Les entrepreneurs malgaches ayant assuré la réhabilitation des différents sites aux 7e Jeux des îles ont de nouveau convié la presse. « En un mois, notre demande de paiement n’a guère évolué. On est toujours en attente d’un geste de l’Etat et du Coji », annonce avec désolation l’un des représentants de ces entrepreneurs qui se sentent délaissés par les autorités. Trois mois après la clôture des jeux, ils n’ont rien reçu et craignent de vivre encore longtemps dans cette situation. Totalement désorientés, ils ne savent plus à quel Saint se vouer. Le Directeur Général du Coji, sur qui ils ont été aiguillés par le ministère des Finances et du Budget, demeure introuvable. Désemparés, ces grands oubliés lancent un appel au président de la République pour que celui-ci s’implique davantage aux règlements de leur situation. « Le dialogue présidentiel insiste sur le partenariat avec le Secteur privé considéré comme le moteur de développement alors que c’est tout à fait le contraire qui se produit maintenant », plaide le conférencier. A lui d’ajouter que « la plupart des entreprises se trouvent actuellement dans une situation précaire » . Compression de personnel, chômage technique, sans oublier la crédibilité vis à vis des banques, constituent les impacts négatifs de cet immobilisme des dirigeants. « La grande majorité d’entre nous n’ont reçu le moindre centime comme acompte », déplore le porte-parole des entrepreneurs impayés qui se sont ligués en une association. En tout, l’Etat Malagasy, à travers le Coji, leur doit la bagatelle de 3 milliards 573 millions Ar.
Joint au téléphone, un responsable du Coji nous a rétorqué qu’une fois le gap, environ 5 à 6 milliards Ariary, débloqué, celui-ci procédera au paiement de tous les arriérés. Ce sera pour quand ? Aucune réponse. Dieu seul le sait !
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