : "Le problème à résoudre d'ici à 2050 est la répartition des revenus. Les gens ne peuvent se nourrir car ils sont trop pauvres, analyse M. Dufumier, Comment faire pour que la paysannerie augmente ses ressources ?" En cause, la concurrence sur les marchés mondiaux des produits agricoles des pays du Nord, fortement subventionnés. "Si on laisse le marché mondial ouvert, poursuit M. Dufumier, les prix trop bas empêcheront les paysans pauvres de survivre. Ils iront par centaines de millions vers les villes où il n'y a pas assez d'emplois."

"Un milliard de personnes vivent déjà dans les bidonvilles, ajoute M. Dévé. Si ce chiffre double, voire triple, ces personnes auront du mal à accéder à une alimentation suffisante. Des problèmes de congestion urbaine, de criminalité vont émerger." Selon M. Griffon, un changement de priorité est nécessaire, "la paysannerie est actuellement considérée comme résiduelle, comme si le monde nouveau devait se faire contre elle. Il faut faire de l'agriculture une priorité des politiques publiques."

Les centres d'œuvres se trouvent également dans la ligne de mire des bandits.

Les locaux de la congrégation des sœurs de la charité à Tongarivo, dans la commune rurale de Tanjombato dans le district d'Antananarivo-Atsimondrano, a fait l'objet d'une attaque à main armée, hier matin.
Deux personnes y ont été blessées. Il s'agit d'une protégée du centre et du gardien. Tenu par neuf religieuses, ce centre abrite 40 personnes handicapées physiques et mentales. Il est également équipé d'un dispensaire.
Selon le témoignage du gardien du site, onze bandits armés de pistolets et d'armes blanches ont assailli le site. “Certains m'ont tabassé avant de me ligoter”, indique-t-il.
D'autres se sont introduits dans les chambres des handicapés au rez de chaussée. Des patients ont crié au secours. Pour les faire taire, les assaillants les ont menacés et ont frappé une femme. Celle-ci a été blessée à la tête.
Le témoignage de sœur Madeleine a révélé que les bandits se sont introduits dans le centre vers une heure du matin. La religieuse affirme avoir attendu des bruits provenant du rez de chaussée. “Après avoir regardé par la fenêtre , j'ai pris la décision d'ouvrir la porte. Une fois dans le couloir, un bandit m'a menacée avec un pistolet”, raconte -t-elle.
Racontant le calvaire qu'elle a enduré, sœur Madeleine a affirmé avoir été stupéfaite lorsqu'elle avait vu une autre sœur prise en otage par les malfaiteurs. “Un bandit la maintenait par le col tout en lui ordonnant de livrer de l'argent”, déclare-t-elle.
Une sœur courageuse
Fort heureusement, des habitants du quartier et des policiers du commissariat de police de Tanjombato sont rapidement venus à notre secours. Les bandits ont dû battre en retraite et ont disparu dans le noir. Ils n'ont pu s'emparer que de quelques matériels de travail du gardien, en l'occurrence, une torche.
Cet heureux aboutissement a été dû à l'action courageuse d'une soeur qui a réussi à sortir du centre à l'insu des malfaiteurs. Elle est, d'après le témoignage de soeur Madeleine, descendue de l'étage en escaladant le pilier de la véranda pour alerter des voisins. A cela s'ajoute, l'appel au secours lancé par des sœurs bloquées dans d'autres chambres.




Naina Andriantsitohaina, président du Groupement des entreprises de Madagascar (Gem) explique les sources du bras-de-fer entre le secteur privé et la Jirama.

