Jeudi, 06 Décembre 2012 |
Le redressement d’Air Madagascar a
figuré parmi les promesses de Andry Rajoelina. Une autre promesse non
tenue puisque trois ans après, la compagnie est encore dans une
situation difficile.
Coup dur pour la compagnie aérienne
nationale Air Madagascar. L’Union Européenne vient de sortir le 4
décembre dernier un verdict qui ne lui est pas du tout favorable puisque
Air Madagascar figure encore dans l’annexe B. Autrement dit la
compagnie aérienne nationale continue de faire l’objet de restrictions
d’exploitation dans l’espace aérien de l’Union Européenne.
Opéré par Air France. Plus
concrètement Air Madagascar ne peut pas opérer directement en Europe
avec son propre équipage. En effet, cette décision de l’Union Européenne
qui concerne plusieurs pays indique : « Les transporteurs aériens
figurant à l’annexe B pourraient être autorisés à exercer des droits de
trafic en affrétant un appareil avec équipage appartenant à un
transporteur aérien qui ne fait pas l’objet d’une interdiction
d’exploitation à conditions que les normes de sécurité applicables
soient respectées ». Pour le cas particulier d’Air Madagascar,
c’est l’Airbus A 340 figurant dans sa propre flotte, mais immatriculé à
l’étranger qui assure les liaisons en Europe, mais avec un équipage
d’Air France. D’ailleurs, même si les vols sont nommés MD, l’indication
« opéré par Air France » figure sur le ticket d’embarquement de chaque
voyageur.
Incapacité. En tout cas, cet
échec démontre une fois de plus l’incapacité du régime de transition de
Andry Rajoelina à gérer convenablement le pays. Dans ce dossier du
secteur aérien ce sont le ministère des Transporteurs et l’Aviation
Civile de Madagascar qui sont les plus pointés du doigt. En effet, ces
deux entités ont effectué plusieurs missions à Bruxelles pour défendre
la cause d’Air Madagascar. Le volet concernant la sécurité autour des
vols et qui incombe notamment à l’ACM demeure encore le point noir, qui a
entraîné cette décision négative de Bruxelles. Les observateurs
retiennent notamment le manque de sérieux dans la gestion de la sureté
aérienne et la publication de NOTAM pour des motifs politiques. Car en
ce qui concerne la qualité de l’appareil, l’Airbus A 340 acquis parmi la
flotte d’Air France est encore fiable. Par ailleurs, au niveau de
l’entretien des avions, Air Madagascar a mis en place un plan de mesures
correctives et dispose actuellement des certifications nécessaires en
la matière.
Plan de redressement. Sur ce
point d’ailleurs, un responsable d’Air Madagascar nous a déclaré hier
que la compagnie va prendre les dispositions qui s’imposent par rapport à
cette situation. « Le fait est là et on va y faire face » a
indiqué ce responsable qui a précisé que le plan de redressement de la
compagnie tiendra dorénavant compte de cette situation. Il n’empêche, la
mission des dirigeants de la compagnie s’avère extrêmement difficile.
Pour ne citer que le recours à un équipage d’Air France pour les vols
vers l’Europe et qui augmente considérablement les coûts pour Air
Madagascar dont les finances sont actuellement au point rouge. A noter
enfin que les vols vers l’Asie avec l’autre A 340 ne subissent aucune
restriction. Ce qui donne quand même une petite lueur d’espoir dans ce
nuage sombre que traverse la compagnie.
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Thursday, December 06, 2012
Air Madagascar : Maintien de l’interdiction d’opérer en Europe
Sunday, November 25, 2012
Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène
La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.
Consommation de Coca-Cola dans le monde (en 1996) :
Eau gazéifiée ; sucre ; colorant : caramel E150d ; acidifiant : acide phosphorique ; arômes naturels (extraits végétaux), dont caféine.
Une boisson très (trop ?) sucrée
Une cannette de Coca-Cola (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !Diabète
Lorsque l’on ingère une grande quantité de saccharose, le niveau de glycémie augmente dans le sang. Le pancréas va alors sécréter une hormone appelée “insuline”. L’insuline a pour but de stocker le glucose principalement dans les muscles et le foie pour que l’organisme ait toujours un taux stable de glucose à disposition (entre 0.8 et 1 g/L pour un homme). Lorsque le taux de sucre est très élevé, les cellules s’accoutument à l’insuline rendant cette dernière moins efficace. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement le taux reste trop élevé (hyperglycémie) dans le sang, engendrant des maladies comme le diabète.
Obésité
Un excès en sucre est une des causes principales de l’obésité. On parle à l’heure actuelle de réelle pandémie tant le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec notre alimentation trop grasse et trop sucrée. D’après l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé), un adulte sur deux est en surpoids et un sur six est obèse dans le monde. Plus de 20 millions de français sont en surpoids ou obèses en 2009, d’après une enquête de l’INSERM. Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.
Caries
Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. La consommation de boissons gazeuses très sucrées, comme le Coca-Cola, augmente dans la bouche l’activité bactérienne qui libère des acides attaquant l’émail des dents et finissant par provoquer des caries. À cause de l’acide phosphorique, le Coca-Cola est très acide, il a un pH entre 2,5 et 2,7. Cette acidité diminue encore plus le pH de la bouche et favorise d’autant plus le développement de caries.
L’acide phosphorique
L’acide phosphorique qui donne ce goût acide au Coca-Cola présente des risques pour la santé d’après certaines études.En effet, des taux élevés d’acide phosphorique favorisent les calculs rénaux et le fonctionnement des reins. Des chercheurs américains ont fait une étude sur 500 personnes à qui une insuffisance rénale venait d’être diagnostiquée. En les comparant avec un groupe témoin et en récoltant des informations sur les habitudes alimentaires, plus spécifiquement sur la consommation de boissons, ils se sont aperçus qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour les risques de faire une insuffisance rénale étaient multipliés par deux, rapporte la journaliste santé, Isabelle Eustache. Elle précise que c’était également le cas avec le Coca-Cola “Light” et qu’aucune association n’a pu être établie pour les autres sodas, qui utilisent pour la plupart de l’acide citrique.
L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose et freiner l’assimilation du calcium par les os. Si la consommation de Coca-Cola reste modérée et non quotidienne ces problèmes ne devraient pas apparaitre.
La caféine
La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (Coca-Cola Light). La dose où l’on commence à ressentir l’effet indésirable de la caféine se situe entre 100 et 160mg par jour, tout en sachant que la limite supérieure de consommation de caféine par jour est de 200mg. Il existe ainsi un risque d’absorber une dose toxique de caféine qui entraine des effets secondaires néfastes comme des problèmes :- Cardiovasculaires (hypertension artérielle, tachycardie) pouvant dans des cas extrêmes entrainer une mort subite.
- Urinaires par la fuite des minéraux (magnésium, sodium, calcium) ce qui peut accentuer des désordres électrolytiques lors d’un effort, entrainant blessures et diminuant la récupération. L’effet diurétique entraine quant à lui la déshydratation.
- Respiratoires (brochodilatation)
- Digestifs (stimulation de la motricité intestinale, augmentation de l’acidité gastrique etc.)
- Neuro comportementaux (anxiété, irritabilité, tremblements etc.)
Le Coca-Cola Light, le Coca-Cola Zero et autres dérivés sans sucre contiennent des édulcorants :
L’aspartame (E951)
Sans refaire tout l’article consacré à l’aspartame (consultable ici), ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, lupus, lymphomes, problèmes cardiaques, dépression, diabète, prise de poids, etc.Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.
L’acésulfame K (E950)
Édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.
Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.
Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène
Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mail que Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.
Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur “coca” est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ». Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des « cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.
L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.
Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.
Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration) que ces deux boissons soient interdites !
Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».
Raisons pour arrêter de boire des sodas :
- Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
- Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
- Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
- Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
- Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
- Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
- Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
- Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !
Verre d'eau ou de Coca Cola ?
-Dans beaucoup d'états des USA les patrouilles ferroviaires chargent deux galons (~ 7,5 litres) de Coca Cola dans leur porte-bagages pour nettoyer le sang sur la route après un accident.
-Si on met un os dans un container avec du Coca Cola, l'os se dissoudra en 2 jours.
-Pour nettoyer le WC : vous versez une canette de Coca Cola et laissez 'reposer', ensuite tirez la chasse d'eau.
-L'acide citrique du Coca Cola ôte les taches sur la vaisselle.
-Pour enlever des taches de rouille du pare-chocs chromé des autos frottez le pare-chocs avec un morceau de feuille d'aluminium détrempée avec du Coca Cola.
-Pour nettoyer des objets rongés par des pertes de liquide de batteries d'automobiles, versez une canette de Coca Cola sur la corrosion.
-Pour enlever des taches de gras des vêtements verser une canette de Coca Cola dans la machine à laver avec les tissus tachés et ajouter la lessive.
-Le Coca Cola aidera à enlever les taches de gras.
-Le Coca Cola aide même à nettoyer le pare-brise des automobiles.
Pour notre information :
Le principe actif du Coca Cola est l'acide phosphorique.
Son PH est 2.8 et dissout un ongle en 4 jours environ.
L'acide phosphorique en outre vole le calcium des os et est la principale cause d'augmentation de l'ostéoporose.
Il y a quelques année une étude fut réalisée en Allemagne pour connaître les raisons d'apparition de l'ostéoporose chez des enfants de 10 ans (pré - adolescents). Résultat : excès de Coca Cola, à cause du manque de contrôle des parents.
Les camions qui transportent le Coca Cola sont identifiés avec une étiquette MATÉRIEL DANGEREUX.
