Sunday, October 30, 2011
L'aide de la Chine à la zone euro, de "l'argent sale" pour Dupont-Aignan
Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République (DLR) à l'élection présidentielle, a fustigé dimanche 30 octobre la demande d'aide de la zone euro à la Chine, estimant que c'était de "l'argent sale".
L'accord européen conclu le 27 novembre à Bruxelles prévoit que les pays émergent, la Chine en tête, puisse investir dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF) afin de le renforcer. Cette manoeuvre était destinée à ne pas endetter davantage les pays de la zone euro. En France, l'opposition a immédiatement dénoncé "un aveu de faiblesse" et "une dépendance de fait" à la Chine, selon les mots de François Hollande, le candidat socialiste à l'élection présidentielle.
>> Lire "La Chine ne consentira pas d'aide à l'Europe sans contrepartie"
Invité de "12/13 dimanche" sur France 3, M. Dupont-Aignan a fait valoir que la Chine "trichait avec toutes les règles du jeu : esclavage social, pollution environnementale, copie, déficits avec la France, l'Allemagne, UE et les Etats-Unis colossaux liés à une tricherie..."
"Elle vient maintenant après avoir triché, nous dire 'et bien nous allons vous racheter'", s'est emporté le candidat pour qui "nos dirigeants sont coupables de haute trahison". Il a jugé "extravagant" que le président Nicolas Sarkozy ait dit en substance jeudi soir à la télévision : "la Chine a de l'argent et bien moi je prends l'argent". "Ca veut dire que quand il y a de l'argent sale on le prend", a-t-il dit expliquant que cet argent était "pris sur le nivellement écologique, social par le bas". C'est "de l'argent qui ne développe pas la Chine, qui exploite son peuple. C'est une dictature communiste".
"PAS DE PARTENARIATS" AVEC LA CHINE
M. Dupont-Aignan a accusé l'ancien premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin de s'être livré à un "exercice de collaboration" avec la Chine, pour avoir plaidé la cause de Pékin dans un entretien au Journal du Dimanche. "Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas rester seuls avec une dette à laquelle nous ne pouvons faire face", avait notamment déclaré Jean-Pierre Raffarin.
"Une fois que la Chine aura mis l'argent, est-ce que vous croyez que nous pourrons mettre en place un protectionnisme minimum pour défendre nos industries, nos emplois, nos ouvriers ?" a demandé Nicolas Dupont-Aignan. Pour lui, "il faut résister, ne pas se coucher devant la Chine", ce qui signifie "pas qu'il ne faut pas nouer des partenariats" avec ce pays.
L'accord européen conclu le 27 novembre à Bruxelles prévoit que les pays émergent, la Chine en tête, puisse investir dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF) afin de le renforcer. Cette manoeuvre était destinée à ne pas endetter davantage les pays de la zone euro. En France, l'opposition a immédiatement dénoncé "un aveu de faiblesse" et "une dépendance de fait" à la Chine, selon les mots de François Hollande, le candidat socialiste à l'élection présidentielle.
>> Lire "La Chine ne consentira pas d'aide à l'Europe sans contrepartie"
Invité de "12/13 dimanche" sur France 3, M. Dupont-Aignan a fait valoir que la Chine "trichait avec toutes les règles du jeu : esclavage social, pollution environnementale, copie, déficits avec la France, l'Allemagne, UE et les Etats-Unis colossaux liés à une tricherie..."
"Elle vient maintenant après avoir triché, nous dire 'et bien nous allons vous racheter'", s'est emporté le candidat pour qui "nos dirigeants sont coupables de haute trahison". Il a jugé "extravagant" que le président Nicolas Sarkozy ait dit en substance jeudi soir à la télévision : "la Chine a de l'argent et bien moi je prends l'argent". "Ca veut dire que quand il y a de l'argent sale on le prend", a-t-il dit expliquant que cet argent était "pris sur le nivellement écologique, social par le bas". C'est "de l'argent qui ne développe pas la Chine, qui exploite son peuple. C'est une dictature communiste".
"PAS DE PARTENARIATS" AVEC LA CHINE
M. Dupont-Aignan a accusé l'ancien premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin de s'être livré à un "exercice de collaboration" avec la Chine, pour avoir plaidé la cause de Pékin dans un entretien au Journal du Dimanche. "Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas rester seuls avec une dette à laquelle nous ne pouvons faire face", avait notamment déclaré Jean-Pierre Raffarin.
"Une fois que la Chine aura mis l'argent, est-ce que vous croyez que nous pourrons mettre en place un protectionnisme minimum pour défendre nos industries, nos emplois, nos ouvriers ?" a demandé Nicolas Dupont-Aignan. Pour lui, "il faut résister, ne pas se coucher devant la Chine", ce qui signifie "pas qu'il ne faut pas nouer des partenariats" avec ce pays.
Saturday, October 29, 2011
Ouverture et réconciliation selon Andry Rajoelina Omer Beriziky, Premier ministre
Enfin, c’est après plus de quatre (4) heures de retard que le public a appris ce vendredi soir du 28 octobre le nom du Premier ministre de consensus du gouvernement d’union nationale. Il s’agit du candidat présenté par la mouvance Zafy Albert, Omer Beriziky, que cette même mouvance avait ici même qualifié de candidat d’ouverture et de la réconciliation nationale ; un candidat qui est issu des rangs du Leader Fanilo mais qui avait commencé à se faire un nom sous le régime Zafy Albert en tant qu’ambassadeur auprès de l’Union européenne.
À en croire la description du nouveau Premier ministre selon le président de la transition, Omer Beriziky est la personnalité qui correspond au poste et qui répond le mieux aux critères qu’il a défini ; entre autres, une personne qui ne traîne pas de casserole, est intègre, honnête et qui soit croyante. En tout cas, Andry Rajoelina a fait son choix dans la perspective de résolution de la crise et dans un esprit qui s’apparente à un début de réconciliation. Il a effectivement souhaité que les hostilités et conflits politiques prennent maintenant fin.
Afin de mettre un terme à tous les commentaires qui nuisent à la notoriété et à l’autorité du nouveau Premier ministre, Andry Rajoelina a publiquement déclaré que la prise de décision en faveur d’Omer Beriziky ne souffre d’aucune ombre de pression de nulle part ; que le choix était propre à lui même et indépendant. Il n’y eut aucune pression de la part de quiconque, réitère-t-il, contrairement aux déclarations des uns et des autres qui ont interprété l’attente de plusieurs heures comme étant des moments de discussions et d’intenses pressions de la SADC sur le président de la transition.
Omer Beriziky figure parmi le dernier carré des premiers ministrables composé avec Botozaza Pierrot, Sylvain Rabotoarison et Monique Andréas Esoavelomandroso. Il est peu connu du grand public. Cadre du parti Leader Fanilo, il a été le seul candidat de la mouvance Zafy Albert au poste de Premier ministre. À certains égards, il était en concurrence avec Monique Andréas Esoavelomandroso, épouse du président national du Leader Fanilo. Mais rares sont ceux qui croyaient au succès d’Omer Beriziky auprès de Andry Rajoelina.
Thursday, October 27, 2011
Proposition de Omer Beriziky comme Pm - Une stratégie machiavélique de la mouvance Zafy ?
Beaucoup n’avaient pas pu cacher leur étonnement lorsque le Professeur Albert Zafy avait sorti de son chapeau de paille le nom de Omer Beriziky, en tant que seul et unique candidat proposé par sa mouvance à la Primature. Certains confrères avaient même rapporté la stupéfaction des proches du chirurgien qui, pris au dépourvu par cette nomination, se seraient contentés d’avancer comme explication qu’en nommant le Diplomate, l’ancien Président n’aurait fait qu’user de son « pouvoir discrétionnaire ». Hier soir, des partisans de la mouvance - en l’absence des ténors de celle-ci, il faut le remarquer - avaient tenu une conférence de presse afin de « légitimer » le choix de leur chef historique (voir article par ailleurs). Il semblerait cependant que tout ceci fasse partie d’une stratégie machiavélique du camp de Albert Zafy qui n’a d’autre finalité que de « diaboliser » le Président de la Transition aux yeux de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale. Des confidences recueillies auprès d’une source bien informée font en effet état d’un comportement pour le moins étrange du seul premier ministrable officiel de la mouvance Zafy, notamment après la première consultation qu’il a eue jeudi dernier avec le Président de la Transition.
Ainsi, selon notre source, toute la journée du lundi 24 octobre, sollicité par Andry Nirina Rajoelina pour un deuxième entretien, Omer Beriziky était injoignable par téléphone et le démarches effectuées auprès des membres de l’équipe de Albert Zafy se sont également révélées infructueuses, ces derniers évoquant que de leur côté, ils n’arrivaient pas non plus à contacter l’intéressé. Ce n’est que le lendemain que le premier ministrable a pu enfin être joint et mis au courant de l’invitation pour une seconde consultation. Il aurait alors déclaré ne pas pouvoir y donner suite, pour la simple raison que le Professeur Albert Zafy lui aurait donné l’ordre de ne plus rencontrer Andry Rajoelina dorénavant, toujours d’après notre source.
Par acquis de conscience, l’actuel homme fort de la Transition renouvela son invitation hier, mais la réponse fut toujours négative et avec le même motif : Omer Beriziky s’en tient à la consigne de Albert Zafy selon laquelle il doit désormais s’abstenir de toute rencontre avec le Président malgache. Notre source de révéler que Omer Beriziky aurait alors suggéré de faire cette consultation - pour un poste de Premier ministre, il faut le rappeler - au… téléphone (!).
