Saturday, March 31, 2012

Une petite fille de deux ans sauve son arrière-grand-mère

samedi 31 mars 2012






Une petite fille de deux ans sauve son arrière-grand-mère
Aux États-Unis, une petite fille âgée d'à peine deux ans a réussi à donné aux secouristes les informations nécessaires pour sauver son arrière-grand-mère, victime d'un malaise. Un vrai petit miracle de Noël !

Incroyable et pourtant vrai : une petite fille américaine âgée de 2 ans seulement a sauvé sa grand-mère d'un accident cardiaque grave samedi dernier ! Tandis qu'elle regardait la télévision, Virginia Clafin, 77 ans a subi un malaise important. Son défibrillateur s'étant activé 4 fois de suite, elle a à peine eu le temps de décrocher son téléphone et de donner son adresse aux pompiers, qu'elle s'est évanouie...
C'est sa petite fille de deux ans, Aliya, présente au moment des faits, qui a saisit le téléphone pour parler à l'opérateur. Elle lui a indiqué que sa grand-mère était tombée et qu'elle "dormait". Une fois les secours arrivés, la fillette les a guidé dans la maison pour leur montrer où se trouvait sa mamie.

Surpris par cette initiative inédite, le chef des pompiers Steven Lague a indiqué à la presse "En 28 années de carrière, je n'ai jamais connu d'enfant aussi jeune réaliser quelque chose de semblable, c'est vraiment impressionnant". D'ailleurs, pour remercier Aliya de son courage, Steven Lague lui a ramené une poupée docteur avec un stéthoscope. Enchantée, la petite fille a déclaré "C'est ma jolie poupée !". Une future urgentiste en herbe ?

Source : Detroit News

Attribution de la «Sakoa»: Le CDE dénonce des pratiques mafieuses dans l’octroi du permis d’exploitation

«Le cas du charbon de la Sakoa est un exemple-type de pratique mafieuse», a souligné Serge Zafimahova, Président du Club Développement et Ethique, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier, à Ambatomena.

Des personnes du pouvoir ou proches du pouvoir ont obtenu 8 millions de dollars de commission ou de pot-de-vin, c’est selon, suite au permis d’exploitation, octroyé vendredi dernier, à PAM Sakoa, a laissé entendre notre interlocuteur. Quatre millions de dollars seront payables plus tard.

Le MCM, pour sa part, attend son permis d’exploitation. Des personnes en haut lieu sont actuellement en train de se disputer, sur ce cas, à cause des spéculations. Certains veulent bloquer l’octroi des permis en réclamant d’abord leur part du gâteau, si d’autres veulent délivrer lesdits permis afin de jouir des avantages que cela pourrait leur procurer.

A partir du moment où il y a corruption, le BIANCO doit intervenir

Selon le Président du CDE, aucun permis d’exploitation ne devrait être octroyé en cette période de transition. L’article 8 de la feuille de route stipule que «le Gouvernement de Transition sera chargé de l’administration des affaires courantes du pays et la mise en place des conditions nécessaires pour des élections crédibles, justes et transparentes en coopération avec la communauté internationale. Il s’abstiendra de prendre de nouveaux engagements à long terme, ceux-ci ne relevant que de la compétence du futur Gouvernement à l’issue des élections »

Le permis d’exploitation est pourtant d’une durée de 40 ans, plus 20 ans, reconductible à l’infini. Ce qui constitue un engagement de l’Etat à long terme. Or deux permis ont été octroyés à PAM Sakoa (charbon), d’une part, et à Toliara Sand (ilménite), d’autre part, selon les précisions apportées hier.

Serge Zafimahova n’a pas manqué de souligner que nos réserves de charbon ont été évaluées entre 500 millions et 1 milliard de tonnes dans les années 50- 60, alors que les réserves prouvées annoncées dernièrement font état de 180 millions de tonnes. Une minoration expresse des réserves qui en dit long.

Le Président du CDE estime qu’il faudrait changer le Code minier et la loi sur les grandes mines pour aller vers le contrat de partage de production. Le Bureau du Cadastre Minier de Madagascar ne doit pas être juge et partie, a-t-il ajouté.

Le CDE dénonce également des irrégularités dans le projet Mainland que nous rapporterons prochainement.

Anosy : Lehilahy nodomin’ny fiara sady voaendaka

Samedi, 31 Mars 2012

Raim-pianakaviana, manodidina ny 63 taona eo no nodomin’ny fiara tetsy Anosy afak’omaly hariva, tokony ho tamin’ny 7 ora sy sasany teo. Voalaza fa tsy nisy jiro io fiara nandona azy io ary nandositra rehefa avy eo. Ilay raim-pianakaviana kosa tapaka ny tanany, ary vaky ny lohany. Rehefa izy nitsirara tamin’ny tany iny anefa dia mbola nisy andiana tovolahy indray tonga teo aminy ka nanararaotra nanendaka ny kirarony, ny finday ary ny vola rehetra teny aminy. Mpamily taxi sendra nandalo no mba nitsetra ity lehilahy ity ka nitondra azy notsaboina teny amin’ny Hopitaly Ravoahangy Andrianavalona. Ireo olon-dratsy kosa rehefa nahazo izay nilainy dia nandositra avy hatrany ka mandra-pahatongan’ny mpitandro filaminana dia efa nanjavona ry zalahy. Soa fa avotra soa aman-tsara ny ain’ilay raim-pianakaviana voadonan’ny fiara.

Élections cette année : Les normes internationales bafouées

Samedi, 31 Mars 2012



Andry Rajoelina tente de bafouer les normes internationales en projetant d’organiser les élections cette année.

On a appris à l’issue d’une rencontre que le ministre de l’Environnement Joseph Randriamiarisoa a eue à Paris avec le responsable de la direction Afrique du Quai d’Orsay, que la France a déjà alloué 1,2 millions d’Euro pour la préparation des élections à Madagascar. Par ailleurs, le président Andry Rajoelina a récemment déclaré que les élections seront organisées cette année. On sent derrière ces différentes déclarations une tentative de bafouer les normes internationales en matière d’élections. D’après les Nations Unies, ces normes internationales imposent un délai de préparation d’au moins 11 mois à partir de la mise en place de la dernière Institution de la Transition pour la tenue d’élections crédibles et démocratiques. Or, la HAT évoque la nécessité de se conformer aux normes internationales quand il s’agit d’exclure l’ancien président Marc Ravalomanana du bénéfice de l’amnistie. En effet, les pro-Rajoelina brandissent l’article 5 du projet de loi d’amnistie où les « autres violations des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » figurent parmi les faits non amnistiables.

60 jours. Les explications du chef de délégation de la mouvance Ravalomanana sont claires là-dessus: « Supposons que le président Marc Ravalomanana ait commis des violations graves des Droits de l’Homme. Mais il faut comprendre que dans le terme « graves », il y a répétition des faits. Ce qui n’a pas été le cas. Par ailleurs, quand on parle d’un meurtre auquel la HAT fait allusion en accusant le président Marc Ravalomanana sur la tuerie du 7 février, il y a toujours préméditation. Ce qui n’a pas été également le cas. Le 7 février 2009 à Ambohitsorohitra, la HAT a poussé les gens à franchir une zone rouge. La garde présidentielle a été obligée de réagir au nom du principe de légitime défense. » En tout cas, pour bon nombre d’observateurs, tenir des élections cette année, dont les Législatives en premier, c’est inéluctablement s’acheminer vers une nouvelle crise politique. Normalement, le délai de 11 mois ne peut courir qu’après la mise en place du CFM (Comité du Fampihavanana Malagasy), dernière institution de la Transition.

Appel. Du côté de la CENIT, elle dispose de 60 jours à partir de la date de prestation de serment de sa présidente Béatrice Atallah pour fixer avec les Nations Unies les calendriers électoraux. En respectant donc le délai de 11 mois, les calendriers électoraux seront publiés début juin. Si le CFM est mis en place dans ce délai, la première consultation populaire se tiendra en mai 2013. En tout cas, on se demande si la CENIT de Béatrice Atallah adhère au projet unilatéral de Andry Rajoelina d’organiser coûte que coûte des élections cette année. Un projet unilatéral qui ne peut se réaliser sans l’appui logistique, technique et financier de la communauté internationale. C’est pourquoi la présidente de la CENIT, Béatrice Atallah, ne cesse de lancer un appel aux bailleurs de fonds dont les Etats-Unis, l’Allemagne, la Confédération suisse, la France, le Norvège, l’Union européenne et la SADC à faire preuve de bonne volonté pour faire marcher le processus électoral.

Sempama : Menace de reprise de la grève

Samedi, 31 Mars 2012

Certains enseignants membres du Sempama déplorent que le mouvement de grève ne soit pas effectif totalement dans la capitale. La grève s’intensifiera si aucune solution n’est proposée après la réunion avec les ministères de l’Education Nationale et celui des Finances et du Budget la semaine prochaine.

Les enseignants et maîtres Fram réunis au sein du Sempama toujours en grève ont effectué un sit-in mercredi matin, de 10h30 à midi, devant le ministère de l’Education Nationale. Un sit-in qui traduit un mouvement pacifique, mais qui veut être entendu par les responsables. Ces revendications syndicales ne concernent pas le salaire, mais les indemnités que devraient percevoir ces enseignants qui touchent pour l’heure des miettes : 200Ar à 300Ar par enfant pour les allocations familiales, une indemnité forfaitaire de résidence de 90Ar, une indemnité forfaitaire d’enseignement à 1 400 ar, une indemnité de risque de 3 000 Ar, une indemnité de fonction de 420 Ar et une indemnité de logement de 14 000 Ar. Les enseignants continuent donc cette grève et appellent à la solidarité de tous les enseignants à rejoindre le mouvement, malgré les pressions dont certains sont victimes. Car ces grévistes déplorent que le mouvement de grève ne soit pas effectif totalement à Antananarivo, alors que les régions suivent déjà toutes les consignes scrupuleusement.

Deux mesures. Le Sempama a commencé à faire une grève d’alerte les 27, 28 et 29 février derniers. Les responsables au sein du ministère de l’Education Nationale n’ont pas réagi, et le mouvement a repris depuis le 7 mars, et tend à s’intentifier pour les semaines à venir si aucun changement n’est observé. Car après les revendications express des agents de la police et du Capsat, qui ont de suite obtenu gain de cause, et alors que le Seces obtient lentement mais sûrement ses revendications, après des mois de bras de fer avec le ministère de l’Enseignement Supérieur, le Sempama espère se faire entendre également des hauts responsables pour obtenir gain de cause. Il faut avouer que ce sont ces enseignants et maîtres Fram qui enseignent la grande majorité des enfants malgaches, les écoles privées étant trop chères pour la bourse des ménages malgaches. « Le feu brûle et Antananarivo est encerclé », expliquent ainsi les enseignants en utilisant une métaphore très illustrative de la situation. Si la réunion avec le ministère de l’Education Nationale, le ministère des Finances et du Budget et le Premier Ministre n’aboutit pas à une solution, le mouvement s’intensifiera la semaine prochaine.

Crédit bail d’Airbus : Une autre violation de la Feuille de route

Samedi, 31 Mars 2012

L’utilisation de l’Airbus A 340 – 300 sera-t-elle profitable ou dommageable pour Air Madagascar ? Les débats continuent sur cette question, mais l’on verra ce qui va se passer, une fois l’appareil en fonction. Mais une autre question ne manque pas de nourrir la polémique : La violation de la Feuille de route, dont Andry Rajoelina n’est pas à sa première expérience.

Ladite Feuille de route stipule, en effet, que les autorités de transition n’ont pas le droit d’engager le pays sur le long terme. Or, dans le contrat de leasing qu’il va passer avec Air France, l’Etat malgache qui est l’actionnaire majoritaire de la compagnie nationale aérienne, est engagé pour une période de 6 ans. Faut-il en effet rappeler que l’appareil sera loué sur un délai de 6 ans et qu’Air Madagascar ne deviendra propriétaire qu’une fois cette période écoulée.

