
Juste un petit coucou de la part d'Annick
La prestation de nos musiciens de renommée internationale ajoutera un plus indéniable pour cette dizaine de jours de Jazz, chauvinisme oblige. Toutefois, avec ou sans la participation de ces expatriés, l’équipe de Désiré Rakotondrazaka a toujours donné satisfaction à son public, et gageons que ce ne sera pas cette année qu’elle nous décevra.
Madajazzcar 2006 sera donc présidé par le chargé d’affaires de l’Ambassade de suisse, Benoît Girardin. De nombreux organismes comme l’Agence Française de Développement, l’ambassade d’Allemagne, de France, de Suisse et celui des USA, le CCAC, le CCA, le CGM, le projet ARTMADA, l’université d’Antananarivo et la délégation générale de l’Alliance Française en seront les organisateurs.
Par ailleurs, les artistes locaux ne seront pas en reste, « des vieux de la vieille » comme Alain Razafinohitra en passant par les incontournables Datita, Silo ou Toty, ainsi que ceux de la nouvelle vague comme Andian-Jazz-Lah ou M’Boutah.
Comme pour chaque édition, le festival visitera de nombreuses villes. Une petite remarque cependant, Toamasina est le seul chef-lieu de province qui n’abritera pas une manifestation pour cette année (les organisateurs ont leurs raisons qu’ils ne sont pas tenus de nous révéler). Quoi qu’il en soit, les amateurs de la bonne musique auront leur content pour cette année.
Place à la fête du Jazz donc, du 3 au 14 octobre.
“Ces voyages sont possibles grâce aux bourses octroyées par la Région Ile-de-France dans le cadre de sa coopération avec la Commune urbaine d'Antananarivo”, a indiqué Patrick Ramiaramanana en recevant la délégation de ces étudiants, jeudi. Il s'agit de Hery Narisoa Randriamananjara, Haja Rahaniraka, Angèle Sidilahy Harisoa, Minosoa Razanamahefa et Fidinirina Rakotoarimanana.
Le premier magistrat de la ville a affirmé que les filières ont été choisies selon l'orientation de la politique générale de l'Etat, qui fait de la commune son ancrage de développement. C'est pourquoi il souhaite recruter ces élèves au sein de la CUA une fois qu'ils seront revenus au pays.
Tout d’abord, il faut préciser que Vola Anayah est une toute nouvelle dans l’art du jazz. Effectivement, elle a déjà roulé sa bosse un peu partout mais n’a réellement cartonné que depuis quelques temps.
Par contre, ceux qui vont l’accompagner sont tous des professionnels et non moins les meilleurs musiciens de leur catégorie respective. Bim, par exemple, figurant parmi la nouvelle génération de percussionnistes, évolue dans la modernité, en employant la nouvelle technologie, tout en restant modeste et apte à vous faire vibrer, dès qu’il touche un djembey ou un konga traditionnel.
Il en est de même pour Roger Zafera qui figure parmi les rares bassistes malgaches qui ne font que du jazz. Et pour le bouquet, nous aurons encore le privilège de voir et d’apprécier Datita Rabeson à l’œuvre.
Rendez-vous donc, ce soir à partir de 21 heures pour une soirée de rêve, très jazz et très intense.
Dans cette affaire, les malversations présumées auraient bénéficié, entre autres, à Bernadette Chirac, par l'octroi à l'épouse du chef de l'Etat de billets d'avion gratuits. M. Couvelaire, considéré comme proche de Jacques Chirac, a été présenté au juge Courroye mercredi soir après quarante-huit heures de garde à vue à la brigade financière. Le magistrat l'a mis en examen pour une douzaine de chefs, dont "abus de biens sociaux, présentation de faux bilan, banqueroute par détournements d'actifs, trafic d'influence" pour une période allant de 1995 à 2003. Il a été placé sous contrôle judiciaire et devra s'acquitter d'une caution de 200 000 euros.
VOLS GRATUITS
Le parquet de Paris a ouvert l'information après environ trois années d'une enquête préliminaire qui avait débuté à la suite d'une plainte d'un ancien salarié de la compagnie déposée fin 2003, visant des délits présumés d'"abus de biens sociaux" et de "banqueroute frauduleuse". En octobre 2004, en raison de la complexité du dossier, le parquet de Paris avait repris l'enquête préliminaire commencée en janvier 2004 au parquet de Bobigny.
La société Euralair a cessé son activité en 2003 et a été vendue à l'homme d'affaires franco-égyptien Raymond Lakah. Elle a été liquidée en décembre 2005. La société présentait une dette de 27,5 millions d'euros. Dès 1998, elle avait été placée sous observation par le tribunal de commerce de Bobigny. Malgré ces graves difficultés financières, M. Couvelaire aurait permis à Mme Chirac de bénéficier de six vols gratuits (de juin 1998 à avril 1999), pour un total de 41 121 euros.