Mauvaise foi manifeste
Tout semble porter à croire qu’Albert Zafy, en coupant le contact entre « son » premier ministrable et le Président de la Transition, agirait pour que ce dernier se retrouve dans l’impossibilité de nommer ce candidat, quand bien même il en aurait l’intention. L’objectif de cette stratégie tortueuse serait de faire croire à l’opinion que Andry Nirina Rajoelina a écarté ce postulant pour l’unique raison qu’il a été proposé par l’opposition. Il apparait d’ailleurs qu’en fait, cette stratégie de diabolisation de l’actuel Chef de l’Etat soit commune aux deux mouvances d’opposants qui ont soumis des noms de premier ministrables. En effet, on aura remarqué que le camp de Marc Ravalomanana, passant outre la recommandation émise par le Chef intérimaire de la Sadc selon laquelle le futur Premier ministre ne doit pas être un « opposant extrême », avait inclus sur sa liste Manandafy Rakotonirina et Naika Eliane, des personnalités dont la position radicale à l’encontre de l’actuel régime en général et de Andry Rajoelina en particulier, est notoirement connue. De ce fait, il est clair que ces deux candidats Premier ministre, à défaut d’avoir été déclarés inéligibles, n’ont que très peu de chance d’être retenus au poste. Néanmoins, il s’agissait uniquement de faire croire à la Communauté internationale que l’Homme fort du pays les aurait écartés en raison de leur appartenance à l’opposition.
Quoi qu’il en soit, on serait curieux de connaître la réaction des membres de l’équipe de suivi de la mise en œuvre de la Feuille de route, à savoir l’Ambassadeur et le Vice-ministre des Relations internationales sud-africains, face à ces stratégies empruntes de mauvaise foi manifeste qui, indiscutablement, n’auraient d’autres objectifs que de les rouler dans la farine.
INSOLITE: Un homme se retrouve le Pénis collé par ses maitresses! La vengeance de femmes trompées peut être terrible surtout si elles ont un tube de c
Lorsqu’on est un coureur de jupons incorrigible mieux vaut prendre quelques précautions pour que vos maîtresses ne se rencontrent jamais. Car lorsque cela arrive, leur vengeance peut-être terrible !
C’est la mésaventure qui est arrivé à un Don Juan du Wisconsin aux Etats-Unis. L’homme marié multipliait les conquêtes jusqu’à ce que quatre d’entre elles ont réalisé que non seulement elle fréquentait le même l’homme mais qu’en plus il était marié!
Elles ont alors décidé de lui tendre un terrible piège : L’une d’elles l’a attiré dans un hôtel, puis en faisant mine d’inventer un nouveau jeu sexuel l’a attaché sur le lit puis lui a bandé les yeux. Elle a ensuite fait entrer ses trois comparses.
Les femmes se sont alors déchaînées sur leur ancien amant le rouant de coup puis lui collant le pénis au ventre à l’aide d’une super-glue.
L’homme a du être hospitalisé. Les 4 femmes complices ont été arrêtées par la police et inculpées pour « emprisonnement fictif ». Elles risquent jusqu’à 6 ans de prison ferme.
C’est la mésaventure qui est arrivé à un Don Juan du Wisconsin aux Etats-Unis. L’homme marié multipliait les conquêtes jusqu’à ce que quatre d’entre elles ont réalisé que non seulement elle fréquentait le même l’homme mais qu’en plus il était marié!
Elles ont alors décidé de lui tendre un terrible piège : L’une d’elles l’a attiré dans un hôtel, puis en faisant mine d’inventer un nouveau jeu sexuel l’a attaché sur le lit puis lui a bandé les yeux. Elle a ensuite fait entrer ses trois comparses.
Les femmes se sont alors déchaînées sur leur ancien amant le rouant de coup puis lui collant le pénis au ventre à l’aide d’une super-glue.
L’homme a du être hospitalisé. Les 4 femmes complices ont été arrêtées par la police et inculpées pour « emprisonnement fictif ». Elles risquent jusqu’à 6 ans de prison ferme.
Zimbabwe : l'histoire de la prostituée qui se transforme en âne
Un Zimbabwéen inculpé pour zoophilie a soutenu au tribunal que la prostituée avec qui il avait couché la veille s'est tranformé en âne dans la nuit.
Un Zimbabwéen inculpé pour zoophilie a soutenu au tribunal que la prostituée avec qui il avait couché la veille s'est tranformé en âne dans la nuit. | AFP/Mira Oberman
Zoom
De mémoire de magistrat, jamais une telle histoire n'avait résonné dans les murs d'un tribunal zimbabwéen. Sunday Moyo, 28 ans, arrêté dimanche matin par la police en plein acte sexuel avec un âne dans son jardin, a reconnu les faits avant de livrer une explication stupéfiante, racontée par les médias locaux : la prostituée qu'il avait ramenée chez lui pour la nuit s'est transformée en âne.
C'est lors d'une patrouille dimanche vers 4 heures du matin que les policiers de Zvishavane, à environ 300 km au sud d'Harare, la capitale, sont tombés sur Sunday Moyo en flagrant délit de zoophilie : il était en pleine action avec l'âne, allongé par terre, attaché à un arbre à l'aide d'une corde. Arrêté sur le champ, l'homme a reconnu les faits lundi au tribunal, apparemment surpris par son propre comportement : «Votre honneur, je sais juste que j'avais des relations avec un âne lorsque j'ai arrêté». Le prévenu s'(est alors rappelé que, la veille, il avait «payé une prostituée 25 dollars dans un club du centre-ville» avant de conclure, devant une audience ébahie :« Mais je ne sais pas comment elle s'est transformée en âne pendant la nuit».
Romantique, l'homme a tenu à ajouter : «Je crois que je suis aussi un âne. Je ne sais pas ce qui s'est passé quand j'ai quitté le bar, mais je suis sérieusement amoureux de l'âne». Le tribunal n'en a pas eu besoin de beaucoup plus pour ordonner son examen psychiatrique et l'inculper pour zoophilie.
Quand les Etats-Unis se débarrassent de leurs déchets hospitaliers au Brésil
Rio de Janeiro Correspondance - Une entreprise brésilienne de textile de l'Etat de Pernambouc, Imperio do Forro de Bolso ("empire des fonds de poches") s'est vu infliger une amende de 3 millions de dollars (2,1 millions d'euros) par l'Institut brésilien de l'environnement (Ibama), mardi 25 octobre, pour avoir importé des Etats-Unis 46 tonnes de déchets hospitaliers.
La cargaison devra être réexpédiée vers son lieu d'origine, le port de Charleston, en Caroline du Sud. Il est déjà trop tard. La confusion s'est emparée de la région du Nordeste brésilien, où la société mise en cause comptait l'essentiel de sa clientèle.
Les deux containers, estampillés "coton défectueux", ont été saisis, les 11 et 13 octobre, par les services de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anvisa), dans le port de Suape.
C'est en ouvrant la cargaison que les autorités ont découvert des draps, des traversins, des pyjamas usagés, un amoncellement de tissus mélangé à des seringues, des cathéters et des gants provenants d'hôpitaux, tous situés aux Etats-Unis.
"Nous sommes immédiatement allés à la rencontre du destinataire, relate Gilberto Werneck, technicien de l'Ibama. C'est alors que nous avons compris que cette cargaison serait commercialisée". Dans l'un des entrepôts, trente kilos de "tissus non traités" prêts à être livrés ont été confisqués sur-le-champ. L'Imperio do Forro de Bolso a été prié de cesser toute activité. "Je ne veux pas croire que c'est une pratique courante", lâche, incrédule, Gilberto Werneck.
Pourtant, dès l'annonce de cette découverte préoccupante, la police a multiplié les prises dans de nombreux hôpitaux de la région, guidés par des dénonciations trouvant écho sur des radios locales.
Dans des entrepôts de la ville de Caruaru, près de Recife, 10 tonnes de draps, de taies d'oreiller, des vestes ont été retrouvées, toujours avec la même origine. A Ilheus, dans l'Etat de Bahia, une perquisition dans les locaux de l'hôpital régional a permis de mettre la main sur 830 kg de linge hospitalier. Cette fois, le tissu était estampillé des noms d'hôpitaux et de cliniques brésiliennes.
Mais le soulagement n'a duré qu'un instant. Selon la comptable de l'hôpital, les pièces ont été achetées "pour 2 reais (80 centimes d'euro) le mètre" à une entreprise locale dont le fournisseur serait basé à Santa Cruz do Capibaribe, où se trouve le siège de l'Imperio do Forro de Bolso.
Un vent de panique a gagné peu à peu toute la région. L'Anvisa a dû éclaircir la législation sur les déchets hospitaliers : "La marchandise appréhendée dans le port de Suape était dangereuse et d'origine inconnue", a précisé son directeur adjoint, Luiz Armando Amaral. L'Anvisa distingue les déchets communs (draps, combinaisons) soumis à des procédés de désinfection et pouvant être revendus, et les déchets hospitaliers, présentant des traces de sang ou de sécrétions humaines. Ces derniers doivent obligatoirement être incinérés.
Entre-temps, le propriétaire de l'entreprise, Altair Teixeira de Moura, a nié avoir importé 46 tonnes de déchets hospitaliers des Etats-Unis. Son avocat, Gilberto Lima, a pris le relais : "L'exportateur s'est trompé de marchandise ! Mon client achète, depuis 2009, du coton défectueux à Texport Inc.", a-t-il assuré.
Tous les regards se sont alors tournés vers les Etats-Unis. Le quotidien O Estado de Sao Paulo est parvenu à joindre, à New York, le porte-parole de la société nord-américaine. Celui-ci a refusé de révéler si le nom de l'Imperio do Forro de Bolso était inscrit sur son bordereau de commandes, avant de préciser : "Les ventes destinées à nos clients brésiliens sont négociéesdepuis notre siège en Inde."