A cet effet, les difficultés pourraient survenir au cas où le pouvoir normal qui surviendrait après la transition viendrait à remettre en cause cette acquisition. A moins, évidemment, que le Président de la Transition Andry Rajoelina ne veuille prolonger la transition au-delà de ce délai de 6 ans.

C’est lors de l’émission « Invité du Zoma » d’Onitiana Realy qu’Andry Rajoelina a dévoilé que la compagnie nationale aérienne Air Madagascar a choisi d’acquérir un appareil Airbus. On apprend actuellement que le président de la Transition envisage de se rendre dans la capitale française pour réceptionner cet Airbus A 340-300 de la compagnie française Air France. Mis aux couleurs d’Air Madagascar, Andry Rajoelina pourrait faire le vol inaugural de l’appareil reliant Paris – Antananarivo, le 11 avril prochain.
Notons que cette location de l’appareil d’Air France pourrait avantager momentanément la compagnie nationale. En effet, la compagnie Air Madagascar pourrait relancer les vols Antananarivo - Paris en gardant l’immatriculation française de l’appareil ainsi que l’équipe de pilotage. C’est une stratégie pour contourner les sanctions de l’Union européenne contre les deux Boeing jugés « inaptes » pour les vols vers l’Europe.
Le deuxième Airbus arriverait à Antananarivo au mois de juillet prochain.

Permis miniers : « Des millions d’USD de commissions pour les dirigeants »

Samedi, 31 Mars 2012

Les dirigeants de la Transition n’ont pas le pouvoir de délivrer des permis d’exploitation miniers, car cela engage l’Etat pour 40 ans et ne concerne plus les affaires courantes. Pourtant, un permis minier a été délivré vendredi dernier. Il y en aura encore d’autres. Tout cela, contre des commissions, selon le Club de Développement et d’Ethique.

L’Etat délivre encore des permis miniers, malgré le point 8 de la Feuille de route qui limite le pouvoir des dirigeants actuels aux traitements des affaires courantes. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Ambatomena, le CDE ou Centre de Développement et d’Ethique a évoqué l’existence d’une commission d’une somme de 12 millions USD touchée par un dirigeant malgache. Cela, pour avoir assuré l’octroi d’un permis minier. « Dès que les investisseurs ont obtenu le permis, ce responsable a tout de suite touché 8 millions USD. Il aura encore 4 millions au fur et à mesure que le dossier évolue », a informé Serge Zafimahova, président du CDE. En effet, cette transaction se fait sous forme de contrat de consultance. Mais il faut reconnaître qu’il est improbable qu’un consultant, en relation publique, touche 12 millions USD en si peu de temps.

Trahison. Pour le CDE, le partage de production est intéressant pour le pays. La société chinoise WISCO a proposé cette pratique. Pour MainLand Mining Ltd, ce partage n’est bénéfique que pour les dirigeants, selon Serge Zafimahova. Dans la pratique, l’Etat ne gagne que 2%, dans le partage avec cette société. Pourtant, la part de l’Etat malagasy ne devrait jamais être en dessous de 25%. D’après le CDE, la différence est empochée par les dirigeants. « Cela est une trahison envers la nation. Certains investisseurs sont de bonne foi, mais ce sont nos dirigeants qui ne pensent qu’à s’enrichir. Pour MainLand, un permis parmi les deux accordés à Analanjirofo a été annulé. Normalement, cette société ne peut faire aucune activité à l’heure actuelle. Or, des travaux se poursuivent encore dans le sud-est de la Grande Ile. Les dirigeants savent cela, mais ils sont complices », a expliqué le président du CDE.

Diamant. D’après des documentations, des gisements de diamant existent dans la zone de Vohipeno. Pour le CDE, c’est pour cela que MainLand s’empresse de travailler dans cette zone, qui est pourtant sacrée pour les Antehimoro. Pour le charbon de Sakoa, une étude faite en 1947 a indiqué l’existence de 10 millions de tonnes, qui allaient être exportés pour la France. Mais faute de ressources financières, seulement 1,7 millions de tonnes ont été exportés. Plus tard, il a été estimé l’existence de 3 milliards de tonnes de charbon dans cette zone. Un deuxième rapport a confirmé quelques décennies après qu’il y a des réserves d’au moins 1 milliard de tonnes de charbon. Des chiffres que les dirigeants actuels semblent ignorer, selon le CDE.

Spéculations. Outre la raquette directe faite par les dirigeants, une autre forme d’enrichissement illégitime a aussi été citée par le CDE. Il s’agit d’une spéculation qu’un Malgache traite avec Samuel Malin depuis plusieurs années. Aujourd’hui, cette pratique se poursuit encore. « Sur le marché boursier australien, il est connu que Sam Malin fera un bénéfice de 50,2 millions USD dès que le permis d’exploitation minier sera délivré à sa société. Nos dirigeants en connaissance de cela exigent 25 millions USD à ce spéculateur, avant de délivrer le permis », a dénoncé Serge Zafimahova du CDE. Bref, on peut cacher des choses à Madagascar, mais sur le marché boursier à l’extérieur, l’accès à l’information est libre via Internet.

Friday, March 30, 2012

Exaspérés, les salariés parisiens de la FNAC séquestrent leur patron le 29 mars 2012

Séquestrer son patron, c'est presque devenu un passage obligé pour faire entendre ses revendications. Après Siemens, Caterpillar ou Molex, c'était jeudi 29 mars aux salariés parisiens de la FNAC de retenir pendant sept heures Bruno Ferrec, le directeur des neuf magasins de la capitale.

Près de 150 salariés s'étaient invités à la réunion de négociation salariale, organisée dans un hôtel, pour réclamer une hausse des salaires, et particulièrement du salaire d'embauche, exigeant 1 700 euros, contre 1 414 euros aujourd'hui. En réponse, la direction leur a proposé une hausse mensuelle de 15 euros pour les rémunérations les plus basses, en dessous de 1 500 euros. Une concession insuffisante pour les syndicats. "Mais ce qui nous a le plus choqué, c'est le mépris total envers les salariés. Le directeur a même parlé de 'population' pour évoqué les employés", témoigne Catherine Gaigne, déléguée du syndicat SUD.

Face à ce blocage, des assemblées générales étaient organisées vendredi midi dans plusieurs magasins (Etoile, Montparnasse, Forum des Halles) pour informer les salariés de l'échec des négociations. Le centre logistique de Massy-Palaiseau (Essonne) avait également programmé une AG. Une réunion intersyndicale est prévue mardi 3 avril pour faire le point sur la situation et peut-être voter la grève.

310 POSTES SUPPRIMÉS

Du côté de la direction, le temps n'est certainement pas aux augmentations, mais à une "modération salariale". Touchée par la crise et la baisse de la consommation, concurrencée par l'e-commerce, la FNAC a connu une chute de son chiffre d'affaires de 3,2 % en 2011. En réaction, le groupe a annoncé le 13 janvier un plan d'économie de 80 millions d'euros.

Au programme : la réduction des frais généraux (renégociation des loyers des magasins ou des contrats commerciaux) et la suppression de 310 emplois en France, principalement dans les services financiers, administratifs, les ressources humaines ou la communication. Des postes auparavant rattachés à chaque magasin et qui seront désormais centralisés à l'échelle d'une région.

Pourtant, pour les syndicats, le groupe n'est pas dans une situation critique. "On nous impose un blocage salarial, alors que dans le même temps, le groupe PPR [propriétaire de la FNAC] annonce des distributions de dividendes pour les actionnaires du même ordre que l'année dernière, à 3,5 euros par action, soit une enveloppe globale de 450 millions", s'indigne Catherine Gaigne. La direction rétorque que les négociations ont eu lieu dans le calme dans toutes les autres régions, parvenant parfois à des accords, et que tous les postes en magasins seront préservés.

Pour Stéphane Renaud, délégué syndical de Force ouvrière en province, le malaise des salariés de la FNAC n'est pourtant pas que parisien. selon lui, Paris a simplement "toujours eu un train d'avance dans la contestation parce qu'il est beaucoup plus facile pour les syndicats de se coordonner entre magasins proches et de se rendre au siège".

UNE ÉVOLUTION DU MÉTIER

Mais au-delà des revendications salariales, les employés déplorent surtout la détérioration des conditions de travail. Dans le magasin d'Annecy où il travaille, Stéphane Renaud constate une baisse discrète, mais constante, des effectifs. "Nous étions encore 100 il y a quatre ans, contre 80 aujourd'hui", indique le syndicaliste. Les salariés se disent en sous-effectifs constants, et doivent désormais être capable de gérer plusieurs postes à la fois.

"Après la polyvalence, la polycompétence, on nous parle de polyactivité. Le salarié doit savoir gérer le rayon, le comptoir et les différents métiers. Avant, les libraires étaient spécialisés en sciences humaines ou en bande dessinée, alors qu'aujourd'hui, ils doivent savoir tout faire et renseigner sur plus de 110 000 références", constate Catherine Gaigne. "Les métiers historiques, qui faisaient la réputation de la FNAC, ont disparu. Aujourd'hui, on nous incite à vendre essentiellement des services, notamment les garanties sur les produits techniques", ajoute Stéphane Renaud.

Et le métier n'a pas fini d'évoluer. Le nouveau plan stratégique FNAC 2015 prévoit l'ouverture de points de vente de proximité, notamment dans les gares et les aéroports, et surtout l'arrivée de nouveaux produits (édition abonnés) en magasins, notamment du petit électroménager dans les univers "maison et design".

Le PDG de la FNAC, Alexandre Bompard, inaugurait justement jeudi soir le premier espace de ce genre dans le magasin de Rosny (Seine-Saint-Denis). Pile au même moment, les salariés en colère séquestraient leur directeur, prêts à tout pour que les libraires FNAC ne soit pas obligés d'écouler des machines à café.

Urbanisation : Antananarivo se dote d'un projet d'avenir

Moderniser la capitale à l'image de toutes les grandes villes du monde. C'est le défi lancé par la Commune d'Antananarivo dirigé par le PDS Edgard Razafindravahy à travers l'aménagement de trois sites stratégiques. Un projet cautionné par trois experts internationaux.
« L'heure n'est plus aux tergiversations et aux critiques non constructives, nous devons prendre en main la destinée de la capitale, tout de suite et tous ensemble ». Le PDS d'Antananarivo Edgard Razafindravahy n'y est pas allé par le dos de la cuillère, hier, dans son discours de clôture du séminaire du développement urbain animé par trois experts new-yorkais, barcelonais et parisien à l'Hôtel de ville.
Il a parlé en toute connaissance de cause, étant la cible de ceux qui estiment que la gestion de la ville se réduit au ramassage d'ordures, à la réfection des rues, à la régulation de la circulation. A ces critiques, il a répondu par un projet d'avenir avalisé par le Conseil municipal et qui repose sur trois axes majeurs, en l'occurrence améliorer le statut de la capitale, améliorer les services publics, construire la ville d'avenir.
Le Programme d'amélioration à la mobilité urbaine entrepris avec la région Ile-de-France est déjà une réalité qui prouve que ce projet n'est pas une utopie, en dépit des difficultés budgétaires vécues par la mairie, faute d'autonomie.
Mais la CUA est loin de baisser les bras et compte sur l'appui de la population et des investisseurs pour le réussir.
« Je vous demande de manière très ferme, à chacun de participer. Je vais commencer par les plus grands propriétaires et investisseurs. Je veux leur dire que vous devez participer à cet effort, tout simplement parce que vous ne le regretterez pas », a affirmé Edgard Razafindravahy à l'adresse des nombreux opérateurs venus assister à la cérémonie de clôture.
Mobilisation
Et ce ne sont pas des paroles en l'air à en juger les travaux d'aménagement prévus sur les trois sites stratégiques, à savoir le lac Anosy, le marais Masay et le stade de Mahamasina (voir par ailleurs). Le site fabuleux de Mahamasina verra la création d'une Maison des métiers et de la mode, tandis que le marais Masay sera doté d'une station d'épuration d'eau pour devenir un endroit de promenade sain et vivifiant. Des projets réalistes qui tiennent compte de la paix sociale étant donné la fébrilité, l'incivisme, et le niveau d'éducation encore précaire de la population. Des défauts très vite mis à profit par les acteurs politiques au moindre dérapage.
Entreprendre un tel projet n'est donc pas sans risque de bousculer certaines susceptibilités, et de déranger les amateurs de populisme à tout vent qui se dressent devant toute tentative d'assainissement de la ville. Ces projets protégeront justement ces sites de la « bidonvilisation » rampante.
Le marché de Mahamasina a atteint aujourd'hui des proportions tentaculaires telles, qu'on se demande s'il va falloir carrément le supprimer. Une telle décision nécessite aujourd'hui un courage exemplaire, mais il faudra le faire un jour pour éviter le pire.
« Ceci requiert une volonté très forte de la part de nous tous ici présents! Dès lors, mobilisons-nous et faisons preuve d'une réelle détermination à faire d'Antananarivo une ville digne d'être une capitale. Agissons maintenant pour que demain, nos concitoyens soient fiers et reconnaissants de nos initiatives », a encore souligné le PDS.
Pour le moment, les travaux concerneront ces trois sites. Mais comme Antananarivo ne s'est pas fait en jour et continue de se refaire une santé
400 ans après sa création, d'autres chantiers sont prévus dans les détails du projet.