Les distributeurs de Coca Cola l'utilisent pour nettoyer les moteurs de leurs camions de plus de 20 ans.
Encore un détail : le Coca Cola light est considéré par les médecins et les chercheurs encore plus comme une bombe à retardement à cause du mélange Coca + Aspartame, suspecté d'être la cause du Lupus(beurk ) et des dégénérations du système nerveux.
Et pour finir, il est conseillé de ne jamais se laver les dents après avoir bu du Coca Cola parce qu'il enlève tout l'émail, et il l'enlève pour toujours !
Alors,Verre d'eau ou de Coca Cola ?
EAU
Un verre d'eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l'université de Washington.
Le manque d'eau est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.
Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.
Une simple réduction de 2% d'eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée.
Boire 5 verres d'eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie.
Bois-tu la quantité d'eau que tu devrais, tous les jours ?
Ces informations émanent de :
INSTITUT PASTEUR
Unité de Génétique Mycobactérienne
25-28 rue du Docteur Roux
75015 PARIS
FRANCE
Fax: +33 (0)1 45 68 88 28
Tel: +33 (0)1 45 68 80 00
Friday, November 23, 2012
24,7 millions de dollars, c'est le prix de vente du FORCE ONE 2
Vendredi, 23 Novembre 2012 |
En pleine crise 2009, le meneur de mouvement TGV sur la place du
13-Mai, Andry Rajoelina a promis de mettre en vente le second avion
présidentiel « Force One » afin d’en faire bénéficier les malgaches.
Cette promesse a été réaffirmée par Andry Rajoelina à son
accession à la présidence de la Transition. Moins de quatre ans après
la chute de Marc Ravalomanana, le Boeing 737 – 700 a enfin trouvé un
acquéreur…
Dans le cadre de la
décision prise en conseil des ministres du 3 octobre dernier, le
gouvernement de Transition a cédé à la société américaine Las Végas
Corporation pour un montant de 24,7 millions de dollars américains
soient 247 milliards FMG le second « Force One », soit un peu plus le
tiers de du prix d’acquisition de l’aéronef par Marc Ravalomanana.
Celui-ci a en effet déclaré avoir acquis l’appareil pour un montant de
60 millions de dollars, prélevés dans les caisses du Trésor public et
celles de la Banque centrale de Madagascar. Ce qui lui a valu une
condamnation. Selon notre source, cette société américaine est détenteur
d’une chaîne hôtelière et de casino en plus d’un parc aviation d’une
dizaine d’aéronefs destinés à convoyer les clients de l’entreprise…
Ce
second « Force One » a décollé de l’aéroport international d’Ivato,
hier en fin de matinée, pour rejoindre dans un premier temps la
Tanzanie. Des informations recueillies auprès de certains responsables
proches du dossier indiquent que ce Boeing 737-700 rejoindra une
base d’entretien majeur aux Etats-Unis avant d’être remis en
circulation. Notons que c’est le Federal Aviation Autority (FAA)
américain qui a délivré l’autorisation spéciale nécessaire pour que ce
Boeing 737-700 quitte Madagascar pour rejoindre ce centre d’entretien…
Pour
en revenir aux 24,7 millions de dollars américains, nos sources ont
affirmé que ce montant se trouverait déjà dans les caisses de la Banque
centrale de Madagascar (BCM). Selon les réflexions d’un observateur de
la vie nationale, ce fonds pourrait servir à renforcer la crédibilité du
gouvernement malgache dans son engagement à débourser 30 millions de
dollars déjà inscrits dans la loi des finances pour le financement des
élections de 2013. Mais, à partir de ce fonds, l’Etat malgache pourrait
aussi augmenter sa contribution en vue de couvrir le gap de 13 millions
de dollars entre les apports de l’Union européenne, de la Norvège, de la
Suisse et du PNUD.
Qui
aurait pu penser que cet avion dont l’achat a été le catalyseur des
mouvements populaires de 2009, contribuerait à la sortie de crise.
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Monday, November 19, 2012
Samsung s’implante à La Réunion
Technologie
Dong Eon Lim (g.), le directeur général de Samsung océan Indien, lors de sa visite à La Réunion, samedi
Samsung, le géant de l’électronique, veut prendre racine dans les régions
de l’océan Indien. Son implantation à La Réunion traduit bien cette volonté.
de l’océan Indien. Son implantation à La Réunion traduit bien cette volonté.
Dong
Eon Lim, le directeur général de Samsung océan Indien, a fait le
déplacement, samedi, dans un hôtel de Saint-Gilles, pour marquer
l’implantation de Samsung à La Réunion. Un groupe coréen dont la filière
Samsung Electronics, fondée en 1969, est depuis 2009 le leader du
marché mondial dans la fabrication de haute technologie de
l’électronique et des médias numériques.
Dorénavant, par l’intermédiaire de Samsung Afrique, la marque développera toutes ses activités à La Réunion, et notamment le concept international de Shop-in Shops. Des « concept stores », dans lesquels sont vendus l’ensemble de la gamme Samsung : TV audio/vidéo, appareil photo et caméscope, informatique et électroménager. La Réunion compte déjà quatre Shop-in Shops répartis à Sainte-Clotilde, Sainte-Marie et Saint-Pierre. D’ici la fin de l’année, la marque prévoit d’en ouvrir six nouveaux à Saint-André, le Port, Saint-Louis et Saint-Pierre, et de mettre en place un service de SAV pour les utilisateurs de la marque.
Nouveaux marchés
Cette démarche entre dans le cadre d’un plan spécifique du Groupe Samsung qui vise à atteindre 400 milliards de dollars de recettes et à devenir l’une des cinq premières marques au monde d’ici 2020.
« Samsung océan Indien a été mis en place il y a deux ans à l’île Maurice dans le cadre du plan stratégique de Samsung pour promouvoir la marque et explorer de nouveaux marchés afin de fournir des produits innovants et des solutions créatives, explique Dong Eon Lim. Grâce à notre bureau, nous aspirons à diffuser cette technologie de pointe de Samsung dans la région de l’océan Indien et à devenir un partenaire de confiance pour les entreprises locales, contribuant ainsi à une expérience plus riche pour tous. À l’heure actuelle, nous évoluons à La Réunion, Maurice, Madagascar, Mayotte et aux Seychelles », précise-t-il.
Sur ces territoires, Samsung vise 60% des parts de marché.
Dorénavant, par l’intermédiaire de Samsung Afrique, la marque développera toutes ses activités à La Réunion, et notamment le concept international de Shop-in Shops. Des « concept stores », dans lesquels sont vendus l’ensemble de la gamme Samsung : TV audio/vidéo, appareil photo et caméscope, informatique et électroménager. La Réunion compte déjà quatre Shop-in Shops répartis à Sainte-Clotilde, Sainte-Marie et Saint-Pierre. D’ici la fin de l’année, la marque prévoit d’en ouvrir six nouveaux à Saint-André, le Port, Saint-Louis et Saint-Pierre, et de mettre en place un service de SAV pour les utilisateurs de la marque.
Nouveaux marchés
Cette démarche entre dans le cadre d’un plan spécifique du Groupe Samsung qui vise à atteindre 400 milliards de dollars de recettes et à devenir l’une des cinq premières marques au monde d’ici 2020.
« Samsung océan Indien a été mis en place il y a deux ans à l’île Maurice dans le cadre du plan stratégique de Samsung pour promouvoir la marque et explorer de nouveaux marchés afin de fournir des produits innovants et des solutions créatives, explique Dong Eon Lim. Grâce à notre bureau, nous aspirons à diffuser cette technologie de pointe de Samsung dans la région de l’océan Indien et à devenir un partenaire de confiance pour les entreprises locales, contribuant ainsi à une expérience plus riche pour tous. À l’heure actuelle, nous évoluons à La Réunion, Maurice, Madagascar, Mayotte et aux Seychelles », précise-t-il.
Sur ces territoires, Samsung vise 60% des parts de marché.
Bois de rose : contact téléphonique confirmé entre un ancien ministre et un trafiquant
19 novembre 2012 | ||
En
réponse à la troisième PNQ de Paul Bérenger sur le trafic de bois de
rose, Navin Ramgoolam a révélé qu’un échange téléphonique a eu lieu
entre un ancien ministre et un contact Mauricien à Madagascar. «Un appel téléphonique a été échangé entre un ancien ministre et un Mauricien à Madagascar, le 27 mai 2011.» C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, Navin Ramgoolam, au Parlement, ce vendredi 16 novembre 2012. Navin Ramgoolam a expliqué que ces informations ont été fournies par les services de police et le bureau anti-corruption malgache, le BIANCO. Il a également affirmé que 11 suspects malgaches ont été arrêtés par les autorités de la Grande île dans le cadre de l''enquête sur ce trafic. Dans sa réponse au leader de l’opposition, le Premier ministre à aussi fait ressortir que Maurice avait demandé une assistance à la Banque mondiale pour un audit financier des trafiquants de ce bois précieux. Et, pour accélérer le processus, le gouvernement a également retenu les services d’une firme privée spécialisée dans le Forensic Auditing. Ces experts se sont rendus à Hong Kong et en Chine afin de remonter à la source du trafic. Navin Ramgoolam a précisé que c’est hier, le 15 novembre, que la Banque mondiale a confirmé son aide sur ce dossier. A une question du député mauve Aadil Ameer Meea sur la firme choisie par l’Etat pour effectuer le Forensic Auditing, le Premier ministre a refusé de preciser le nom de celle-ci. Devant l’insistance du député, il devait toutefois lâcher : «I can assure you that this is the top firm in the world.» Interrogé par Paul Bérenger sur les documents qu’il devait déposer au Parlement, Navin Ramgoolam a souligné que l’enquête sur ce trafic est toujours en cours. Et qu’il ne révélera aucun nom tant que ce sera toujours le cas. Par ailleurs, une ambiance électrique régnait au sein de l'hémicycle durant cette tranche des travaux parlementaires. Le Speaker, Razack Peeroo, est intervenu plusieurs fois pour réclamer le silence. |
Saturday, November 10, 2012
Friday, November 09, 2012
La crise d'adolescence : comment faire face ?
