Monday, February 28, 2011
BOA :380 millions d'ariary disparus en quelques secondes
Quatre scootéristes armés jusqu'aux dents ont dérobé une somme colossale qui devait être versée à la Banque Centrale hier. Un policier a été désarmé.
Coup de théâtre à Toamasina. En un éclair, quatre bandits brandissant trois fusils Kalachnikov et un pistolet automatique, ont dérobé l'argent de la Bank Of Africa (BOA) au boulevard Augagneur, hier aux alentours de 14h30. De source policière, les bandits ont mis la main sur un pactole évalué à 380 millions d'ariary. « L'argent devait être ramené à la Banque Centrale, lorsque la bande a sévi », indique un responsable de la BOA. « De visu, les assaillants étaient bien informés », ajoute-t-il.
Les lascars ont frappé juste au moment où l'argent avait été embarqué dans un 4x4 de la BOA, une Nissan pick-up couleur blanche. Un policier, un agent de sécurité et un chauffeur devaient le convoyer jusqu'à la Banque Centrale, sise à environ 200 mètres plus loin.
Les voleurs conduisaient deux scooters. Apparemment, ils avaient déjà attendu de pied ferme leur proie dans les parages. Les braqueurs ont surgi de toutes parts lorsque le 4x4 s'était apprêté à partir. Pris au dépourvu, le chauffeur et l'agent de sécurité n'ont rien pu tenter. Le policier a tant bien que mal, essayé de tenir tête aux assaillants, mais ces derniers avaient ouvert le feu avec leurs fusils. Un projectile a fracassé une vitre de la Nissan alors qu'un autre s'est logé dans la portière.
Faits suspects
Le policier était sur le point de dégainer son pistolet lorsque les malfaiteurs se sont jetés sur lui. Ils l'ont plaqué contre le sol pour lui dérober l'arme.
Après l'avoir neutralisé, les gangsters ont sauté dans le tout-terrain en traînant par la force l'agent de sécurité qu'ils ont pris pour otage. Après s'être assuré que leur butin était bel et bien à bord, ils ont pris le large, abandonnant leurs scooters aux abords de l'enceinte de la BOA.
Les braqueurs se sont évanouis dans la nature. Vers 18 h30, la Nissan qu'ils ont volée avec l'argent a été retrouvée avec l'agent de sécurité du côté d'Antanandava, sur la route qui mène au site du projet Ambatovy. Curieusement, celui-ci n'avait aucune égratignure.
Sitôt alertées, les forces de l'ordre se sont rendues à l'endroit où le forfait a été commis. Dans la foulée, elles ont relevé des indices sur les assaillants. Un gendarme chargé de l'enquête met sur la sellette certains faits. Des suspects ont déjà été auditionnés.
Les 21 otages des pirates somaliens libérés à Antsiranana : 12 pirates arrêtés, 1 mécanicien abattu à bout portant et jeté par-dessus bord
Quatre mois privés d’eau et de nourriture. Quatre mois d’angoisse sous la menace d’armes. Les passagers de Zoulficar ont finalement retrouvé la terre ferme. Reportage…
L’émotion était à son comble hier à Diégo. Les 21 passagers – amaigris, dénutris et déshydratés, la peau halée et burinée par les intempéries, - sont enfin libérés après quatre mois de captivité. Leur calvaire a pris fin avec l’arrestation par les militaires malgaches des douze pirates somaliens qui les ont enlevés en pleine mer, alors qu’ils faisaient cap sur Dar es-Salaam, à bord du Zoulficar, après avoir quitté les Comores.
Ainsi, remorqué par le bateau Marina sur 140 km, le Zoulficar a pu rejoindre la rade de Diégo vers 9 heures du matin, hier, après quatre mois en haute mer sous le contrôle des pirates somaliens. Les passagers cosmopolites constitués par des ressortissants malgaches, tanzaniens et comoriens fondirent en larmes à l’approche de la côte antsiranaise. « Je n’ai plus espéré regagner la terre et être en vie. Les pirates étaient trop arrogants et nous craignons à tout moment pour nos vies. Durant presque quatre mois, nous avons vécu une vie de galère. A chaque fois que nous nous permettons de bouger un peu, on nous pointait immédiatement des armes sur le front. Et parfois, les pirates apparemment sous l’effet de la drogue, ouvraient le feu, juste pour nous intimider et nous prouver qu’ils ne sont pas là pour plaisanter » selon Hassan le maître de l’équipage. Le chef-mécanicien de Zoulficar a été froidement abattu par balles le 31 octobre et son corps fut jeté par-dessus bord. Depuis cette scène atroce, le message est passé : les passagers sont confrontés à des gens sans état d’âme. La peur était à son comble pour les trois femmes à bord. L’une d’entre elles aurait dû bénéficier d’une évacuation sanitaire sur Dar Es-Salaam pour une opération chirurgicale.
Arbahin. Hier, les passagers de Zoulficar ont immédiatement reçu les premiers soins d’urgence. Leurs vies ne sont plus en danger. La plupart des femmes étaient placées sous perfusion après une longue période de déshydratation et de malnutrition. Aux Comores, tout le monde ne s’attendait plus à ce que ces gens soient encore en vie. Cette Nation a déjà organisé l’Arbahin, un rite destiné à rendre hommage aux morts. « Après quatre survols aériens et quelques opérations de localisation par l’avion européen du dispositif Atalante appuyé par un navire de la marine indienne, Zoulficar a finalement été localisé vendredi vers 20 heures trente. La marine malgache n’a pas attendu plus longtemps pour mettre en route son plan d’intervention.
A bout de souffle. Les commandos de la 2ème RFI et de la gendarmerie de la base aéronavale d’Antsiranana ont été à pied d’œuvre puisque les pirates étaient encore supposés être armés. Sur place, tous les individus à bord ont levé les mains en l’air afin d’éviter toute confusion. Les pirates, quant à eux, ont hissé un drapeau blanc en signe de reddition. « Il n’y eut aucune velléité de riposte de leur part » selon le Capitaine de vaisseau Rolland Rasolofonirina qui a diligenté l’opération militaire avec ses 30 commandos. Une opération qui est destinée au sauvetage des otages et au secours des passagers malades, sans oublier l’arrestation des présumés pirates. « Nous avons survécu avec les quarante sacs de riz et cinq de sucre à bord. Nous n’avons mangé que cela à raison de deux fois par jour et pendant les quatre mois. Avant-hier, il ne nous restait plus que trente litres d’eau douce, soit l’équivalent de notre besoin de la journée. Nous étions à bout de souffle lorsque l’équipe de secours est finalement arrivée au grand soulagement de tous les passagers » a expliqué Abdou Ali, second mécanicien du bateau. Hier, la marine nationale a poussé un ouf de soulagement en bouclant cette affaire. Il reste à la police judiciaire de continuer le traitement du dossier à travers ses enquêtes qu’elle ouvrira très prochainement. « Comme les arrestations se sont déroulées dans le territoire maritime malagasy, et qu’il y avait des Malagasy parmi les victimes du méfait des pirates sur le bateau, ces bandits des hautes mers seront par conséquent traduits devant la justice malagasy » selon le Procureur de la République de Diégo, Mohamed Abdou Ali.
La marine malgache mérite d’être félicitée après son intervention qui n’a fait aucune perte en vie humaine ni de dommages matériels. Malgré l’âge du patrouilleur « Trozona » la marine a mené de main de maître cette opération. Au grand dam des pirates somaliens. Il serait temps de doter cette entité d’équipements adéquats pour mieux faire face aux menaces de plus en plus fréquentes dans cette région.
Chronologie des faits
31 octobre : le bateau Zoulficar, en provenance de Moroni met le cap sur Dar Es-Salaam, avec 22 personnes à bord. Le bâtiment est pris d’assaut par des pirates somaliens embarqués sur deux vedettes rapides de 40 et 50 chevaux. Le chef mécanicien Ali Oussouf a été tué par balle et jeté à la mer le même jour. Le bateau a été détourné à Mogadiscio. Par la suite, il a été utilisé par les pirates pour d’autres actes en haute mer (le bateau PANAMA fut l’une de leurs victimes)
09 février : les pirates se sont organisés en équipe de rotation. Une troisième équipe était montée à bord de Zoulficar pour attaquer vainement un autre navire portant le nom de « Delmas ». Quatre des pirates ont trouvé la mort lorsque leur vedette rapide s’était renversée en mer durant cette attaque survenue dans les eaux territoriales des Seychelles.
19 février : Zoulficar a été à court de carburant. Les pirates ont décidé de l’abandonner mais ils sont revenus lorsqu’ils se sont rendus compte que leurs réserves en carburant ne suffisent pas pour rentrer en Somalie. C’est ainsi que le commandant de bord Soalihi Boanaheri a négocié leur désarmement, avant qu’il n’accepte de nouveau ces pirates à bord.
21 février : Deux pirates ont décidé d’emmener avec eux le commandant de bord censé connaître la voie pour atteindre les côtes malgaches avec deux passagers et deux membres de l’équipage. Arrivés à Diégo, les deux pirates furent arrêtés par la gendarmerie du Port.
23 février : la marine nationale entame son plan d’intervention. Premier survol sans aucun résultat.
24 février : survol dans la zone côtière (Vavapasy à Cap d’Ambre).
25 février : survol des eaux territoriales des Comores. Intervention de la Force Navale Européenne avec l’avion de détection Atalanta. Intervention de la marine indienne. Vers 20 heures. Toutes les équipes de localisation sont unanimes sur la position du Zoulficar, à 140 km au nord-est de Diégo.