Thursday, March 29, 2012

Des médecins créent des avatars de patients cancéreux… dans des souris



La médecine est en train d'entrer dans l'ère Avatar. On se rappelle que, dans ce film de science-fiction de James Cameron, Pandora, lune d'une exoplanète, est dotée d'une atmosphère toxique pour les humains. Pour y évoluer librement, sans scaphandre, des chercheurs créent des avatars, sortes de doubles biologiques à l'image des autochtones, dans lesquels les humains peuvent glisser leur esprit. C'est un peu le même principe que des médecins commencent à explorer en fabriquant, en la "personne" de souris, des répliques biologiques de patients malades, ce afin de pouvoir tester différents traitements sur ces cobayes.

Comme le raconte Nature, lors de la conférence annuelle de la Human Genome Organisation (HUGO) qui s'est tenue il y a deux semaines à Sydney, le spécialiste australien du cancer Sean Grimmond a présenté l'exemple d'un patient atteint d'un cancer du pancréas, dont des tissus tumoraux ont été greffés sur une souris privée de défense immunitaire, afin de créer un modèle personnalisé du malade. L'idée des médecins était de pouvoir tester sa réponse à une chimiothérapie à la mitomycine C, d'ordinaire réservée au traitement d'autres cancers mais qu'ils espéraient efficace dans ce cas particulier, sur la base d'une analyse préliminaire de la tumeur. Ils ont effectivement vu les tumeurs qui s'étaient développées dans la souris se réduire sous l'effet de la molécule. Malheureusement, leur patient est décédé avant d'avoir pu être traité, le cancer du pancréas étant de très mauvais pronostic et d'évolution rapide.

Cet exemple fait suite à une expérience semblable qui, elle, s'est mieux terminée. En janvier 2011, un article publié dans Molecular Cancer Therapeutics a relaté le cas d'un homme de 61 ans, atteint d'un cancer du pancréas avec métastases qui s'est avéré résistant à la gemcitabine, la chimiothérapie couramment lancée dans ce type de cancer. Les médecins qui s'occupaient du cas ont alors décidé d'implanter des morceaux de la tumeur qu'ils avaient retirée dans plusieurs cohortes de souris, créant ainsi des clones du malade et testant sur eux plusieurs traitements. Visiblement, la mitomycine C fonctionnait bien et elle fut administrée au patient avec d'autres médicaments. Alors que la plupart des personnes atteintes de ce genre de tumeur ne survivent en moyenne que quelques mois, l'homme, au moment de la publication de l'article, se portait bien et avait fêté, sans aucun symptôme, ses trois ans de rémission.

Pour le chercheur américain Edison Liu, président de la HUGO, "utiliser un avatar personnalisé de cancer donne la possibilité d'essayer plusieurs combinaisons et de faire des erreurs, avant de commencer le traitement. C'est la direction que prennent beaucoup de groupes de recherche." Cette technique du double biologique ne se limite pas au cancer et elle peut désormais être exploitée pour analyser in vivo le cas de personnes souffrant ou risquant de souffrir de maladies auto-immunes comme le diabète de type 1 ou la polyarthrite rhumatoïde. Dans un article publié le 14 mars par la revue Science Translational Medicine, une équipe américaine a annoncé être parvenue à transplanter le système immunitaire complet d'humains adultes chez des souris et ce sans rejet, créant ainsi, selon l'expression des auteurs, des rongeurs "humanisés". Ceux-ci pourraient donc devenir un nouvel outil de la fameuse médecine personnalisée que l'on nous promet depuis des années, une médecine futuriste jusqu'à présent basée sur l'analyse du génome de chacun. Reste à savoir comment rendre compatible la création d'avatars avec l'obligation qu'a la recherche de réduire l'utilisation d'animaux de laboratoire...

Wednesday, March 28, 2012

Juan de Nova, du gaz dans l’eau entre Madagascar et la France…

mercredi 28 mars 2012,






1. S’il demeure, depuis le début de la crise malgache en 2009, une interrogation c’est bien celle-ci : quels sont les enjeux de la France pour qu’elle se soit impliquée avec autant d’acharnement et de constance dans cette crise. La question de Juan de Nova, cet îlot ide 5 km² au milieu de l’Océan Indien offre une réponse possible à cette question.

2. Les Îles Éparses, dont Juan de Nova, ont fait très tôt l’objet d’une volonté d’appropriation par la France. Ce chapelet d’îles ancrées à l’intérieur du Canal de Mozambique, sur « l’autoroute du pétrole », à mi-chemin entre l’Afrique et Madagascar présente un intérêt géostratégique certain. L’instauration en 1982 par la convention de Montego Bay du principe de Zone Économique Exclusive (ZEE) qui étendait à 200 milles de ses côtes la compétence d’un pays a en outre développé des enjeux économiques cruciaux.

3. Ces territoires, dépendances administratives de la Grande Ile rattachées en 1896 à la France qui déclarait colonie française « Madagascar et les îles qui en dépendent »,. auraient dû être restituées à Madagascar à la proclamation de son indépendance le 26 juin 1960. Bien au contraire, le décret du 1er Avril 1960, promulgué in extremis par l’État français détachait les éparses du territoire de la « République autonome de Madagascar » pour les placer sous l’autorité du ministre de la France d’outre-mer.

4. Cette annexion n’a été tardivement remise en cause par Madagascar qu’en 1973, date où Ratsiraka évoquera pour la première fois le problème de la souveraineté malgache sur les Éparses.

5. En 1979, des résolutions adoptées respectivement par l’OUA et le groupe des non-alignés, puis par l’organe plénier de l’ONU demandaient sous forme de recommandations à la France, mise là à l’index par la Communauté Internationale, de restituer à Madagascar ces îles séparées arbitrairement, ou tout au moins d’engager des négociations en vue de leur réintégration.

6. On ne reparlera de cette question de l’avenir des Îles éparses qu’en 1999 lors du sommet de la Commission de l’Océan indien qui décidait d’envisager la cogestion des îles de Tromelin et des Éparses par la France, Madagascar et Maurice. Cette proposition se conclut par un premier accord entre Maurice et la France en 2010.

7. L’intérêt des opérateurs pétroliers pour l’exploration et les ressources offshore de la zone s’éveille suite à la publication en 2003 d’un rapport de Rusk Bertagne Associates & TGS-nopec « Petroleum Geology and Geophysics of the Mozambique Channel », rapport qui s’appuie par ailleurs sur l’exploitation exclusive de données sismiques produites par des organismes de recherche français jusque là ignorées par les pétroliers. Cet intérêt s’éveille d’autant plus que les techniques de prospection et exploitation offshore en eaux profondes et très profondes sont désormais maîtrisées.

8. Juan de Nova s’avère se situer très exactement au milieu de cette zone du canal du Mozambique, qui intéresse tous les riverains parce qu’elle est envisagée comme une nouvelle « Mer du Nord ». Ses potentialités en termes de ressources pétrolières et gazières en eaux profondes seraient prouvées à l’Est par les champs de Bemolanga/Tsimiroro et Manambolo, à l’Ouest par la présence de champs de gaz naturels géants récemment découverts au large du Mozambique et de la Tanzanie et au Sud Ouest par les champs de gaz en exploitation de Pande & Temane au Mozambique.

9. Juan de Nova, une des Îles Éparses, possession française contestée par Madagascar, a fait l’objet en décembre 2008 de l’octroi par le gouvernement français de permis exclusifs d’exploration OffShore et de production sur deux blocs dénommés respectivement « Juan de Nova EST – JDNE » et « Juan de Nova Maritime Profond - JDNMP ».

10. Un permis d’exploration sur un bloc « Belo Profond » qui jouxte très exactement le bloc JDNMP est accordé par l’OMNIS et le gouvernement malgache aux opérateurs pétroliers de JDNMP.

11. Une idée était communément admise : les programmes d’exploration de Juan de Nova étayaient l’hypothèse d’un intérêt majeur de la France pour les champs de pétrole de Bemolanga. Mais si Total, au bout de trois 3 ans d’exploration, décide d’abandonner aussi « facilement » le projet Bemolanga, l’enjeu de la France n’est-il pas plutôt Juan de Nova, territoire affirmé français, dont les potentialités en énergies fossiles peuvent faire de la France un futur membre de l’OPEP ?

12. Le Décret N° 78-146 du 3 février 1978 portant création d’une zone économique au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India énonçait : « la zone économique […] s’étend, au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India depuis la limite des eaux territoriales jusqu’à 188 miles marins au-delà de cette limite, sous réserve d’accords de délimitation avec les États voisins. »

13. Madagascar créera sa propre ZEE de 200 miles en 1985. Le code pétrolier malgache de 1996 y fait ainsi référence : « Art.6- Au sens du présent Code, on entend par […] : « territoire de la République de Madagascar », le territoire terrestre, le plateau continental, la zone économique exclusive, les mers territoriales, tels qu’ils sont définis par la loi et les conventions internationales expressément ratifiées ».

14. À 150 kms des côtes malgaches, Juan de Nova devrait être naturellement intégré dans la ZEE des 200 miles de Madagascar. Les ZEE françaises et malgaches sont ainsi, dans le principe, en SUPERPOSITION TOTALE. Cette question de la délimitation des zones françaises et malgache est donc essentielle.

15. Si en 2005 un accord a été établi entre la France et Madagascar à propos de la Réunion et de la délimitation des ZEE respectives malgache et française, rien n’a été fait quant aux Îles Éparses. Faute de négociation et de délimitation des limites des ZEE respectives, ou à la rigueur en l’absence d’un accord de cogestion, personne n’est propriétaire de rien.

16. Faute de détermination des limites de compétences territoriales de la France et de Madagascar sur cette zone, on peut dès lors s’interroger sur la légalité et la légitimité des concessions et permis accordés aux opérateurs pétroliers opérant sur cette zone de litige.

17. Sans un accord et une négociation, entre les États français et malgache en particulier, ces énormes ressources en énergies fossiles, si elles existent, ne sont pas exploitables.

