Les parents ne savent plus comment parler ni aborder leur ado. La crise ne veut pas passer, elle empire à certains moments. La communication devient impossible.
Des parents déboussolés
Pas facile d'être un parent d'ado ! Entre les disputes, les conflits, les désaccords et quelques fois l'indifférence que leur "grand" leur manifeste, il y a de quoi être déstabilisé. Surtout lorsque leur progéniture refuse de leur parler, leur ressasse sans cesse qu'ils sont "ringards", qu'en plus ils n'hésitent pas à leur crier dessus. Des comportements "provocateurs", évocateurs du mal être adolescent plein de paradoxe.
En effet, comme le précise Françoise Rougeul, "l'adolescent demande à être compris mais en gardant ses secrets. Il affiche des opinions contraires à toutes les autres mais exige d'être considéré et reconnu". Sans parler de son indifférence qui traduit malgré tout son attachement à sa famille. De quoi désarmer des parents face à ces comportements caractéristiques de "l'âge bête" ou "l'âge ingrat".
Dérapage incontrôlé
Il arrive que le mal-être et la fragilité de l'adolescent soient si profonds que la crise d'adolescence devienne pathologique, notamment à l'occasion d'événements anodins. La stabilité familiale apparaît donc comme un facteur de grande importance.
Certains signes permettent de détecter les comportements symptomatiques. Ainsi, la désocialisation et la déscolarisation permettent de tirer la sonnette d'alarme. Tout comme les troubles des conduites alimentaires (anorexie et boulimie), tentatives de suicide, fugue, prise de drogue ou d'alcool, surtout si un de ces symptômes s'installe dans la durée. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s'orienter vers une thérapie. L'adolescence n'a décidément rien d'un jeu d'enfant.
Comment réagir ?
D'après Françoise Rougeul, même si la crise d'adolescence "s'accompagne de tensions et de souffrance (...), il ne faut donc pas vouloir à tout prix éviter ou étouffer la crise mais accompagner le changement dont elle est le témoin."
Comment ? Tout d'abord, en prêtant attention à la crise car elle ne se résoudra pas toute seule. Comme dans toute crise, la parole et les échanges apparaissent indispensables pour éviter que la situation ne s'aggrave.
Même si les parents se sentent débordés, c'est à eux de faire le premier pas pour découvrir sans dramatiser pour autant le sérieux des questions que se posent leurs enfants. Il revient aux parents d ‘écouter, de trouver les bonnes paroles et la bonne distance par rapport à leur ado.
La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?
Pas facile d'être un parent d'ado ! Entre les disputes, les conflits, les désaccords et quelques fois l'indifférence que leur "grand" leur manifeste, il y a de quoi être déstabilisé. Surtout lorsque leur progéniture refuse de leur parler, leur ressasse sans cesse qu'ils sont "ringards", qu'en plus ils n'hésitent pas à leur crier dessus. Des comportements "provocateurs", évocateurs du mal être adolescent plein de paradoxe.
En effet, comme le précise Françoise Rougeul, "l'adolescent demande à être compris mais en gardant ses secrets. Il affiche des opinions contraires à toutes les autres mais exige d'être considéré et reconnu". Sans parler de son indifférence qui traduit malgré tout son attachement à sa famille. De quoi désarmer des parents face à ces comportements caractéristiques de "l'âge bête" ou "l'âge ingrat".
Dérapage incontrôlé
Il arrive que le mal-être et la fragilité de l'adolescent soient si profonds que la crise d'adolescence devienne pathologique, notamment à l'occasion d'événements anodins. La stabilité familiale apparaît donc comme un facteur de grande importance.
Certains signes permettent de détecter les comportements symptomatiques. Ainsi, la désocialisation et la déscolarisation permettent de tirer la sonnette d'alarme. Tout comme les troubles des conduites alimentaires (anorexie et boulimie), tentatives de suicide, fugue, prise de drogue ou d'alcool, surtout si un de ces symptômes s'installe dans la durée. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s'orienter vers une thérapie. L'adolescence n'a décidément rien d'un jeu d'enfant.