26 février : vers 11 heures et demie, la marine nationale était sur place et commençait à entreprendre son intervention.
27 février : Zoulficar a été remorqué par le navire MARINA et arrivait à bon port à Diégo.
Sunday, February 27, 2011
A Pékin, les révolutions du monde arabe et du Moyen-Orient font trembler les autorités. Un appel sur Internet invite les Chinois à se rassembler pacif
Après le Printemps arabe, les autorités chinoises craignent une contagion à l'empire du Milieu. Après les manifestations du dimanche 20 février, un nouveau appel sur Internet a enjoint les Chinois à se rassembler pacifiquement chaque dimanche dans 13 villes à 14h. "Nous devons faire pression sur le Parti (communiste) au pouvoir en Chine. Si le Parti ne combat pas consciencieusement la corruption et n'accepte pas la supervision du peuple, il court à sa perte", ont prévenu les activistes dans leur lettre ouverte adressée au Parlement. Inspirés par les rébellions dans divers pays arabes, ils reprennent leurs mots d'ordre et réclament notamment davantage de transparence gouvernementale et de liberté d'expression.
Sans doute inquiet de la place centrale des réseaux sociaux dans les révolutions du monde arabe, le gouvernement a décidé, face à la montée de ces contestations, de durcir la censure du Web. Après Twitter et Facebook, c'est au tour de LinkedIn d'en payer les frais. Utilisé dans la campagne en ligne en faveur de la démocratie, le réseau social professionnel a annoncé, ce vendredi à l'AFP, être inaccessible en Chine. "Cela semble faire partie d'une opération (de censure) plus large qui est en cours actuellement en Chine et qui concerne également d'autres sites", a souligné Hani Durzy, porte-parole de la société. Les autorités ont banni les termes "Tunisie", "Egypte", "Jasmin" et "démocratie" du lexique Internet et du langage SMS.
Les restrictions des cyber-censeurs sur les forums de discussion n'ont pas suffi à dissuader les organisateurs anonymes de publier, le 22 février, un nouvel appel à manifester. "Si le gouvernement n'entend pas réellement résoudre ces problèmes mais se contente de vouloir censurer l'Internet et de bloquer l'information pour supprimer les protestations, ces dernières vont au contraire se renforcer", préviennent-ils. Les activistes recourent une nouvelle fois au site Internet chinois installé aux Etats-Unis, Boxun.com. Car Washington dénonce la censure sur la Toile: "Ceux qui répriment la liberté sur Internet arrivent peut-être à empêcher l'expression pleine et entière des aspirations de leur peuple pendant un moment, mais pas pour toujours", a déclaré la semaine dernière, Hillarry Clinton, la Secrétaire d'Etat américaine.
Dans un pays où les manifestations sont prohibées, le dispositif des forces de sécurité a dissuadé les Chinois de descendre en nombre dans la rue le week-end dernier. Et cette semaine, les internautes à l'origine de l'appel aux rassemblements ont été arrêtés et accusés de subversion; des accusations souvent employées par Pékin pour étouffer toute mobilisation en faveur de la démocratie. Ils ne sont pas les seuls à avoir été inquiétés.
Interdiction de parler aux Pékinois!
Des dizaines de militants chinois des droits de l'Homme, de dissidents et d'avocats font l'objet de poursuites par la police pour avoir relayé cet appel. Et selon le Centre d'information pour les droits de l'Homme et la démocratie (CHRD) de Hong Kong, plus de 100 militants ont été interrogés ou assignés à résidence; d'autres subi des brimades ou purement et simplement disparu. "Depuis quelques jours, nous voyons davantage d'inculpations criminelles faisant encourir de longues peines de prison pour les militants et davantage de descentes de police à domicile", dénonce le directeur de la CHRD, Renee Xia. Ainsi, deux dissidents historiques, Ding Mao et Chen Wei, emprisonnés après le mouvement pro-démocratie de Tiananmen en 1989, ont été inculpés d'incitation à la subversion tandis qu'une chômeuse de 35 ans, Liang Haiyi, a été arrêtée, samedi dans la ville de Harbin dans le nord-est, pour avoir relayé l'appel à la manifestation sur des sites Web et des forums de discussion chinois.
Pour étouffer davantage les mouvements de dissidence, le gouvernement veille à ce qu'aucune information ne traverse les frontières. Selon un entrefilet du Bureau d'information de la municipalité de Pékin, publié dans le China Daily, les journalistes étrangers se voient interdits "de parler aux Pékinois; toute interview réalisée dans la capitale chinoise devra faire l'objet d'une demande d'autorisation préalable". La réglementation concernait auparavant les seules zones sensibles de Tiananmen ou encore du Tibet. Désormais, il sera difficile pour les reporters d'exercer leur métier.
Ces mesures font dire au CHRD que "la répression menée par le gouvernement contre les militants pourrait être l'une des plus draconiennes de ces dernières années". Pour autant, les organisateurs ne sont pas décidés à cesser leur combat. Dans un message Internet, ils ont indiqué qu'une "action prolongée était nécessaire afin de montrer à Pékin que le peuple exige du régime communiste qu'il rende des comptes et fasse preuve de transparence". L'échec relatif de leur précédent appel ne semble pas les avoir découragés: "venez sans armes, promenez-vous et souriez, lancent-ils. Les sourires sont plus forts que les slogans."
L'ARGENT PEUT-IL RESOUDRE LES PROBLEMES DE DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE ?
PAS DU TOUT. Le problème en Afrique n'a jamais été le manque d'argent, mais plutôt l'incapacité à exploiter l'esprit africain. Imaginez un cultivateur de bananes dans un village rural d'Afrique avec un toit qui fuit et qui coûterait 100 $ à réparer. Si quelqu'un achetait pour 100 $ de ses bananes, l'agriculteur aurait le pouvoir et le choix de déterminer si le toit qui fuit est sa priorité de dépense. D'un autre côté, si on lui donnait 100 $ à titre de subvention ou de prêt pour réparer le toit, son choix serait limité à ce que le donateur voit comme une priorité. Sur 960 millions d'Africains dans 53 Etats, il y a les innovateurs et les entrepreneurs qui, s'ils sont récompensés par le marché, se pencheront sur les défis auxquels fait face le continent.
Si l'argent était la clé pour résoudre les problèmes, les banques enverraient des agents dans les rues pour fournir de l'argent aux personnes dans le besoin. Mais les banques n'offrent de l'argent qu'à des personnes qui ont réussi à traduire leurs problèmes en opportunités. Une aide britannique de 7 millions de $ à 228 éleveurs de Samburu au Kenya en 2002 ne les a pas empêché de se transformer en pauvres en 2007. L'argent en soi est neutre. Des montants importants d'argent considérés comme du capital ont conduit les stratèges (qui dépeignent l'Afrique comme prise au piège dans un cycle de pauvreté) à plaider en faveur de flux massifs de capitaux comme le seul moyen de sortir de la pauvreté. Au contraire, voir l'argent comme une valorisation, une création, un effet résultant de l'échange entre différentes parties, offre une occasion de traduire les problèmes africains en opportunités.
Comme Lord Peter Bauer l'a très bien fait remarquer : « l'argent est le résultat de la réussite économique et non pas une condition préalable.» Comment les Africains peuvent-ils s'engager dans des activités qui mèneront à la réussite économique? La clé est de transformer la mentalité des 50% de la population africaine de moins de 20 ans afin qu'ils se focalisent sur la conversion des problèmes de l'Afrique en opportunités. En Afrique aujourd'hui, il y a des occasions d'affaires pour nourrir 200 millions de personnes sous-alimentées, tuer des milliards de moustiques provoquant le paludisme qui menacent la vie d'environ 500 millions de personnes, et développer les infrastructures.
L'Afrique a un capital énorme sous forme de ressources naturelles qui comprennent le pétrole, l'énergie hydroélectrique, les diamants, l'uranium, l'or, le cobalt, 70% du coltan mondial et 34% de sa cassitérite. Le coltan et la cassitérite sont stratégiques dans la production de téléphones cellulaires, d'ordinateurs portables et autres produits électroniques. Si les Africains employaient le pouvoir de la raison, l'industrie mondiale des téléphones portables, qui débite 25 téléphones cellulaires par seconde, fournirait une énorme source de revenus aux pays respectifs; élargissant ainsi leurs choix possibles.
Mettre l'accent sur l'esprit humain africain comme capital permettra de traduire les ressources en richesses, contribuant ainsi à résoudre les problèmes de l'Afrique. L'utilité et la valeur de l'argent ne seront générées que par des réponses rationnelles aux défis qui interpellent le continent à travers l'échange de produits et de services au niveau du village, au niveau national, continental et international.
James Shikwati est le fondateur et directeur du Inter Region Economic Network et chef de la direction de la revue The African Executive business magazine.
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C'EST CE QUE JE PENSAIS... mais plus maintenant. Il y a cette maxime éculée qui dit : Si vous détenez un marteau dans la main, tout problème ressemble à un clou. Qu'advient-il alors, quand tout ce que nous tenons dans nos mains est un carnet de chèques ? L'approche «chéquier» du développement suggère que les nations pauvres ne peuvent pas développer les compétences nécessaires pour résoudre leurs propres problèmes. Il y a, cependant, une exception notable.