Analakely - Lehilahy roa nendahin’ny jiolahy 15

Mercredi, 28 Mars 2012

Lehilahy miisa roa vaventy sady lava no sendra ny tsy nampoizina, ka voaendaka teny ankalamanjana.
Jiolahy manodidina ny 15 isa no indray nanendaka azy ireo. Teny Analakely no nisehoan’ izany, ny faran’ny herinandro lasa teo. Tokony ho tamin’ny 7 ora sy sasany alina izy roa lahy ireto no nandalo teny an-toerana. Avy niasa izy ireo ary andeha hamonjy fodiana. Nisy olona maromaro anefa nitandrozotra niaraka tamin’ izy ireo, toy ireny tsy mifankahalala ireny. « Rehefa tonga teo amin’ ny faritra somary maizimaizina anefa, dia niara-nitolona azy roa lahy ireo olon-dratsy », hoy ny filazan’ ny renim-pianakaviana iray, havan’ny iray tamin’ ireo lehilahy lasibatra. Nambarany, fa « ny iray tamin’ireo havanay ireo, dia mpanao tolona ary lava ranjanana, kanefa tsy afa - nanao na inona na inona izy nandritra izany ». Lasibatr’ireo mpanendaka ny vola teny amin’izy ireo, ny finday sy ny sakaosy. Lasa nandositra nihazo ny lalana mankany Tsaralalana kosa ireo olon-dratsy taorian’izay. Ny mpitandro filaminana eny an-toerana, dia efa manao ny ezaka rehetra hanafoanana izay asa fanendahana eny Analakely izay. Efa maro ireo jiolahy tra-tehak’izy ireo. Mbola misy hatrany anefa ny vaovao ary manohy ny asa ratsiny hatra izy ireny.

Amnistie: Les personnalités concernées

Mercredi, 28 Mars 2012
++Le conseil des ministres a adopté, hier soir, le projet de loi d’amnistie. Et ce, après que les juristes de la SADC aient soumis leur recommandation au président de la Transition. Nous publions ci-après une liste non exhaustive de personnalités de la vie nationale qui espèrent obtenir l’amnistie. Il y aura ceux qui bénéficieront de l’amnistie d’autres seront exclus.
Didier Ratsiraka (ex-président de la République) :
L’ancien président contraint à l’exil, est poursuivi par le régime Ravalomanana et fut condamné en 2003 pour détournement de fonds à la Banque centrale de Toamasina d’une montant de 49,249 milliards FMG à 10 ans de travaux forcés et à un million FMG d’amendes. Avec l’accord de Maputo (en 2009), Didier Ratsiraka a bénéficié de l’effacement des peines et des poursuites, mais cet accord fut abandonné assez rapidement. L’ex-président pourrait bénéficier de l’amnistie dans la mesure où le projet de texte ne tient pas rigueur des condamnations relatives aux détournements de fonds.
Marc Ravalomanana (ex-président de la République) :
Le cas du président démissionnaire pourrait être singulier vis-à-vis des politiques. Exilé en Afrique du Sud depuis 2009, Marc Ravalomanana a été condamné à perpétuité par la justice pour « complicité de meurtre avec guet apens » dans l’affaire « Tuerie d’Ambohitsorohitra » en février 2009. Le meurtre et l’assassinat étant des infractions non amnistiables par le projet de loi d’amnistie, et par les recommandations (mémorandum) des juristes de la SADC, Marc Ravalomanana pourrait être exclu de la liste des bénéficiaires de l’amnistie.
Pierrot Rajaonarivelo (président du MDM) :
Secrétaire national de l’AREMA (ex-parti majoritaire), Pierrot Rajaonarivelo s’est posé comme un adversaire politique redoutable à Marc Ravalomanana, au lendemain de la chute du régime Ratsiraka. Contraint à l’exil par le régime Ravalomanana, il fut harcelé judiciairement et condamné pour « complicité d’usurpation de fonction ». L’ancien régime a tout fait pour lui empêcher de revenir à la veille des élections présidentielles de 2006.
Tantely Andrianarivo (ancien Premier ministre) :
Premier ministre de Didier Ratsiraka, Tantely Andrianarivo est capturé par les forces militaires acquis à Marc Ravalomanana en 2002, lors de la confrontation post-électorale entre celui-ci et Didier Ratsiraka. A la fin de l’année 2003, Tantely Andrianarivo est condamné à douze ans de travaux forcés pour détournements de fonds et usurpation de pouvoir. L’homme a pu sortir de prison pour évacuation médicale en France, il n’en est revenu que l’année dernière. Tantely Andrianarivo, dans l’attente de la révision de son procès.
Pety Rakotoniaina (président Tambatra) :
Ex-membre du MFM de Manandafy Rakotonirina, Pety Rakotoniaina fut devenu un adversaire de Marc Ravalomanana, aux élections présidentielles de 2006 avec son mouvement Tambatra. Cet enfant terrible de Fianarantsoa fut poursuivi par le régime de Marc Ravalomanana, et condamné à 5 ans de prison pour détournement des véhicules du PNUD, puis condamné à 10 de travaux forcés pour tentative de coup d’Etat à la Base aéronavale d’Ivato (BANI) en novembre 2010 avec le général Fidy.
Jean Eugène Voninahitsy (président RPSD –Vaovao) :
Ancien député de Maintirano, Jean Eugène Voninahitsy se pose aussi comme victime du régime Ravalomanana. Ce président du RPSD – Vaovao a en effet été condamné en 2005 à deux ans d’emprisonnement ferme avec 4 millions d’ Ar d’amende et 2 millions d’Ar de dommages pour trafic d’influence.
Boniface Zakahely (membre du CST) :
Ex-député de Mananara Nord, Boniface Zakahely, quant à lui, a croupi en prison pour une durée de 30 mois pour coups et blessures volontaires. Ayant retrouvé la liberté comme Pety Rakotoniaina et Jean Eugène Voninahitsy, Boniface Zakahely attend aussi son amnistie.
Andrianatoandro Raharinaivo (président TIM) :
Le président d’une aile du parti TIM, alors membre actif de la mouvance Ravalomanana, fut jeté en prison (mis sous mandat de dépôt) pour son éventuel participation à l’organisation des actes terroristes qui ont secoué la capitale entre 2009 et 2010. Ayant bénéficié d’une mise en liberté provisoire, Andrianatoandro Raharinaivo devint président du Congrès de la Transition. Dernièrement, M. Raharinaivo a affirmé que les poursuites à son encontre n’ont pas encore été abandonnées et son dossier serait toujours en suspens dans l’attente d’une amnistie.
Alain Andriamiseza (Escopol) :
Comme M. Raharinaivo, ancien leader de la mouvance Ravalomanana sur la place d’Ambohijatovo, Alain Andriamiseza serait aussi impliqué dans les affaires de bombes artisanales qui ont terrorisé la capitale (2009 – 2010). Aussi, l’ancien ministre des Pêches et actuellement « centriste » attend-il une fin des poursuites judiciaires à l’issue de l’adoption de la loi d’amnistie.
Mamy Rakotoarivelo (mouvance Ravalomanana) :
A l’issue de la signature de la feuille de route, Mamy Rakotoarivelo, un « ravalomananiste engagé » obtient la présidence du Congrès de la Transition, un poste qu’il convoitait depuis les accords de Maputo et d’Addis Abeba. Impliqué dans l’attentat contre le véhicule transportant le président de la Transition, sur le boulevard du marais Masay, en mars de l’année dernière, l’homme attend une fin de poursuite judiciaire à l’issue de l’adoption de la loi d’amnistie.

V.P.D.AT : La résidence d’Ambodiatafana enfin réhabilitée

Mercredi, 28 Mars 2012

La HAT se rattrape. Après moult tergiversations, le régime de facto est enfin parvenu à réhabiliter la résidence de l’ancien Président de la République Didier Ratsiraka.

C’est la Vice-Primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire (VPDAT) qui a assuré les travaux de réhabilitation de la résidence de l’Amiral qui pourrait, du coup, effectuer son retour définitif au pays.

Rencontre. Une mission dépêchée par ce département ministériel a procédé récemment à une visite de la résidence d’Ambodiatafana. D’après le rapport de cette mission, tous les travaux ont été réalisés et réceptionnés. Ou presque, parce que, si l’entreprise Alutech a déjà bouclé les travaux de menuiserie en aluminium, Tsaravintana, l’autre entreprise titulaire des travaux doit encore procéder au nettoyage de la résidence et au repli de chantier. En tout cas, Xavier Ratsiraka, le fils de l’Amiral a déjà constaté de visu la finition des travaux lors d’une rencontre qu’il a eue sur place avec les missionnaires. Xavier Ratsiraka n’a pas manqué, à cette occasion, de transmettre les remerciements de la famille au vice-premier ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire.

Elections. La Vice-Primature qui a, par ailleurs, visité d’autres réalisations dans la partie Est du pays. En effet, une équipe de la Direction des Opérations d’Infrastructures et d’Equipement au sein de la Direction Générale du Développement de la Vice-Primature en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a effectué une mission de supervision des travaux en cours dans la région Atsinanana. Il s’agit notamment de la construction du nouveau bureau de la Commune Urbaine de Brickaville, qui sera finie en avril 2012, de la réhabilitation de l’Hôtel de ville de Toamasina au stade de la pose d’échafaudage en vue de la préparation de surfaces pour la peinture extérieure, de la confection du mur d’allège des comptoirs et de la pose de fourreaux pour le lot électricité. Par ailleurs, la construction de 28 logements sociaux de 03 pièces et de 100 logements de 02 pièces est en cours de finition. Apparemment, les ténors de la transition commencent à dévoiler les réalisations, probablement dans la perspective des élections qui sont inévitables pour la sortie de crise.

Didier Ratsiraka : « Je suis indésirable »

On a dû faire preuve de persévérance pour avoir Didier Ratsiraka au téléphone, hier soir. Après un premier contact, il nous a fait poireauter pendant exactement 18 minutes. Qu’importe, l’essentiel est qu’il nous livre ses impressions quant à la conjoncture politique actuelle.
Il était 22 heures. Détendu, l’amiral a répondu à nos questions. Concernant le mémorandum de la Sadec, portant sur l’amnistie. Toutefois, il n’a pas encore été informé du contenu de ce document par ses proches à Antananarivo. Néanmoins, il semblerait que M. Ratsiraka soit exonéré de toutes sanctions. Il peut, donc, revenir librement à Madagascar.
Par la suite, l’amiral s’est livré à disséquer les problèmes politiques et économiques de l’île. « Je persiste et signe que seule une conférence au sommet, entre les principaux acteurs politiques, peut mettre un terme à cette crise. Je sollicite, dans ce sens, la médiation du FFKM. Je demeure confiant concernant l’avenir de notre pays. J’ai des solutions crédibles, mais je ne les dévoilerai que lors de cette conférence au sommet ».
A la question de savoir quand il va définitivement rentrer à Madagascar : « J’ai été déçu lors de mon séjour à Antananarivo. L’Etat, contrairement à ses promesses, n’a pas réhabilité ma villa d’Ambodiantafana, saccagée par des hommes de Ravalomanana, ni me proposait la résidence à Mangarivotra à Antananarivo, en tant qu’ancien chef d’Etat. C’est mon droit le plus absolu. Dès la semaine prochaine, je rentrerai à Madagascar si le gouvernement m’offre un toit… J’en ai marre des rumeurs quant à mon séjour au Carlton. La facture s’élevait à quelque 350 millions fmg, mais ce n’est pas de ma faute. De toute façon, l’Etat malgache, qui détient 34% dans le capital du Carlton, aurait facilement réglé la note… Quoiqu’il en soit, je crois que ce régime transitoire estime que ma présence à Madagascar est indésirable. Pourquoi ? ».

Notation pays : Madagascar toujours dans la catégorie des pays à haut risque

Mercredi, 28 Mars 2012

A croire le Président de la HAT, lors de l’émission « L’invité du Zoma » de TV Plus, il est le champion des dirigeants qui se sont succédé à Madagascar. Les autres étaient mauvais. Lui seul est bon.

Mais les déclarations du PHAT sont contredites par les faits, les chiffres et les analyses économiques effectuées au niveau local et international. Au niveau des risques-pays par exemple, la situation de Madagascar a empiré.