L'essentiel de l'activité de la compagnie privée consistait dans la location de jets au profit d'hommes d'affaires et de personnalités, politiques et autres. Mais des prestations non payées offertes à des proches de l'Elysée auraient contribué à la faillite de la compagnie.
OMELETTE AUX CÈPES ET TOUR DE FRANCE
Selon un listing remis aux policiers en 2004 – intitulé "Vols 1998 en attente de facturation" –, l'épouse du chef de l'Etat se serait ainsi rendue à Brive, le 8 juillet 1998, à bord d'un jet privé de la compagnie, afin d'assister à la confection de la plus grande omelette aux cèpes du monde. Le 10 juillet suivant, elle a à nouveau utilisé un appareil d'Euralair à l'occasion du passage du Tour de France à Brive. Le 17 avril 1999, Mme Chirac, accompagnée cette fois de Jean-Louis Debré, actuel président de l'Assemblée nationale, et de son l'épouse, gagnait Brive dans un Falcon de la compagnie Dassault Service affrété par Euralair. Elle devait participer à un meeting de soutien à la liste RPR-DL pour les élections européennes.
La fille du président, Claude Chirac, aurait également bénéficié gratuitement d'un avion Cessna en 1992, pour son voyage de noces à Venise. A la même époque, la famille du chef de l'Etat aurait utilisé un appareil d'Euralair pour partir en vacances à l'île Maurice. D'anciens responsables d'Euralair auraient enfin affirmé que deux Boeing avaient été affrétés, en 1995, lors de la précédente campagne présidentielle, pour transporter des journalistes chargés de couvrir la campagne de M. Chirac. D'autres noms de bénéficiaires présumés de largesses d'Euralair ont été cités dans la presse au cours de l'enquête préliminaire, dont celui d'Ernest-Antoine Seillière.
Un homme à visage découvert s'est approché de la famille pour une raison que les proches de la victime n'arrivent pas à expliquer. “Une rancune qui remonte à un passé lointain en serait l'origine”, se lamente un membre de la famille. L'intrus a battu le père de famille avant de se servir de son couteau. Ainsi, il lui a arraché les oreilles, les lèvres et le sexe après lui avoir charcuté le visage. Transporté chez les sœurs de Soavina, le père de famille n'a pu être sauvé. L'auteur du crime, qui est un habitant du village, a été arrêté par la gendarmerie.
Un vieillard qui vivait seul à Itasy, voulait semer ses maïs au jardin, mais, c'était un travail très pénible, car, il lui fallait retourner toute
la terre. Rainivoanjo, son fils unique qui habituellement l'aidait pour cette tâche était en prison à Antanimora. Le vieil homme écrivit donc une lettre à son fils
dans laquelle il y décrivit sa situation difficile :
Cher Rainivoanjo,
Je me sens très malheureux, parce qu'il me semble bien que cette année, je ne serai pas capable de planter mes maïs au jardin. Je suis trop vieux
pour pouvoir creuser et retourner la terre du carré de jardin. Si tu étais ici, tous mes problèmes seraient résolus. Je sais que tu creuserais et
retournerais la terre du carré pour moi.
Bises
Papa
Quelques jours plus tard, il reçut une lettre de son fils
Cher papa
Pour l'amour du ciel, papa, ne creuse pas dans le jardin, c'est là que j'ai enterré mes butins.
Bises
Bubba
À 4 h le matin suivant, une nuée d'agents de la DGID et de la police locale arrivèrent et se mirent à creuser tout le carré du jardin sans trouver aucun butin. Dépités, ils s'excusèrent auprès du vieillard et quittèrent les lieux. Le même jour, le vieil homme reçut une autre lettre deson fils :
Cher Papa,
Vas-y, maintenant, tu peux planter tes maïs. C'est le mieux que je peux faire dans les circonstances.
Bises
Rainivoanjo
"Andriamanjato disait : De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent."
"Quand le sage montre la voie, l'imbécile regarde le doigt »
« Dans l'administration, on ne doit pas dormir au bureau le matin sinon on ne sait plus quoi faire l'après-midi. »
"Pourquoi essayer de faire semblant d'avoir l'air de travailler ? C'est de la fatigue inutile."
"Manandafy disait : L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve c'est que cela le fatigue "
« Nos politiciens promettent du travail aux chômeurs pour éradiquer leur misère. En réalité, ils n’en demandent pas tant, de l’argent leur suffirait. »
"Heureux l'étudiant qui comme la rivière peut suivre son cours sans quitter son lit "
"Francis Turbo disait : Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter »
« Un électeur déçu disait : Ne promettez pas la lune un croissant suffit »
« Un député en tôle disait : C'est pas dur la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste c'est de travers »
«Un député disait : Si un mec voit passer la chance et qu'il ne l'attrape pas, c'est vraiment un imbécile »
« La politique c'est comme le flirt : si on veut aller plus loin, faut aller plus près. »
« Un de nos présidents disait : Je suis capable du meilleur comme du pire, mais, dans le pire, c'est moi le meilleur ! »
« Un de nos archevêques disait :Ils veulent tous aller au paradis, mais personne ne veut mourir »
La loi Sarkozy atteint les Malgaches. La nouvelle fait couler beaucoup d'encre à Aisne, Rouen - France où une famille malgache court le risque d'être expulsée. Elle est soutenue par plusieurs associations de défense des sans-papiers.