Le président du Rwanda, Paul Kagamé, m'a appelé à son bureau pour l'aider à renforcer les capacités du secteur privé et améliorer la compétitivité des exportations. Je l'ai informé que la somme d'argent et le temps qu'il avait budgétisés ne permettraient pas de réaliser à la fois mon travail et d'assurer la formation des Rwandais. Il me raconta l'histoire : quand il eut enfin accumulé assez d'argent pour régler les arriérés de salaire de ses troupes qui se battaient pour mettre fin au génocide, il leur demanda si, à la place, il pouvait utiliser l'argent pour acheter des hélicoptères afin de mettre fin à la guerre plus rapidement. Pas un seul soldat ne s'y opposa.
Le Président Kagamé acheta les hélicoptères à des pays, à la condition qu'ils fournissent également des pilotes. Il a ensuite persuadé les pilotes d'effectuer des missions en territoire ennemi, et, en même temps, de former les Rwandais au pilotage. Sa tactique, dans un pays sans routes et aux milles collines, abrégea la guerre, et sauva des vies.
Chaque nation a besoin d'argent pour moderniser et améliorer la vie de ses citoyens, et c'est d'ailleurs positif quand une nation riche aide une nation pauvre après une catastrophe naturelle, ou pour répondre à un besoin humain fondamental. Mais, trop souvent, quand une nation aide une autre, cela est basé sur une injection massive de capital financier soumise à un changement des politiques monétaire, commerciale, d'investissement, budgétaire, sectorielle et salariale. Il s'agit souvent de bons conseils non dépourvus de compromission. La nation riche devient décisionnaire alors que la responsabilité de l'avenir d'une nation doit toujours rester entre les mains des citoyens de cette nation, et non celles de conseillers étrangers, et certainement pas celles de créanciers et de bailleurs de fonds.
Cette approche «chéquier» du développement confond compassion et générosité avec une sur-responsabilité pour les êtres humains. Explicitement ou implicitement, le donneur leur dit comment faire fonctionner leur pays, et ce processus, sans le vouloir, peut priver les citoyens des pays émergents de leur bien les plus précieux - la dignité et l'autonomie.
Le Rwanda reçoit peu d'aide étrangère. Les dirigeants de la Banque mondiale m'avaient présenté, avec plusieurs autres experts, au Président Kagamé et avaient promis de payer le coût de notre travail, mais ils avaient besoin de deux ans pour réaliser le programme, et le Rwanda ne pouvait pas attendre deux ans. Le Président Kagamé comprenait que la pauvreté détruisait les pierres angulaires de la société de son pays : la tolérance, la confiance, les aspirations et l'espoir. Il décida de payer nos salaires à partir du produit de son programme de privatisation, mais il a exigé que l'on commençât immédiatement, et que nous le remboursions, si nous ne faisons pas ce à quoi nous nous étions engagés. Il requit en outre : « Je veux que vous soyez comme ceux qui pilotaient les avions et formaient les Rwandais». J'ai demandé: «Voulez-vous que je vous aide à tuer l'ennemi, aussi?» Il a répondu : «Je veux que vous m'aidiez à tuer la pauvreté.»
Le Rwanda n'a pas d'argent, mais c'est une nation qui souhaite s'émanciper du fatalisme rampant souvent favorisé (mais de manière non intentionnelle) par des personnes dites bienveillantes. Son leadership a eu le courage de contester les hypothèses sous-jacentes de l'aide internationale, et cela a conduit à une croissance de près de 20% par an des salaires de subsistance dans ses principaux secteurs d'exportation. La responsabilité de son propre avenir repose entièrement sur les épaules des hommes et des femmes de son pays. Pas un seul Rwandais n'objecte.
Michael Fairbanks est le co-fondateur de la OTF Group, et le SEVEN FUND, qui accorde des bourses pour les solutions d'entreprise à la pauvreté.
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NON. En fait, après cinquante ans de tentatives et 600 milliards de dollars d'aide, avec une hausse presque nulle du niveau de vie en Afrique, je peux défendre la réponse «non» de manière assez ferme. Les avocats de l'aide parlent des solutions peu coûteuses comme les sels de réhydratation orale à 10-cents qui permettraient de sauver un bébé mourant de maladies diarrhéiques, le médicament contre le paludisme à 12-cents qui sauve quelqu'un atteint du paludisme ou les moustiquaires à 5 $ qui les empêchent de contracter le paludisme en premier lieu. Pourtant, malgré l'afflux de l'argent de l'aide, deux millions de bébés sont encore morts de maladies diarrhéiques en 2009, plus d'un million sont encore morts du paludisme, et la plupart des victimes potentielles du paludisme ne dorment toujours pas sous des moustiquaires.
De toute évidence, l'argent seul ne résout pas les problèmes. Ce qu'il faut au contraire, ce sont des entrepreneurs dans les domaines économiques, social et politique qui soient responsables, par exemple, de s'assurer que les médicaments arrivent aux victimes, plutôt que des slogans magnifiques pour des solutions administratives qui ne sont que des véhicules publicitaires servant à augmenter encore plus l'argent levé pour des bureaucraties de l'aide inefficaces. Les entrepreneurs seraient responsables des résultats, contrairement aux bureaucrates de l'aide et aux politiciens des pays riches qui font des promesses dont personne ne les tient pour responsables.
Quant à faciliter le développement en Afrique, la libre entreprise est le véhicule qui a fait ses preuves pour échapper à la pauvreté partout ailleurs (voir la Chine et l'Inde plus récemment) et il est tout simplement condescendant de prétendre que cela ne fonctionnera pas en Afrique. L'espoir de l'Afrique vient davantage de quelqu'un qui, comme l'homme d'affaires Alieu Conteh, a lancé avec grand succès en plein chaos de la guerre civile, une entreprise de téléphones cellulaires en République démocratique du Congo, que de célébrités défendant l'aide comme Bono. Les Africains sont loin d'être condamnés à demeurer les pupilles impuissantes de riches donateurs : les libertés économiques et politiques du cru permettront aux Africains eux-mêmes de résoudre leurs propres problèmes.
William Easterly est professeur d'économie à l'Université de New York, conjointement avec Africa House, et co-directeur de l'Institut de recherches pour le développement à NYU. Il est également membre non-résident du Center for Global Development à Washington, DC.
A Templeton conversation, in templeton.org / French translation from unmondelibre.org
Piraterie somalienne - « Zoulfecar » et les 25 otages localisés au Cap d’Ambre
« Zoulfecar », le bateau comorien détourné par des pirates somaliens et recherché il y a deux jours par les éléments des Forces de l’ordre d’Antsiranana, a finalement été repéré à 70 nautiques au Nord - Est du Cap d’Ambre. Ces hommes en treillis seront partis au chevet des 25 otages qui restent au bord de « Zoulfecar ».
« Zoulfecar », reliant Comores et Dar Es - Salam, Capitale tanzanienne, a été sous le contrôle de ces pirates somaliens depuis le 31 octobre 2010 et aucune liaison avec les Comores n’est plus possible depuis cette date. Ces somaliens ont demandé une rançon de 12 millions de Dollars à l’équipage, en échange de plusieurs vies, dont 25 restent encore à bord. Comme leur demande n’a pas été satisfaite, ces pirates ont amené toutes les personnes à bord jusqu’à ce que cette somme soit réunie.
Rappelons que lundi dernier, une embarcation à moteur hors - bord a accosté au Port d’Antsiranana, avec à bord deux pirates et 4 marins, dont le Capitaine du bateau afin de demander aide et assistance auprès des autorités malgaches vu que leurs réserves en carburant a été épuisées.
Zoulfecar a, pendant ce temps, été localisé à une soixantaine de kilomètres au large d’Antsiranana. Mais depuis jeudi, aucune trace de « Zoulfecar » n’a été enregistrée par les éléments des Forces de l’ordre d’Antsiranana. Finalement, hier, ce bateau est repéré à 70 nautiques au Nord - Est du Cap d’Ambre.
Selon les explications du Capitaine du bateau, les vivres à bord de « Zoulfecar » suffisent jusqu’à hier alors que les réserves en eau potable ont été épuisées depuis quelques jours et la vie des 25 otages dépend jusqu’ici de la tombée de la pluie.
L’armateur de « Zoulfecar » a loué « Marina », un bateau malgache pour sauver plusieurs vies. Hier, des éléments de la Bana d’Antsiranana ainsi que ceux de la Gendarmerie locale ont quitté, à bord du « Marina », Antsiranana pour rejoindre « Zoulfecar » qui se trouve au Nord - Est de Cap d’Ambre. 14 heures de trajet suffirait pour arriver jusqu’au lieu indiqué. Ainsi, ce jour serait celui du miracle pour ces 25 otages, dont le Capitaine de « Zoulfecar » ainsi que pour les éléments de sauvetage croisent les doigts pour que ces derniers restent en vie.
Saturday, February 26, 2011
AUTOPSIE D'UN DROLE DE COUP D'ETAT par Fernand Dindé
Au moment où le Cameroun s’empiffrait à prix d’or de l’opium Vatican dont le lourd passif dans le tragique chapitre colonial de l’Afrique n’est plus à présenter, Madagascar vivait l’une de ces dramaturgies dont le dénouement se veut à la fois inédit et classique dans un continent rendu aux allures insidieusement apocalyptiques.
Les manifestations avaient débuté depuis trois semaines à Madagascar quand je décidai de m’intéresser résolument à l’évolution des événements. Et le déclic eut lieu par un après-midi, à la suite d’un échange avec un promotionnaire natif de la Grande île et résidant à Tananarive. D’un air sentencieux, Rabenarison m’avait alors livré une affirmation plutôt chargée d’insinuations. Ecoute Badiadji, confia-t-il, nous savons ce qui se passe ici à Tana. Je te confirme que quand RFI et France24 annoncent le chiffre de manifestants pro-Rajoelina, il faut diviser ce chiffre au moins par quatre pour espérer s’approcher de la réalité. Quand elles annoncent quarante mille, comme c’est si souvent le cas, c’est à peine s’il y en eut dix mille, conclut-il.