Coup d’Etat. En réalité, la HAT n’a visiblement pas fait mieux parce que la Coface, par exemple, met toujours la Grande Ile dans la catégorie C qui regroupe les pays à haut risque pour les investissements et le commerce international.« Depuis 2009, l’économie malgache a considérablement souffert de l’instabilité politique interne et de la crise économique mondiale. En 2011, les investissements de la Chine dans le secteur minier (nickel, cobalt) ainsi que la reprise de l’activité touristique ont permis à l’économie de croître modestement », note la Coface qui, comme l’ensemble de la communauté internationale, qualifie la prise de pouvoir par Andry Rajoelina de coup d’Etat qui a fait beaucoup de mal au pays. « Après le coup d’Etat de mars 2009, l’ampleur de la reprise a été limitée par la persistance d’une situation politique dégradée, le gel de l’aide publique étrangère et la réduction des dépenses budgétaires d’investissement et de maintenance. Toutefois, les finances publiques ont bénéficié de l’accroissement des recettes fiscales induit par la progression de l’activité économique dans le secteur minier et celui de la sylviculture ».

Sombre tableau de la transition. En tout cas, pour la Coface qui évalue les risques-pays, Madagascar, surtout en cette période de transition, n’inspire pas confiance, dans le domaine des affaires. Cette analyse est d’ailleurs partagée par les bailleurs de fonds. A l’instar de la Banque Mondiale qui estime que la performance de Madagascar est chroniquement faible dans presque tous les comparatifs mondiaux sur la compétitivité et le climat des affaires. « Le pays continue à occuper un mauvais classement par rapport aux indicateurs qui mesurent la facilité de conduire un business (137/183 pour le Doing Business 2011), pour l’économie de connaissance (120.145) et pour la compétitivité économique (124/139 en 2011). Par ailleurs, le rapport 2011 sur la compétitivité africaine dresse un sombre tableau de la transition Andry Rajoelina sur le plan des affaires. Selon ce rapport, l’instabilité gouvernementale et les coups d’Etat figurent au premier rang des contraintes pour entreprendre à Madagascar. En somme, la longue crise provoquée par le coup d’Etat de 2009 continue d’apporter son lot de destruction massive de l’économie. A quand la fin ?

Double Crime passionnel à Mahazoarivo : Un policier tire à bout portant sur son ex et son rival

Mercredi, 28 Mars 2012



Outre le double crime, il avait aussi séquestré et tenté de violer la soeur de l’une des victimes. Une très grosse affaire pour la brigade criminelle qui se charge de l’enquête.

Mario, un jeune étudiant en première année de la filière gestion dans une université privée de la capitale. Nadia, une institutrice dans un institut privé à Anosizato. Ils ont, tous deux, été froidement abattus par un agent de police connu par son prénom Brillant. Cet acte des plus crapuleux s’est produit à Ambohidreny-Mahazoarivo, dans le domicile de Nadia, hier, vers une heure du matin. Selon les informations recueillies sur place qui sont d’ailleurs confirmées par la soeur de Nadia, témoin oculaire du meurtre, tout se passait bien au début. Mario, Nadia et sa fille, le policier Brillant ainsi que Balsam (sœur de Nadia) étaient tous réunis dans la maison. Ils ont bu des verres de bière sans aucun soupçon de jalousie ni arrière-pensée à cet instant. Vers minuit, Brillant s’est dit fatigué et a déclaré vouloir rentrer chez lui à Ambohipo. Il a quitté les lieux par la suite et les occupants de la maison – dont Mario – ont commencé à dormir. Une heure après, le policier est revenu. Il a frappé chez Nadia en disant qu’il n’avait pas réussi à ouvrir la porte de son appartement à Ambohipo. On le fit alors entrer sans se douter de la gravité de ce qui allait survenir. Une fois à l’intérieur, le policier se montra furieux, exhalant une haine liée à la jalousie. En vérité, il n’avait pas supporté de voir son rival assis sur le lit de son ex-compagne. « Je n’aime pas ce gars. Il fait du ‘’ fanafody’’ » a-t-il hurlé. Tout de suite après, il a ouvert le feu sur Mario, lui tirant une balle dans la tête. Ce dernier meurt sur le coup. Tout cela, sous les yeux de Nadia et de sa fille ainsi que de sa sœur Balsam. Emportée par la colère, Nadia a vociféré contre son ex-petit copain. Ce qui n’a fait qu’envenimer la situation. Il a braqué son pistolet sur elle et l’a également abattue à bout portant. Atteinte au niveau de la tête, la jeune femme est morte sur le coup. Il restait alors Balsam et le fils de Nadia.

Deux PATT. Bien que ces derniers constituent des témoins gênants, il s’est résolu étrangement à ne pas les tuer. Il a embarqué avec lui Balsam sous la menace de son arme. Ils ont parcouru Ambohidreny et Ambohipo à pied en empruntant la route goudronnée. « Au début, il m’a portée sur son dos, comme un sac. Fatigué par le long parcours, il a décidé de me relâcher pour continuer la route à pied, le pistolet toujours pointé dans mon dos », a expliqué la jeune femme. Une fois chez lui à Ambohipo, il a obligé la jeune femme à lui céder. Fort heureusement, cette dernière a eu l’idée de dire qu’elle avait ses règles. Ce qui a dégoûté le policier criminel qui a décidé de renoncer à la prendre. « Etrangement, il s’est réveillé vers six heures du matin et s’est apprêté à rejoindre son travail. Il a fait comme si de rien n’était. Je lui ai demandé la permission d’acheter un médicament dans une pharmacie des environs. Il m’a donné feu vert. J’ai saisi l’occasion pour alerter la foule. Cette dernière a vite investi les lieux mais il avait déjà pris la fuite. Deux pistolets PATT et quelques munitions ont encore été découverts dans son appartement », selon toujours Balsam. La police criminelle a aussitôt ouvert son enquête sur ce double crime passionnel d’Ambohidreny.

Tuesday, March 27, 2012

Quelques techniques efficaces pour lutter contre le stress

Voici des conseils pour rester zen au bureau.
Parce que le monde de l'entreprise exige beaucoup de la part des salariés, l'anxiété fait partie intégrante de la vie professionnelle. S'il peut être un moteur important pour avancer au quotidien, le stress peut aussi devenir paralysant s'il est mal vécu.
Des troubles du sommeil aux maux de dos, en passant par une fatigue persistante et une concentration qui s'effiloche, les conséquences du stress peuvent être difficiles à vivre. Si les sources du stress sont différentes pour chacun d'entre nous, certaines techniques peuvent permettre de mieux le gérer.
Des gestes à adopter aux habitudes à perdre, voici quelques conseils de gestion du stress pour mieux vivre au travail.


Je pratique la relaxation


Quand on est stressé, il faut se détendre. Cette injonction peut ressembler à une évidence difficile à tenir. Pourtant, les techniques de relaxation peuvent procurer beaucoup de bien aux personnes soumises à un stress intense. "On peut suivre des séances de relaxation d'une heure, mais cela reste difficile de trouver un tel temps libre dans la journée", reconnait Isabelle Sauvegrain, médecin du travail.
Plus facile à appliquer, certaines techniques se révèlent assez simples à mettre en œuvre au cours d'une journée de travail. "Certains exercices de méditation ou relaxation peuvent se faire tout seul et sont facilement utilisables au quotidien, explique Dominique Servant, responsable de l'unité stress au CHU de Lille. Cependant, il faut les pratiquer en amont, les cultiver." Dans son livre "Soigner le stress et l'anxiété par soi-même", il conseille par exemple de contracter différents groupes musculaires pour ensuite les décontracter et se relaxer.


Je bois moins de café

La caféine est un excitant. Et sa consommation excessive est déconseillée aux personnes stressées. "Le café augmente le niveau d'excitation, explique Dominique Servant. En cas de stress, il rend plus difficile le retour à l'équilibre." Après avoir bu douze expresso, il devient un peu compliqué de retrouver un calme reposant.
Si vos engloutissez beaucoup de café alors que vous êtes soumis au stress, tentez de réduire votre consommation. Car la boisson peut favoriser la tachycardie, l'accélération du rythme cardiaque. Une consommation tardive de café risque aussi de perturber l'endormissement : une conséquence dont les personnes stressées peuvent facilement se passer.

Je réalise des efforts physiques

Le sport a de multiples vertus. Pour votre santé, la pratique régulière d'une activité physique se révèle bénéfique. Encore plus si vous êtes soumis au stress. "Pratiquer une activité physique régulière a des conséquences physiologiques -faire circuler les fonctions de l'organisme- et mentales, car c'est un moyen de penser à autres chose et de ne pas ruminer", explique Dominique Servant. "Les effets anxiolytiques et antidépresseurs de l'effort physique sont bien connus", renchérit Patrick Amar, directeur général de la société de conseil Axis Mundi.
Bien évidemment, courir pendant une heure ou faire un match de tennis ne s'attaquera pas aux causes de votre stress professionnel. "Cela ne résout pas le problème, mais cela permet de se sentir mieux", analyse Isabelle Sauvegrain. C'est plus facile d'aller courir que d'enlever un gros chagrin."

J'accepte la contrariété


Un conflit avec son chef ? Un rendez-vous annulé ? Ces contrariétés sont elles aussi génératrices de stress chez certaines personnes. Or, la plupart du temps, il est impossible d'avoir de prise sur ces situations que l'on subit. "Il faut réussir à accepter ces événements comme des faits, même s'ils sont regrettables pour le travail", conseille Dominique Servant.
Un tel comportement nécessite d'accepter une dose de fatalité, ce qui n'est pas forcément évident. Mais il permet surtout d'éviter de ruminer certains problèmes qui ne le méritent pas pendant de longues heures. "Il faut éviter de payer le prix pour quelque chose que l'on génère nous-mêmes", poursuit Dominique Sauvet.
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Je ne reporte pas à demain

La procrastination consiste à repousser au lendemain ce que l'on peut faire le jour même. Une tendance qui a tendance à s'accentuer quand l'anxiété devient paralysante. "Lorsque l'on est stressé, on a tendance à repousser les décisions, indique Patrick Amar. Or, il vaut mieux gérer les problèmes quand ils se présentent et en une seule fois. Cela donne le sentiment de pouvoir cocher une case."
Se fixer des objectifs pour les atteindre un par un permet de se donner l'impression d'avancer dans son travail. Si vous travaillez sur un gros dossier, vous pouvez très bien fractionner le problème et avancer petit à petit. L'insurmontable dossier de 100 pages à rédiger se révèlera moins effrayant s'il se décompose en dix objectifs de dix pages. A vous de trouver l'organisation adaptée à votre quotidien et qui vous aidera à avancer.


Je respire


En cas de stress, il faut souffler. Littéralement. Car une respiration qui s'emballe témoigne bien souvent d'une anxiété montante. Elle risque même de l'accentuer. "Quand on sent que l'on respire vite, on se dit : "mon Dieu, je suis en train de stresser", souligne Patrick Amar. Dans ces cas-là, il faut retrouver une certaine maîtrise de soi."
Car il est possible d'agir sur sa respiration pour se calmer. "Contrairement au rythme du cœur ou à la tension, vous pouvez agir de manière volontaire sur votre respiration", rappelle Dominique Servant. Respirer lentement, profondément, par le ventre et en prolongeant l'expiration constitue la base de ces exercices respiratoires. Et pour y arriver le moment voulu, mieux vaut s'entrainer à l'avance.


Je prends du recul


Quand le stress prend de plus en plus de place, on peut avoir tendance à se sentir submergé. Une sensation qui alimente à son tour le stress. Dans ces moments de tension, il importe de prendre du recul avec la situation stressante. "Il faut réussir à se centrer sur le moment présent, conseille Dominique Servant. Il faut se fixer sur ce qui est réel et non sur ses pensées." Bref, reprendre pied dans le monde réel pour ne pas se laisser déborder.
Se raccrocher à la réalité dans les moments de stress intense, c'est aussi ce que conseille Isabelle Sauvegrain. "Avant de prendre la parole, certains se disent : "Au secours, ils vont me siffler". Or, c'est une projection, ce n'est pas certain. Il faut revenir à la réalité."