Les parents ne savent plus comment parler ni aborder leur ado. La crise ne veut pas passer, elle empire à certains moments. La communication devient impossible.
Des parents déboussolés
Pas facile d'être un parent d'ado ! Entre les disputes, les conflits, les désaccords et quelques fois l'indifférence que leur "grand" leur manifeste, il y a de quoi être déstabilisé. Surtout lorsque leur progéniture refuse de leur parler, leur ressasse sans cesse qu'ils sont "ringards", qu'en plus ils n'hésitent pas à leur crier dessus. Des comportements "provocateurs", évocateurs du mal être adolescent plein de paradoxe.
En effet, comme le précise Françoise Rougeul, "l'adolescent demande à être compris mais en gardant ses secrets. Il affiche des opinions contraires à toutes les autres mais exige d'être considéré et reconnu". Sans parler de son indifférence qui traduit malgré tout son attachement à sa famille. De quoi désarmer des parents face à ces comportements caractéristiques de "l'âge bête" ou "l'âge ingrat".
Dérapage incontrôlé
Il arrive que le mal-être et la fragilité de l'adolescent soient si profonds que la crise d'adolescence devienne pathologique, notamment à l'occasion d'événements anodins. La stabilité familiale apparaît donc comme un facteur de grande importance.
Certains signes permettent de détecter les comportements symptomatiques. Ainsi, la désocialisation et la déscolarisation permettent de tirer la sonnette d'alarme. Tout comme les troubles des conduites alimentaires (anorexie et boulimie), tentatives de suicide, fugue, prise de drogue ou d'alcool, surtout si un de ces symptômes s'installe dans la durée. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s'orienter vers une thérapie. L'adolescence n'a décidément rien d'un jeu d'enfant.
Comment réagir ?
D'après Françoise Rougeul, même si la crise d'adolescence "s'accompagne de tensions et de souffrance (...), il ne faut donc pas vouloir à tout prix éviter ou étouffer la crise mais accompagner le changement dont elle est le témoin."
Comment ? Tout d'abord, en prêtant attention à la crise car elle ne se résoudra pas toute seule. Comme dans toute crise, la parole et les échanges apparaissent indispensables pour éviter que la situation ne s'aggrave.
Même si les parents se sentent débordés, c'est à eux de faire le premier pas pour découvrir sans dramatiser pour autant le sérieux des questions que se posent leurs enfants. Il revient aux parents d ‘écouter, de trouver les bonnes paroles et la bonne distance par rapport à leur ado.
La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?
Pas facile d'être un parent d'ado ! Entre les disputes, les conflits, les désaccords et quelques fois l'indifférence que leur "grand" leur manifeste, il y a de quoi être déstabilisé. Surtout lorsque leur progéniture refuse de leur parler, leur ressasse sans cesse qu'ils sont "ringards", qu'en plus ils n'hésitent pas à leur crier dessus. Des comportements "provocateurs", évocateurs du mal être adolescent plein de paradoxe.
En effet, comme le précise Françoise Rougeul, "l'adolescent demande à être compris mais en gardant ses secrets. Il affiche des opinions contraires à toutes les autres mais exige d'être considéré et reconnu". Sans parler de son indifférence qui traduit malgré tout son attachement à sa famille. De quoi désarmer des parents face à ces comportements caractéristiques de "l'âge bête" ou "l'âge ingrat".
Dérapage incontrôlé
Il arrive que le mal-être et la fragilité de l'adolescent soient si profonds que la crise d'adolescence devienne pathologique, notamment à l'occasion d'événements anodins. La stabilité familiale apparaît donc comme un facteur de grande importance.
Certains signes permettent de détecter les comportements symptomatiques. Ainsi, la désocialisation et la déscolarisation permettent de tirer la sonnette d'alarme. Tout comme les troubles des conduites alimentaires (anorexie et boulimie), tentatives de suicide, fugue, prise de drogue ou d'alcool, surtout si un de ces symptômes s'installe dans la durée. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s'orienter vers une thérapie. L'adolescence n'a décidément rien d'un jeu d'enfant.
Comment réagir ?
D'après Françoise Rougeul, même si la crise d'adolescence "s'accompagne de tensions et de souffrance (...), il ne faut donc pas vouloir à tout prix éviter ou étouffer la crise mais accompagner le changement dont elle est le témoin."
Comment ? Tout d'abord, en prêtant attention à la crise car elle ne se résoudra pas toute seule. Comme dans toute crise, la parole et les échanges apparaissent indispensables pour éviter que la situation ne s'aggrave.
Même si les parents se sentent débordés, c'est à eux de faire le premier pas pour découvrir sans dramatiser pour autant le sérieux des questions que se posent leurs enfants. Il revient aux parents d ‘écouter, de trouver les bonnes paroles et la bonne distance par rapport à leur ado.
La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?
En plus de modifier le comportement des enfants, l'adolescence change leur relation avec leurs parents jusqu'à établir un climat d'incompréhension, de conflit et de tension, souvent difficile à vivre des 2 côtés.
Adolescence, période de mue
"Le complexe du homard", voilà la définition que la psychanalyste Françoise Dolto a donné à l'adolescence. Une période où « l'enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre.
Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même». L'enfant subit une mue, souvent perçue comme une période de déséquilibre. Il quitte un monde d'enfant pour entrer dans le monde adulte, encore en construction.
L'entrée dans le monde de l'adolescence est marquée par la puberté, période où de nombreux changements physiques (apparition de poils, seins qui se développent...), sexuels, psychologiques. Mais si le dénominateur commun reste le changement, chaque ado le manifeste à sa façon.
Rencontre de plusieurs types
Françoise Rougeul, Professeur émérite de psychologie, fait une incursion dans le monde adolescent dans son ouvrage "Comprendre la crise d'adolescence" (Editions Eyrolles). Elle distingue 5 types d'adolescents.
Le rebelle qui "s'oppose à tout. Il affectionne les comportements à risque", le fantôme qui "se livre à des activités sur lesquelles il garde un secret jaloux", l'ermite "qui se coupe non seulement de sa famille mais aussi de ses amis. Il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, souvent à écouter de la musique ", le rêveur qui "s'isole de sa famille et de ses amis pour vivre dans un monde imaginaire". L'enfant sage, quant à lui, "ne présente aucun de ces comportements. Il grandit en gardant le comportement qu'il avait enfant".
"Le complexe du homard", voilà la définition que la psychanalyste Françoise Dolto a donné à l'adolescence. Une période où « l'enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre.
Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même». L'enfant subit une mue, souvent perçue comme une période de déséquilibre. Il quitte un monde d'enfant pour entrer dans le monde adulte, encore en construction.
L'entrée dans le monde de l'adolescence est marquée par la puberté, période où de nombreux changements physiques (apparition de poils, seins qui se développent...), sexuels, psychologiques. Mais si le dénominateur commun reste le changement, chaque ado le manifeste à sa façon.
Rencontre de plusieurs types
Françoise Rougeul, Professeur émérite de psychologie, fait une incursion dans le monde adolescent dans son ouvrage "Comprendre la crise d'adolescence" (Editions Eyrolles). Elle distingue 5 types d'adolescents.
Le rebelle qui "s'oppose à tout. Il affectionne les comportements à risque", le fantôme qui "se livre à des activités sur lesquelles il garde un secret jaloux", l'ermite "qui se coupe non seulement de sa famille mais aussi de ses amis. Il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, souvent à écouter de la musique ", le rêveur qui "s'isole de sa famille et de ses amis pour vivre dans un monde imaginaire". L'enfant sage, quant à lui, "ne présente aucun de ces comportements. Il grandit en gardant le comportement qu'il avait enfant".
Wednesday, November 07, 2012
Comment faire baisser votre taux de cholestérol ?
- Pour faire baisser votre taux de cholestérol, commencez par un régime anti-cholestérol !
- Pratiquer une activité physique, c'est bon contre le cholestérol
- Quels sont les médicaments anti-cholestérol ?
Pour faire baisser votre taux de cholestérol, commencez par un régime anti-cholestérol !
- Pour faire baisser votre taux de cholestérol, il faut limiter les acides gras saturés, ce qui revient à limiter les matières grasses animales et à privilégier les graisses végétales.
- Les
oméga-3 ayant des effets préventifs vis-à-vis du système
cardiovasculaire, ils sont à privilégier (poisson au lieu des viandes
grasses, huile de colza…).
- Limitez aussi les aliments les plus riches en cholestérol : jaune d’œufs (jusqu’à 6 par semaine), abats, beurre…
- Les
margarines enrichies en stérols végétaux peuvent être utiles (à
consommer avec modération et en remplacement d’une autre matière
grasse), car en diminuant l’absorption du cholestérol au niveau de l’intestin, elles ont un effet anti-cholestérol.
- Augmentez
la part des fibres alimentaires : fruits, légumes et céréales (pain,
céréales, riz...), en privilégiant les céréales complètes au détriment
des versions raffinées. L’avoine, riche en fibres bêta-glucane,
contribue également à diminuer le taux de cholestérol sanguin.