Comment réagir ?
D'après Françoise Rougeul, même si la crise d'adolescence "s'accompagne de tensions et de souffrance (...), il ne faut donc pas vouloir à tout prix éviter ou étouffer la crise mais accompagner le changement dont elle est le témoin."
Comment ? Tout d'abord, en prêtant attention à la crise car elle ne se résoudra pas toute seule. Comme dans toute crise, la parole et les échanges apparaissent indispensables pour éviter que la situation ne s'aggrave.
Même si les parents se sentent débordés, c'est à eux de faire le premier pas pour découvrir sans dramatiser pour autant le sérieux des questions que se posent leurs enfants. Il revient aux parents d ‘écouter, de trouver les bonnes paroles et la bonne distance par rapport à leur ado.
La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?
En plus de modifier le comportement des enfants, l'adolescence change leur relation avec leurs parents jusqu'à établir un climat d'incompréhension, de conflit et de tension, souvent difficile à vivre des 2 côtés.
Adolescence, période de mue
"Le complexe du homard", voilà la définition que la psychanalyste Françoise Dolto a donné à l'adolescence. Une période où « l'enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre.
Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même». L'enfant subit une mue, souvent perçue comme une période de déséquilibre. Il quitte un monde d'enfant pour entrer dans le monde adulte, encore en construction.
L'entrée dans le monde de l'adolescence est marquée par la puberté, période où de nombreux changements physiques (apparition de poils, seins qui se développent...), sexuels, psychologiques. Mais si le dénominateur commun reste le changement, chaque ado le manifeste à sa façon.
Rencontre de plusieurs types
Françoise Rougeul, Professeur émérite de psychologie, fait une incursion dans le monde adolescent dans son ouvrage "Comprendre la crise d'adolescence" (Editions Eyrolles). Elle distingue 5 types d'adolescents.
Le rebelle qui "s'oppose à tout. Il affectionne les comportements à risque", le fantôme qui "se livre à des activités sur lesquelles il garde un secret jaloux", l'ermite "qui se coupe non seulement de sa famille mais aussi de ses amis. Il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, souvent à écouter de la musique ", le rêveur qui "s'isole de sa famille et de ses amis pour vivre dans un monde imaginaire". L'enfant sage, quant à lui, "ne présente aucun de ces comportements. Il grandit en gardant le comportement qu'il avait enfant".
"Le complexe du homard", voilà la définition que la psychanalyste Françoise Dolto a donné à l'adolescence. Une période où « l'enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre.
Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même». L'enfant subit une mue, souvent perçue comme une période de déséquilibre. Il quitte un monde d'enfant pour entrer dans le monde adulte, encore en construction.
L'entrée dans le monde de l'adolescence est marquée par la puberté, période où de nombreux changements physiques (apparition de poils, seins qui se développent...), sexuels, psychologiques. Mais si le dénominateur commun reste le changement, chaque ado le manifeste à sa façon.
Rencontre de plusieurs types
Françoise Rougeul, Professeur émérite de psychologie, fait une incursion dans le monde adolescent dans son ouvrage "Comprendre la crise d'adolescence" (Editions Eyrolles). Elle distingue 5 types d'adolescents.
Le rebelle qui "s'oppose à tout. Il affectionne les comportements à risque", le fantôme qui "se livre à des activités sur lesquelles il garde un secret jaloux", l'ermite "qui se coupe non seulement de sa famille mais aussi de ses amis. Il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, souvent à écouter de la musique ", le rêveur qui "s'isole de sa famille et de ses amis pour vivre dans un monde imaginaire". L'enfant sage, quant à lui, "ne présente aucun de ces comportements. Il grandit en gardant le comportement qu'il avait enfant".
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