Je prends des pauses


Cela peut paraitre évident, mais au travail, les pauses s'imposent. Pour discuter, se restaurer, se reposer, se distraire... S'arrêter dans son travail se révèle bénéfique. Car ces périodes où l'on coupe avec ses tâches professionnelles permettent d'éloigner la source du stress, en l'occurrence le travail.
Malheureusement, lorsque l'on a le sentiment d'avoir la tête sous l'eau, on réagit parfois en insistant sur son travail, en refusant de perdre une minute. Or, d'un point de vue professionnel, cette réaction semble contre-productive. "Si l'on veut rester vigilant et performant dans son travail, il faut absolument s'accorder des temps de pauses", insiste Dominique Servant. Quant aux grandes pauses que représentent les vacances, elles constituent évidemment des moments propices à la détente.

Je positive


Les personnes stressées ont tendance à assombrir le tableau. "Certaines pensées inconscientes voilent la réalité, explique Isabelle Sauvegrain. Au lieu de voir les choses telles qu'elles sont, on les noircit." Les raisons de ce comportement sont propres à chacun et bien souvent profondément ancrées dans notre esprit.
Dans ces moments-là, il est cependant possible de reprendre pied pour dédramatiser. "Ne vous laissez pas polluer par des pensées négatives, insiste Patrick Amar. Si votre chef vous demande de refaire la page 18 de votre document qui en compte 50, dites-vous qu'il en a validé 49 plutôt que de vous répéter que vous n'êtes pas à la hauteur." Il ne s'agit pas de se mentir, mais plutôt de s'efforcer de voir son travail sous un jour positif.

J'arrête de fumer


Cela concerne une minorité de Français. Reste que ce qui est vrai avec le café l'est aussi avec la cigarette, à ranger elle aussi dans la catégorie des excitants. On le sait, arrêter de fumer est difficile. Quand la dépendance est forte, oublier le tabac se révèle ardu. D'autant plus si la personne est stressée : les fumeurs auront tendance à s'en griller une lorsque l'anxiété monte.
Mais, si la pause cigarette permet de se calmer les nerfs, ce n'est pas forcément grâce au tabac. Pour Isabelle Sauvegrain, "ce qui peut faire du bien, c'est de s'extraire du travail. On peut toujours faire autre chose de ses pauses." Un cercle vertueux peut par ailleurs s'enclencher : en fumant moins, vous baissez votre niveau de stress... ce qui vous donne moins envie de fumer.


Je recherche du soutien



Il n'est pas rare que les personnes, même si elles ont pris conscience de leur stress, préfèrent garder leurs tensions pour elles. Or, il est très important de trouver une personne avec qui en discuter. "Il vaut aller vers les autres, trouver des personnes de confiance à qui parler", assure Patrick Amar. "Les personnes inhibées ont intérêt à laisser exprimer leur sentiment pour éviter certains maux somatiques", confirme Dominique Servant.
Mais trouver la bonne personne est important : il est bien évidemment difficile de se livrer à votre manager si c'est lui qui est source de votre stress. "Certains avancent qu'il ne veulent pas en parler à leur médecin du travail parce qu'ils ne s'entendent pas, rapporte Isabelle Sauvergrain. Mais il y a forcément des personnes relais au sein de l'entreprise : l'infirmière, les responsable du personnel, le CHSCT, les RH..."


Je fixe mes limites


Et si, pour éviter de se sentir dépassé, vous définissiez les limites de ce que vous pouvez faire ? Et si, surtout, vous le faisiez savoir ? "Il faut dire à votre responsable que tel dossier ne vous revient pas, que telle mission n'est pas dans vos cordes ou encore que les délais sont trop courts", conseille Isabelle Sauvegrain. "Les managers n'ont pas intérêt à ce que les gens craquent. Mais si tout semble aller, alors pour eux tout va bien."
Tout le monde n'est certes pas aussi à l'aise pour dire non. Mais tout le monde est susceptible de subir le stress qui en résulte. "Si je dis oui à tout, je rentre tard du travail, j'ai l'impression d'être manipulé et je suis fatigué", explique Patrick Amar.

J'accepte l'imperfection


Etre perfectionniste est en général considéré comme un atout dans le monde professionnel. Pourtant, rechercher à être au maximum tout le temps peut aussi conduire à se fixer des objectifs irréalistes, à refuser les erreurs et à vivre difficilement ses faiblesses. Ce qui risque de conduire à un stress exacerbé.
"Il faut se libérer de l'idée selon laquelle on doit être à 120% à tout moment, explique Patrick Amar. Lorsque je rentre dans une salle pour une présentation, je ne dois pas attendre que la vingtaine de participants en sortent admiratifs. Certains ne seront pas intéressés, d'autres somnoleront, pour des raisons qui n'ont d'ailleurs pas forcément de lien avec moi."

Je retrouve le sommeil


Un stress qui rallonge, ce sont des nuits qui raccourcissent. "Les troubles du sommeil peuvent signifier que l'on est sous tension, explique Isabelle Sauvegrain. En cas de stress, le corps reste en alerte par rapport à un changement de l'environnement." La crainte d'un chef, les délais pour un dossier ou toute autre source de stress gâchent bien des nuits.
Bien évidemment, ces problèmes sont des conséquences de l'anxiété. Mais ils les nourrissent aussi : en dormant mal, vous ne récupérez pas, vous êtes plus fatigué, plus irritable... et plus stressé. Prenez donc les mesures utiles pour passer une bonne nuit : évitez les efforts avant l'endormissement, limitez les excitants et, là encore, efforcez-vous de penser à autre chose. "Il ne faut surtout pas se dire : "il faut absolument que je dorme"", souligne Patrick Amar.


J'adapte mon environnement de travail


L'environnement de travail peut être générateur de stress. Les relations avec vos supérieurs, les délais qui vous sont imposés ou encore le contexte économique. Mais plus sommairement, le lieu dans lequel vous travaillez peut aussi se révéler stressant. "Lutter contre le stress commence tout simplement par fermer la fenêtre d'où proviennent les bruits d'un chantier", confirme Patrick Amar.
L'open-space est bien évidemment souvent considéré comme un environnement générateur d'anxiété. S'il est difficile d'exiger un bureau personnel et un double vitrage, peut-être pouvez-vous trouver les moyens de vous isoler ? Une musique zen dans les oreilles est autrement plus relaxante que le brouhaha de collègues bavards.

Je me fais plaisir

Bien évidemment, tout le monde a intérêt à se faire plaisir. Mais les personnes sous l'emprise du stress auront tendance à négliger cet aspect essentiel de la vie quotidienne. Focalisées sur leurs échéances à respecter ou les exigences auxquelles il faut répondre, elles peuvent mettre de côté leur bien-être personnel.
"Il faut se ménager des sources de plaisir", insiste Patrick Amar. En prenant un bain, en faisant du shopping ou en écoutant votre musique préférée, vous trouverez le moyen de fuir le stress, de penser à autre chose. Vous serez ensuite dans un meilleur état d'esprit pour retourner à vos activités professionnelles.

Les effets anti-cancer de la vitamine D confirmés.

Une étude Américaine relance le scandale des apports conseillés en vitamine D, ridiculement faibles en France.
Selon elle, avec des apports quotidiens de 2000 UI de vitamine D3, on pourrait éviter
600 000 cas de cancers chaque année.
En mai, La Nutrition dénonçait le scandale des apports conseillés en vitamine D, ridiculement faibles.
En juin, une étude de grande envergure montrant que la vitamine D prévenait les cancers lui donnait raison. Aujourd’hui, les effets protecteurs de cette vitamine sur les cancers sont définitivement confirmés.
Selon des chercheurs de San Diego (Californie), si les habitants de l’hémisphère Nord prenaient 2000 UI de vitamine D3 tous les jours,
250 000 cancers colorectal et 350 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année.
Cedric F. Garland, spécialiste de la prévention du cancer et ses collègues du Centre du cancer Moores de l’université de Californie ont estimé en mars dernier le taux sanguin de vitamine D3 optimal pour prévenir le cancer :
55 ng/ml de 25-hydroxyvitamine D (l’indicateur du statut en vitamine D) (1).
Ils ont ensuite comparé ce taux idéal avec les taux mesurés en hiver chez les habitants de 15 pays. Parallèlement, les chercheurs ont relevé les mesures satellites d’ensoleillement de ces pays.
Résultat : plus les taux sanguins de vitamine D sont bas, plus le risque de cancer du sein et de cancer colorectal est élevé.
L’effet protecteur de la vitamine D commence avec des taux situés entre 24 et 32 ng/ml alors qu’en hiver le taux de vitamine D des Américains du Nord ne dépasse pas les 18 ng/ml (2).
En France, 75 % des citadins présentent en hiver un déficit en cette vitamine. « Le taux sanguin idéal de vitamine D peut être atteint grâce à l’alimentation plus des suppléments et des courtes expositions quotidiennes au soleil (10 -15 minutes) » explique le Dr . Garland.
Pour prévenir le cancer colorectal, il faudrait, selon ses estimations, un apport de 2000 UI de vitamine D3 par jour.
Pour le cancer du sein, il en faut un peu plus : 2000 UI toujours plus quelques minutes d’exposition au soleil (avec au moins 40 % de la peau exposée) sauf si, bien-sûr, la personne présente des risques de cancer de la peau.
Ces recommandations sont très loin des apports en vitamine D conseillés en France.
Ainsi, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a divisé par deux, dans ses recommandations de 2000, les niveaux d’apports déjà faibles de 1992.
Elle estime que les adultes français de moins de 65 ans, pour rester en bonne santé, n’ont besoin que de 200 UI/jour, soit des apports dix fois inférieurs à ceux préconisés par les chercheurs Américains.
A quand une révision des recommandations par l’Afssa ?
Au vu des nombreuses études sur le sujet, espérons que cela soit au plus tôt.
En attendant le réveil des Autorités de santé, si vous souhaitez augmenter vos apports en vitamine D3, il vous faudra passer par la case médecin.
Cette vitamine n’étant délivrée que sur ordonnance (contrairement à la vitamine D2 en vente libre mais moins active).
Côté alimentation, haro sur les poissons gras comme le saumon, le maquereau, le hareng qui en renferment 400 à 800 UI pour 100 g. Et n’hésitez pas à vous exposer (modérément) au soleil dès qu’il pointe le bout de son nez.

Aspirine contre le Cancer




L'équipe britannique du Pr Peter Rothwell, de l'université d'Oxford a publié dans la revue britannique The Lancet, qu'une consommation minime d'aspirine (acide acétylsalicylique) de 75 milligrammes par jour, au long cours réduit de 24 % le risque de cancer colo-rectal, et d'un tiers sa mortalité chez les personnes déjà atteintes.

Mais l’aspirine agit sur bien d'autres tumeurs malignes, réduisant au moins de 20 % leur mortalité. Pour étudier les relations intimes entre prise d'aspirine et cancers, Peter Rothwell et ses collègues se sont repenchés sur les grandes études comparant l'aspirine à un placebo ou à un autre produit - antiagrégant ou anticoagulant - en prévention des maladies cardio-vasculaires. L'aspirine est, en effet, l'un des traitements de fond classiques pour fluidifier le sang chez les individus à haut risque d'accidents cardiaques. Au total, sept essais ont ainsi été réanalysés, incluant 25 570 patients. Parmi eux, 674 sont décédés de cancers. Globalement, chez les malades sous aspirine, la mortalité par tumeur maligne s'est avérée réduite de 21% pendant la durée des études. Les bénéfices étaient encore plus marqués au-delà de cinq ans, avec une diminution de 34 % tous cancers confondus, et même de 54 % s'agissant des tumeurs gastro-intestinales.