A quoi cela rime, bon sang ? Derrière les propos, la conviction d’un résident. A supposer que ce soit vrai ! A quoi joueraient donc ces organes audiovisuels des plus écoutés et regardés du beau monde dit francophone ? Que gagneraient-ils à surestimer le nombre de manifestants acquis à un agitateur visiblement sorti de nulle part, artificiel, tout frêle et hésitant, apparemment engagé dans un mouvement voué à faire long feu ? A priori, rien. Africa N°1 et BBC distillent pourtant des chiffres du même ordre ! Et qu’en est-il des médias nationaux ? RFI et France24 seraient-ils victimes d’une campagne de discrédit destinée à porter atteinte à une aura qui se veut affirmée sur le continent ?... Toujours est-il que si ces deux organes audiovisuels n’ont officiellement pas pour vocation de défendre les intérêts de la France, exceptée celle de promouvoir la langue française, ils n’ont pas non plus cette vocation d’indexer encore moins de décrier, les sinistres turpitudes et exactions d’un pays auquel ils appartiennent et dont dépendent surtout les moyens financiers nécessaires pour le moins à leurs fonctionnements. Ils sont pour ainsi dire des médias d’informations et de reportages aseptisés, des médias de divertissements voire de diversions, et que sais-je encore ? Sauf bien entendu des médias engagés ; enfin, à moins qu’il s’agisse de ces circonstances dites inacceptables, celles qui mettent notamment en péril les "intérêts supérieurs", à l’instar de la piraterie au large des côtes somaliennes… Quoi qu’il en soit dans le cas précis de Madagascar, je me devais avant tout de laisser libre cours à la stricte expression des données au fil d’un mouvement que je pensais alors sans portée déterminante, éphémère. C’était évidemment loin d’imaginer que l’armée avait résolument pris fait et cause en faveur de l’illégalité !
Chargé de mission, Norbert Ratsirahonana, l’ancien Président de la Haute Cour constitutionnelle malgache, est à la manœuvre pour légaliser la nouvelle donne à Tananarive. Et il entend s’appuyer exclusivement sur son sens de professionnalisme ainsi reconnu, pour mener à bien la noble et exaltante responsabilité qui récompense logiquement une carrière bien étoffée : Il ne faut pas qu’on se voile la face, reconnaît-il volontiers. Aucun article de la Constitution ne prévoit ce genre de transfert du pouvoir. Mais, précise-t-il, je ne dirai pas que c’est anticonstitutionnel, je dirais que c’est extraconstitutionnel, car une délégation de pouvoir est toujours prévue quelque part. En outre, ajoute-t-il, ce n’est pas inédit, cela s’est déjà produit en 1972 et à l’époque, la Haute Cour constitutionnelle n’avait rien dit. L’important est de respecter l’esprit de la Constitution et de revenir à la stabilité et à un climat apaisé.
Du grand art !!! Assurément une prestation de haute voltige, digne des prouesses tropicales...
En ce moment d’épilogue de deux mois d’un feuilleton tragique au cours duquel l’apparente apathie de la communauté internationale en dit assez sur sa complicité active, il est ici d’un impératif affligeant qui s’impose à moi, mais je me dois de l’accepter et de l’assumer ; comme il en est le cas, à l’occurrence de ces événements dénués de tout sens, où les intérêts sordides des flibustiers sans foi ni loi priment sur les destins d’innocents, insidieusement sacrifiés par millions sur l’autel d’une funeste doctrine qui se veut toujours sans visage, anonyme.
Avant de se joindre aux timides réactions du concert international, et peut-être du fait d’un lapsus diplomatique qui en dirait un tant soit peu sur l’euphorie d’une victoire déjà acquise, la France dont Madagascar fut l’une des colonies, si ce n’est encore le cas, s’est empressée de trouver longue la période de deux années de transition fixée par le nouveau poulain des lieux. Entendez ici, le caractère irréversible d’un coup d’Etat bel et bien consommé !... Ping quant à lui, désormais en prise avec l’encombrante et caustique autorité du leader de la Jamahiria, fait profil bas et semble accorder toute la priorité au Soudan où, bec et ongles, il se démène tel le Sisyphe des temps modernes, à dépêtrer El-Béchir de l’épineux collier estampillé CPI, désormais bien loti autour du cou du potentat. Le mandat est une menace pour la paix, assure-t-on du côté de l’UA. Quid donc de l’activité de l’Union quand le dictateur-génocidaire et ses milices janjawids massacraient âmes par milliers, et faisaient millions de déplacés et réfugiés ?... S’il est une qualité constante de l’UA depuis sa création, c’est bien cette unité et cette solidarité affirmées quand il s’agit d’un de ses membres en difficulté !
A en juger par l’intensité des critiques, plus acerbes à l’encontre des juntes guinéennes et mauritaniennes, le moins que l’on puisse dire est que la communauté internationale a fait preuve de moins d’hypocrisie sur le cas malgache... Et si elle n’a pas daigné honorer de sa présence à la cérémonie de prestation de serment de l’illustre inconnu, l’ex-DJ alias TGV qu’elle vient pourtant en grande pompe de sacrer roi, sans doute savait-elle qu’une telle ultime provocation, aussi grotesque et surtout inutile, n’aurait pour effet que de dépouiller la conspiration diplomatique ourdie contre le peuple malgache, de cette relative subtilité qui la maintient encore à peine hors de portée des regards peu avisés… En guise de bonne foi ou non, et cela doit être en tout cas une avancée très positive à son actif, Ravalomanana a proposé un référendum pour le dénouement de la crise. Une offre si démocratique qui n’a pourtant nullement suscité l’intérêt des prétendus démocrates, ni à Madagascar dans les rangs de l’opposition, ni au-delà des frontières, auprès d’un concert international qui se veut toujours pacifique et ardent défenseur de l’ordre constitutionnel.
En réalité à part la formule, l’intensité de la violence et les pertes brutes enregistrées, le coup d’Etat de Rajoelina rappelle insidieusement celui du vieux briscard Sassou au Congo Brazzaville, dans un sinistre come-back on ne peut plus symbole des visés impérialistes de la France sur ses [ex]colonies. Et ce n’est sans doute pas le discours très feutré de Sarkozy à Brazzaville — une bénédiction à l’orée d’une farce électorale programmée — qui me démentirait. Et ce n’est pas non plus Bolloré, le nouveau porte-étendard de la Françafrique, qui objecterait sur une réalité des plus accablantes ! Sassou et Rajoelina ne figurent-ils pas à eux deux une nouvelle ère faite encore de tragédie sans borne, cette nouvelle ère qui voudrait qu’un Président démocratiquement élu sous le ciel des tropiques reste susceptible d’être piteusement débarqué par tous les instants, au mépris même des sacro-saints préceptes de la démocratie politique ? Finalement dans le coup d’Etat de Tananarive, la principale victime est sans aucun doute la démocratie, et pas seulement à Madagascar, mais bien au-delà, en Afrique continentale. J’ignore la portée dévastatrice de l’onde, l’avenir se chargera bien volontiers des éléments de réponse. Il est ici question de s’en tenir aux fondements et principes universels de la démocratie, à ses mécanismes unanimement admis. Et c’est surtout là que le bât blesse… Avec tout le déshonneur digne de celui que l’on réserve aux parias de tout premier ordre, Ravalomanana a été bouté loin du pouvoir, bien avant même le terme du second mandat que lui a confié le peuple malgache dit souverain… A croire que les dinosaures, eux, ne sont coupables de rien ; eux qui jouissent de cette odeur de sainteté jamais démentie auprès des parrains toujours bienveillants. Soit. Sans prétendre cerner tous les tenants d’une déchéance à la hussarde, je note simplement un certain nombre des faits qu’il serait pour le moins impossible d’ignorer quand il s’agira de mener une enquête indépendante sur la déferlante qui balaya piteusement le désormais ex-homme fort de Tananarive. Tenez-en : Ravalomanana est connu comme étant ce piètre francophone qui ne s’est pas par ailleurs révélé comme un fervent partisan de l’ancienne puissance coloniale.
La France, alors prise de court et n’ayant pu porter efficacement secours à son protégé Ratsiraka battu à plate couture en 2002, avait longuement tergiversé à reconnaître l’autorité de Ravalomanana. Les séquelles de cette tergiversation étaient d’ailleurs restées tenaces au point d’engendrer une relation cahoteuse qui avait déjà causé l’expulsion de deux journalistes métropolitains et d’un père jésuite.
Ravalomanana est celui qui en 2007, a introduit l’anglais comme langue officielle à Madagascar, et a réintroduit le malgache comme langue d’enseignement primaire. Autant dire qu’il est celui qui a pratiquement condamné le français à la peine capitale sur l’île aux lémuriens.
Ravalomanana est celui qui en 2008, a démis sans coup férir l’ambassadeur de France à Tananarive, Gildas Le Lidec. Une rupture plutôt historique quand l’on sait la pesanteur du complexe d’infériorité qui fait osmose avec la psychologie des pantins assermentés, ces purs-sangs dont la dynastie reste surtout perpétuée en Afrique dite francophone. Et dans ce registre des plus funestes, l’Afrique centrale, bastion de la Françafrique, fait assurément figure de proue.