- Pour vous aider, vous pouvez recourir aux produits allégés en matières grasses, à condition de ne pas en consommer plus sous prétexte qu’ils sont allégés. Car le surpoids et notamment les kilos en trop localisés au niveau du ventre constitue un facteur de risque cardiovasculaire très important et qui est souvent l’apanage des personnes qui ont trop de cholestérol ! Donc en cas de surpoids, il faudrait aussi veiller à en perdre.
Mais attention, le régime anti-cholestérol
doit être sain, équilibré et diversifié, et suivi sur le long terme. Il
s’agit donc le plus souvent d’apprendre à rééquilibrer son
alimentation.
Pratiquer une activité physique, c'est bon contre le cholestérol
L’activité physique est essentielle y compris en cas d’excès de cholestérol, et encore plus en cas d’excès de poids.L’activité physique ne fait pas maigrir, mais elle apporte une aide conséquente. Elle permet ainsi d'augmenter les dépenses énergétiques, d'améliorer le fonctionnement de la plupart des organes, dont le cerveau, avec à la clé une amélioration de l’humeur et une meilleure régulation de l’appétit.
La performance n’est pas l’objectif, c’est la régularité qui compte. Ainsi, mieux vaut marcher tous les jours d’un bon pas durant 30 minutes, plutôt que de faire une unique séance de sport le week-end.
L’activité est à adapter aux possibilités de chacun et n’oubliez pas que tout compte et tout s’ajoute, y compris les heures de jardinage, de ménage et de bricolage…
Quels sont les médicaments anti-cholestérol ?
Les médicaments anti-cholestérol reposent essentiellement sur la grande famille des statines (Zocor®, Vasten®, Elisor®, Tahor®, Crestor®, etc.). Les statines agissent en inhibant la production du cholestérol au niveau du foie. Ils sont donc à utiliser en association avec le régime alimentaire anti-cholestérol.
Lorsque les statines ne sont pas suffisantes, on peut recourir à d’autres classes médicamenteuses, qui agissent différemment, comme par exemple en empêchant l’absorption du cholestérol dans l’intestin.
On retiendra que le régime alimentaire
est le traitement de première intention associé à l’exercice physique.
Bien mené, il se révèle souvent très efficace et permet de s’affranchir
des médicaments.Ce n’est donc qu’en cas d’échec de ces mesures de mode de vie
qu’un traitement médicamenteux est envisagé, tout en tenant compte des
autres facteurs de risque cardiovasculaire : hypertension, obésité
abdominale, diabète, antécédents cardiovasculaires, etc.
Tuesday, November 06, 2012
Malade ?... Faites du sport
Transpirer pour guérir, c'est une vieille idée qui
fait lentement son chemin. Mais une activité sportive prescrite par un
médecin, et donc remboursée par la Sécurité sociale, est-ce une manière
d'affirmer officiellement que la sueur est aussi un médicament ?
Environ 400 personnes devraient bénéficier de l'expérimentation strasbourgeoise. "On est peut-être dans une substitution, voire dans une économie, l'idée étant d'avoir des ordonnances moins médicamenteuses", a ajouté M. Ries. Une entreprise consacrée au sport-santé, l'Imaps, avait calculé qu'un investissement de 150 euros par an consacré à une activité physique visant à soigner les pathologies de 10 % des patients en affection de longue durée (ALD) permettrait à la Sécurité sociale d'économiser 56,2 millions d'euros par an.
"REMBOURSER UN JOGGING"
Une initiative suivie de près au niveau national. Daniel Bouffier, directeur régional de la jeunesse et des sports en Alsace, a expliqué que "Sport-santé sur ordonnance" rejoignait les préoccupations exprimées par les ministres de la santé et des sports dans une communication en conseil des ministres, le 10 octobre dernier. Lors de sa visite à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), le 16 juillet, peu avant les Jeux olympiques de Londres, le président de la république, François Hollande, avait évoqué cette idée que les médecins pourraient prescrire davantage de sport que de médicaments.
Pendant les Jeux, la ministre des sports, Valérie Fourneyron, n'a pas hésité à vanter les mérites de la culture physique comme un palliatif naturel aux différents antibiotiques. Est-ce une nouveauté ? "La santé, ce n'est pas que des médicaments, il y a des médecins, des pionniers, qui ont déjà prescrit du sport sur ordonnance", assure Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde du 400 mètres haies travaille depuis plusieurs années sur la thématique sport-santé et souhaite ouvrir un grand centre consacré à cette cause près de Nice. Certaines associations, comme Passport Santé 62, située à Lens (Pas-de-Calais), poussent leurs adhérents de plus de 50 ans à s'activer au lieu de prendre des cachets.
Depuis 2008, cette association a remarqué les effets bénéfiques de l'exercice sur des personnes atteintes de diabète ou qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux (AVC). "Une activité sportive peut diminuer la résistance à l'insuline pour les diabétiques, et donc réduire les dépenses de santé, affirme également Stéphane Diagana. Selon lui, "le sport doit se mettre au service de la santé. Nous avons trop une médecine de soin, et pas assez préventive."
Les mutuelles suivent de près cette thématique. "Il y a des alternatives aux médicaments", avait affirmé Thierry Beaudet, le président de la MGEN, lors d'un colloque sur le sport-santé en mars. Il avait d'ailleurs lancé au public qu'il préférait "rembourser un jogging" qu'un médicament. L'enjeu est donc de taille car le sport pourrait améliorer la santé, voire les comptes de la Sécurité sociale. "Et les cotisations seront moins élevées", avait dit M. Beaudet dans un sourire.
C'est aujourd'hui le cas à Strasbourg. La ville – en association avec l'agence régionale de santé d'Alsace, le régime local d'assurance maladie, la préfecture et l'éducation nationale –, a lancé, lundi 5 novembre, une expérimentation, pour une année, appelée "Sport-santé sur ordonnance". Une cinquantaine de médecins ont accepté de prescrire une activité sportive à leurs patients souffrant, entre autres, de maladies chroniques, de diabète, d'obésité ou encore de troubles cardiovasculaires. "Avec une ordonnance, le patient vient voir l'éducateur détaché par la mairie, qui fera une évaluation de son état de santé", a expliqué à l'AFP le Dr Alexandre Feltz, élu chargé de la santé à Strasbourg et à l'origine du projet. "Il lui remettra ensuite un coupon sport-santé lui permettant de s'inscrire gratuitement" aux activités proposées, a-t-il précisé. La ville met ainsi deux cents vélos à disposition, et propose des activités comme la natation, l'aviron ou encore la marche nordique.
"Il ne s'agit pas de créer une dépense supplémentaire pour la Sécurité sociale", souligne le maire PS de Strasbourg, Roland Ries. Il a assuré que le coût de cette opération – environ 129 000 euros – serait totalement à la charge de la municipalité et de ses partenaires, même si l'Académie de médecine a récemment recommandé dans un rapport d'intégrer le sport à la liste des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale.Environ 400 personnes devraient bénéficier de l'expérimentation strasbourgeoise. "On est peut-être dans une substitution, voire dans une économie, l'idée étant d'avoir des ordonnances moins médicamenteuses", a ajouté M. Ries. Une entreprise consacrée au sport-santé, l'Imaps, avait calculé qu'un investissement de 150 euros par an consacré à une activité physique visant à soigner les pathologies de 10 % des patients en affection de longue durée (ALD) permettrait à la Sécurité sociale d'économiser 56,2 millions d'euros par an.
"REMBOURSER UN JOGGING"
Une initiative suivie de près au niveau national. Daniel Bouffier, directeur régional de la jeunesse et des sports en Alsace, a expliqué que "Sport-santé sur ordonnance" rejoignait les préoccupations exprimées par les ministres de la santé et des sports dans une communication en conseil des ministres, le 10 octobre dernier. Lors de sa visite à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), le 16 juillet, peu avant les Jeux olympiques de Londres, le président de la république, François Hollande, avait évoqué cette idée que les médecins pourraient prescrire davantage de sport que de médicaments.
Pendant les Jeux, la ministre des sports, Valérie Fourneyron, n'a pas hésité à vanter les mérites de la culture physique comme un palliatif naturel aux différents antibiotiques. Est-ce une nouveauté ? "La santé, ce n'est pas que des médicaments, il y a des médecins, des pionniers, qui ont déjà prescrit du sport sur ordonnance", assure Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde du 400 mètres haies travaille depuis plusieurs années sur la thématique sport-santé et souhaite ouvrir un grand centre consacré à cette cause près de Nice. Certaines associations, comme Passport Santé 62, située à Lens (Pas-de-Calais), poussent leurs adhérents de plus de 50 ans à s'activer au lieu de prendre des cachets.
Depuis 2008, cette association a remarqué les effets bénéfiques de l'exercice sur des personnes atteintes de diabète ou qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux (AVC). "Une activité sportive peut diminuer la résistance à l'insuline pour les diabétiques, et donc réduire les dépenses de santé, affirme également Stéphane Diagana. Selon lui, "le sport doit se mettre au service de la santé. Nous avons trop une médecine de soin, et pas assez préventive."
Les mutuelles suivent de près cette thématique. "Il y a des alternatives aux médicaments", avait affirmé Thierry Beaudet, le président de la MGEN, lors d'un colloque sur le sport-santé en mars. Il avait d'ailleurs lancé au public qu'il préférait "rembourser un jogging" qu'un médicament. L'enjeu est donc de taille car le sport pourrait améliorer la santé, voire les comptes de la Sécurité sociale. "Et les cotisations seront moins élevées", avait dit M. Beaudet dans un sourire.
