Une étude menée auprès des propriétaires des maisons closes de la capitale a montré qu’elles ont été prises d’assaut le jour de la Saint-Valentin, jeudi dernier. « Nous étions débordés durant toute la journée », reconnaissent- ils. « Matin, midi et soir », précisent les mêmes propriétaires. Ils veulent par contre préserver leur anonymat puisque leur métier est interdit tout en étant toléré. « D’habitude, trois ou quatre chambres sont occupées par jour. Le 14 février, nos dix chambres ont été toutes louées par tranche de deux heures dans la journée », jubile le tenancier d’un établissement du côté d’Andravoahangy.
Habitués
Il a par contre omis de révéler le nombre et l’identité de ses clients. Précisant seulement que son « hôtel » ouvre de huit heures du matin et ferme à 18 heures.
« Les clients souhaitant passer la nuit doivent entrer avant dix-huit heures et ne pourront sortir qu’à huit heures du matin le lendemain », expliquent d’autres gérants. Il fait également savoir que « la plupart des clients sont des habitués pour 1/3 et des clients de passage pour 2/3 ». « Ils appartiennent tous et toutes à toutes les classes d’âge, à toutes les catégories socioprofessionnelles », précisent- ils.
Les maisons de passe ou maisons closes fleurissent dans les quatre coins de la ville. De Besarety à Anosy, d’Andravohangy aux 67 ha en passant par Analakely, Ampefiloha, Ambondrona ou Tsaralalàna… « Il s’agit d’un placement plus ou moins rentable selon qu’ils se trouvent à proximité des grands carrefours humains ou des écoles, entreprises, et des ministères », dévoile un autre hôtelier. Du côté des hôtels classiques, la Saint-Valentin était un jour ordinaire. « Le taux d’occupation de nos chambres n’a pas changé à la Saint Valentin », tranche un responsable d’un hôtel « catégorie Ravinala » sis à Tsaralalàna. Du coup, ils ont misé sur les « buffets romantiques » offerts aux amoureux. Et plus si affinités.
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