Je veux bien comprendre que tous ces faits ne sont que péripéties sans aucun rapport avec l’éviction antidémocratique de Ravalomanana. Mais je note simplement que par le passé dans les [ex]colonies d’Afrique, tous ses devanciers qui avaient manifesté de comportements si "désinvoltes" à l’égard de leur [ex]puissance coloniale, ont été vilipendés et sèchement boutés hors du pouvoir. Et pour les moins chanceux, ce fut par l’entremise d’un cercueil. De là où il est, Sankara ne me démentirait sans doute pas ! Une exception qui confirme toutefois cette implacable loi des séries, c’est bien le cas Sekou de la Guinée Conakry. L’on sait cependant le prix fort payé par les Guinéens alors pris en étau, entre l’enclume et le marteau des belligérants engagés dans un antagonisme au relent de guerre froide larvée. Coincés qu’ils se sont retrouvés, entre les affres du dictateur, le boycott de la puissance coloniale, mais aussi l’isolement total d’un monde occidental solidaire de l’un des siens en prise avec un Chef d’Etat des tropiques qui a commis cette "faute inexpiable" d’affirmer la souveraineté de son pays.
Madagascar devait abriter le prochain sommet de la Francophonie en 2010. A présent que la Grande île est suspendue de l’OIF, assure-t-on, elle ne pourrait donc pas organiser le sommet. Espérons que ce ne soit un autre numéro de subterfuge, si prolifique dans l’immensité de l’horreur tropicale. Et de toute façon, une quelconque bananeraie ferait toujours office d’un excellent rempart si besoin est… Nombreux sont les observateurs de tous bords qui trouvaient paradoxale la préférence portée sur le piètre francophone Ravalomanana, plutôt que sur le challenger Kabila. Ils en ont certainement eu pour leur naïveté !
Par Badiadji Horretowdo in Le Messager, le 22 avril 2009
Publié sur: SAOTI.OVER-BLOG.COM
LE COMPLOT OCCIDENTAL EN COTE D'IVOIRE EST UNE EVIDENCE ( Yves Rocheleau)
En 2001, j'étais membre d'une délégation internationale supervisée par l'« ONU » et composée de cinq parlementaires provenant d'autant de pays, mise sur pied aux lendemains de l'arrivée au pouvoir de M. Laurent Gbagbo en octobre 2000.
La délégation avait pour mission de faire le point sur la situation en rencontrant divers intervenants du monde politique, syndical, diplomatique, religieux, groupes de pression et autres, jusqu'au Président Gbagbo lui-même.
Sans doute à cause du traitement médiatique local et international, c'est avec un préjugé défavorable au Président Gbagbo que j'arrivai en Côte d'Ivoire.
La rencontre avec le Président Gbagbo fut pour moi déterminante. Lui, que tous identifiaient comme étant le responsable de tous les problèmes de son pays, m'est apparu comme un homme bon, qui répond honnêtement aux questions, même aux plus insidieuses, un humaniste, qui veut le bien de son peuple - et celui de toute l'Afrique- et qui désire avant tout ramener la paix et la Réconciliation nationale.
Mais c'est lors d'une rencontre de la délégation avec une vingtaine d'ambassadeurs que l'hypothèse d'un complot m'est apparue... En effet, j'ai vu et entendu les membres de cet aréopage dénigrer, voire diaboliser le Président de la République, élu démocratiquement, en le traitant comme un indésirable, un trouble-fête, dont il faut se débarrasser parce qu'il refuse de s'incliner...et de se comporter, comme le disent les Africains, en « chef d'État-paillasson ».
Aussi, cet officier de l'ambassade des Pays-Bas qui me glissa à l'oreille : « Sachez Monsieur le député que dans un an d'ici Gbagbo ne sera plus là ! ». Nous sommes alors en 2001 et aucune élection présidentielle n'est prévue avant 2005 ! Environ 18 mois plus tard, le 19 septembre 2002, survenait un coup d'État militaire.... ! Rapidement chassés d'Abidjan, les rebelles se replient en force dans le nord du pays dont ils prendront le contrôle...Ce sera la partition !
Mais pourquoi toute cette hargne envers Gbagbo ? Parce que les Occidentaux n'en ont que pour un autre candidat à la présidence, fidèle serviteur des intérêts occidentaux, tant à titre d'ex - Premier Ministre de la Côte d'Ivoire, imposé par Paris, qu'à celui d'ancien haut dirigeant du « FMI ».
Cet homme, c'est Alassane Ouattara. Jouissant d'une fortune personnelle importante, il est connu des milieux financiers, politiques et médiatiques d'Europe et d'Amérique.
Proche, et semble-t-il parrain, des rebelles, Ouattara peut compter depuis 2002 sur l'appui des Présidents Chirac et Sarkozy, lui qui parle même de son « ami Ouattara », qui feront tout pour amener l'« ONU » à légaliser la présence des rebelles hors-la-loi, allant même jusqu'à les ennoblir en 2004 du titre de « Forces nouvelles (FN) ».
Jamais, malgré plusieurs engagements en ce sens, les rebelles n'ont accepté de rendre les armes et jamais ils n'y ont été contraints, ni par la France, ni par l'« ONU ».
Malgré ce contexte, Gbagbo est forcé, en 2010, de déclencher des élections présidentielles marquées, dans le Nord, par de nombreuses malversations et violences, d'ailleurs reconnues par le représentant de l'« ONU » en Côte d'Ivoire, sans que jamais la « communauté internationale » ne soit tentée de faire la lumière et de connaître la vérité.
Petit exemple : dans le Nord, dans environ 2200 bureaux de scrutin, le nombre de votants dépasse le nombre d'électeurs inscrits...et dans plusieurs cas aucun vote en faveur de Gbagbo n'est enregistré, même pas ceux de ses deux représentants... !
Les tensions résultant de ce contexte postélectoral, où deux candidats se disent présidents, risquent de dégénérer en un terrible bain de sang. Pour tenter de remédier à cette situation, l'« Union africaine (UA) » a récemment décidé de mettre sur pied un « panel » regroupant les chefs d'État de cinq pays africains.
Espérons que cette nouvelle mission parviendra à faire connaître la Vérité sur les évènements qui se sont déroulés avant, pendant et après ces élections présidentielles.
Yves Rocheleau
Député de Trois-Rivières (1993-2004)
Chambre des Communes du Canada (Ottawa)
12 février 2011
20 conseils pour rester jeune et en forme, même jusqu’à un âge avancé
Le vingt-et-unième siècle sera-t-il celui des centenaires ? Chaque année, l’espérance de vie s’allonge et il n’est pas rares de trouver des seniors très en forme. Grâce à l’éclairage de nombreuses études, on sait désormais que la longévité est largement la résultante d’un mode de vie sain et harmonieux.
Quel que soit votre âge, les quelques conseils qui suivent vous aideront à réduire le poids des années. Dans l’immédiat, ils vous permettront aussi de vous sentir plus en forme. Manger sainement et être bien dans sa tête, c’est l’assurance d’un bénéfice immédiat, sans attendre d’avoir cent ans.
Bien s’alimenter : une clé vers la longévité.
1. Consommez des fruits et légumes, si possible riches en vitamines A, C et E. Leur pouvoir antioxydant permet de limiter le vieillissement cellulaire.
2. Pensez aux fibres, présentes dans les céréales complètes mais aussi dans les légumineuses (haricots, lentilles).
3. Limitez votre consommation de matières grasses, a fortiori si elles sont d’origine animale. Préférez l’huile d’olive ou de colza. Consommez aussi quelques noix tous les jours pour leur apport en acides gras insaturés et en minéraux.
4. En alternatives aux protéines animales, pensez aux protéines végétales, notamment à celles du soja.
5. Mangez si possible bio. Vous bénéficierez ainsi d’aliments plus purs mais aussi plus riches en nutriments.
6. Consommez du poisson et des fruits de mer régulièrement, plusieurs fois par semaine. Les poissons gras comme le saumon sauvage vous aideront à obtenir votre ration d’oméga-3.
7. Ayez recours aux flavonoïdes présents dans le thé ou le chocolat noir (en quantité raisonnable). Ils jouent également un rôle antioxydant.
8. Utilisez les épices, et notamment le gingembre et la cannelle.
9. Envisagez les suppléments alimentaires. Même si leur rôle est controversé, deux à trois cures par an peuvent vous aider à passer des périodes difficiles, comme la fin de l’hiver. Ces produits ne doivent cependant pas viser à compenser un régime alimentaire déséquilibré.
10. Ne fumez pas ou si vous êtes accro au tabac, faites-vous aider pour arrêter. Modérez votre consommation d’alcool (surtout pour les femmes).
11. Ne mangez pas trop. L’idéal est de sortir de table avec une légère sensation de faim. Si au contraire, vous vous sentez lourd(e) ou ballonné(e), c’est que vous avez trop mangé.
12. Cultivez une activité physique régulière, adaptée à vos goûts et à votre condition sportive. Faire bouger votre corps est un véritable élixir de jeunesse.
13. Faites attention à vos dents : les infections buccales sont potentiellement sources de problèmes plus graves, notamment cardiaques.
14. Entretenez la flamme. Faire l’amour régulièrement est un excellent moyen de renforcer son bien-être.
15. Consultez un médecin régulièrement.
Rester jeune, c’est d’abord une histoire de mental
16. Gardez une vie intellectuelle intense et variée. Rester jeune, c’est d’abord conserver un esprit alerte. Lire, jouer, voyager sont autant d’occasion de rester curieux et actif.