Tuesday, October 30, 2012
Madagascar: Plus de 3,5 millions de m3 de bois prélevés par an pour le combustible domestiques:
Mardi, 30 Octobre 2012 |
Le pays ne dispose qu’un peu plus de 1,2
million d’ha de forêts, une couverture vouée à disparaître d’ici 2030 au
rythme actuel de la déforestation.
La plateforme de la société civile oeuvrant
pour l’environnement ou Alliance Voahary gasy l’a souligné récemment.
Or, les besoins des ménages urbains en bois de chauffe et en charbon de
bois occasionnent le prélèvement de 3 531 816 m3 de bois énergie par an
d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Les campagnes de
reboisement successives sont loin de couvrir ces besoins. De plus,
elles ont l’allure d’un pique-nique où les institutions publiques comme
les ministères s’adonnent tous les ans. Avec l’arrivée de la pluie, ces
campagnes vont reprendre de plus belle. L’administration n’est pas la
seule concernée. Depuis plusieurs années, des entreprises privées lui
emboîtent le pas. Du côté de l’administration, ces gesticulations sans
aucun impact coûtent chers. L’année dernière, un ministère y a englouti
plusieurs dizaines de millions d’ariary. Et bien évidemment, le suivi
des jeunes arbres mis en terre ne figure pas au programme.
A
Madagascar, 53% des ménages urbains utilisent du charbon de bois ou du
bois de chauffe. Ces combustibles de source ligneuse pourraient être
remplacés par des sources d’énergie comme l’agrocarburant. Mais pour
l’heure, le pays ne dispose d’aucune stratégie énergétique allant dans
ce sens. Le cadre légal devant régir ce secteur fait même défaut. Voilà
pourquoi la Plateforme agrocarburant durable (PAD) fait la promotion de
cette source d’énergie. L’étude qu’elle a effectuée récemment sur le
secteur montre que le pays dispose déjà des matières premières pour la
production d’agrocarburant. Elle cite la canne à sucre plantée sur 69
820 ha, le manioc sur 378 290 ha, le maïs sur 306 392 ha, le son de riz…
Ces plantes peuvent produire en quantité de l’agrocarburant. Le
jacquier, la banane, l’ananas, le jatropha, le ricin, le coton, le soja
et le palmier à huile peuvent aussi servir de matières premières.
L’étude de la PAD souligne : « Les agrocarburants pouvant être
développés à Madagascar sont l’agroéthanol, l’agrodiesel. Ils pourront
servir de carburants et de combustibles au niveau des différents
utilisateurs. Ils pourront ainsi se substituer aux produits pétroliers
et à la biomasse ligneuse (bois de chauffe et charbon de bois) notamment
provenant des forêts naturelles ».
Pour
le remplacement du bois énergie en agroéthanol combustible, la
segmentation des consommateurs a montré que 486 000 ménages (12% des
ménages) seraient potentiellement des utilisateurs d’agrocarburant
combustible. En tenant compte de la croissance démographique, le nombre
de ménages potentiels utilisateurs de cette source d’énergie en 2021
atteindrait 666 000 contre 886 000 en 2030. L’agrocarburant peut être
utilisé en tant que carburant, source d’éclairage et combustible pour la
cuisson. Concernant l’agroéthanol carburant, le scénario proposé
consiste à satisfaire le besoin avec des taux d’incorporation de 5% dès
2013, 10% en 2020 et 25% en 2030. Pour l’agrodiesel, le taux
d’incorporation se situe au même niveau sur les mêmes périodes.
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Monday, October 29, 2012
“Tsy ho azo mandrakizay Remenabila fa politika avolenta io » ,
Mankaiza avokoa ny omby an’arivony angalarin-dry Remenabila ireo ?
–Misy ampahany aondrana any ivelany ; fa misy kosa ny ampahany, izay
betsaka ihany koa, hamatsiana ny tsena anatiny, indrindra eto
Antananarivo. Ankoatra izay dia ambaran’ny fikambanana Arofototse fa
fanakorontanana efa voarindra ny zavamisy any atsimo ankehitriny ary
politika avo lenta. Toa izao ny fitantaran’Atoa Botomahefa, miaramila
efa misotro ronono, avy any amin’iny faritra iny, ary mpikambana ao
amin’ny Arofototse, izay nalefan’io fikambanana io hanao fanadihadiana
nandritra ny 1 volana tany an-toerana:
Mpanome baiko fotsiny Remenabila
Tena
misy tokoa i Remenabila ary izy iny sary mivoaka tamin’ny Gazety
rehetra iny. Anarana ody entin’ireo tafika miaraka aminy ao anatin’ilay
fikambanana malaso mpangalatra omby io ny Remenabila. Ary io Rangahy
Remenabila io dia nambarany fa tsy ho azo mandrakizay. Efa mahatratra
67 taona izy izao, ka tsy mitari-tafika malaso intsony fa manome baiko
fotsiny. Olona fetsy i Remenabila, hoy izy, satria manararaotra ny
fahalemen’ireo mpitandro filaminana manao « routine » fotsiny ny asany
fa tsy dia herin’ny fanafody loatra. Patiraon’omby goavana no mampiasa
azy, ka 1.500.000fmg isaky ny omby iray no hividianan’ireo aminy ny omby
halatra, raha ny voalazany. Amidin’ny patiraon’omby manodidina ny
3.000.000 FMG ny omby iray avy eo ka ny elanelany ankoatra ny alain’ilay
patrion’omby dia tsinjaraina amin’ireo ambaratongam-pahefana lalovan’ny
omby, izay manaiky hiray tsikombakomba aminy: mpitandro filaminana,
mpitsara, tomponandraiki-panjakana (izay manohitra kosa mety ho faty).
Manaporofo izany ny fahitana ireo kamiao mitondra omby tsy misy
manafika ; sy ny omby misy an’arivony entina miakatra nefa efa-dahy raha
misy no mandroaka azy, tsy misy mangalatra. Nefa Taxibrousse mitondra
mpandeha misy manafika.
Manao andiany 800 isaky ny mandeha
Nambarany
fa tsara omana ny tetika rehetra ampiasain-dry Remenabila isaky ny
manafika. Manao andiany hatrany amin’ny 800 izy ireo isaky ny mandeha ;
mitondra basy mahery vaika sy ody (voalaza fa tandrok’omby kely no
hitoerany). Ny ankamaroan’ireo vatan-dehilahy miaraka amin-dry
Remenabila ireo dia voalazany fa tsy sitrapony no mandeha manaraka azy.
Baboiny amin’ny faritra lalovany ireo vatan-dehilahy manomboka eo
amin’ny 15 taona eo ho eo ka tereny hanaraka azy. Rehefa tsy mety
mandeha dia vonoiny, ary raha mamaly, dia ampizogainy entana marobe
mandeha an-tongotra. Tamin’ny fianakavian’i Botomahefa, dia
vatan-dehilahy roa no lasan-dry Remenabila an-keriny ary efa niverina
satria mody narary teny an-dalana, dia tsy nisy nilany azy intsony ka
afaka namonjy fodiana. Raha ny fitantaran’ireo dia tsy mitifitra avy
hatrany ny malaso rehefa manafika. Matetika ireo tompon’omby very ka
entim-po noho ny fananany lasany no mamoy ny ainy ; ary ireo zandary
maty dia matetika ireo mamita iraka ka entin-kafanam-po amin’ny asa. Ny
zandary amin’iny faritra iny dia ambarany fa izay efa mahazo vola dia
mody mitifitra nefa tsy mahavoa. Tamin’ny 30 septambra tao Tsivory izao,
dia nolazain’Atoa Botomahefa fa natrehiny ary hitany fa tsy mikendry
ny malaso mihitsy ny balan’ireo zandary. Ny malaso ihany koa tsy
mitifitra fa misy ny fifampiresahana eo amin’ny roa tonta rehefa
mielanelana 20 metatra eo ho eo ny mpanenjika sy ny malaso. Miteny ny
malaso hoe mandehana ianareo miverina fa izahay tsy te hamono anareo.
Dia misy ny omby, izay marefo (vavy bevohoka, madinika, ;..) averin- dry
zareo amin’ny fokonolona. Dia mitarika mitsoaka ny zandary (izay nahazo
vola) ; fa ireo tsy mahafantatra mifanandrina aminy dia vonoiny ;
torak’izany koa ny tompon’omby marary amin’ny fananany lasa. Ireny ilay
lazaina hoe omby naverina amin’ny tompony sy zandary na fokonolona maty
voalaza ireny raha ny fanazavany.
