Les problèmes rencontrés par le jeune entrepreneur Andry Rajoelina ces derniers temps font que les jeunes et les adolescents ne parlent que de lui. Les citadins en général et les usagers de certains quartiers à grandes circulations se rappellent de ces premiers panneaux publicitaires lumineux, dynamiques et/ou mouvants de la place d’Antanimena. Mais beaucoup, en particulier chez les opérateurs, se souviennent des malheurs de ce jeune loup qui a été primé malgré tout par ses pairs et par la banque comme étant le plus novateur et le plus crédible si l’on se réfère à ses initiatives et projets qu’il a conduits.
Les ménages, les jeunes de son âge, voire les moins jeunes se rappellent ou se racontent des péripéties d’un « success story » de ce jeune entrepreneur et s’interrogent sur les capacités de ce jeune citoyen à prendre les rênes de la cité.
En tout cas, ils évoquent des séquences qui sont similaires ou proches de celles vécues et subies par l’ancien maire, aujourd’hui chef d’Etat quand ce dernier, en son temps, avait eu maille, à plusieurs reprises et de manière arbitraire, avec le régime de Didier Ratsiraka.
Sans aller jusqu’à des comparaisons de management, d’honnêteté de fortune, ou d’origine ou des rapprochements qui ne cadrent pas dans l’esprit de cette compétition à la Mairie de Tana-Ville qui se prépare, une catégorie de l’opinion tananarivienne est déjà encline à trouver dans cette tête que le cours de la « concurrence et de la bonne gouvernance » a sorti du carcan des carapaces des groupements ou milieu des entrepreneurs, un candidat de poids en mesure de ravir la palme ; une autre palme que celle remportée à l’issue du concours organisé par la BNI-CL en son temps.
Andry Rajoelina fera-t-il le pas ?
Les seules questions qui restent sans réponse intéressent les opposants et la personne de Andry TGV. Pour les premiers : verront-ils dans ce jeune entrepreneur un « candidat unique » porteur d’espoirs et de modernisme dans l’équité et la justice sociale dans la ville ? Pour Andry TGV : osera-t-il affronter les urnes et évaluer sa popularité dans le mileu populaire ? Prendra-t-il cette responsabilité après avoir vécu , à son âge, autant d’expériences et de réussites, pour les partager aux plus jeunes ?
Pour l’instant, il faut avouer que « seuls les riches accumulent mais les autres sont tsy manana » ; doit-on alors se confier à un « andry », un pilier ou un autre « manana » ?
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