Révoltés par le fait que le territoire brésilien puisse être considéré comme une poubelle, les élus sont intervenus. Le gouverneur de l'Etat de Pernambouc, Eduardo Campos, a officiellement demandé que le FBI puisse enquêter à Charleston.
Le secrétaire aux affaires sociales, chargé d'intercéder auprès du consul des Etats-Unis dans la région du Nordeste, a précisé que l'Agence de l'environnement nord-américaine pourrait envoyer un représentant au Brésil pour suivre l'enquête. "Nous n'allons pas permettre que notre Brésil devienne le dépotoir de n'importe quel pays", a déclaré, le 21 octobre, Alexandre Padilha, le ministre de la santé.
Lundi 31 octobre, une commission de la Chambre des députés se rendra dans l'Etat de Pernambouc pour accompagner les enquêteurs. Aluizio dos Santos Junior (parti Vert), l'un de ces six députés, s'indigne : "C'est un acte de barbarie de penser pouvoir commercialiser une telle marchandise ! Imaginez les gens qui manipulent tout cela ensuite ! Il y a un vrai risque de contamination."
La Commission visitera notamment le pôle textile de Suape, où "l'empereur des fonds de poches de pantalons" n'est plus dans les bonnes grâces des commerçants, toujours en "état de choc".
La cargaison devra être réexpédiée vers son lieu d'origine, le port de Charleston, en Caroline du Sud. Il est déjà trop tard. La confusion s'est emparée de la région du Nordeste brésilien, où la société mise en cause comptait l'essentiel de sa clientèle.
Les deux containers, estampillés "coton défectueux", ont été saisis, les 11 et 13 octobre, par les services de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anvisa), dans le port de Suape.
C'est en ouvrant la cargaison que les autorités ont découvert des draps, des traversins, des pyjamas usagés, un amoncellement de tissus mélangé à des seringues, des cathéters et des gants provenants d'hôpitaux, tous situés aux Etats-Unis.
"Nous sommes immédiatement allés à la rencontre du destinataire, relate Gilberto Werneck, technicien de l'Ibama. C'est alors que nous avons compris que cette cargaison serait commercialisée". Dans l'un des entrepôts, trente kilos de "tissus non traités" prêts à être livrés ont été confisqués sur-le-champ. L'Imperio do Forro de Bolso a été prié de cesser toute activité. "Je ne veux pas croire que c'est une pratique courante", lâche, incrédule, Gilberto Werneck.
Pourtant, dès l'annonce de cette découverte préoccupante, la police a multiplié les prises dans de nombreux hôpitaux de la région, guidés par des dénonciations trouvant écho sur des radios locales.
Dans des entrepôts de la ville de Caruaru, près de Recife, 10 tonnes de draps, de taies d'oreiller, des vestes ont été retrouvées, toujours avec la même origine. A Ilheus, dans l'Etat de Bahia, une perquisition dans les locaux de l'hôpital régional a permis de mettre la main sur 830 kg de linge hospitalier. Cette fois, le tissu était estampillé des noms d'hôpitaux et de cliniques brésiliennes.
Mais le soulagement n'a duré qu'un instant. Selon la comptable de l'hôpital, les pièces ont été achetées "pour 2 reais (80 centimes d'euro) le mètre" à une entreprise locale dont le fournisseur serait basé à Santa Cruz do Capibaribe, où se trouve le siège de l'Imperio do Forro de Bolso.
Un vent de panique a gagné peu à peu toute la région. L'Anvisa a dû éclaircir la législation sur les déchets hospitaliers : "La marchandise appréhendée dans le port de Suape était dangereuse et d'origine inconnue", a précisé son directeur adjoint, Luiz Armando Amaral. L'Anvisa distingue les déchets communs (draps, combinaisons) soumis à des procédés de désinfection et pouvant être revendus, et les déchets hospitaliers, présentant des traces de sang ou de sécrétions humaines. Ces derniers doivent obligatoirement être incinérés.
Entre-temps, le propriétaire de l'entreprise, Altair Teixeira de Moura, a nié avoir importé 46 tonnes de déchets hospitaliers des Etats-Unis. Son avocat, Gilberto Lima, a pris le relais : "L'exportateur s'est trompé de marchandise ! Mon client achète, depuis 2009, du coton défectueux à Texport Inc.", a-t-il assuré.
Tous les regards se sont alors tournés vers les Etats-Unis. Le quotidien O Estado de Sao Paulo est parvenu à joindre, à New York, le porte-parole de la société nord-américaine. Celui-ci a refusé de révéler si le nom de l'Imperio do Forro de Bolso était inscrit sur son bordereau de commandes, avant de préciser : "Les ventes destinées à nos clients brésiliens sont négociéesdepuis notre siège en Inde."
Révoltés par le fait que le territoire brésilien puisse être considéré comme une poubelle, les élus sont intervenus. Le gouverneur de l'Etat de Pernambouc, Eduardo Campos, a officiellement demandé que le FBI puisse enquêter à Charleston.
Le secrétaire aux affaires sociales, chargé d'intercéder auprès du consul des Etats-Unis dans la région du Nordeste, a précisé que l'Agence de l'environnement nord-américaine pourrait envoyer un représentant au Brésil pour suivre l'enquête. "Nous n'allons pas permettre que notre Brésil devienne le dépotoir de n'importe quel pays", a déclaré, le 21 octobre, Alexandre Padilha, le ministre de la santé.
Lundi 31 octobre, une commission de la Chambre des députés se rendra dans l'Etat de Pernambouc pour accompagner les enquêteurs. Aluizio dos Santos Junior (parti Vert), l'un de ces six députés, s'indigne : "C'est un acte de barbarie de penser pouvoir commercialiser une telle marchandise ! Imaginez les gens qui manipulent tout cela ensuite ! Il y a un vrai risque de contamination."
La Commission visitera notamment le pôle textile de Suape, où "l'empereur des fonds de poches de pantalons" n'est plus dans les bonnes grâces des commerçants, toujours en "état de choc".
La justice annule le permis de construire de la mosquée de Marseille
La grande mosquée devait voir le jour dans le 15e arrondissement de Marseille, pour un budget de 22 millions d'euros.D.R.
Le tribunal administratif de Marseille a annoncé, jeudi 27 octobre, qu'il avait annulé le permis de construire de la grande mosquée de Marseille, qui était attaqué par des habitants et commerçants. Une décision qui constitue un nouveau revers pour ce projet, en suspens depuis dix-huit mois.
La première pierre du chantier, prévu pour démarrer en février, avait été posée en grande pompe au printemps 2010 à Saint-Louis, ancien quartier des abattoirs, dans le nord de la ville. La fréquentation du lieu de culte est estimée à 150 fidèles par jour en moyenne, 1 000 à 1 500 le vendredi et 10 000 à 14 000 pendant les fêtes.
Le tribunal a suivi les préconisations du rapporteur public, qui avait estimé, lors d'une audience le 20 octobre, que des incertitudes perduraient sur les modalités de stationnement prévues pour l'édifice. La réalisation d'un parking de quatre cent cinquante places, que la communauté urbaine projette dans une ZAC voisine, n'a "pas encore fait l'objet d'un engagement formel" de la part du maître d'ouvrage, a souligné la juridiction.
"IMPACT VISUEL"
Le tribunal a également justifié sa décision par "l'insuffisance du document graphique permettant d'apprécier l'insertion du projet de construction par rapport aux constructions avoisinantes, son impact visuel ainsi que le traitement des accès et du terrain".
Le rapporteur public avait déjà demandé en septembre 2010 l'annulation du permis de construire, initialement accordé en septembre 2009. L'affaire avait cependant été renvoyée et l'association qui pilote le projet avait apporté des éléments d'information complémentaires sur la fréquentation du lieu de culte et ses besoins en stationnement.
Vue du minaret de la mosquée de Créteil, près de Paris.
Vue du minaret de la mosquée de Créteil, près de Paris.AFP/MEHDI FEDOUACH
Un permis modificatif avait été délivré le 27 mai, mais il a été de nouveau attaqué par des habitants et commerçants de Saint-Louis. Les opposants au projet, emmenés par Pierre Métras, patron d'une triperie familiale, craignent que la circulation accrue rende "difficile l'accès aux entreprises" locales. "C'est l'aboutissement d'un long combat pour les gens qui travaillent et vivent ici et voulaient simplement que ce projet s'imbrique de manière harmonieuse dans le tissu économique et social du quartier", a réagi M. Métras
"SORTIR L'ISLAM DU GARAGE"
Les défenseurs de la mosquée n'ont pas caché leur déception. "Je trouve assez hallucinant qu'on nous annule le permis de construire pour une histoire de parking alors qu'on cherche à sortir l'islam du garage et qu'on veut arrêter les prières de rue", a déclaré l'architecte Maxime Repaux.
Ainsi, le conseil régional du culte musulman (CRCM) avait-il demandé en septembre qu'on trouve pour ses fidèles un site "digne de ce nom", après l'annonce par la préfecture de la mise à disposition d'un lieu pour mettre fin aux prières dans la rue. Une proposition finalement restée lettre morte en raison de l'insalubrité des lieux et de leur vocation à être tranformés en centre social.
Après des années de tensions sur fond de recours juridiques de l'extrême droite, le projet a souffert l'an passé de rivalités au sein de la communauté musulmane, qui ont provoqué un changement à la tête de l'association, et des incertitudes quant à son financement. Seulement 300 000 euros de dons ont pour l'heure été collectés sur un budget de 22 millions d'euros.
Ce nouveau revers survient quelques jours après la publication par le journal La Marseillaise d'une note très alarmiste de la sous-direction de l'information générale (ex-renseignements généraux) des Bouches-du-Rhône sur la multiplication des lieux de culte à Marseille, qui empêcherait "la normalisation" de la religion musulmane.