Zavamisy ankehitriny
Misy
ny fandoroana trano sy famonoana ataon’ny mpitandro filaminana
ankehitriny any atsimo any. Nambaran’Atoa Botomahefa fa ireo trano
doran’izy ireo dia trano tsy voasoratra ao anatin’ny kaominina fa any
anaty alabe fandalovan’ny dahalo any. Ny basy sy ny bala ampiasain’ireo
malaso ireo ihany koa dia tsy ao anatin’ireo ampiasain’ny mpitandro
filaminana eto amintsika, raha ny fanadihadiana nataony. Nambaran’Atoa
Monja, filohan’ny Arofototse, anefa fa misy tsy fanajana ny
zon’olombelona ihany ataon’ireo mpampandry tany ireo satria maro ny zaza
amam-behivavy sy ny antitra mitsoaka any anaty ala sy any
an-tendrombohitra noho ny fampihorohoroana azy ireo. Marobe ny tsy
manan-kialofana, tsy mihinan-kanina sy tsy misotro rano ary maty noho ny
aretina sy ny hanohanana amin’ireo. Ny ankamaroan’ny vatan-dehilahy
kosa, tondro molotra dia tifirin’ireo mpampandry tany tsy misy
fanadihadiana akory, ka maro no mamoy ny ainy. Ary ireo trano dorana dia
tsy misy fanadihadiana firy atao aminy fa dorana avy hatrany, trano
fonenana, ary tifirina ny vatan-dehilahy ao an-tanana ka efa maro no
mamoy ny ainy. Ilay vehivavy lazaina fa Tokanono iny ihany koa dia
ambaran’izy ireo fa mpitsabo nentim-paharazana any an-tanàna any, satria
na mpitsabo mpanampy aza tsy misy any amin’izy ireo. Araka izany dia
fanakorontanana efa voarindra mihitsy ny zavamisy any atsimo ankehitriny
ary politika avo lenta raha ny nambaran’izy ireo. Ny hany vahaolana
omen’ny Arofototse dia ny fanafoanana ny varotra omby eran’ny Nosy sy ny
fanondranana. Ho an’Atoa Monja Manitsindava dia ny famerenana ny
dinan’ny fokonolona, satria ny lalàna mampirongatra ny halatra omby ary
vao mainka mampangalatra ny Fitsarana, ny mpitandro filaminana sy ny
Ben’ny tanàna sy ny filohan’ny fokontany.
Sunday, October 28, 2012
Origine du mot " OK "
Faire l'amour tue
Voilà une grande question de biologie qui n'a pas vraiment de réponse : chez les animaux, copuler augmente-t-il le risque de se faire manger par un prédateur ? Les scientifiques pressentent que la réponse est un "oui" car faire la bête à deux dos cumule trois handicaps : on est un peu occupé et la vigilance baisse ; même collés l'un à l'autre, on est plus visible à deux qu'à un seul ; et une fois que le mâle a grimpé sur la femelle, les stratégies de fuite deviennent tout de suite moins efficaces... Voilà pour les arguments théoriques. Mais les biologistes doivent bien reconnaître qu'ils manquent d'exemples concrets pour les éprouver.
C'est dans un numéro de juillet de la revue Current Biology qu'une équipe allemande a apporté une confirmation à cette hypothèse, tout en résolvant une énigme, celle de la mouche et du vespertilion de Natterer. Autant la première bestiole est connue de tous, autant la seconde mérite une description. Il s'agit d'une petite chauve-souris insectivore de nos contrées, qui ne pèse qu'une poignée de grammes. Il y a énigme car si on sait que les mouches constituent son plat favori, on ignorait jusqu'à présent comment elle les repérait.En effet, les détecter grâce au système d'écholocation des vespertilions s'avère une mission impossible : le faible écho renvoyé par une mouche posée ressemble à un parasite sur le sonar des chauves-souris. Même quand les diptères marchent, ce déplacement ne déclenche pas l'attaque des chiroptères. Les chercheurs allemands en ont eu la preuve en équipant de caméras infrarouge une étable peuplée de vespertilions. Pendant treize nuits étalées sur quatre ans, ils ont comptabilisé 8 986 mouches marchant au plafond - il faut être précis et patient en science - et aucune n'a été prise pour cible.
Sonar
Si les mouches ne faisaient que marcher, tout irait bien pour elles. Leur problème, c'est qu'elles forniquent. Et, selon cette étude, une fois sur vingt, c'est à ce moment-là que les mammifères ailés leur tombent dessus, avec une précision et une efficacité impressionnantes puisque, dans presque 60 % des cas, M. et Mme Mouche se font avaler dans un très joli coup double. Restait à comprendre comment ils étaient repérés. Supposant d'abord que la plus grande taille du duo favorisait leur localisation grâce au sonar, les chercheurs ont placé 35 couples de mouches mortes en position de copulation - probablement en se demandant comment ils résumeraient leur journée lors du dîner en famille - et ils ont attendu. Rien ne s'est passé et le mystère s'est épaissi.
Jusqu'à ce que ces biologistes s'aperçoivent que la mouche mâle, une fois montée sur la femelle, émettait en battant des ailes une très particulière rafale sonore de "clics", qui, à nos oreilles, se traduirait par un léger "bzz" de moins de trois secondes. Le temps de dire "Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh toi, toi, toi !". Pour s'assurer que c'était bien ce bruit qui provoquait l'attaque des vespertilions, les biologistes l'ont enregistré puis diffusé dans l'étable. Les chauves-souris se sont alors mises à voleter autour du haut-parleur, l'ont inspecté et ont même tenté d'en grappiller un morceau. D'après l'étude, elles ne réagissent qu'au bourdonnement des mouches qui s'accouplent et pas à celui des mouches qui volent.
Jusqu'ici on connaissait les voyeurs. Il y a désormais les entendeurs. La mouche Thérèse, tais-toi quand tu "bzz".
Toamasina : menace sur Ambatovy
Samedi, 27 Octobre 2012 |
Alors qu’il n’a pas encore vendu un kilo de ses productions, le complexe minier d’Ambatovy est déjà menacé de fermeture.
Des soit-disant anciens employés utilisés pour la réalisation du
projet donnent, en effet, à la société jusqu’au 5 novembre prochain pour
payer une indemnité de 30 millions de francs par personne sous peine de
fermeture des usines. A priori, ce groupuscule aura du mal à exécuter
sa menace. Le discours entretenu dans la ville de Toamasina sur cette
revendication et d’autres affaires appelle toutefois à la vigilance.
Légalement,
aucun travailleur ne peut demander réparation auprès d’une société avec
laquelle il n’a pas été lié par aucun contrat. A Ambatovy pourtant, des
individus se disant employés des nombreuses sociétés sous-traitantes
exigent du projet de leur payer des indemnités de licenciement après la
fin des travaux pour lesquels ils ont été engagés par les
sous-traitants.
En réalité, il ne
s’agit que d’un prétexte car sur le sort des travailleurs ayant œuvré
pour la réalisation des travaux, le consortium Sherritt a déjà pris des
mesures même si aucun règlement ne l’y oblige. Il y a d’abord le volet
AIDE (appui et initiative pour les démobilisés) dans le cadre duquel un
ancien travailleur reçoit une pécule entre 40 et 60 000 ar par mois
durant une certaine période suivant la durée de la présence sur le
projet, chaque salarié ayant travaillé au sein d’un sous-traitant étant
bénéficiaire de cet appui. Il y a aussi la création du Bureau
de redéploiement de la main-d’œuvre qui comme son nom l’indique, est
chargé du placement des anciens salariés ayant travaillé sur le projet.
Au
sein de l’association Fitama ni du côté d’un certain Riri de son vrai
nom Henri Rakotomalala qui conduisent ce mouvement, on n’entend pas
parler de ces initiatives. S’ils avaient déclaré que le volet AIDE ne
leur satisfaisait pas, on aurait peut-être interprété d’une autre façon
leur agissement. Mais là, ils affirment de but en blanc qu’« il faut
fermer le projet Ambatovy car il ne profite pas aux natifs de Toamasina
».
La phrase fait peur. Aux
initiateurs du projet mais aussi à tout citoyen malgache digne de ce
nom. Elle fait peur parce qu’elle vient surtout d’un personnage qui a
marqué la période trouble du pays en 2002. Henri Rakotomalala, il s’agit
de lui en effet, était à la tête du mouvement des jeunes dénommé «
Zatovo » qui avait soutenu l’Amiral Didier Ratsiraka. Les tentatives
menées actuellement pour la réconciliation nationale et l’amnistie
interdisent de rappeler des faits malheureux de la crise post-électorale
de 2002. Le risque provoqué par les discours régionalistes, surtout
dans le contexte actuel, est cependant trop grand pour ne pas rapporter
les sombres projets du Fitama et des Zatovo de vouloir contrôler le port
de Toamasina, les Douanes, la Chambre de commerce sous le slogan «
tsisy miala aketo niany » ( « j’y suis, j’y reste »).
Ce
slogan a été adopté après que la ministre du Commerce ait décidé de
limoger le président du comité ad hoc spécial de la Chambre de commerce
de Toamasina et de le remplacer par une autre personne non originaire de
la ville. Mais le mouvement s’est surtout activé après le déplacement
du président de la Transition pour le démarrage de l’exploitation
d’Ambatovy. Cette visite dans la capitale betsimisaraka a été l’occasion
pour Andry Rajoelina de séduire Toamasina en annonçant une kyrielle de
projets dont la réhabilitation de la rue et de la voirie de Tanamakoa
ainsi que des marchés, la construction d’un stade aux normes
internationales à Barikadimy et du nouveau centre hospitalier sans
parler de la rénovation de l’hôtel de ville.
Ces
projets n’étaient pas au goût de certains qui crient à la tricherie
électorale. Ces derniers appréhendent également que les 25 millions de
dollars alloués par le consortium Sherritt pour les projets sociaux ne
soient utilisés à des fins électorales par le clan de M. Rajoelina.
Bref,
c’est pour des objectifs purement politiques que Riri et consorts
veulent la fermeture d’Ambatovy et, créer également un climat délétère à
Toamasina. Heureusement que la ville ait un prétendant à la
Magistrature suprême en la personne de Roland Ratsiraka. Espérons qu’il a
suffisamment de pouvoir et de crédibilité pour convaincre les Zatovo et
autres Fitama d’être plutôt fiers d’un aussi grand patrimoine qu’est
Ambatovy qui offre d’ailleurs des avantages particuliers à de nombreux
jeunes bacheliers de Toamasina lesquels sont formés pour assurer la
relève. Qui parle de fermeture ?