17. Cultivez votre vie sociale. Rencontrer des amis vous permettra de stimuler votre intellect et votre moral. Etre utile à la société est aussi un excellent antidépresseur.
18. Dormez suffisamment. Si vous le pouvez, une petite sieste vous permettra d’être parfaitement en forme.
19. Gardez le stress sous contrôle. S’il est une composante normale de la vie, le stress est souvent excessif dans notre environnement urbain. A doses excessives, il est un facteur de vieillissement accéléré.
20. Soyez optimistes. Plusieurs études ont montré que le fait d’avoir une vision positive des choses permettait de rallonger l’espérance de vie.
En somme pour vivre vieux, il faut apprendre à apprécier la vie…
Docteur je prends l'avion...
Prendre l'avion de nos jours est devenu un acte anodin, mais qui pourrait très vite se transformer en un véritable cauchemars, si des précautions ne sont pas prises.
POUR LIMITER LES PROBLÈMES LIÉS À LA PRESSION
BAROMÉTRIQUE
La pression de l’air en avion correspond à une pression de 1500-2000 m d’altitude lorsque l’avion a atteint son altitude de croisière. Cela favorise les ballonnements intestinaux. Cet état désagréable est limité en évitant :
• les boissons gazeuses, y compris le
champagne,
• les aliments producteurs de gaz : légumes
secs, lait, chou.
Si cela ne suffit pas il faut “pousser” en ayant pris
soin d’obstruer simultanément ses 2 narines et ses
2 oreilles.
TROUBLES AUDITIFS
Les variations de pression lors de l’atterissage provoquent
des troubles auditifs pouvant être responsables
d’une otite barométrique. Pendant la descente
il faut déglutir fréquemment afin d’équilibrer
les pressions dans l’oreille moyenne et ainsi éviter
les rétractions tympaniques. Pendant la descente,
il faut déglutir pour éviter l’impression d’oreille
MAL DE L’AIR
Pour les personnes sensibles au mal des transports, le mal de l’air se traduit par des maux de tête, des nausées, des sueurs, et des vertiges.
Pour le réduire : choisir une place au centre de l’avion.
Eviter les repas copieux et l’ingestion d’alcool.
Eventuellement, prendre un traitement préventif
(sur prescription médicale et en respectant
les contre-indications) par un antihistaminique
(Nautamine® ou Dramamine ®, une heure avant
le décollage), par un antivertigineux
(Sibelium® 1 à 2 jours avant le départ et le
jour de l'envol).
DÉCALAGE HORAIRE
(RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION MONDIALE DE
LA SANTÉ)
Le décalage horaire peut provoquer une indigestion,
un malaise général, de l’insomnie et réduit les
performances physiques et mentales.
Les voyageurs qui prennent des médicaments à
heure régulière (par exemple: insuline, contraceptifs
oraux) doivent en parler avec leur médecin.
Les médicaments "endormisseurs" peuvent aider
à retrouver une phase normale de sommeil. Leur
prise doit s’effectuer après avis médical.
Les mesures suivantes peuvent réduire les effets
du décalage horaire :
• Etre reposé avant le départ et essayer de
dormir pendant le vol. Dormir, par 24h, un
total d’heures équivalent à ce que l’on dort
habituellement
• Boire abondamment (des boissons non alcoolisées)
avant et pendant le voyage
• Manger légèrement et boire peu d’alcool pendant
le vol
Pour les séjours de courte durée, il n’est pas toujours
nécessaire de compenser le décalage horaire.
Ne pas hésiter à consulter un médecin.
SYNDROME DE LA CLASSE
ÉCONOMIQUE
Le syndrome de la classe économique correspond
à une thrombose veineuse qui peut conduire à
une embolie pulmonaire. Ce type d ‘accident est
plus fréquemment observé pendant ou au décours
de vols de longue durée, en raison de l’immobilité.
Les facteurs de risque connus sont : des antécédents
de thrombose veineuse ou d’embolie pulmonaire,
un âge supérieur à 40 ans (le risque augmente
avec l’âge), la prise d’oestrogènes (contraceptifs
oraux, hormonothérapie), la grossesse,
une intervention chirurgicale ou un traumatisme
récents (en particulier ceux concernant l’abdomen
ou les membres inférieurs), un cancer, des anomalies
de la coagulation, la consommation de
tabac, l’obésité et les varices veineuses. Les
sujets présentant un ou plusieurs de ces facteurs
de risque doivent consulter un médecin avant leur
départ.
A titre préventif, il est recommandé pendant le vol
de : pratiquer plusieurs fois quelques exercices
(déplacement dans l’avion, flexions-extensions
des chevilles), éviter de croiser les jambes, porter
des vêtements amples, éviter gaines et ceintures,
boire (de l’eau) fréquemment (1litre/4 heures), ne
consommer ni tabac, ni somnifère. Les personnes
ayant des antécédents veineux peuvent, de plus,
porter des bas de contention. La prescription
d’HBPM (héparine de bas poids moléculaire) ou
d’un traitement veinotonique peut être justifiée,
mais relève d’une consultation médicale.
CONTRE-INDICATIONS
(RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION
MONDIALE DE LA SANTÉ)
Les voyages en avion sont contre-indiqués dans
les cas suivants:
• Nouveaux-nés de moins de 7 jours.
• Femmes enceintes dans les 4 dernières
semaines de la grossesse (8 semaines en cas
de grossesse multiple) et dans les 7 jours qui
suivent l’accouchement. Cependant, avec
l’accord d’un médecin, le voyage peut être
autorisé à partir de 24 heures après l’accouchement
en cas de besoin impérieux, à la
condition que les saignements soient arrêtés
et que le taux d’hémoglobine soit correct.
• Les personnes présentant :
- une crise d’angine de poitrine,
- un syndrome de décompression après de
la plongée sous-marine. Par ailleurs, les
sujets ayant pratiqué de la plongée,
plusieurs jours de suite, ne devraient pas
voyager dans les 24 heures qui suivent
l’arrêt de cette pratique ; le délai est de 12
heures pour une plongée ne dépassant
pas 2 heures,
- une augmentation de la pression intracrânienne
(due à une hémorragie, un traumatisme
ou une infection),
- une infection des sinus, des oreilles ou du
nez (en particulier si la trompe d’Eustache
est bouchée),
- une affection respiratoire chronique,
- un essoufflement au repos,- un pneumothorax,
- des hématies falciformes,
- une hypertension artérielle avec une pression
systolique supérieure à 200 mm Hg,
- une affection psychiatrique récente.
• Les voyages en avion sont également contreindiqués,
au décours d’un infarctus du
myocarde, dans les jours qui suivent un acte
chirurgical ou un traumatisme qui favorise
le piégeage d’air (traumatisme abdominal,
chirurgie gastro-intestinale, lésions crâniofaciales
et oculaires, interventions neurochirurgicales,
chirurgie oculaire …).
Assurance
Peu importe votre destination ou le but de votre voyage, mais n'oubliez pas de souscrire une bonne assurance telle que: assurance annulation de voyage et assistance rapatriement, assistance médicale, assistance voyages, assurance bagages, responsabilité civile à l'étrange, assurance sport et activités...
Les danger de l'automédication
Automédication : de quoi s’agit-il ?
On ne trouve aucune définition de l’automédication dans le Code de la Santé publique puisqu’il ne s’agit pas d’un traitement mais d’un comportement, pratiqué par 80 % des Français dans certaines circonstances. Il consiste à se prescrire à soi-même des médicaments, sans l’intervention d’un médecin. Ceci suppose que l’on s’estime apte à se prendre en charge de façon indépendante pour des maladies bénignes (rhume, maux de tête, maux de gorge, constipation, problèmes cutanés, hémorroïdes).
Faute d’une définition précise, il est difficile de garantir la sécurité sanitaire de l’automédication, même si les médicaments dits de « non-prescription obligatoire » ont reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) comme tout médicament. Ceci garantit leur efficacité clinique, thérapeutique et toxicologique.
Retard du diagnostic – Perte de chance
Devant un trouble de santé, la personne analyse les symptômes, leur intensité, leur durée et décide de ne pas consulter et d’administrer à soi ou à son enfant un traitement, médicamenteux ou non, dont il dispose (pharmacie familiale dans le cas d’un traitement médicamenteux) ou qu’il acquiert sans ordonnance.
Le risque initial grave que prend l’usager est d’assimiler à tort la nouvelle maladie à une pathologie bénigne qu’il croit reconnaître et de faire ainsi une erreur de diagnostique retardant ainsi la mise en place d’un traitement efficace.
Un second risque s’ajoute lié au fait qu’un traitement symptomatique léger peut masquer partiellement ou même initialement totalement la symptomatologie et retarder le diagnostic d’une pathologie, entravant la mise en place de son traitement. On connaît bien par exemple les risques que comporte la mise en place d’une antibiothérapie beaucoup trop courte (fin d’un traitement précédent retrouvé dans l’armoire à pharmacie familiale) non adaptée au germe en cause qui n’a pas été recherché, qui aura été « décapité » par le traitement initial rendant difficile son identification secondaire et les complications et résistances qui peuvent en découler. Ainsi le choix de l’automédication peut-il entraîner dans certains cas une nette perte de chance pour le patient.
Non respect des règles d’utilisation
Un grand nombre de problèmes secondaires aux pratiques d’automédication provient de mésusages en partie liés au fait que les patients ne lisent pas ou lisent mal la notice jugée trop longue ou trop complexe. Des efforts pédagogiques ont été réalisés ces dernières années, notamment l’apposition de logos et de schémas plus accessibles au public.