Comment est-on arrivé à la crise opposant la Jirama et les opérateurs ?
- C'est la Jirama qui a déclenché cette crise en décidant de couper l'électricité dans certaines grosses entreprises en province, alors que les négociations étaient en cours.
C'est-à-dire...
- Le premier acte hostile dans cette histoire n'est pas le communiqué signé et diffusé par les groupements d'entreprises dans les médias, mais plutôt le comportement de la Jirama. Les deux parties ont des objectifs divergents. Les dirigeants de la société d'électricité, envoyés par Lehmeyer international, veulent obtenir du profit à court terme et par tous les moyens, au détriment de la production.
En quoi consiste exactement les pénalités imposées par la Jirama ?
- Pour diverses raisons, certains industriels, et même de simples entreprises, sont obligés de dépasser la puissance dite souscrite, spécifiée dans le contrat. Parmi ces raisons figurent, par exemple, des commandes supplémentaires ou bien l'effacement durant les heures de pointe, obligeant alors les entreprises à travailler plus intensément durant les heures creuses.
Pourquoi êtes-vous contre le paiement de ces pénalités ?
- C'est surtout la manière d'instaurer les pénalités qui gêne, car je trouve qu'il y a une certaine malhonnêteté. Deux options possibles existent, en cas de dépassement de la puissance souscrite. Ou bien la Jirama pénalise l'entreprise, ou bien cette dernière doit augmenter sa puissance souscrite. Or, la Jirama n'augmente jamais la puissance souscrite. Elle impose le montant de la pénalité à 600% de la facture d'un mois.
Quelles solutions proposez-vous ?
- De nombreux groupements, dont le Gem et le Fivmpama, ont appelé leurs membres à ne plus honorer les factures de la Jirama, aussi bien celles de la consommation que des pénalités. Nous demandons à ce que l'électricité soit rétablie. Nous reviendrons alors sur la table des négociations.




Le numérique va s'installer sur les ondes "d'ici un an"

Avec les arrêtés pris par le ministère de l'industrie, lundi 12 mars, la lente progression de la radio vers le numérique vient de franchir une étape importante. "La radio est le dernier média à ne pas être numérique alors que ses technologies sont matures, normalisées et disponibles, devait expliquer François Loos, ministre délégué à l'industrie, lors de la présentation de ces arrêtés, mardi 13 mars, à la Maison de Radio France. La radio numérique hertzienne va étendre cette offre radio renouvelée, avec une qualité d'écoute supérieure, de riches données associées, de nouvelles fonctionnalités (pause, retour au début d'un programme, reprise différée, etc.), tout en préservant et même en renforçant le pluralisme parmi les acteurs de la radio."

Les décisions du ministère de l'industrie devraient satisfaire l'ensemble de la profession. D'un côté, le ministre retient la norme que plébiscitent les grands groupes radiophoniques, réunis au sein du Groupement pour la radio numérique : le T-DMB, qui associe images et vidéos aux sons diffusés (pochettes d'album, clips, cartes météo...).

De l'autre côté, le ministère apaise les craintes de l'association Digital Radio et des réseaux associatifs. Ces derniers jugent la norme T-DMB trop onéreuse et pas adaptée à la préservation de toutes les radios existantes. Ils s'inquiètent de voir le paysage radiophonique réduit aux seuls grands groupes. Or le gouvernement, conscient que la France offre un paysage unique avec ses quelque 6 000 fréquences en FM - une bande, aujourd'hui, saturée -, s'est toujours dit soucieux de préserver la diversité culturelle et le pluralisme des opinions sur les ondes. Ce qui explique que le ministère évoque aussi une autre norme (le DAB +), moins lourde à mettre en place et qui a la préférence des plus petites structures.

LES BANDES AM RELANCÉES

Que ces deux normes puissent coexister permettrait de préserver les chances de survie des petites radios, qui, de toute manière, auront bien du mal à financer le passage au numérique (équipement, production...) sans aides spécifiques.

Dans ses arrêtés techniques, le ministère prend une autre décision, attendue depuis fort longtemps : les bandes AM (pour les ondes courtes, moyennes et longues) connaîtront une seconde jeunesse, grâce à leur numérisation via une autre norme numérique, la DRM. "La mécanique est désormais enclenchée pour que la radio numérique arrive chez les Français d'ici un an", estime M. Loos. Encore faudra-t-il que les auditeurs changent leurs postes de réception.