Les effets de l'aspirine apparaissent au bout d'environ cinq ans pour les cancers de l'œsophage, du pancréas, du cerveau et du poumon; après une dizaine d'années pour ceux de l'estomac et du côlon et d'une quinzaine d'années s'agissant des cancers de la prostate. Dans les essais où le suivi a été très long, les bénéfices se sont maintenus pendant plus de vingt ans, insiste Peter Rothwell, qui précise aussi qu'ils sont «limités à certains cancers, surtout ceux de type adénocarcinomes».

LES VERTUS DU COROSSOL

COROSSOL

Le corossol ou le fruit de l'arbre graviola est un miracle naturel tueur de cellules cancéreuses
10.000 fois plus fort que la chimio.

Pourquoi sommes-nous pas au courant de cela? Sa grande entreprise parce que certains veulent faire revenir leur argent dépensé pour des années de recherche en essayant de faire une version synthétique de celle-ci à la vente.

Alors, puisque vous le savez maintenant, vous pouvez aider un ami dans le besoin en lui faisant savoir ou juste boire un jus de corossol-vous que la prévention, de temps en temps. Le goût n'est pas si mal après tout. Il est entièrement naturel et a certainement pas d'effets secondaires .. Si vous avez de la place, une plante dans votre jardin.
Les autres parties de l'arbre sont également utiles.
La prochaine fois que vous avez un jus de fruits, demandez un corossol.

Combien de personnes sont mortes en vain, alors que ce fabricant de médicaments milliards de dollars caché le secret de l'arbre miraculeux Graviola ?

Cet arbre est faible et est appelé graviola au Brésil, Corossol en espagnol et possède un nom sans inspiration "corossol" en anglais. Le fruit est très grande et la pulpe sucrée acidulée blanc est mangé dans la main ou, plus couramment, utilisé pour fabriquer les boissons de fruits, sorbets et autres.

L'intérêt principal de cette usine en raison de son fort sentiment anti-effets du cancer. Bien qu'il soit efficace pour un certain nombre de conditions médicales, il est son effet anti-cancéreuse qui a le plus d'intérêt. Cette plante est un remède cancer prouvées pour les cancers de tous types.

En plus d'être un remède cancer, graviola est un agent antimicrobien à large spectre pour les infections bactériennes et fongiques, est efficace contre les parasites internes et les vers, abaisse la pression artérielle et est utilisé pour la dépression, le stress et les troubles nerveux.

S'il ya jamais eu un seul exemple qui le rend considérablement clair pourquoi l'existence de l'Institut des sciences de la santé est si vital pour les Américains comme vous, c'est l'incroyable histoire derrière l'arbre Graviola.
La vérité est étonnamment simple: Au fond de l'Amazonie
Rainforest pousse un arbre qui pourrait littéralement révolutionner ce que vous, votre médecin, et le reste du monde pense de traitement du cancer et les chances de survie. L'avenir n'a jamais semblé plus prometteur.

La recherche montre que des extraits de cet arbre miraculeux mai maintenant possible de:

* Cancer Attack manière sûre et efficace avec un tout-thérapie naturelle qui ne causent pas de nausées extrêmes, perte de poids et perte de cheveux

* Protégez votre système immunitaire et d'éviter les infections mortelles

* Se sentent plus forts et en meilleure santé tout au long du traitement

* Boostez votre énergie et améliorer votre vision de la vie

La source de cette information est tout aussi étonnante: Il vient d'une de l 'Amérique



plus grand fabricants de médicaments, le fruit de plus de 20 tests de laboratoire effectués depuis les années 1970! Ce que ces tests ont révélé a tous un peu d'esprit d'engourdissement ... Extraits de l'arbre ont été présentés à:

* Cibler efficacement et tuent les cellules malignes dans 12 types de cancers, notamment du côlon, sein, prostate, du poumon et le cancer du pancréas ...

* Les composés d'arbres s'est révélée être jusqu'à 10.000 fois plus fortes en ralentissant la croissance des cellules cancéreuses que adriamycine, un médicament de chimiothérapie couramment utilisé!

* De plus, contrairement à la chimiothérapie, le composé extrait du selectivelyhunts arbre Graviola vers le bas et ne tue que les cellules cancéreuses. Elle ne porte pas atteinte aux cellules saines!

Les étonnantes propriétés anti cancer de l'arbre Graviola ont été largement étudiés - alors pourquoi ne vous ai pas entendu quelque chose à ce sujet? Si Graviola extrait est que demi comme prometteuse, car elle semble être - pourquoi ne pas tous les oncologue unique à chaque grand hôpital insister sur l'utiliser sur tous ses patients?

L'épine-réponse réfrigération illustre la facilité avec notre santé - et pour beaucoup, nos vies (!)-- sont contrôlés par l'argent et du pouvoir.
Graviola - l'usine qui fonctionne trop bien
One of America 's plus grands fabricants de médicaments milliard de dollar a commencé une recherche pour un traitement du cancer et leurs travaux de recherche centrés sur Graviola, un arbre de guérison légendaires de la forêt pluviale amazonienne.

Différentes parties de l'arbre Graviola - y compris l'écorce, feuilles, racines, fruits et fruits, graines - ont été utilisés pendant des siècles par des hommes-médecine et d'Indiens d'Amérique du Sud pour traiter les maladies cardiaques, l'asthme, des problèmes de foie et de l'arthrite. Going sur des preuves scientifiques très peu documenté, l'entreprise a consacré beaucoup d'argent et de ressources en matière de tests de l'arbre anti-cancéreuses des propriétés - et ont été choqués par les résultats. Graviola s'est avéré être un anticancéreux dynamo.
Mais c'est là que l'histoire Graviola presque terminée.
La compagnie avait un énorme problème avec l'arbre Graviola - c'est complètement naturel, et donc, en vertu du droit fédéral, et non brevetables. Il n'ya aucun moyen de faire des bénéfices graves complications.

Il s'avère que les compagnies pharmaceutiques ont investi près de sept ans à essayer de synthétiser deux des plus puissants de lutte contre l'arbre Graviola's ingrédients cancer. Si l'on pouvait isoler et de produire des clones d'origine humaine de ce qui fait la Graviola si puissant, ils pourraient être capables de faire breveter et en faire leur argent. Hélas, ils ont frappé un mur de briques. L'original ne pouvait tout simplement pas être répliquées. Il n'y avait aucune façon, l'entreprise peut protéger ses bénéfices - ou même de faire revenir les millions qu'il verse dans la recherche.


Comme le rêve d'énormes profits évaporé, leurs essais sur Graviola est venu à une fin brusquement. Pire encore, l'entreprise a mis de côté l'ensemble du projet et a choisi de ne pas publier les résultats de ses recherches!

Heureusement, toutefois, il y avait un scientifique de l'équipe de recherche Graviola dont la conscience ne serait pas lui laisser voir de telles atrocités commises. Au péril de sa carrière, il a contacté une entreprise qui se consacre à la récolte des plantes médicinales de la forêt pluviale amazonienne et sonné l'alarme.
Miracle déchaîné
Lorsque les chercheurs de l'Institut des sciences de la santé ont été alertés vers les nouvelles de Graviola, ils ont commencé à surveiller la recherche faite sur le cancer-massacre des arbres. Preuve de l'efficacité étonnante de Graviola - et de sa couverture choquante-up - est entré dans .... Fast and Furious

Le National Cancer Institute effectué la première recherche scientifique en 1976. Les résultats montrent que Graviola's "feuilles et les tiges se sont avérées efficaces pour attaquer et détruire les cellules malignes." De manière inexplicable, les résultats ont été publiés dans un rapport interne et jamais publié pour le public ...

Depuis 1976, Graviola s'est avéré être un tueur extrêmement puissant de cancer dans 20 essais en laboratoire indépendant, mais pas de double-aveugle des essais cliniques - les médecins traditionnels typiques de référence et revues utiliser pour juger un
valeur de traitement - sont jamais initiée ...

Une étude publiée dans le Journal of Natural Products, suite à une étude récente effectuée à l'Université catholique de Corée du Sud a déclaré que dans un seul produit chimique Graviola a été trouvé pour tuer sélectivement des cellules cancéreuses du côlon à "10.000 fois la puissance de la (les couramment utilisés polychimiothérapie) Adriamycin ... "

La partie la plus importante de l'Université catholique de Corée du Sud rapport est que Graviola a été montré à cibler sélectivement les cellules cancéreuses en laissant intactes les cellules saines. Contrairement à la chimiothérapie, qui vise indistinctement toutes les cellules de reproduction du activement (comme l'estomac et les cellules ciliées), provoquant des effets secondaires dévastateurs de nausées et perte de cheveux

LES BIENFAITS DE LA PAPAYE



La Papaye (en thaï: Malagor) fruit du papayer est surtout connue en Thaïlande comme ingrédient principal entrant dans la préparation de la célèbre salade Somtam, salade très épicée et très appréciée en région d’Isan. Dans cette région de Thailande, il n’y a pas de repas sans Somtam la papaye se récoltant ici à longueur d’année.

La papaye trouve ses origines au Mexique. C’est au 16e siècle que les européens la découvrent aux Antilles. Par la suite, les espagnols et les Portugais l’introduisent en Malaisie et aux Philippines assurant ainsi sa diffusion dans toute l’Asie tropicale.
Le fruit, en général allongé suivant la variété, est de couleur verte puis devient jaune-orangée à maturité. Sa chair est parfumée. Le centre du fruit renferme de nombreuses graines noires.


La papaye est peu calorifique: 33 kcal/100 gr mais riche en vitamine C : 64 mg/100 gr en potassium, calcium, magnésium et en fibres douces. Elle contient aussi du carotène provitamine A,


Mais le saviez-vous ? Manger de la papaye rajeunit votre organisme



Mémoire, concentration:
La Papaye régénère les cellules cérébrales, améliore la microcirculation et apporte une meilleure tonicité des vaisseaux, évitant les problèmes cérébraux vasculaires. La papaye améliore la mémoire, la concentration et l'activité intellectuelle.
Rides:
Les résultats sont visibles dès les premiers jours, la peau est plus belle, le teint plus lumineux, les rides s'estompent.
Fatigue, déprime:
La Papaye lutte contre la fatigue acculée au fil des années, chasse le stress, migraines, angoisses et apporte dynamisme et esprit positif.
Diabète:
Au Japon la Papaye est le remède le plus utilisé pour prévenir et traiter le diabète. Résultats mesurables dès la première semaine de cure.
Sexualité:
L'action se fait sur l'activité cérébrale (libido) et par l'apport de nutriments qui agissent sur la régulation des hormones sexuelles. Aussi efficace pour le désir et le plaisir de la femme que pour la vigueur de l'homme.
Cicatrisation:
Que ce soit à la suite d'une opération ou pour les personnes souffrant d'ulcères, une cure de Papaye va permettre une cicatrisation rapide, une peau saine, sans cicatrices, grâce à la régénération apportée par la Papaye.
Hypertension. Problèmes cardio-vasculaires:
En faisant baisser le taux de cholestérol, en protégeant vos artères, et les parois des vaisseaux, et par son action bénéfique sur le métabolisme des graisses, la Papaye protège votre cœur et évite les risques cardio-vasculaires.
Sommeil:
En supprimant vos douleurs et le stress qui perturbent votre sommeil, la cure de Papaye vous permet de remplacer vos longues heures d'insomnies par un sommeil réparateur.
Grippes maux d'hiver:
Grâce à sa forte teneur en vitamine A et C, la Papaye est la meilleure façon de défendre contre les rhumes, les grippes et les angines.
Jambes lourdes:
En renforçant la résistance des vaisseaux sanguins la Papaye vous aide à conserver des jambes jeunes, sans œdèmes, sans varices, sans douleur.
Douleurs:
La Papaye a un effet immédiat sur les rhumatismes et les douleurs articulaires, lombaires, cervicales, parce qu'une synergie de plus de 20 vitamines et oligo-éléments, dont 5 spécifiques entrent dans sa composition (Vitamine E, C, D, Sélénium... particulièrement efficaces).
Anti inflammatoire naturel la Papaye soulage et régénère les cellules de vos articulations durablement.
Maladie d'Alzheimer, Parkinson, Cancer :
La Papaye offre une synergie d'actifs (multivitamines /multiminéraux) naturellement adaptés à la prévention de ces terribles maladies qui touchent en priorité les personnes âgées.