Le tribunal administratif de Marseille a annoncé, jeudi 27 octobre, qu'il avait annulé le permis de construire de la grande mosquée de Marseille, qui était attaqué par des habitants et commerçants. Une décision qui constitue un nouveau revers pour ce projet, en suspens depuis dix-huit mois.
La première pierre du chantier, prévu pour démarrer en février, avait été posée en grande pompe au printemps 2010 à Saint-Louis, ancien quartier des abattoirs, dans le nord de la ville. La fréquentation du lieu de culte est estimée à 150 fidèles par jour en moyenne, 1 000 à 1 500 le vendredi et 10 000 à 14 000 pendant les fêtes.
Le tribunal a suivi les préconisations du rapporteur public, qui avait estimé, lors d'une audience le 20 octobre, que des incertitudes perduraient sur les modalités de stationnement prévues pour l'édifice. La réalisation d'un parking de quatre cent cinquante places, que la communauté urbaine projette dans une ZAC voisine, n'a "pas encore fait l'objet d'un engagement formel" de la part du maître d'ouvrage, a souligné la juridiction.
"IMPACT VISUEL"
Le tribunal a également justifié sa décision par "l'insuffisance du document graphique permettant d'apprécier l'insertion du projet de construction par rapport aux constructions avoisinantes, son impact visuel ainsi que le traitement des accès et du terrain".
Le rapporteur public avait déjà demandé en septembre 2010 l'annulation du permis de construire, initialement accordé en septembre 2009. L'affaire avait cependant été renvoyée et l'association qui pilote le projet avait apporté des éléments d'information complémentaires sur la fréquentation du lieu de culte et ses besoins en stationnement.
Vue du minaret de la mosquée de Créteil, près de Paris.
Vue du minaret de la mosquée de Créteil, près de Paris.AFP/MEHDI FEDOUACH
Un permis modificatif avait été délivré le 27 mai, mais il a été de nouveau attaqué par des habitants et commerçants de Saint-Louis. Les opposants au projet, emmenés par Pierre Métras, patron d'une triperie familiale, craignent que la circulation accrue rende "difficile l'accès aux entreprises" locales. "C'est l'aboutissement d'un long combat pour les gens qui travaillent et vivent ici et voulaient simplement que ce projet s'imbrique de manière harmonieuse dans le tissu économique et social du quartier", a réagi M. Métras
"SORTIR L'ISLAM DU GARAGE"
Les défenseurs de la mosquée n'ont pas caché leur déception. "Je trouve assez hallucinant qu'on nous annule le permis de construire pour une histoire de parking alors qu'on cherche à sortir l'islam du garage et qu'on veut arrêter les prières de rue", a déclaré l'architecte Maxime Repaux.
Ainsi, le conseil régional du culte musulman (CRCM) avait-il demandé en septembre qu'on trouve pour ses fidèles un site "digne de ce nom", après l'annonce par la préfecture de la mise à disposition d'un lieu pour mettre fin aux prières dans la rue. Une proposition finalement restée lettre morte en raison de l'insalubrité des lieux et de leur vocation à être tranformés en centre social.
Après des années de tensions sur fond de recours juridiques de l'extrême droite, le projet a souffert l'an passé de rivalités au sein de la communauté musulmane, qui ont provoqué un changement à la tête de l'association, et des incertitudes quant à son financement. Seulement 300 000 euros de dons ont pour l'heure été collectés sur un budget de 22 millions d'euros.
Ce nouveau revers survient quelques jours après la publication par le journal La Marseillaise d'une note très alarmiste de la sous-direction de l'information générale (ex-renseignements généraux) des Bouches-du-Rhône sur la multiplication des lieux de culte à Marseille, qui empêcherait "la normalisation" de la religion musulmane.
Wednesday, October 26, 2011
Après Ben Ali et Kadhafi, un "printemps islamiste" ?
Il aurait pu finir en exil au Venezuela, chez Hugo Chavez ; il aurait pu se suicider à l'instar d'Hitler ou de Goebbels. Mais il est mort à Syrte, sa ville natale, là où il se terrait depuis des semaines, un peu comme ces "rats" qu'il évoquait souvent pour qualifier les jeunes insurgés qui réclamaient sa chute.
Il est mort lynché par des rebelles survoltés qui, en appliquant la loi de la jungle, n'ont pas su se comporter plus dignement que lui ; il est mort au terme d'un siège qui a provoqué la perte de centaines d'insurgés et de civils, parce que, enfermé dans cette bulle qui l'empêchait de regarder la vérité en face et d'admettre sa déraison et sa défaite, il y croyait encore, obstinément, parce que sa mégalomanie ne lui permettait pas de s'avouer vaincu, parce qu'il restait persuadé que des armées de mercenaires africains voleraient à son secours pour retourner la situation en sa faveur !
Certains se félicitent de sa disparition, estimant qu'un procès aurait réveillé les vieux démons, jeté de l'huile sur le feu et éclaboussé dirigeants locaux et étrangers. Ils oublient que juger Kadhafi était nécessaire pour en savoir davantage sur les actes terroristes qu'il a commis depuis quarante-deux ans (les attentats de Lockerbie et du DC-10 d'UTA, l'explosion dans la discothèque La Belle à Berlin-Ouest en 1986, l'enlèvement de l'imam chiite Moussa Sadr... la liste est trop longue !) et pour rendre justice aux familles des victimes : en disparaissant, le tyran emporte avec lui de très lourds secrets...
Aujourd'hui, une page est tournée. La libération vient d'être officiellement proclamée à Benghazi. Mais tout reste à faire : la réconciliation nationale sans règlement de comptes, le désarmement de la population et la création d'une armée régulière, la formation d'un gouvernement provisoire selon les termes de la déclaration constitutionnelle, l'élection d'une Assemblée constituante, la rédaction d'une Constitution, le choix d'un président, la refonte des lois, la réforme des institutions, la mise en place d'un plan de redressement économique, la reconstruction...
Le Conseil national de transition (CNT) sera-t-il en mesure de rassembler les Libyens alors que ses détracteurs prétendent qu'il n'a aucune emprise sur les chabab dans la rue ? Comment édifier la démocratie dans un pays qui, à cause de l'ancien système mis en place par Kadhafi, en ignore les principes les plus élémentaires ?
Quel sera le rôle des puissances occidentales - et orientales ! -, bien décidées à réclamer leur part du gâteau économique ? Et quid des pétrodollars que le tyran planquait dans des comptes à l'étranger et de ses investissements en Afrique et ailleurs, propriété d'un peuple libyen appauvri par la guerre ?
A ces questions graves, une interrogation, plus préoccupante encore, vient s'ajouter : court-on le risque d'une confiscation de la révolution par les islamistes ? La déclaration maladroite et prématurée du chef du CNT à propos de la charia et d'un retour à la polygamie a semé le trouble dans les esprits - et scandalisé la plupart des femmes libyennes qui ont activement participé au succès de la révolution. Conjuguée avec la victoire du parti Ennahda en Tunisie et avec le rôle accru des Frères musulmans en Egypte, elle illustre éloquemment le raz-de-marée islamiste qui déferle sur les pays récemment libérés de la tyrannie.
Ce raz-de-marée était-il prévisible ? Sans doute. Depuis des années, une "religiosité" galopante gagnait les populations arabes confrontées à la misère et à l'étouffement engendrés par les dictatures. Refuge et exutoire, la religion est devenue la planche de salut de millions d'Arabes, soumis, par ailleurs, au matraquage méthodique des chaînes satellitaires pratiquant le prosélytisme télévisé.
Du reste, plusieurs régimes dictatoriaux n'ont pas hésité à instrumentaliser les partis islamistes, les utilisant tantôt pour exercer leur traditionnel chantage ("La dictature ou l'intégrisme"), tantôt pour créer un embryon d'opposition donnant l'illusion d'un semblant de démocratie...
Face à cette situation, les opinions divergent. Les uns estiment que toute révolution passe fatalement par une phase de fanatisme et que la démocratie a besoin de temps pour s'enraciner.
D'autres pensent que les islamistes sont acculés et devront composer avec les forces progressistes et modernistes, tout en prenant le modèle turc pour exemple. Dans le cas libyen, la situation est d'autant plus délicate que les groupes islamistes, qui ont longtemps souffert des persécutions de Kadhafi, sont armés jusqu'aux dents et voudront aller plus loin encore que ce que le chef du CNT a jugé bon de leur proposer lors de son malheureux discours de Benghazi. Encouragés par le succès d'Ennahda en Tunisie, ils voudront certainement imposer leurs idées aux modérés du nouveau régime...
On le voit : les défis à venir seront difficiles à relever. La France, qui a joué un rôle essentiel dans la libération de la Libye et qui a toujours été très concernée par cette région stratégique qui englobe la Tunisie, l'Algérie, le Tchad, l'Egypte, le Soudan et le Niger, et qui, ne l'oublions pas, constitue la plaque tournante de l'immigration clandestine, véritable calamité pour l'Europe, devra veiller, dans la mesure de ses moyens, à ce que la nouvelle Libye se construise sur des bases saines et qu'elle ne redevienne pas le nid du terrorisme international.
Forte de cette victoire, elle devra aussi redoubler d'efforts pour mettre un terme au génocide du peuple syrien, commis par un régime qui se croit intouchable à cause du soutien scandaleux que lui apportent encore la Russie et la Chine, et qui recule chaque jour impunément les limites de l'horreur.
Désormais débarrassée de Kadhafi, la communauté internationale se doit de voler au secours des insurgés syriens, écrasés par les chars, l'aviation et la marine, ou parqués dans de véritables camps de concentration. Car elle risquerait de perdre tout le crédit qu'elle a tiré de la campagne libyenne si elle fermait les yeux sur les crimes du tyran de Damas - un tyran qui, tout bien considéré, n'a rien à envier à son homologue libyen.
