Saturday, February 26, 2011

Docteur je prends l'avion...



Prendre l'avion de nos jours est devenu un acte anodin, mais qui pourrait très vite se transformer en un véritable cauchemars, si des précautions ne sont pas prises.

POUR LIMITER LES PROBLÈMES LIÉS À LA PRESSION
BAROMÉTRIQUE

La pression de l’air en avion correspond à une pression de 1500-2000 m d’altitude lorsque l’avion a atteint son altitude de croisière. Cela favorise les ballonnements intestinaux. Cet état désagréable est limité en évitant :
• les boissons gazeuses, y compris le
champagne,
• les aliments producteurs de gaz : légumes
secs, lait, chou.
Si cela ne suffit pas il faut “pousser” en ayant pris
soin d’obstruer simultanément ses 2 narines et ses
2 oreilles.

TROUBLES AUDITIFS
Les variations de pression lors de l’atterissage provoquent
des troubles auditifs pouvant être responsables
d’une otite barométrique. Pendant la descente
il faut déglutir fréquemment afin d’équilibrer
les pressions dans l’oreille moyenne et ainsi éviter
les rétractions tympaniques. Pendant la descente,
il faut déglutir pour éviter l’impression d’oreille



MAL DE L’AIR
Pour les personnes sensibles au mal des transports, le mal de l’air se traduit par des maux de tête, des nausées, des sueurs, et des vertiges.
Pour le réduire : choisir une place au centre de l’avion.
Eviter les repas copieux et l’ingestion d’alcool.
Eventuellement, prendre un traitement préventif
(sur prescription médicale et en respectant
les contre-indications) par un antihistaminique
(Nautamine® ou Dramamine ®, une heure avant
le décollage), par un antivertigineux
(Sibelium® 1 à 2 jours avant le départ et le
jour de l'envol).

DÉCALAGE HORAIRE
(RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION MONDIALE DE
LA SANTÉ)

Le décalage horaire peut provoquer une indigestion,
un malaise général, de l’insomnie et réduit les
performances physiques et mentales.
Les voyageurs qui prennent des médicaments à
heure régulière (par exemple: insuline, contraceptifs
oraux) doivent en parler avec leur médecin.
Les médicaments "endormisseurs" peuvent aider
à retrouver une phase normale de sommeil. Leur
prise doit s’effectuer après avis médical.
Les mesures suivantes peuvent réduire les effets
du décalage horaire :
• Etre reposé avant le départ et essayer de
dormir pendant le vol. Dormir, par 24h, un
total d’heures équivalent à ce que l’on dort
habituellement
• Boire abondamment (des boissons non alcoolisées)
avant et pendant le voyage
• Manger légèrement et boire peu d’alcool pendant
le vol
Pour les séjours de courte durée, il n’est pas toujours
nécessaire de compenser le décalage horaire.
Ne pas hésiter à consulter un médecin.
SYNDROME DE LA CLASSE
ÉCONOMIQUE

Le syndrome de la classe économique correspond
à une thrombose veineuse qui peut conduire à
une embolie pulmonaire. Ce type d ‘accident est
plus fréquemment observé pendant ou au décours
de vols de longue durée, en raison de l’immobilité.
Les facteurs de risque connus sont : des antécédents
de thrombose veineuse ou d’embolie pulmonaire,
un âge supérieur à 40 ans (le risque augmente
avec l’âge), la prise d’oestrogènes (contraceptifs
oraux, hormonothérapie), la grossesse,
une intervention chirurgicale ou un traumatisme
récents (en particulier ceux concernant l’abdomen
ou les membres inférieurs), un cancer, des anomalies
de la coagulation, la consommation de
tabac, l’obésité et les varices veineuses. Les
sujets présentant un ou plusieurs de ces facteurs
de risque doivent consulter un médecin avant leur
départ.
A titre préventif, il est recommandé pendant le vol
de : pratiquer plusieurs fois quelques exercices
(déplacement dans l’avion, flexions-extensions
des chevilles), éviter de croiser les jambes, porter
des vêtements amples, éviter gaines et ceintures,
boire (de l’eau) fréquemment (1litre/4 heures), ne
consommer ni tabac, ni somnifère. Les personnes
ayant des antécédents veineux peuvent, de plus,
porter des bas de contention. La prescription
d’HBPM (héparine de bas poids moléculaire) ou
d’un traitement veinotonique peut être justifiée,
mais relève d’une consultation médicale.
CONTRE-INDICATIONS
(RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION
MONDIALE DE LA SANTÉ)



Les voyages en avion sont contre-indiqués dans
les cas suivants:
• Nouveaux-nés de moins de 7 jours.
• Femmes enceintes dans les 4 dernières
semaines de la grossesse (8 semaines en cas
de grossesse multiple) et dans les 7 jours qui
suivent l’accouchement. Cependant, avec
l’accord d’un médecin, le voyage peut être
autorisé à partir de 24 heures après l’accouchement
en cas de besoin impérieux, à la
condition que les saignements soient arrêtés
et que le taux d’hémoglobine soit correct.
• Les personnes présentant :
- une crise d’angine de poitrine,
- un syndrome de décompression après de
la plongée sous-marine. Par ailleurs, les
sujets ayant pratiqué de la plongée,
plusieurs jours de suite, ne devraient pas
voyager dans les 24 heures qui suivent
l’arrêt de cette pratique ; le délai est de 12
heures pour une plongée ne dépassant
pas 2 heures,
- une augmentation de la pression intracrânienne
(due à une hémorragie, un traumatisme
ou une infection),
- une infection des sinus, des oreilles ou du
nez (en particulier si la trompe d’Eustache
est bouchée),
- une affection respiratoire chronique,
- un essoufflement au repos,- un pneumothorax,
- des hématies falciformes,
- une hypertension artérielle avec une pression
systolique supérieure à 200 mm Hg,
- une affection psychiatrique récente.
• Les voyages en avion sont également contreindiqués,
au décours d’un infarctus du
myocarde, dans les jours qui suivent un acte
chirurgical ou un traumatisme qui favorise
le piégeage d’air (traumatisme abdominal,
chirurgie gastro-intestinale, lésions crâniofaciales
et oculaires, interventions neurochirurgicales,
chirurgie oculaire …).


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