La famille Razafisaona est en train de jouer à cache-cache avec la police française à Aisne, Rouen-France. Cette famille malgache, composée d'un couple et de trois enfants tentent tant bien que mal de sauver sa peau, car elle est menacée d'expulsion suite à l'application de la loi Sarkozy.
Mais elle n'est pas la seule dans cette démarche car une pétition est en train de circuler dans tout Rouen pour la soutenir. "La famille reste cachée, mais nous voulons vous assurer qu'elle se porte bien et que les membres ont énormément de soutien", a expliqué, Marie Jeanne Potin, militante au sein du collectif de défense des Sans-papiers de l'Aisne (CDSP). Jointe par téléphone, elle a bien voulu faire des révélations après quelques hésitations.
Son attitude veut tout dire sur l'atmosphère à Aisne, qui reste mobilisée pour protéger le cas de ces ressortissants malgaches. "A ma connaissance, ce sont les premiers Malgaches touchés par la loi Sarkozy", a-t-elle ajouté.
Réseau de protection
Cette famille figure parmi celles qui ont fui le pays après la crise de 2002. Le couple a quitté Madagascar avec ses trois enfants Valera (17 ans), Dominique (13 ans) et Diana (8 ans).
Selon le rapport du CDSP, la famille Razafisaona remplit tous les critères de la
circulaire du 13 juin de la Loi Sarkozy et leurs dossiers ne présentaient aucun problème. Leur calvaire commença la veille de la rentrée scolaire française.
Le 31 août 2006, au petit matin, la police arrêta les membres de la famille à Soissons, Rouen-France au moment où ils allaient déposer leur dossier de demande de régularisation.
Ordre a été donné à des agents de la préfecture d'Aisne de procéder à leur arrestation. Un arrêté de reconduite à la frontière à l'encontre de ces ressortissants malgaches leur fut notifié. Les parents et leurs enfants ont été menottés puis placés en centre de rétention à Oissel près de Rouen. Même s'ils ont été libérés pour vice de procédure le 1er septembre, ils sont toujours sous le coup de l'Arrêté préféctoral de reconduite à la frontière (APRF) car le recours a été rejeté par le tribunal de Rouen.
Face à cette situation, le réseau de protection s'étend jusqu'à Rouen. "C'est inacceptable, aucun être humain ne doit avoir à se cacher, aucun enfant n'est illégal", tel est le contenu de la pétition signée par les militants qui exigent l'annulation de l'APRF et la régularisation des papiers de cette famille.
Même l'association Education sans frontières en France a pris au sérieux la cause des trois enfants malgaches. Depuis cette menace d'expulsion, ils sont exposés au risque de ne pas pouvoir suivre de scolarité normale. Les membres du CDSP sont allés jusqu'à aller les accompagner dans leurs établissements respectifs où la mobilisation se poursuit.
La famille Razafisaona a le soutien entier de ce réseau-là dont les membres ont même ouvert une collecte pour l'aider à payer son avocat. Le pays risque donc d'accueillir ses premières victimes de la Loi Sarkozy. Jusqu'à maintenant, aucun cas de Malgaches expulsés de France n'a été signalé
auprès de la direction de contrôle de l'immigration et de la migration.
Un grand ami de la famille nous quitte.
Une grande perte pour le monde universitaire. Pascal Rakotobe, l'ancien président de l'université d'Antananarivo, s'est subitement éteint à l'âge de 60 ans, dimanche matin.
Décédé d'un problème cardiaque, ce Professeur bientôt émérite laisse son empreinte à l'université d'Antananarivo. Il en a assuré la présidence durant cinq années.
Cette personnalité laisse le monde de la médecine en deuil. Agrégé de médecine, il occupait le poste de professeur titulaire de chirurgie maxillo-faciale dans ce département après avoir tenté de briguer un deuxième mandat durant l'éléction de cette année.
Mais il laisse aussi beaucoup de simples gens privés de leur dentiste. Son accession à la présidence de l’université a relancé l'image universitaire d'Ambohitsaina au niveau national et régional.
Ses efforts dans la mise en place de la haute technologie à Ankatso, dans l'ouverture de la formation doctorale à Ambohitsaina et autres ne laissent pas les enseignants-chercheurs et les étudiants indifférents.
Ils consacrent d'ailleurs une journée en son honneur. La dépouille de cet éminent Professeur sera transférée à Ankatso jeudi, avant la cérémonie d'enterrement vendredi.
Nos sincères condoléances à sa famille.