Il est mort lynché par des rebelles survoltés qui, en appliquant la loi de la jungle, n'ont pas su se comporter plus dignement que lui ; il est mort au terme d'un siège qui a provoqué la perte de centaines d'insurgés et de civils, parce que, enfermé dans cette bulle qui l'empêchait de regarder la vérité en face et d'admettre sa déraison et sa défaite, il y croyait encore, obstinément, parce que sa mégalomanie ne lui permettait pas de s'avouer vaincu, parce qu'il restait persuadé que des armées de mercenaires africains voleraient à son secours pour retourner la situation en sa faveur !
Certains se félicitent de sa disparition, estimant qu'un procès aurait réveillé les vieux démons, jeté de l'huile sur le feu et éclaboussé dirigeants locaux et étrangers. Ils oublient que juger Kadhafi était nécessaire pour en savoir davantage sur les actes terroristes qu'il a commis depuis quarante-deux ans (les attentats de Lockerbie et du DC-10 d'UTA, l'explosion dans la discothèque La Belle à Berlin-Ouest en 1986, l'enlèvement de l'imam chiite Moussa Sadr... la liste est trop longue !) et pour rendre justice aux familles des victimes : en disparaissant, le tyran emporte avec lui de très lourds secrets...
Aujourd'hui, une page est tournée. La libération vient d'être officiellement proclamée à Benghazi. Mais tout reste à faire : la réconciliation nationale sans règlement de comptes, le désarmement de la population et la création d'une armée régulière, la formation d'un gouvernement provisoire selon les termes de la déclaration constitutionnelle, l'élection d'une Assemblée constituante, la rédaction d'une Constitution, le choix d'un président, la refonte des lois, la réforme des institutions, la mise en place d'un plan de redressement économique, la reconstruction...
Le Conseil national de transition (CNT) sera-t-il en mesure de rassembler les Libyens alors que ses détracteurs prétendent qu'il n'a aucune emprise sur les chabab dans la rue ? Comment édifier la démocratie dans un pays qui, à cause de l'ancien système mis en place par Kadhafi, en ignore les principes les plus élémentaires ?
Quel sera le rôle des puissances occidentales - et orientales ! -, bien décidées à réclamer leur part du gâteau économique ? Et quid des pétrodollars que le tyran planquait dans des comptes à l'étranger et de ses investissements en Afrique et ailleurs, propriété d'un peuple libyen appauvri par la guerre ?
A ces questions graves, une interrogation, plus préoccupante encore, vient s'ajouter : court-on le risque d'une confiscation de la révolution par les islamistes ? La déclaration maladroite et prématurée du chef du CNT à propos de la charia et d'un retour à la polygamie a semé le trouble dans les esprits - et scandalisé la plupart des femmes libyennes qui ont activement participé au succès de la révolution. Conjuguée avec la victoire du parti Ennahda en Tunisie et avec le rôle accru des Frères musulmans en Egypte, elle illustre éloquemment le raz-de-marée islamiste qui déferle sur les pays récemment libérés de la tyrannie.
Ce raz-de-marée était-il prévisible ? Sans doute. Depuis des années, une "religiosité" galopante gagnait les populations arabes confrontées à la misère et à l'étouffement engendrés par les dictatures. Refuge et exutoire, la religion est devenue la planche de salut de millions d'Arabes, soumis, par ailleurs, au matraquage méthodique des chaînes satellitaires pratiquant le prosélytisme télévisé.
Du reste, plusieurs régimes dictatoriaux n'ont pas hésité à instrumentaliser les partis islamistes, les utilisant tantôt pour exercer leur traditionnel chantage ("La dictature ou l'intégrisme"), tantôt pour créer un embryon d'opposition donnant l'illusion d'un semblant de démocratie...
Face à cette situation, les opinions divergent. Les uns estiment que toute révolution passe fatalement par une phase de fanatisme et que la démocratie a besoin de temps pour s'enraciner.
D'autres pensent que les islamistes sont acculés et devront composer avec les forces progressistes et modernistes, tout en prenant le modèle turc pour exemple. Dans le cas libyen, la situation est d'autant plus délicate que les groupes islamistes, qui ont longtemps souffert des persécutions de Kadhafi, sont armés jusqu'aux dents et voudront aller plus loin encore que ce que le chef du CNT a jugé bon de leur proposer lors de son malheureux discours de Benghazi. Encouragés par le succès d'Ennahda en Tunisie, ils voudront certainement imposer leurs idées aux modérés du nouveau régime...
On le voit : les défis à venir seront difficiles à relever. La France, qui a joué un rôle essentiel dans la libération de la Libye et qui a toujours été très concernée par cette région stratégique qui englobe la Tunisie, l'Algérie, le Tchad, l'Egypte, le Soudan et le Niger, et qui, ne l'oublions pas, constitue la plaque tournante de l'immigration clandestine, véritable calamité pour l'Europe, devra veiller, dans la mesure de ses moyens, à ce que la nouvelle Libye se construise sur des bases saines et qu'elle ne redevienne pas le nid du terrorisme international.
Forte de cette victoire, elle devra aussi redoubler d'efforts pour mettre un terme au génocide du peuple syrien, commis par un régime qui se croit intouchable à cause du soutien scandaleux que lui apportent encore la Russie et la Chine, et qui recule chaque jour impunément les limites de l'horreur.
Désormais débarrassée de Kadhafi, la communauté internationale se doit de voler au secours des insurgés syriens, écrasés par les chars, l'aviation et la marine, ou parqués dans de véritables camps de concentration. Car elle risquerait de perdre tout le crédit qu'elle a tiré de la campagne libyenne si elle fermait les yeux sur les crimes du tyran de Damas - un tyran qui, tout bien considéré, n'a rien à envier à son homologue libyen.
Alcoolisme : Près de 440 millions de litres d'alcool importés par an
Madagascar fait partie des pays où la consommation d'alcool fait des ravages dans les familles, la société et l'économie. Entre 2002 et 2006, le pays a importé 438.000.000 de litres d'alcool par an, soit près de 22 litres par an et par habitant.
Etat des lieux sur la consommation d'alcool et perspectives. C'est en trois jours que les participants à l'atelier de formation abrité par le centre de formation professionnelle de la JIRAMA à Ambohimanambola, essaieront de les explorer. Organisé conjointement par la Croix Bleue malagasy et la Croix Bleue norvégienne, l'atelier réunit des participants issus de divers horizons et régions, des représentants ministériels aux associations en passant par les organisations engagées dans la lutte contre l'alcoolisme.
La moitié (50%) des alcools consommés à Madagascar sont des alcools forts, plus de 40°. De même, 43% des boissons alcooliques non artisanales à Madagascar sont des alcools forts tandis que 44% sont constituées de bières et les 13% restants, de vins. 438 537 600 litres de ces types d'alcools non artisanaux ont été importés par an entre 2002 et 2006, soit près de 22 litres par an par habitant. En revanche, aucune statistique fiable n'est disponible à ce jour sur les alcools de fabrication artisanale, pourtant, parmi les plus consommés dans certaines régions de la Grande Ile. « C'est en vue de cerner les réalités locales et d'élaborer des stratégies en matière de lutte contre la consommation nocive d'alcool, en adoptant une approche basée sur les réalités, que l'initiative de cet atelier a été prise », déclare alors Torunn Saether, de la Croix Bleue norvégienne, à l'issue de la cérémonie d'ouverture, hier. L'atelier fait suite à une précédente étape introductive effectuée par la Croix Bleue norvégienne et la fédération internationale des sociétés de la Croix Bleue (IFBC) en juillet dernier. Madagascar est ainsi partie prenante du programme de la Croix bleue internationale en matière de politique de lutte contre l'alcoolisme, débutée en 2009 et menée à l'échelle mondiale. Divers volets, de la législation à la sensibilisation, en passant par la promotion de la santé, seront alors abordés. Les plus ciblés ne sont pas les alcooliques, mais surtout les consommateurs dits « modérés ». Au terme de l'atelier, les participants auront élaboré une stratégie en vue de lutter contre la montée en puissance de la consommation d'alcool dans le pays.
Etat des lieux sur la consommation d'alcool et perspectives. C'est en trois jours que les participants à l'atelier de formation abrité par le centre de formation professionnelle de la JIRAMA à Ambohimanambola, essaieront de les explorer. Organisé conjointement par la Croix Bleue malagasy et la Croix Bleue norvégienne, l'atelier réunit des participants issus de divers horizons et régions, des représentants ministériels aux associations en passant par les organisations engagées dans la lutte contre l'alcoolisme.
La moitié (50%) des alcools consommés à Madagascar sont des alcools forts, plus de 40°. De même, 43% des boissons alcooliques non artisanales à Madagascar sont des alcools forts tandis que 44% sont constituées de bières et les 13% restants, de vins. 438 537 600 litres de ces types d'alcools non artisanaux ont été importés par an entre 2002 et 2006, soit près de 22 litres par an par habitant. En revanche, aucune statistique fiable n'est disponible à ce jour sur les alcools de fabrication artisanale, pourtant, parmi les plus consommés dans certaines régions de la Grande Ile. « C'est en vue de cerner les réalités locales et d'élaborer des stratégies en matière de lutte contre la consommation nocive d'alcool, en adoptant une approche basée sur les réalités, que l'initiative de cet atelier a été prise », déclare alors Torunn Saether, de la Croix Bleue norvégienne, à l'issue de la cérémonie d'ouverture, hier. L'atelier fait suite à une précédente étape introductive effectuée par la Croix Bleue norvégienne et la fédération internationale des sociétés de la Croix Bleue (IFBC) en juillet dernier. Madagascar est ainsi partie prenante du programme de la Croix bleue internationale en matière de politique de lutte contre l'alcoolisme, débutée en 2009 et menée à l'échelle mondiale. Divers volets, de la législation à la sensibilisation, en passant par la promotion de la santé, seront alors abordés. Les plus ciblés ne sont pas les alcooliques, mais surtout les consommateurs dits « modérés ». Au terme de l'atelier, les participants auront élaboré une stratégie en vue de lutter contre la montée en puissance de la consommation d'alcool dans le pays.
