Pour raison de sécurité :
Un panneau du mur Sud-Est du palais de
Les travaux, confiés à l’entreprise Colas, entrent dans une phase de confortement et de sécurisation de l’ouvrage. Les fissures sont colmatées au fur et à mesure de leur apparition, les blocs de pierre sont déplacés, au besoin. Les appareils topographiques certifient régulièrement la stabilité de l’édifice. Mais l’équipe technique, en avance sur son planning, entame maintenant les forages alors que les travaux sur les fondations n’étaient prévus débuter qu’au mois de janvier. Les pieux utilisés pour le forage peuvent affecter l’équilibre de l’édifice. Ce qui, pour des raisons de sécurité, a amené à l’abattage d’un panneau sur la face Sud-Est.
Les carnets de commandes remplis…
La fin d’année s’annonce fructueuse pour les ateliers et maisons de couture. Un peu plus d’un mois avant Noël et le réveillon, certains couturiers affichent « guichet fermé », d’autres limitent les commandes. Une saison qui promet, même si le prêt-à-porter n’est pas prêt à en découdre avec la concurrence.
Si vous avez décidé de faire coudre vos habits de Noël et de réveillon, il fallait passer vos commandes dès le mois d’octobre. Sur dix tailleurs interrogés, six mettent déjà une certaine limite aux commandes et deux en refusent. Mme Lala, couturière depuis une dizaine d’années établit chaque année un planning bien ficelé auprès d’une clientèle déjà fidélisée. «J’ai dressé mon programme depuis le mois d’octobre. D’ici janvier, j’ai une vingtaine de commandes à livrer soit un ou deux vêtements à coudre tous les trois jours.» Mme Lala ne coud que les vêtements féminins et cette année, la grande mode des jupes bohèmes ne démord pas. «J’ai surtout des commandes de grands jupons ornés de petits détails fantaisies, de petites robes champêtres accompagnées de cache-cœur et des pantalons courts. Les vêtements de Noël cette année font dans la sobriété, élégants sans trop de frivolités.»
Noro et Mireille travaillent ensemble dans leur atelier, à Ampefiloha. Depuis le début du mois, les commandes ont été réduites au strict minimum. Mireille explique : «On prend les commandes, si c’est encore possible de les honorer à temps. Mais il n’est pas question de courir. De toute façon les clients se rendent toujours compte quand un vêtement a été cousu à la va-vite.» Les deux jeunes femmes ont un calendrier plutôt serré, chacune d’elles devant finir d’ici le 28 décembre une quinzaine de costumes.
La fin d’année est l’une des périodes fastes des ateliers de couture. Les tarifs varient de 15.000 à 50.000 ariary, pour certains modèles sophistiqués. «Cette saison succède à une période plutôt sèche où les gens, au sortir des vacances, n’ont pas forcément envie de faire faire des vêtements neufs. Et comme ils font face à la rentrée des classes, ils préfèrent acheter dans les boutiques. Mais la fin d’année précède une autre période morte, qui commencera dès janvier», précise Noro. «Ce qui signifie qu’on a intérêt à assurer pendant ces deux ou trois mois.» Les boutiques de prêt-à-porter restent toujours une autre alternative. Les modèles sont parfois plus onéreux, mais les prix, allant de 20.000 à plus de 100.000 ariary laissent toujours un éventail de choix.
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