Les principales erreurs tiennent aux posologies (doses journalières non adaptées, mauvaise répartition dans la journée, non prise en compte du mode d’administration s’il est particulier) et à l’emploi sans tenir compte des facteurs de risques et des précautions d’emploi. L’administration à de jeunes enfants de formes pharmaceutiques qui ne leur sont pas destinées est malheureusement fréquente.
Enfin le patient peut se juger à tort guéri dès lors que la symptomatologie s’amende et interrompre trop vite ou trop brutalement un traitement, ce qui peut générer des réactions de rebond et/ou rendre plus difficile la prise en charge médicale secondaire de la pathologie.
Effets secondaires
Les médicaments destinés à l’automédication sont mis sur le marché s’ils ont fait la preuve d’une large utilisation sans risque et si leur usage sans contrôle médical ne pose pas de problème de santé publique. Les effets indésirables rencontrés dans ces conditions devraient être bénins. Les classes posant le plus de problèmes sont les antalgiques : aspirine jugée anodine et totalement banalisée, ibuprofène pris à dose anti-inflammatoire ou associé à l’aspirine et leurs classiques mais graves effets digestifs. L’absence de suivi médical peut entraîner des mésusages et il faut insister sur les dépendances de certains patients (le plus souvent des femmes migraineuses) aux antalgiques, situations dans lesquelles le cercle vicieux des céphalées dues aux antalgiques les conduit à associer entre eux plusieurs médicaments avec des conséquences d’escalade de doses et/ou de synergies d’effets indésirables.
Dans certains cas le mésusage en automédication peut entraîner des troubles pour lesquels le patient envisagera un traitement correctif. On s’engage alors dans une escalade de l’automédication, un exemple classique est l’absorption chronique de laxatifs irritants suivie de colopathie fonctionnelle pour laquelle le patient s’« autoprescrira » un pansement intestinal.
Les effets indésirables peuvent être également la conséquence de l’utilisation de médicaments listés, générateurs d’effets parfois graves, conservés dans la pharmacie familiale et pris à des posologies inadaptées. Enfin les effets indésirables résultent le plus souvent d’associations non contrôlées et dont le risque n’est pas perçu par l’usager.
Interactions médicamenteuses
Trois situations à risques sont rencontrées :
- le patient associe lui-même plusieurs médicaments d’automédication,
- le médecin, lors de l’établissement d’une nouvelle prescription, s’enquiert des coprescriptions mais pas des médicaments pris en automédication par le patient. Or celui-ci ne pense pas à signaler le traitement qu’il juge banal (aspirine) ou qu’il ne considère pas comme un médicament (contraceptif oral, phytothérapie, suppléments vitaminiques…). De plus le patient peut se sentir coupable vis à vis de son médecin de « s’automédiquer » et ne pas avouer cette pratique.
- L’usager « oublie » une prescription chronique, « routinière » (antihypertenseurs, hypolipémiants, hypo-uricémiants) et ne se pose aucune question quant aux dangers d’une automédication se rajoutant au traitement habituellement prescrit, alors que cette association devrait être a priori déconseillée en l’absence d’avis du prescripteur.
L’interaction particulière médicament-alcool et notamment les pertes de vigilance qu’elle peut provoquer est mal connue du grand public et doit être fréquemment rappelée en consultation.
Risques iatrogènes lors de la grossesse
Les enquêtes publiées chez la femme enceinte montrent que de nombreuses classes sont utilisées en automédication. Certaines sont considérées à tort comme anodines car banalisées comme les suppléments vitaminiques, les antalgiques ; d’autres sont des traitements symptomatiques de pathologies courants pendant la grossesse comme les veinotoniques ou les médicaments de gastroentérologie (anti-acides, laxatifs, antinauséeux).
Mauvaise gestion de l’armoire à pharmacie familiale
La vérification des dates de péremption des produits conservés est une pratique rare, sans compter que le médicament est souvent déconditionné et perd alors à la fois sa boîte et sa notice. Par ailleurs, les conditions de stockage (à l’abri de la chaleur, de la lumière, de l’humidité) ne sont pas toujours respectées, ni l’évidente consigne de rangement hors de portée des enfants.
Quels sont les produits d’automédication ?
Les médicaments que l’on peut se procurer librement sont vendus sans ordonnance. Ils recouvrent les produits de médication familiale, officinale, de conseil, les spécialités grand public et les médicaments à prescription facultative. Ceci représente 6,1 % du marché total des médicaments (chiffres Afipa 2007).
Par exemple, les sujets âgés consomment préférentiellement en automédication : des antalgiques pour atténuer les phénomènes douloureux présents chez 45 à 70 % d’entre eux, douleurs liées au vieillissement ostéoarticulaire notamment, des antiinflammatoires, des laxatifs, des somnifères et des anxiolytiques.
Quels sont les enjeux sanitaires et juridiques ?
Pratiquée de tout temps, l’automédication, cette autonomie légitime ou risquée que s’attribue le citoyen, est encouragée aujourd’hui par l’expansion des associations de patients et par le déremboursement d’un certain nombre de médicaments (antalgiques, sirops, veinotoniques). Ses avantages apparents (économie d’une consultation médicale et non-remboursement par la Sécurité sociale) sont à nuancer en raison du surcroît d’accidents médicamenteux coûteux motivant une hospitalisation (128 000 cas par an) ou une reprise de traitement par le médecin.
L’automédication engage notamment la responsabilité de l’intéressé, mais aussi celle du pharmacien qui, en délivrant une médication en l’absence de prescription médicale, se doit d’en rappeler le bon usage (art. R. 5015-1 du Code de la Santé publique).
De quoi faut-il se méfier quand on s’automédique ?
Les risques habituels liés à la prescription médicale sont renforcés.
1. Les risques d’intolérance et les interactions médicamenteuses ; ils sont décrits dans les mises en garde figurant dans le dictionnaire Vidal® de l’automédication, ou sur les notices de médicaments. Les effets indésirables des médicaments sont deux fois plus nombreux après 65 ans, alors que les deux tiers seraient évitables.
2. La mauvaise observance : elle concerne la moitié des sujets âgés.
3. La mauvaise utilisation d’un produit : 60 % de sujets âgés pensent bien utiliser un inhalateur bronchique par exemple, alors qu’ils ne sont que 10 % à réussir la manœuvre.
4. Les risques d’intoxication grave : un peu plus de 3 % des hospitalisations seraient en rapport avec une iatrogénie (incident dû à un soin) médicamenteuse ! Selon l’Apnet (Association pédagogique nationale pour l’enseignement de la thérapeutique), sur 109 accidents ayant motivé une hospitalisation, 8 sont liés à une automédication : 5 de médicaments antidouleur (antalgiques), 2 d’antiinflammatoires non stéroïdiens.
Ce phénomène est d’autant plus à craindre que le patient ne précise pas à son médecin ce qu’il prend déjà pour son propre compte. Le cumul des médicaments du médecin et de ceux du patient est très risqué.
Friday, February 25, 2011
Soignez votre look !!!
Vous vous trouvez beau garçon et pourtant votre charme ne semble pas fonctionner sur "elle" ? Quelles sont donc les erreurs que vous commettez ?
Quel est l'homme qui n'a jamais rêvé de draguer une femme ? Vous êtes nombreux à y avoir songé. Mais beaucoup n'ont pourtant pas osé essayer. Pourquoi ? Peur de se voir envoyé balader sur les roses ? De se voir ramasser une gifle ? De se voir repoussé ?
Il existe en effet des tas de raisons expliquant pourquoi vous n'avez rien osé entreprendre.
Aujourd'hui, je vais vous donner quelques pistes utiles. Un conseil avant : soyez franc. Si vous êtes marié, ne faites pas croire que vous êtes en instance de divorce ou libre, si ce n'est pas vrai. Une femme amoureuse découvrira toujours la vérité ! Et là, gare aux conséquences, car vous la perdrez définitivement !
Reprenons donc par le début de votre tentative pour l'approcher :
Catherine passe devant vous chaque jour, vous lançant un « bonjour » souriant. Est-ce le fait de ne pas pouvoir aller plus loin qui vous rend fou d'elle ? La femme « inaccessible » attire toujours les hommes irrésistiblement, sachez-le. Et pourtant, vos tentatives de lui plaire semblent tomber à l'eau. Il y a sûrement quelque chose dans votre façon de tourner autour d'elle qui lui donne envie de garder ses distances. Voici quelques conseils pouvant vous êtres utiles et vous aider à mieux comprendre la réaction des femmes, d'aujourd'hui.
Commencez donc par changer de tête, en allant vous offrir un bon rafraîchissement au coiffeur. Ensuite, innovez votre garde robe. Ce vieux jean a fait son temps même si vous avez eu un joli succès avec à une époque. Aujourd'hui, regardez-vous avec attention. Il poche de partout et vous fait une silhouette informe. Vu de dos, c'est encore pire : on ne sait même plus si vous avez des fesses dans ce pantalon déformé par les lessives etle temps ! Bref, pas de quoi tomber dans vos bras ! La future femme que vous convoitez mérite bien l'achat d'un nouveau pantalon, n'est-ce pas ? !
Ensuite, rasez-vous ! Ce n'est pas tout de sortir tous les soirs. Le lendemain, pressé, vous filerez sous la douche, oubliant de vous raser. Malheureusement vous êtes nombreux à oublier combien les femmes ont la peau douce et fragile. Se faire embrasser par un blaireau qui va vous irriter le visage n'a rien d'agréable, croyez-moi ! Alors, faites un nouvel effort de ce coté !