Tuesday, October 25, 2011
Monday, October 24, 2011
Le romarin
Le romarin tire son nom du latin ros marinus, qui signifie « rosée de mer » par allusion au fait qu'il est natif du littoral méditerranéen, où il bénéficie d'un sol riche en calcium, d'un climat sec et des embruns maritimes. À l'état sauvage, il pousse en compagnie de la lavande, du thym et de la sauge. À elles quatre, ces plantes fortement aromatiques embaument le maquis du sud de la France comme ce n'est pas possible.
Une légende qui vieillit bien
Je me demande s'il existe une seule personne en ce bas monde qui n'ait jamais entendu parler de la fameuse légende de la reine de Hongrie, mais au cas où cette personne existerait, voici l'histoire. Vieille, paralytique et percluse d'arthrite, Élisabeth de Hongrie consulta un ermite, tout aussi usé qu'elle, paraît-il, mais plein de ressources, qui lui concocta un esprit de romarin pas piqué des vers et grâce auquel elle fut transformée en une délicieuse jeune femme que le roi de Pologne de l'époque - cela se passait en 1370 - s'empressa de demander en mariage. L'histoire ne dit toutefois pas à combien s'élevait la dot apportée par la dite reine...
Bref, traditionnellement, le romarin était considéré comme la plante antivieillissement par excellence, particulièrement pour ce qui a trait aux fonctions intellectuelles. Il y a d'ailleurs un adage qui dit que le romarin est à l'esprit ce que la lavande est à l'âme. En effet, le romarin était réputé pour stimuler l'activité cérébrale et améliorer la mémoire. C'est pour cette raison que les lettrés grecs le portaient en couronne lorsqu'ils devaient se livrer à des exercices intellectuels particulièrement exigeants.
Le médecin hygiéniste Kneipp considérait que c'était le tonique idéal pour les personnes âgées. Il recommandait de le prendre macéré dans du vin ou, encore, de prendre un bain dans lequel il avait trempé. Il a d'ailleurs servi à soigner nombre de maladies qui touchaient essentiellement les personnes âgées : faiblesse générale, surmenage physique et intellectuel, accompagné de perte de mémoire, hypotension, impuissance, divers troubles cardiaques d'origine nerveuse, vertiges, syncopes, rhumatismes, séquelles de paralysie, faiblesse des membres, hypercholestérolémie, cirrhoses, faiblesse de la vue.
L'industrie agroalimentaire a récemment découvert les puissantes propriétés antioxydantes du romarin. La plante pourrait en effet remplacer le BHT et le BHA, deux antioxydants de synthèse utilisés pour la conservation des aliments, mais qui ont l'inconvénient de présenter un risque cancérogène. En fait, ces propriétés, on les connaissait depuis longtemps puisque, avant l'avènement du réfrigérateur, on s'en servait pour conserver la viande, mais l'odeur et la saveur fortement aromatiques de la plante ne permettaient de l'utiliser que dans quelques rares mets avec lesquels elle est compatible.
Ceci a changé dans les années 90 lorsqu'on a réussi à extraire ses principes antioxydants sans son huile volatile. En théorie, on peut donc l'utiliser en remplacements des contestés et contestables BHT et BHA. En théorie seulement, puisque l'extrait n'est toujours pas approuvé par les autorités américaines ou canadiennes.
Entretemps, consommons-le nature et, pour l'avoir bien frais et exempt de tout résidu de produits chimiques, cultivons-le. Et puis tiens, pourquoi ne pas offrir un plant à l'occasion de la fête des Pères. Avec une carte qui dirait quelque chose du genre : « Cher paternel, comme je voudrais te garder encore bien longtemps, voici un agent de conservation de premier ordre. »
Culture
Le romarin ayant un très faible taux de germination, il est préférable de se procurer un ou des plants en jardinerie ou dans des maisons spécialisées. Richter's (http://www.richters.com) vend une quinzaine de variétés différentes à des prix qui vont de 3 à 6 dollars. Plantez-le dans un coin ensoleillé du jardin ou dans la plate-bande de fleurs en évitant les endroits où le sol est mal drainé. Dès la première saison, il prendra une bonne envergure (je dirais environ 30 centimètres de diamètre), alors tenez-en compte.
Le romarin n'est pas rustique sous nos climats. Même le cultivar « Arp », supposé être résistant au froid, ne survit que dans les zones 6 et plus (le sud du Québec se trouve en zone 4b - 5), et encore, avec une bonne protection d'hiver. Il pourra peut-être survivre à des hivers particulièrement doux si on le protège adéquatement, mais rien n'est moins garanti. Dans tous les cas, procédez ainsi: à l'automne, taillez les tiges environ de moitié. Paillez le plant de façon à l'enterrer entièrement et recouvrez-le d'une toile de jute.
La meilleure chose à faire, c'est peut-être d'empoter le plant avant les gelées d'automne et de le garder à l'intérieur dans un endroit relativement frais. La déshydratation étant son pire ennemi (n'oublions pas que dans son milieu naturel, il est constamment exposé aux embruns de la mer), il faut éviter de le mettre à proximité d'une source de chaleur ou de le placer devant une fenêtre exposée au sud. D'un autre côté, il ne doit pas avoir les pieds dans l'eau, au risque de pourrir par la racine. On recommande donc de placer le pot sur un plateau contenant du gravier ou de l'argile expansée et rempli d'eau à mi-hauteur ou encore de vaporiser ses feuilles un jour sur deux.
La variété « Blue Boy » serait particulièrement adaptée à la culture en pot à l'intérieur. Il faut éviter de le fertiliser durant l'hiver. Attendez de le transplanter en pleine terre au printemps suivant pour lui mettre un peu de compost et, si la terre est acide, une poignée de chaux.
Et si, malgré tous ces conseils, vous perdez votre romarin, et bien sachez que c'est parce que vous n'êtes tout simplement pas assez vertueux. En effet, d'après un autre adage, la plante ne tolère que la compagnie des êtres de très grande vertu.
Essayez le romarin dans...
Tout ce qui est pâte à pain, à fougasse, à pizza.
La gelée de pomme.
Les plats de viandes rôties, particulièrement l'agneau et le porc, ou insérez quelques tiges dans la cavité des volailles que vous avez l'intention de cuire au four.
Les marinades pour viandes braisées ou pour brochettes.
L'huile d'olive, que vous préparerez ainsi : remplissez un bocal de verre de branches de romarin, recouvrez d'une bonne huile d'olive pressée à froid, laissez macérer au soleil deux semaines, filtrez en exprimant et conservez au frais dans un flacon opaque; arrosez une tranche de pain, des pommes de terre bouillies ou des légumes cuits d'un filet de cette puissante huile aromatique.
Le vin : faites macérer une poignée de tiges dans 2 litres de vin blanc pendant quelques jours, puis filtrez.
Les herbes de Provence : une partie de chacune des herbes suivantes, séchées : sarriette, marjolaine, origan, romarin; 4 parties de thym séché; mélangez intimement les herbes et conservez-les dans un flacon de verre ou de céramique.
Une infusion : deux cuillerées à thé de feuilles ou de fleurs par tasse d'eau bouillante. Infusez 10 minutes. Prenez une tasse avant ou après les repas.
Un bain : à prendre de préférence le matin, car il est stimulant. La dose est de 500 grammes pour les adultes et 250 grammes pour les enfants.
Le truc du cuistot
Débarrassez les tiges de leurs feuilles, en ne gardant qu'une petite touffe au sommet, et utilisez-les pour les brochettes. Ou jetez des feuilles sur le gril du barbecue lors de la cuisson.
SONAPAR : des dépenses folles
C’est un scandale, un véritable scandale ! Vendredi dernier, la SONAPAR (Société nationale de participations) a fêté avec faste son 20ème anniversaire, au CCI (centre de conférences international d’Ivato). A cette occasion, en effet, le staff dirigeant de la SONAPAR devait inviter le Tout-Tana pour un cocktail monumental et un spectacle, animé par un groupe français (Paris Moulin Folies). Moyennant, tenez-vous bien, la somme d’un million de Fmg, pour chaque invité... Soit trois fois le salaire mensuel d’un ouvrier. Cela dépasse l’entendement. Un peu de décence, SVP !
En cette période transitoire, 75% des Malgaches ne mangent pas à leur faim. Que dire de ces gens (la grande bourgeoisie tananarivienne) qui peuvent aisément débourser un million de Fmg pour un petit cocktail. Pour nous, c’est de la provocation. Des photos sont publiées par Madagate, grâce à notre confrère Jeannot Ramambazafy, mais on n’a décidé de ne pas les diffuser. En tout cas, nous saluons ici le professionnalisme de Jeannot…
Des centaines de milliers de gens ont faim en ce moment. Mais personne ne pense à eux. La Sadc, l’Union africaine, l’Union européenne, l’ONU, les USA, etc., se foutent éperdument d’ailleurs du sort des 20 millions de Malgaches. Un million, c’est combien de sacs de riz ou d’engrais ?