Airbus A 340 : Propriété définitive après 6 ans

Mardi, 27 Mars 2012

Conformément aux principes du crédit-bail, Air Madagascar ne deviendra propriétaire légal des deux Airbus A 340 qu’après paiement total des loyers

Nombre d’observateurs ont taxé le PHAT Rajoelina Andry de menteur, du moins dans une partie de ses déclarations face à Onitiana Realy lors de l’émission l’invité du Zoma de la TV Plus. Par contre le PHAT semble avoir dit une partie de vérité en ce qui concerne l’acquisition prochaine par Air Madagascar de ceux Airbus A 340, car ce projet est actuellement en phase finale.

Cependant, le PHAT n’a vraisemblablement dit que ce qui arrange son image dans ce dossier. Il a par exemple déclaré avec son habituel orgueil que finalement la compagnie aérienne nationale aura « ses propres avions ». Ce qui n’est pas à 100% conforme à la vérité car en fait, il n’y aura pas un transfert immédiat de la propriété de ces deux avions en question au nom d’Air Madagascar. En effet, l’acquisition de ces deux avions se fera par le leasing ou le crédit-bail qui se manifeste au début par un contrat de location. Et en la matière, le loueur, en l’occurrence Air France, d’après la déclaration du PHAT, reste le propriétaire des deux avions, à charge pour le locataire, en l’occurrence Air Madagascar, de payer les loyers qui, accumulés, représentent le prix des avions. Du coup, Air Madagascar ne deviendra officiellement propriétaire des deux avions qu’une fois, la totalité du prix payé. C'est-à-dire dans 6 ans prévus être la durée du leasing.

A 340 300. La demi-vérité d’Andry Rajoelina concerne l’identité exacte des deux avions. Les observateurs se posent en effet la question de savoir si c’est par ignorance ou à dessein que le PHAT Rajoelina s’est contenté de dire qu’il s’agit de deux Airbus A 340. Or on sait qu’il y a plusieurs Airbus A 340 (200, 300, 300E, 500, 600…) Mais d’après nos informations, les deux Airbus destinés à Air Madagascar appartiennent à la gamme 300. Une gamme qui est la plus mauvaise parmi les A 340 disponibles chez l’avionneur européen. En effet, sur le marché de l’aviation, pas mal de compagnies aériennes cherchent à se débarrasser de leur A 340 300, dont les charges d’exploitation sont trop lourdes, pour les échanger contre d’autres types plus performants. Dans tous les cas, l’on souhaite à la compagnie aérienne nationale qu’elle soit capable de bien gérer ces deux avions qui vont renforcer sa flotte. Car ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que malgré les pressions de tout genre, l’équipe technique d’Air Madagascar a toujours su s’adapter à toute situation pour rendre la compagnie plus performante. Enfin et non des moindres, qui va garantir ce crédit-bail ?

Monday, March 26, 2012



Mesdames, mieux vaut un petit canard dans sa baignoire qu'un gros connard dans son plumard !

Ny omby masiaka sa ny eritreritra ?

Le drift on n'aime ou on n'aime pas

Sunday, March 25, 2012

Ile de La Réunion: Un concert pour les sinistrés de Madagascar

Sous l’égide de Fraternité Réunion Madagascar, les différentes associations œuvrant dans l’intérêt de la Grande Ile organisent un concert de solidarité pour les sinistrés des cyclones Giovanna et Irina. Les passages successifs des deux perturbations atmosphériques ont causé de lourds dégâts, affectant les habitations et les structures publiques : les maisons et écoles ont été détruites, des villages se sont retrouvés coupés du monde après la rupture des ponts et la destruction des routes ? Plus d’une centaine de décès et des centaines de milliers de sinistrés sont également à déplorer. Pour tous les Amis de Madagascar, le concert sera l’occasion de récolter des fonds pour aider la Grande Ile à se relever de ces terribles épreuves. Il se tiendra le samedi 7 avril prochain au Palaxa à Saint-Denis à partir de 19 heures. Plusieurs artistes réunionnais et malgaches se succèderont sur scène pendant près de trois heures, dont Françoise Guimbert, Tiloun, Myah, Christine Salem, et la marraine de l’opération, Tiana. L’entrée est fixée à 10 euros, mais les spectateurs peuvent donner plus, notamment en faisant des promesses de dons. L’argent récolté sera distribué en mains propres à quelques ONG sur place. La priorité sera donnée aux opérations de reconstruction des écoles et des centres de santé qui accueillent notamment des femmes enceintes et des enfants malades. Les organisateurs pensent également consacrer une partie des fonds à la reconstruction d’un pont afin de permettre à un village de Tananarive de sortir de l’isolation. "Ce concert n’est que la première d’une longue série d’actions que nous souhaitons pérenniser, indique Mireille Ramiandrisoa, la principale organisatrice de l’événement musical. Il y a tant à faire à Madagascar" Concert de solidarité pour Mada, samedi 7 avril au Palaxa à Saint-Denis. Tarif : 10 euros (dons bienvenus).

Madagascar: Priorité Santé

Qu’il est malheureux de lire dans les colonnes d’un même journal une annonce d’un patient au bord du désespoir implorant la générosité de ses congénères pour pouvoir poursuivre un traitement pour le maintenir en vie et une information faisant mention d’une seconde évacuation sanitaire d’un militaire haut gradé vers un établissement étranger, aux frais de l’Etat, c’est-à-dire du contribuable.
Combien sont-ils ces malheureux atteints d’un accident vasculaire et cérébral, d’un cancer ou d’une insuffisance rénale, condamnés à compter le nombre de jours qu’il leur reste à vivre et ces chanceux, lesquels, de par leur position politique ou de leur statut dans le microcosme, bénéficient, en plus de leurs salaires, d’autres avantages que ne pourront que rêver la majorité des Malgaches.
Il n’est pas normal que l’Etat fasse deux poids deux mesures en octroyant à certains des avantages qu’il n’accorde pas à d’autres. Humainement parlant, l’Etat n’a pas le droit de laisser mourir les citoyens et doit tout faire pour préserver la vie. C’est un « droit » de l’homme. Il n’a pas le droit de disposer de la vie et de la mort car « tous les hommes sont égaux ».
C’est dans de tels cas que l’on se rend compte de l’injustice flagrante que beaucoup de nos dirigeants feignent d’ignorer. A l’exemple des fonctionnaires qui sont pris en charge jusqu’à la fin de leur vie par l’Etat, alors que les employés du privé ne touchent que le tiers de leur salaire, tous les trois mois, lorsqu’ils sont admis à la retraite. Et pourtant, ces derniers paient les mêmes impôts que les agents de l’Etat, et même plus pour certains cadres. Et inutile de dire que ce sont souvent ces employés du privé qui sont les plus défavorisés en matière de santé : ils doivent payer eux-mêmes les frais d’hôpitaux, les médicaments et, s’ils le peuvent, les évacuations sanitaires. Imaginez leur abattement quand, pour un scanner, ils doivent payer de leur poche 420.000 Ar.
La politique en matière de santé est complètement à revoir à Madagascar. De nombreux proverbes malgaches le rappellent : rien ne vaut un corps bien portant. C’est la première richesse avant les espèces sonnantes et trébuchantes, une belle villa ou les voitures. Certes, le régime de la Transition actuel projette de construire des hôpitaux aux normes internationales. C’est déjà une bonne chose. Mais il faudra encore les équiper, y affecter un personnel qualifié. Aurons-nous les ressources nécessaires pour ce faire ? Le doute est permis quand on sait que depuis deux ans, le service de radiothérapie de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha, le SEUL service traitant le cancer à Madagascar n’est plus fonctionnel.

Macky Sall élu président du Sénégal

Lundi 25 mars 2012

L'ex-premier ministre Macky Sall est devenu dimanche le nouveau chef de l'Etat sénégalais en battant au second tour de la présidentielle son rival Abdoulaye Wade qui a reconnu sa défaite avant même les résultats officiels d'un scrutin qui s'est déroulé pacifiquement. "Ce jour est un grand jour pour le Sénégal", a réagi Arona Ndoffene Diouf, un des conseillers de Macky Sall.

En dépit des craintes suscitées par la nouvelle candidature du président Wade, 85 ans, élu en 2000 et réélu en 2007, la victoire acceptée de son ancien ministre et premier ministre qu'il appelait son "apprenti", témoigne de la vitalité démocratique du Sénégal. "Mes chers compatriotes, à l'issue du second tour de scrutin" de dimanche, "les résultats en cours indiquent que M. Macky Sall a remporté la victoire", a déclaré le président Wade, selon un communiqué diffusé dans la soirée par la présidence. "Comme je l'avais toujours promis, je l'ai donc appelé dès la soirée du 25 mars au téléphone pour le féliciter", a expliqué le chef de l'Etat sortant.

"JE SERAI LE PRÉSIDENT DE TOUS LES SÉNÉGALAIS"

A Dakar, dimanche soir 24 mars 2012.

"Ce (dimanche) soir, un résultat est sorti des urnes, le grand vainqueur reste le peuple sénégalais", a déclaré de son côté M. Sall, qui s'apprête à devenir, à cinquante ans, le quatrième président du Sénégal depuis l'indépendance, lors d'une conférence de presse dans la nuit dans un grand hôtel de la capitale. "Je serai le président de tous les Sénégalais", a-t-il promis, remerciant notamment le président Wade pour son appel téléphonique. "Ce soir une ère nouvelle commence pour le Sénégal", s'est félicité le vainqueur du scrutin, qui lui aussi a salué la maturité des électeurs et de la démocratie sénégalaise. "L'ampleur de cette victoire aux allures de plébiscite exprime l'immensité des attentes de la population, j'en prends toute la mesure. Ensemble, nous allons nous atteler au travail", a-t-il conclu.

"C'est encore une preuve de la maturité du peuple sénégalais et de la classe politique", a commenté le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), chargée de superviser le scrutin. Les premiers résultats officiels ne sont pas attendus avant mardi ou mercredi, mais les chiffres bureau par bureau égrenés depuis la fermeture des bureaux de vote à 18 heures par les médias sénégalais donnent l'opposant, en tête dans la plupart d'entre eux.

Dans le quartier du Plateau à Dakar dimanche soir 24 mars 2012.

"CETTE FOIS ÇA Y EST !"

Avant même l'annonce de sa victoire, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le siège de campagne à Dakar de Macky Sall, aux cris de "Macky président", "Cette fois ça y est !" ou "On a gagné" et en dansant au son d'une musique rythmée poussée à fond par une puissante sonorisation. Des scènes de liesse similaires ont eu lieu toute la soirée dans plusieurs quartiers de Dakar, y compris au cœur de la ville, Place de l'Indépendance, proche du palais présidentiel. Hormis l'action d'hommes armés qui ont perturbé le vote dans quelques bureaux en Casamance (sud), région en proie à une rébellion indépendantiste depuis trente ans, aucun incident grave n'a été signalé lors du scrutin dans le reste du pays.

La campagne pour le premier tour laissait craindre que le Sénégal, seul pays d'Afrique de l'Ouest à n'avoir jamais fait l'expérience d'un coup d'Etat, bascule dans un cycle de violences. Des manifestations avaient éclaté lorsque le Conseil constitutionnel avait validé la candidature de Wade à un troisième mandat. Six personnes avaient été tuées dans ces manifestations pré-électorales, la France et les Etats-Unis faisant part de leurs doutes sur les velléités du président sortant.