Sentez bon ! Un autre détail que j'ai pu souvent observer : plus vous voulez séduire, plus vous vous aspergez d'un parfum entêtant ! A croire que vous avez vidé la bouteille complète sur vous, ce jour là ! Grave erreur, une nouvelle fois ! Prenez donc un parfum plus discret mais donc les effluves resteront agréables pour le nez raffiné des femmes. Plus il sera « doux » et plus il leur plaira. La « douceur » de ce parfum dans l'esprit d'une femme sera assimilée aux « caresses » dans son esprit. Plus il sera fort et entêtant, plus il leur fera froncer le nez d'énervement, se disant que vous cherchez à vous « imposer ». C'est fini le style de parfum qui donnait une image de vous d'« homme viril » ! Les modes changent, le gout des femmes aussi.
Observons vos chaussures maintenant : Comment, elles sont usées jusqu'à la trame ? ! Sales ? Pleines de poussière ? La semelle est parfois même usée au point qu'on aperçoit votre chaussette ? Et vous vous étonnez encore de ne pas être approché ? Rappelez-vous que des chaussures bien adaptées à vos vêtements dévoileront un homme de goût, avant tout. Que des chaussures bien entretenues donneront, de vous, l'image d'un homme soigneux et propre sur lui.
Voyons vos mains maintenant : des ongles longs peuvent faire croire que vous êtes efféminé. Mal coupés, ceux-ci peuvent effrayer une femme en se disant que vous risquez de la blesser avec des caresses plus précises. Des ongles noirs, sales, dévoileront un homme peu soigné, sur lui, qui manque d'hygiène aussi. Le prétexte trop souvent évoqué est : mais j'ai les ongles durs ! Et bien, prenez un bain pour les ramollir et coupez-les en arrondi, rapidement !
Dernier détail sur lequel vous devrez travailler : Ayez toujours une haleine fraîche quand vous désirez parler avec une femme ! Il ne suffit pas de s'asperger la bouche d'un produit mentholé pour sentir bon ; des dents non brossées régulièrement donneront à votre haleine une odeur fétide. Pas de quoi avoir envie de vous embrasser !
Evitez aussi de fumer une cigarette si vous désirez lui donner un baiser. L'odeur de tabac peut en rebuter plus d'une, je le sais pour l'avoir, moi-même, testé et m'être sauvée!
Notam, à qui le tour ?
Les autorités de Madagascar ont émis ce vendredi 25 février 2011 un NOTAM à l’endroit de Didier Ratsiraka et consorts. Ils sont interdits d’entrée au pays. La note recommande aux compagnies de navigation aérienne de leur refuser d’embarquer à bord de leurs appareils à destination de Madagascar.
Après Marc Ravalomanana et compagnie, voici donc que l’ancien chef d’État et ancien président de la République ainsi que ses proches en exil à Paris, ne peuvent pas eux non plus retourner dans leur terre natale.
Didier Ratsiraka avait annoncé depuis le mois de novembre dernier qu’il rentrera au pays aussitôt son fils rétabli de sa maladie, pour proposer personnellement aux Malgaches deux ou trois solutions pour résoudre la crise. Selon Mme Ramisandrazana, cadre de la mouvance Didier Ratsiraka, cela fait plus d’un mois que le comité en charge des préparatifs d’accueil de Didier Ratsiraka attend que les autorités de la HAT l’informe sur le site d’hébergement et les personnels qui auront à assurer sa sécurité, mais en vain. Pire, en réponse à leur demande donc, les autorités de la HAT estiment que Didier Ratsiraka et consorts sont indésirables au même titre que Marc Ravalomanana et ses proches. Le pays n’aurait donc pas besoin d’eux pour résoudre la crise. La rencontre politique convoquée par le président de la HAT pour ce mardi ou mercredi prochain devrait sans doute décider seule de l’avenir de la population malgache.
L'utilisation prolongée du téléphone portable est-elle cancérigène ?
C'est une étude scientifique américaine qui vient de le révéler : le téléphone portable a bel et bien des impacts sur notre cerveau. En effet, les ondes électromagnétiques qui émanent du mobile entraîneraient bien des modifications du cerveau. De même, le téléphone portable émet davantage d'ondes électromagnétiques si le réseau est mauvais. Le débat fait rage à ce sujet, partant de l'existence ou non des effets nocifs de l'usage du téléphone portable sur le cerveau. Des chercheurs ont déjà mis en évidence ce lien entre l'usage du mobile et le cerveau, mais deux conclusions s'affrontent quant à la nocivité ou non de ces effets. Des études faites par des experts des grandes firmes de fabrication et de commercialisation de téléphones portables, d'une part, et par des experts plus indépendants, d'autre part, n'ont pas du tout les mêmes conclusions à propos du danger que représentent ces ondes électromagnétiques sur la santé, et notamment, le cerveau. Dans la récente étude américaine, une observation des effets de ces ondes sur le cerveau humain, a été effectuée. Il en est ressorti que lorsqu'un cerveau était exposé à un téléphone portable, il produisait plus de glucose dans sa zone la plus proche de l'antenne du téléphone. La mise à jour de cette évidence renforce les précédentes conclusions scientifiques prouvant que les ondes agissent sur le corps humain. En attendant de pouvoir disposer d'une étude qui trancherait enfin entre deux théories qui s'opposent, les autorités et nombre de membres du corps médical préconisent d'éviter une exposition prolongée du cerveau au téléphone portable et l'usage de celui-ci par les enfants en bas âge.
Utiliser un téléphone portable «active» le cerveau
L'émission d'ondes électromagnétiques due à l'utilisation d'un téléphone portable ne stimule que la zone située à proximité de l'appareil.
Cette stimulation cérébrale ne permet pas de conclure à un risque sanitaire.
Les téléphones portables suscitent bon nombre d'inquiétudes chez les utilisateurs. Jusqu'à présent, les questions ayant trait à leur implication dans l'apparition de tumeurs cérébrales ont fait l'objet de réponses contradictoires de la part des scientifiques. Si certaines études concluent à l'existence d'un lien de cause à effet, d'autres démontrent exactement l'inverse. L'an dernier, l'étude Interphone avait conclu à l'absence de risque accru de cancer pour les utilisateurs de portables mais elle avait néanmoins souligné que les recherches devaient être poursuivies .
Dans ce contexte, les travaux de chercheurs américains ne vont pas manquer de relancer le débat sur l'éventuelle dangerosité des portables. Ces médecins de l'Institut national de l'addiction aux drogues de Bethesda (dans le Maryland) ont mené une étude dont les résultats viennent d'être publiés dans le prestigieux Journal of the American Medical Association (JAMA).
Il en ressort que le simple fait de coller un téléphone portable à l'oreille augmente significativement l'activité du cerveau. Plus précisément, les ondes électromagnétiques ont un impact sur le métabolisme d'une région du cerveau sans qu'il soit pour autant possible de conclure à un danger réel sur la santé de l'utilisateur. Pour réaliser leurs travaux, ces chercheurs ont étudié et enregistré les réactions cérébrales de 47 patients à qui ils ont placé sur l'oreille un téléphone portable pendant cinquante minutes. Les cobayes ne devaient pas parler et aucun son ne sortait de l'appareil qui a été placé tour à tour sur leur oreille droite et gauche. Ils avaient reçu à deux reprises une injection de fluodésoxyglucose (un traceur). Le but étant de mesurer le métabolisme du glucose dans le cerveau, un important marqueur de l'activité cérébrale, une fois avec le portable activé (sans le son) et ce durant cinquante minutes puis ensuite avec le téléphone désactivé.
Les médecins ont ainsi pu comparer le lien entre l'activité métabolique du glucose et l'amplitude de la fréquence des signaux électromagnétiques émis par l'appareil. Après ils ont pu observer sur des images l'impact du portable sur le métabolisme du glucose dans le cerveau humain.
Les chercheurs ont constaté qu'une utilisation de cinquante minutes d'un mobile augmente le métabolisme du glucose dans une région du cerveau située au niveau de l'oreille, donc proche de l'antenne du téléphone. Leurs conclusions sont intéressantes car ils ont découvert que ce métabolisme ne variait pas sur l'ensemble du cerveau mais uniquement sur la zone située à proximité du téléphone portable, à savoir le cortex orbitofrontal et le pôle temporal. À cet endroit précis, le métabolisme du glucose était environ 7 % plus élevé comparé à la période durant laquelle le téléphone était éteint.
«Ces résultats montrent que le métabolisme du cerveau humain est sensible aux effets des ondes magnétiques s'il est exposé durablement à ces téléphones», observent les chercheurs américains. Un point de vue que partage le Dr Michel Desmurget, neurophysiologiste et directeur de recherche à l'Inserm. «Cette étude permet de voir que les ondes des téléphones portables ont bien des effets sur le métabolisme du glucose. Selon l'hypothèse la plus vraisemblable, ceci peut s'expliquer par une augmentation de l'excitabilité des neurones. Ces derniers étant plus excitables après avoir été soumis cinquante minutes à des ondes», explique Michel Desmurget.
Selon ce spécialiste, cette étude est une nouvelle pierre montrant que les mobiles ont des effets importants sur l'activité du cerveau. «Quant à savoir si le portable a ou non des effets cancérigènes, il faudra faire d'autres recherches avant de pouvoir l'affirmer. Plusieurs travaux sont actuellement en cours, notamment aux États-Unis. Les résultats seront connus dans les années à venir», conclut-il.
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