Salomon Ravelontsalama
Cobalt d’Ambatovy : victime de sa renommée
Le
cobalt d’Ambatovy sera commercialisé au début du mois de décembre. Le
projet a signé un contrat avec une firme britannique pour sa
commercialisation, indique une dépêche de Resource Investing News. Mais à
lire cette dépêche, le cobalt d’Ambatovy est victime de sa renommée.
Les
cours du colbalt ont, en effet chuté, la mi-octobre après que l’annonce
de la mise sur le marché de la production malgache ait été annoncée.
D’après les courbes du marché du London Metal Exchange, les cours ont
chuté d’environ 1000 dollars la tonne pour se situer à environ 25 000
dollars.
En apportant les
déclarations de Mark Plamondon, président de Sherritt et CEO du projet,
selon lesquels « Ambatovy n’exporte pas des matières premières ni des
produits non finis contrairement aux divers projets miniers en Afrique
», la dépêche semble expliquer cette baisse des cours à la qualité du
produit d’Ambatovy.
En
réalité, il y a aussi le fait que la demande est faible à cause de la
morosité mondiale dont plus particulièrement la Chine. « Les commerçants
sont inquiets que plus de cobalt entre dans un marché déjà saturé à une
période économique difficile », indique-t-on. Selon l’organisme
américain Geological Survey, la production mondiale de cobalt en 2011
était de 98.000 tonnes environ. La production d'Ambatovy qui est de
5.600 tonnes par an, ne représente donc que 5,7 pour cent de la production mondiale. |
Friday, October 26, 2012
Coûts de la crise: Pertes de 5 milliards $ depuis 2009 à ce jour
Vendredi, 26 Octobre 2012 | |||||||
5 milliards de dollars au minimum. Tel est le montant des pertes de revenus subies par Madagascar depuis le début de la crise.
L’estimation est de la Banque mondiale qui
renoue avec son analyse économique trimestrielle « Madagascar Economic
Update » dont nous reprenons ci-après l’intégralité de la section
première intitulée « le contexte national : les coûts socio-économiques
de la crise 2009-2012 ». L’analyse décrit ce que le pays et sa
population vivent tragiquement au quotidien. Elle livre des chiffres
pour permettre à chacun de se faire une idée de ce qui nous arrive au
cas où on ne réaliserait pas encore la douloureuse réalité. Elle doit
réveiller la conscience nationale, et plus précisément celle des
politiciens de tous bords qui sont les premiers et les seuls
responsables. 5 milliards de dollars, c’est l’équivalent de notre dette
extérieure avant les aménagements internationaux (IPPTE, MDRI). 5
milliards de dollars, c’est 4 fois le budget général de l’Etat malgache
en 2008 qui est indiqué comme une année de forte croissance. Combien de
logements, d’hôpitaux, de routes, de rizières … auraient pu être
construits avec ces 5 milliards de dollars ? Madagascar a déjà assez
chèrement payé les divagations des politiciens. Les situations ci-après
décrites par la Banque mondiale devraient aider les uns et les autres à
se ressaisir. Touchons du bois …
Sa
La
crise politique qui perdure à Madagascar a imposé un lourd tribut à
l'économie et la population, et en particulier sur les couches les plus
vulnérables. L’économie est au point mort. La pauvreté a augmenté de
façon alarmante. Les indicateurs sociaux se sont dégradés. La crise a
mis un frein aux progrès vers les défis de longue durée que sont la
faible gouvernance et l’Etat de droit. La capacité d’adaptation aux
chocs exogènes (crise mondiale ou cyclones) est gravement compromise.
Les infrastructures se sont détériorées. L’enlisement dans la crise se
traduira inévitablement par une dégradation de la situation, avec des
impacts sévères à court, moyen et long terme.
Des années de développement socio-économique perdues
1.
Après trois ans et demi de crise politique, les indicateurs économiques
et sociaux de Madagascar ont été gravement affectés. Parmi les
conséquences de cette crise politique qui perdure, les dimensions
suivantes sont particulièrement pertinentes:
•
L’économie est au point mort: la croissance économique globale a stagné
entre 2009-12. S'ajoutant à une importante croissance démographique, le
revenu par habitant en 2012 a chuté pour atteindre son niveau de 2003;
•
La pauvreté a augmenté de façon alarmante: selon les premières
estimations, de 2008 à 2012, le pourcentage de population vivant sous le
seuil de pauvreté (qui était déjà élevé avant la crise) pourrait avoir
augmenté de 10 points, avec les effets les plus importants sur la
période 2011-12 avec la persistance de la crise. En conséquence, et en
combinaison avec la croissance démographique, nous estimons qu‘il y
aurait aujourd‘hui près de 4 millions de personnes de plus qu‘en 2008
qui sont passées sous le seuil de la pauvreté, plaçant ainsi Madagascar
parmi les pays ayant les taux de pauvreté les plus élevés dans le monde.
Ceci est en contraste avec un pays performant, comme le Rwanda, qui a
réduit son taux de pauvreté extrême de 9 points de pourcentage par année
au cours de 2006-11;
• Les
indicateurs sociaux se sont dégradés : malgré des financements liés à la
crise et injectés par les bailleurs de fonds dans les secteurs sociaux,
le nombre d‘enfants non scolarisés a augmenté de 500.000. La
malnutrition aiguë chez les enfants demeure un problème grave, avec une
augmentation de plus de 50 pourcent dans certaines zones. Cette
situation hypothèque le bien-être des générations futures;
•
La crise a mis un frein aux progrès vers les défis de longue durée que
sont la faible gouvernance et l’Etat de droit : la recrudescence de
l'insécurité, la mauvaise gouvernance de l'exploitation des ressources
naturelles (telle que l'exploitation illégale de bois de rose), les
progrès limités dans la lutte contre la corruption, et le problème de
longue date lié à la faible transparence dans la gestion des ressources
publiques sont devenus des enjeux dont l‘urgence s‘est accrue ces
dernières années;
• La capacité
d’adaptation aux chocs exogènes est gravement compromise: les risques
actuels liés au contexte économique mondial, en particulier en Europe,
augmentent la vulnérabilité de l'économie malgache, compte tenu de sa
dépendance aux exportations et au tourisme. Le pays est aussi très
vulnérable aux catastrophes naturelles — y compris les cyclones comme en
2008 et 2012. La crise politique est devenue un obstacle majeur qui
empêche de faire face à ces chocs et de réduire leur impact.
•
Les infrastructures se sont détériorées : en plus des dégâts
cycloniques, de sévères coupes budgétaires au niveau des dépenses
d'investissement et d‘entretien se sont traduites par un état de
dégradation croissant des infrastructures dans le domaine des routes, de
l‘énergie et de l‘eau, compromettant ainsi le développement à moyen et
long termes de l‘économie Malgache;
La croissance économique qui aurait pu être ...
2.
Madagascar dispose d‘un potentiel économique considérable. Au cours des
15 dernières années, le pays a connu 5 années de crise politique à deux
occasions distinctes, dont la plus longue s‘étale sur la période
2009-12. Mais en dehors de ces années de crise, la croissance de
Madagascar s‘est élevée à hauteur de 5 pourcent par an en moyenne (en
faisant abstraction du rebond post-crise de 10 pourcent en 2003). En se
référant à cette croissance annuelle de 5 pourcent, plusieurs
indicateurs donnent une idée de l‘immensité des coûts de la crise
actuelle:
• Le PIB de 2012
devrait se situer légèrement au-dessus du niveau de celui de 2008. Or,
ce chiffre est inférieur de près de 18 pourcent à ce qu'il aurait été
s‘il avait suivi la progression moyenne de 5 pourcent par an. Pour la
plus grande partie de la période depuis 2008, le PIB a été inférieur au
niveau atteint cette année-là. Par conséquent, si le PIB actuel pour la
période 2009-2012 était comparée à une alternative plausible de 5
pourcent de croissance annuelle, cela ferait ressortir une perte cumulée
de revenus pour le pays d‘environ US$ 6,3 milliards, ou environ 60
pourcent du PIB annuel rien que pour les quatre dernières années.
•
Une trajectoire de croissance alternative moins optimiste à cause de la
crise mondiale : les années 2008-10 furent des années de crise
mondiale, dont l‘impact négatif sur l'économie malgache se serait fait
sentir même en période politique normale. En supposant que cet impact
aurait réduit la croissance du PIB malgache autour de 1 pourcent par an
(un chiffre comparable à l'expérience d'autres pays d'Afrique
subsaharienne), de sorte que le taux de croissance de Madagascar serait
de 4 pourcent au lieu de 5 pourcent par an, la perte cumulative de PIB
en raison de la crise politique interne reste énorme: environ US$ 5,3
milliards jusqu‘en 2012, soit environ 50 pourcent du PIB annuel.
•
Chaque année sans croissance économique constitue une année de perte.
Ces revenus ne pourront jamais être récupérés. Les coûts de perte de
croissance resteront un héritage légué par la crise pour les années à
venir. Si la crise continue, ces coûts ne feront que croître, et
s'accéléreront probablement.
•
Avec un taux de croissance démographique élevé à Madagascar, il y aurait
aujourd‘hui environ 2,5 millions de malgaches de plus qu'en 2008. Or
depuis, l'économie s‘est peu développée. En conséquence, le revenu par
habitant a chuté à son niveau de 2003. En 2012, le revenu par habitant
est environ de $100 inférieur à ce qu'il aurait pu être dans le cadre
d'une trajectoire de croissance normale, ce qui fait peser un très lourd
impact sur un pays dont le PIB par habitant est d‘environ $450.
Madagascar, qui est un des pays les plus pauvres du monde, ne peut se
permettre une telle perte brutale.