Les organisateurs de cet événement, dont Jaobarison Randrianarivony, directeur général de Média Consulting, n’ont pas préféré inviter un groupe artistique local au CCI (Mahaleo, Ambondrona, Bodo et Poopy, Jerry Marcos, Jaojoby…). C’est quoi, en fait, ce Paris Moulin Folies ? Il faut être sérieux et intelligents les mecs ! Jaobarison, un ancien confrère, n’est pas le seul à être critiqué durement dans cette affaire. Il y a, entre autres, cet Augustin Andriamananoro, président du conseil d’administration de la SONAPAR, ex-ministre de la Télécommunication. Il y eut également, Vonintsalama Andriambololona, secrétaire général du ministère des Finances et du Budget (le ministre a refusé, à raison, de participer à un tel événement pas du tout catholique). Notons surtout le zèle, déployé par Mme Hasimboahangy Andrianainarivelo, la directrice générale de la SONAPAR. Pire : la première dame de la transition a présidé à cette cérémonie. Erreur qui pourrait être fatale. Evidemment, un million de Fmg, c’est une broutille pour elle et les autres. Selon nos informations, elle aurait été piégée par Augustin Andriamananoro… Andry Rajoelina ne bouge pas le petit doigt. Ce qui est de bonne guerre.
Moralité, que la SONAPAR, dont les activités sont entachées depuis sa création, de magouilles, d’irrégularités, de détournements de fonds, cesse de frimer. Deux dossiers accablants circulent, actuellement, sous le manteau, et nous aurons le plaisir de les publier d’ici peu…
En cette période transitoire, 75% des Malgaches ne mangent pas à leur faim. Que dire de ces gens (la grande bourgeoisie tananarivienne) qui peuvent aisément débourser un million de Fmg pour un petit cocktail. Pour nous, c’est de la provocation. Des photos sont publiées par Madagate, grâce à notre confrère Jeannot Ramambazafy, mais on n’a décidé de ne pas les diffuser. En tout cas, nous saluons ici le professionnalisme de Jeannot…
Des centaines de milliers de gens ont faim en ce moment. Mais personne ne pense à eux. La Sadc, l’Union africaine, l’Union européenne, l’ONU, les USA, etc., se foutent éperdument d’ailleurs du sort des 20 millions de Malgaches. Un million, c’est combien de sacs de riz ou d’engrais ?
Les organisateurs de cet événement, dont Jaobarison Randrianarivony, directeur général de Média Consulting, n’ont pas préféré inviter un groupe artistique local au CCI (Mahaleo, Ambondrona, Bodo et Poopy, Jerry Marcos, Jaojoby…). C’est quoi, en fait, ce Paris Moulin Folies ? Il faut être sérieux et intelligents les mecs ! Jaobarison, un ancien confrère, n’est pas le seul à être critiqué durement dans cette affaire. Il y a, entre autres, cet Augustin Andriamananoro, président du conseil d’administration de la SONAPAR, ex-ministre de la Télécommunication. Il y eut également, Vonintsalama Andriambololona, secrétaire général du ministère des Finances et du Budget (le ministre a refusé, à raison, de participer à un tel événement pas du tout catholique). Notons surtout le zèle, déployé par Mme Hasimboahangy Andrianainarivelo, la directrice générale de la SONAPAR. Pire : la première dame de la transition a présidé à cette cérémonie. Erreur qui pourrait être fatale. Evidemment, un million de Fmg, c’est une broutille pour elle et les autres. Selon nos informations, elle aurait été piégée par Augustin Andriamananoro… Andry Rajoelina ne bouge pas le petit doigt. Ce qui est de bonne guerre.
Moralité, que la SONAPAR, dont les activités sont entachées depuis sa création, de magouilles, d’irrégularités, de détournements de fonds, cesse de frimer. Deux dossiers accablants circulent, actuellement, sous le manteau, et nous aurons le plaisir de les publier d’ici peu…
OSTIE : Des employés dénoncent des magouilles
Selon quelques employés qui ont rencontré la presse samedi dernier, des hauts dirigeants de la direction de cet organisme médical interentreprise s’adonneraient à des pratiques répréhensibles
Pour le moment, ils préfèrent encore rester dans l’anonymat, mais bientôt ils vont se manifester. Ils, ce sont les quelques employés de l’OSTIE qui, lors d’une rencontre informelle avec la presse, ont dénoncé « les mauvaises pratiques de certains membres du Comité de direction de cet organisme sanitaire interentreprise ».
Prix disproportionné. Entre autres faits dénoncés par ces employés de l’OSTIE, il y a tout d’abord l’achat d’une villa basse de 750 m² pour 390 millions Ar (1 milliard 950 millions Fmg). Un prix disproportionné par rapport à l’état de la villa, selon toujours ces employés qui estiment qu’il y a probablement eu surfacturation dans cette affaire. Qui plus est, et contrairement à la pratique de gestion des achats de l’OSTIE, le paiement de cet immeuble s'est fait avant la livraison du produit. Un autre acte dénoncé par ces employés de l’OSTIE : l’achat de groupes électrogènes d’une valeur de 30 millions Ar (150 millions Fmg) également payés avant livraison et à un fournisseur dont l’activité n’a aucune relation avec la nature de la marchandise vendue. Il y a eu par ailleurs l’achat d’une ambulance à un prix exorbitant auprès d’une société. « Non seulement l’achat de cette ambulance s’est fait en dehors des procédures normales mais il y a également eu une différence entre la marchandise livrée et les spécifications dans la commande » indiquent ces agents de l’OSTIE qui ont précisé que le cas échéant, ils sont en mesure de fournir à qui de droit les pièces justificatives attestant ces magouilles.
Deux poids deux mesures. Des magouilles doublées, selon toujours ces employés de l’OSTIE d’injustices contre des agents. A l’image de ce planton qui a perdu sa moto et qui a été sanctionné. « En pleine exécution de son travail, un planton a perdu sa moto et la sanction était tout de suite tombée puisqu’on l’a de suite obligé à remplacer la moto, alors qu’un autre chef de service a perdu un ordinateur portable sans être obligé d’en rembourser le prix ». Une manière en somme pour ces employés de dénoncer un deux poids deux mesures. « Nous déplorons ce genre d’injustice » dans la mesure où l’OSTIE étant une association, tous les employés doivent être traités de la même manière. Ce qui, du moins d’après ces employés de l’OSTIE, n’est pas le cas puisque certains hauts dirigeants de l’organisme bénéficient des traitements extrêmement avantageux, par rapport à la situation normale. Et eux de citer, entre autres les abus en matière de consommation de carburants et de crédits de téléphone. Ou encore la location de voitures à des tarifs exagérés.
A but non lucratif. En somme, d’après ces employés, tout ne baigne pas dans l’huile au sein de l’OSTIE qui précisons-le n’est pas une entreprise mais une association à but non lucratif régie par l’ordonnance 60-133. Et pourtant le comité de direction se vante toujours de réaliser des bénéfices et s’offrent même le luxe de constituer des réserves. Dans tous les cas, ces employés qui entendent se prononcer ?
prochainement d’une manière officielle au cours d’une conférence de presse, affirment que leur principal objectif est de défendre les intérêts des adhérents de l’OSTIE.
Pour le moment, ils préfèrent encore rester dans l’anonymat, mais bientôt ils vont se manifester. Ils, ce sont les quelques employés de l’OSTIE qui, lors d’une rencontre informelle avec la presse, ont dénoncé « les mauvaises pratiques de certains membres du Comité de direction de cet organisme sanitaire interentreprise ».
Prix disproportionné. Entre autres faits dénoncés par ces employés de l’OSTIE, il y a tout d’abord l’achat d’une villa basse de 750 m² pour 390 millions Ar (1 milliard 950 millions Fmg). Un prix disproportionné par rapport à l’état de la villa, selon toujours ces employés qui estiment qu’il y a probablement eu surfacturation dans cette affaire. Qui plus est, et contrairement à la pratique de gestion des achats de l’OSTIE, le paiement de cet immeuble s'est fait avant la livraison du produit. Un autre acte dénoncé par ces employés de l’OSTIE : l’achat de groupes électrogènes d’une valeur de 30 millions Ar (150 millions Fmg) également payés avant livraison et à un fournisseur dont l’activité n’a aucune relation avec la nature de la marchandise vendue. Il y a eu par ailleurs l’achat d’une ambulance à un prix exorbitant auprès d’une société. « Non seulement l’achat de cette ambulance s’est fait en dehors des procédures normales mais il y a également eu une différence entre la marchandise livrée et les spécifications dans la commande » indiquent ces agents de l’OSTIE qui ont précisé que le cas échéant, ils sont en mesure de fournir à qui de droit les pièces justificatives attestant ces magouilles.
Deux poids deux mesures. Des magouilles doublées, selon toujours ces employés de l’OSTIE d’injustices contre des agents. A l’image de ce planton qui a perdu sa moto et qui a été sanctionné. « En pleine exécution de son travail, un planton a perdu sa moto et la sanction était tout de suite tombée puisqu’on l’a de suite obligé à remplacer la moto, alors qu’un autre chef de service a perdu un ordinateur portable sans être obligé d’en rembourser le prix ». Une manière en somme pour ces employés de dénoncer un deux poids deux mesures. « Nous déplorons ce genre d’injustice » dans la mesure où l’OSTIE étant une association, tous les employés doivent être traités de la même manière. Ce qui, du moins d’après ces employés de l’OSTIE, n’est pas le cas puisque certains hauts dirigeants de l’organisme bénéficient des traitements extrêmement avantageux, par rapport à la situation normale. Et eux de citer, entre autres les abus en matière de consommation de carburants et de crédits de téléphone. Ou encore la location de voitures à des tarifs exagérés.
