Cracher n’importe où peut coûter à son auteur 10 jours d’emprisonnement. Une peine assortie de 400 à 30 000 ariary d’amende. Pareillement, uriner sur la voie publique est passible des mêmes sanctions. Selon un officier de police du Commissariat Central, « des contraventions existent bel et bien pour sévir en cas de besoin. Et ce, pour faire valoir les notions les plus élémentaires du civisme, et partant de la sauvegarde de la vie communautaire dans une agglomération dont la coexistence réclame des disciplines librement consenties par les citoyens qui y vivent ensemble ».
Intérêt général
A propos des contraventions qui devraient être appliquées effectivement dans l’intérêt général, une amende d’Ar 400 à 30.000 et un emprisonnement de 10 jours, voire plus, sont prévus à l’encontre de ceux qui font fi du respect de la salubrité publique, surtout uriner ici et là, cracher n’importe où ainsi que les jets d’eaux usées sur autrui ou sur les passants sur la voie publique ou dans des domaines privés. Il en est de même pour les jets d’immondices ou de pierres. Souvent, les moindres contraventions commises dans les fokontany sont réglées au niveau même de cette collectivité de base, sans que l’affaire soit portée au commissariat. Plus précisément celles ou ceux qui ont l’habitude de cracher sur la voie publique sont passibles de simple avertissement ou d’autres corrections minimes en guise d’éducation civique. A condition qu’il n’y ait pas d’autres infractions telles que l’outrage aux autorités dans l’exercice de leurs fonctions, les voies de faits ou des paroles grossières, les enquêtes policières ne seront pas exclues.
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