•
Une plus forte croissance se serait traduite par une augmentation des
recettes publiques. La perte de recettes publiques due à une faible
croissance au cours des quatre années de la période 2009-12 s‘élève à
environ US$ 1,5 milliard, tandis que la perte cumulative en matière
d'aide des bailleurs de fond est de l'ordre de US$ 2,3 milliards. Le
total des deux chiffres (un montant cumulatif) représente près du tiers
du PIB annuel. La chute de 40 pourcent de l'aide entre 2008 et 2010 par
rapport au revenu national brut (RNB) de Madagascar contraste fortement
avec une hausse modeste du ratio de l'aide au RNB pour les pays à faible
revenu dans son ensemble. Tant que la crise politique perdurera, le
niveau des recettes publiques et de l'aide des bailleurs de fonds ne
pourra retrouver celui des années d‘avant la crise.
Les conditions sociales à Madagascar ne peuvent s'améliorer pendant la crise
3.
A ce stade, Madagascar n'atteindra pas les objectifs du Millénaire pour
le développement (OMD) d'ici 2015. En particulier, les OMD concernant
la mortalité infantile, le taux net de scolarisation et le taux
d'achèvement pour le niveau primaire, et surtout ceux concernant la
pauvreté (alors qu‘ils étaient estimés en 2007 être potentiellement
réalisables), ne pourront plus être atteints à temps. En revanche, la
région Afrique Sub-saharienne a atteint plus de 60 pourcent du progrès
nécessaire pour atteindre d‘ici 2015 les objectifs tels que la parité
genre, le taux d‘achèvement du primaire, l‘accès à l‘eau potable et
l‘extrême pauvreté.
4.
La situation dans les secteurs sociaux est particulièrement alarmante.
En se basant sur les chiffres de la croissance démographique, le nombre
d'enfants à l'école primaire aurait dû augmenter d'au moins 500.000. Or,
la situation actuelle illustre une diminution, en raison de facteurs
multiples allant de la pauvreté accrue des ménages à la dégradation de
la performance du système scolaire. De même, le secteur de la santé a
été affecté par la fermeture de centaines de centres de santé. De même,
la crise aggrave ou rend impossible à régler, des problèmes critiques de
longue date, tels que des indicateurs de nutrition infantile
extrêmement faibles par rapport au niveau de développement économique et
social de Madagascar. En raison de la malnutrition chronique, 53
pourcent des enfants de moins de 5 ans sont en retard de croissance,
taux parmi les cinq plus élevés dans le monde.
Les signes récents d'une croissance modeste ne constituent pas un motif de complaisance ...
5.
Certains segments de l'économie ont commencé à manifester des signes de
reprise: le tourisme; les activités des entreprises de zone franche;
certains projets immobiliers commerciaux dans les centres urbains; des
entreprises locales d‘agro-business désormais à la recherche de marchés à
l‘export; la poursuite des grands projets d'investissements miniers,
entrant bientôt en phase d'exploitation; ou les bénéfices temporaires
générés par le cours élevé du prix des clous de girofle.
6.
Mais il n‘y a pas lieu d‘être enthousiaste, et ce pour quatre raisons
distinctes. Tout d'abord, ces germes de reprise ne contribuent pas à une
reprise rapide de la croissance à grande échelle, dans la mesure où le
taux de croissance économique global se situe toujours pour le moment
autour de 2 pourcent. Deuxièmement, plusieurs de ces secteurs ne
contribuent pas de manière significative à la recette fiscale, en partie
en raison du régime fiscal qui leur est applicable, ou du fait de la
faible application de ce régime fiscal. Troisièmement, les obstacles
majeurs à une croissance, même modeste, ne cessent de s'accumuler,
notamment dans le secteur des infrastructures énergétiques et routières.
Quatrièmement, il n'est pas certain que cette croissance limitée
contribue à une réduction, même modeste, de la pauvreté. Cette
croissance est non seulement trop faible, mais elle se situe dans des
secteurs ayant peu d‘effet sur la réduction de la pauvreté. Pour toutes
ces raisons, les signes d'une reprise modeste ne constituent pas un
motif de complaisance. Au contraire, elles signalent l'impératif d'une
réconciliation politique, afin de permettre la reprise de la croissance
économique et des efforts conséquents en vue de réduire la pauvreté.
... et il en est de même pour les perspectives à court terme dans le secteur minier
7.
Dans moins d'un an, la croissance du PIB total devrait être boostée
au-delà de 4 pourcent par an, et ce, grâce à quelques grands projets
miniers. Il serait tentant d‘annoncer une nouvelle ère de reprise de la
croissance économique, mais il n‘est pas garanti que ce soit le cas dans
le sens ordinaire du mot. Bien qu‘ayant des impacts dans la région
d‘activité des projets, dont certains sont positifs (création d'emplois,
et une certaine contribution fiscale pour l‘administration locale) et
d‘autres à risque (sur l‘environnement), les activités d‘extraction de
ressources naturelles en définitive ne créeront qu‘un nombre modeste
d‘emplois (environ 12.000 pour le plus grand projet, comparé à une
population active de 13,5 millions). En outre, les revenus fiscaux, qui
représentent souvent la principale contribution de l'exploitation
minière à l'économie nationale au niveau global, prendront plusieurs
années à se matérialiser, et ce, jusqu'au remboursement de la majeure
partie des grands investissements. Le secteur minier représente une
opportunité économique importante à Madagascar, mais les bénéfices des
projets en cours et des projets à venir ne se feront ressentir que dans
un avenir lointain, et dépendront également d'une résolution de la crise
politique, d‘un cadre macroéconomique et structurel adéquat et un
renforcement significatif des institutions concernées.
L’économie fragile de Madagascar est exposée à d'importants risques exogènes
8.
L'économie de Madagascar est très fragile et sa capacité d‘absorption
de nouveaux chocs est à son niveau le plus bas. Pratiquant une économie
ouverte, Madagascar est vulnérable à tout ralentissement de l‘économie
mondiale. Le pays est particulièrement exposé aux développements au sein
de la zone euro, par le biais de 80 pourcent de ses revenus du
tourisme, 50 pourcent de ses exportations de marchandises, 15 pourcent
de l'IDE, ainsi que par d'autres voies, ce qui représente une
préoccupation importante. Selon nos estimations, un choc grave au niveau
de l'économie européenne pourrait se traduire par une perte de
croissance du PIB à Madagascar de l‘ordre de 1,5 pourcent par an pendant
deux ans. Le pays est aussi très vulnérable aux catastrophes naturelles
dont les cyclones, les sécheresses et les inondations; on estime qu'un
quart de la population, ce qui représente 5 millions de personnes, vit
actuellement dans les zones à haut risque de catastrophes naturelles. En
2008, les cyclones ont provoqué des pertes économiques équivalentes à 4
pourcent du PIB et les premières estimations prédisent des pertes
similaires pour 2012. La crise politique a exacerbé cette fragilité, et
la capacité du pays à développer des mesures d‘intervention publique,
même partielles, est fortement réduite.
Les compressions budgétaires dans le domaine des infrastructures hypothèquent l'avenir
9.
Les routes, l'accès à l‘eau potable, et l‘énergie resteront les
éléments essentiels d‘une croissance rapide à long terme, et dans ces
secteurs, les compressions budgétaires ont été tout simplement
spectaculaires. Sur le long terme, les coûts futurs engendrés par le
manque actuel de maintenance et de construction d‘infrastructures
publiques pourraient atteindre 1,5 pourcent à 2 pourcent de la
croissance annuelle du PIB. Pour chaque année de crise supplémentaire,
les coûts de reconstruction d‘infrastructures dégradées ou
non-entretenues ne feront qu‘augmenter plus rapidement.
La voie à suivre...
10.
Par conséquent, la crise politique est à l'origine d'énormes
difficultés économiques et sociales, dans un pays qui, en même temps,
possède un potentiel important mais dont les défis de développement
existent depuis longtemps. Dans ce contexte, la capacité de l'État à
répondre à ces défis, avec l'aide des acteurs non-étatiques et des
partenaires au développement, a été fortement réduite. Dans une
situation de ralentissement économique, de pertes de recettes publiques
et d'aide, les autorités ont réussi à maintenir une stabilité budgétaire
et monétaire, évitant ainsi des coûts supplémentaires, mais au prix de
coupes importantes dans les investissements publics et les services
sociaux pour assurer l'avenir de tous les citoyens de Madagascar. Mais
la crise elle-même met également en péril le maintien de la stabilité
macroéconomique: les grèves fréquentes, les revendications non
satisfaites, et la pression continue de la part de groupes d'intérêts ne
constituent pas un contexte dans lequel peuvent émerger et se maintenir
des politiques de développement pertinentes.
11.
Plus fondamentalement, Madagascar était déjà parmi les pays les plus
pauvres du monde avant que cette crise ne survienne, et la crise n‘a
seulement fait qu‘empirer la situation. Le pays se trouve dans un état
de pauvreté tel qu‘il ne pourra s‘en extraire sans l'accélération d‘une
croissance économique inclusive. Mais les perspectives d‘une telle
croissance, ainsi que d‘autres politiques et programmes de lutte contre
la pauvreté, ont été gelés avec la crise. La crise est en train de
détourner l'attention de cet ensemble d‘enjeux cruciaux, et par
conséquent hypothèquent le futur des citoyens malgaches. Du point de vue
strictement relatif au développement, Madagascar a besoin qu‘une
solution politique à la crise soit trouvée dans les meilleurs délais.
Toutefois, la solution doit garantir qu'une autre crise ne surgisse pas
ultérieurement.
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