A but non lucratif. En somme, d’après ces employés, tout ne baigne pas dans l’huile au sein de l’OSTIE qui précisons-le n’est pas une entreprise mais une association à but non lucratif régie par l’ordonnance 60-133. Et pourtant le comité de direction se vante toujours de réaliser des bénéfices et s’offrent même le luxe de constituer des réserves. Dans tous les cas, ces employés qui entendent se prononcer ?
prochainement d’une manière officielle au cours d’une conférence de presse, affirment que leur principal objectif est de défendre les intérêts des adhérents de l’OSTIE.
Sunday, October 23, 2011
Pazzapa–Voxpop Narindra - Hooten, finale ouverte
Hooten (à gauche) affrontera Narindra dans une finale qui s'annonce corsée (Photo Hery Rakotondrazaka)
La finale s'annonce magnifique avec deux candidats de qualité. Narindra à la voix puissante affrontera Hooten au talent confirmé.
Le verdict du public est sans appel. 80,4% du vote a fait de Narindra la représentante officielle de la catégorie Pazzapa. Du côté de Voxpop, Océane & Sergi se trouvait impuissant face à un Hooten magistral, notamment dans l'interprétation de Jessie J.
Deux titres - Mon ange de Jen Lee et Ifaliako de Bismak, ont suffi à Narindra pour convaincre public et jury de sa capacité à défendre le label Pazzapa. Une voix puissante et une expression à couper le souffle pour donner une performance à la hauteur des attentes.
Océane & Sergi a ouvert cet avant-dernier prime avec le titre d'Eagle Eye Cherry, Save tonight. Malgré une grande complicité dans le duo et la nette progression d'Océane dans le chant, la performance dans son ensemble est restée moyenne.
L'offensive de charme de Hooten a été impressionnante. L'instrumentation d'abord, avec un duo de guitare et d'accordéon a convaincu un public en quête de nouveauté. Henintsoa s'est particulièrement révélée débordante de talent.
Nate de Pazzapa s'est montré sous toutes ses facettes. Humoristique ou mélancolique en passant par le passionné, il a su donner un visage à chaque titre interprété. Une belle performance, mais insuffisante aux yeux du public qui a préféré donner le ticket pour la finale à Narindra.
À une semaine de la finale, l'hymne de cette promotion 2011 - Feo sy fo iray, composé par Beranto du groupe Ambondrona - a été révélé au public. Le clip sera bientôt diffusé sur la RTA à partir de cette semaine. Le tournage du clip a eu lieu hier après-midi au Dôme RTA Ankorondrano.
Depuis quelques semaines, les talents se confirment de plus en plus sur la scène de Pazzapa-Voxpop. Hors compétition, les candidats Pazzapa ou Voxpop, libérés de toute pression, surprennent avec leur énergie et leur capacité à donner plus.
Dans Tamboho de Tsiakoraka, les frères Dam's Kol en ont séduit plus d'un. Romina et Lany de Sing in - un premier duo inédit - dans Ginagina de Poopy, ont fait découvrir une combinaison avec une grande complicité.
La finale s'annonce magnifique avec deux candidats de qualité. Narindra à la voix puissante affrontera Hooten au talent confirmé.
Le verdict du public est sans appel. 80,4% du vote a fait de Narindra la représentante officielle de la catégorie Pazzapa. Du côté de Voxpop, Océane & Sergi se trouvait impuissant face à un Hooten magistral, notamment dans l'interprétation de Jessie J.
Deux titres - Mon ange de Jen Lee et Ifaliako de Bismak, ont suffi à Narindra pour convaincre public et jury de sa capacité à défendre le label Pazzapa. Une voix puissante et une expression à couper le souffle pour donner une performance à la hauteur des attentes.
Océane & Sergi a ouvert cet avant-dernier prime avec le titre d'Eagle Eye Cherry, Save tonight. Malgré une grande complicité dans le duo et la nette progression d'Océane dans le chant, la performance dans son ensemble est restée moyenne.
L'offensive de charme de Hooten a été impressionnante. L'instrumentation d'abord, avec un duo de guitare et d'accordéon a convaincu un public en quête de nouveauté. Henintsoa s'est particulièrement révélée débordante de talent.
Nate de Pazzapa s'est montré sous toutes ses facettes. Humoristique ou mélancolique en passant par le passionné, il a su donner un visage à chaque titre interprété. Une belle performance, mais insuffisante aux yeux du public qui a préféré donner le ticket pour la finale à Narindra.
À une semaine de la finale, l'hymne de cette promotion 2011 - Feo sy fo iray, composé par Beranto du groupe Ambondrona - a été révélé au public. Le clip sera bientôt diffusé sur la RTA à partir de cette semaine. Le tournage du clip a eu lieu hier après-midi au Dôme RTA Ankorondrano.
Depuis quelques semaines, les talents se confirment de plus en plus sur la scène de Pazzapa-Voxpop. Hors compétition, les candidats Pazzapa ou Voxpop, libérés de toute pression, surprennent avec leur énergie et leur capacité à donner plus.
Dans Tamboho de Tsiakoraka, les frères Dam's Kol en ont séduit plus d'un. Romina et Lany de Sing in - un premier duo inédit - dans Ginagina de Poopy, ont fait découvrir une combinaison avec une grande complicité.
Un important séisme dans l'Est de la Turquie pourrait faire "au moins 500 morts"
Un bâtiment effondré dans le village de Tabanli, dans la province de Van en Turquie, après le violent séisme qui a frappé l'Est du pays.AFP/ABDURRAHMAN ANTAKYALI
Un important tremblement de terre qui a frappé l'Est de la Turquie ce dimanche pourrait avoir fait "entre 500 et 1 000 morts" selon le chef de l'Institut sismologique de Kandilli, à Istanboul. D'une magnitude de 7,3, le séisme a frappé à 19 kilomètres de Van, en Turquie orientale, indique l'USGS (United States Geological Survey), l'Institut d'études géologiques des États-Unis.
Les premiers témoignages font état d'importants dégâts dans la région, que la secousse a été ressentie jusqu'en Iran. A Van même, une cinquantaine de personnes ont été hospitalisées, selon l'agence turque Anatolie. Les premiers bilans font état de 28 morts, mais le nombre total de victimes est probablement beaucoup plus élevé..
"Certaines bâtiments ont subi des dommages, mais nous n'avons pas reçu d'informations sur des victimes. La secousse a provoqué une grande panique", a dit le maire de Van, Bekir Kaya, sur la chaîne privée turque d'information NTV. Le responsable a souligné que le réseau téléphonique de la cité, qui compte 380 000 habitants, avait subi d'importants dégâts. Le tremblement de terre a entraîné un important mouvement de panique. Les premières images diffusées montraient des habitants en train de fuir dans le désordre leurs habitations.
Plusieurs maisons se sont effondrées à la suite du séisme dans la province, a rapporté l'agence de presse Anatolie, qui évoque un séisme de magnitude 6,6, soulignant que les répliques se poursuivaient. Au moins un immeuble de 7 étage se serait effondré ; le croissant rouge avance un bilan d'au moins 25 immeubles d'habitation détruits. Un tremblement de terre de magnitude 6,6 est susceptible de provoquer de substantiels dégâts en Turquie, où de nombreuses habitations ont été construites sans que les normes établies soient respectées.
La Turquie, qui est traversée par plusieurs failles, connaît de fréquents séismes. Deux forts tremblements de terre dans les régions très peuplées et industrialisées du nord-ouest du pays avaient fait environ 20 000 morts, en août et novembre 1999, et les experts s'accordent sur le fait que la région d'Istanbul est menacée d'un fort séisme. En 1970, un séisme avait fait plus de 1 000 morts dans la province de Kütahya.
Un important tremblement de terre qui a frappé l'Est de la Turquie ce dimanche pourrait avoir fait "entre 500 et 1 000 morts" selon le chef de l'Institut sismologique de Kandilli, à Istanboul. D'une magnitude de 7,3, le séisme a frappé à 19 kilomètres de Van, en Turquie orientale, indique l'USGS (United States Geological Survey), l'Institut d'études géologiques des États-Unis.
Les premiers témoignages font état d'importants dégâts dans la région, que la secousse a été ressentie jusqu'en Iran. A Van même, une cinquantaine de personnes ont été hospitalisées, selon l'agence turque Anatolie. Les premiers bilans font état de 28 morts, mais le nombre total de victimes est probablement beaucoup plus élevé..
"Certaines bâtiments ont subi des dommages, mais nous n'avons pas reçu d'informations sur des victimes. La secousse a provoqué une grande panique", a dit le maire de Van, Bekir Kaya, sur la chaîne privée turque d'information NTV. Le responsable a souligné que le réseau téléphonique de la cité, qui compte 380 000 habitants, avait subi d'importants dégâts. Le tremblement de terre a entraîné un important mouvement de panique. Les premières images diffusées montraient des habitants en train de fuir dans le désordre leurs habitations.
Plusieurs maisons se sont effondrées à la suite du séisme dans la province, a rapporté l'agence de presse Anatolie, qui évoque un séisme de magnitude 6,6, soulignant que les répliques se poursuivaient. Au moins un immeuble de 7 étage se serait effondré ; le croissant rouge avance un bilan d'au moins 25 immeubles d'habitation détruits. Un tremblement de terre de magnitude 6,6 est susceptible de provoquer de substantiels dégâts en Turquie, où de nombreuses habitations ont été construites sans que les normes établies soient respectées.
La Turquie, qui est traversée par plusieurs failles, connaît de fréquents séismes. Deux forts tremblements de terre dans les régions très peuplées et industrialisées du nord-ouest du pays avaient fait environ 20 000 morts, en août et novembre 1999, et les experts s'accordent sur le fait que la région d'Istanbul est menacée d'un fort séisme. En 1970, un séisme avait fait plus de 1 000 morts dans la province de Kütahya.
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