Wednesday, February 29, 2012

TU PEUX T' EMPOISONNER ACCIDENTELLEMENT.



Veuillez, s'il vous plaît lire attentivement cette information.

A Taïwan récemment, une femme meurt subitement en présentant des signes de saignement aux oreilles, au nez, à la bouche et aux yeux. Une autopsie préliminaire donne le diagnostic suivant : le décès de cette femme est dû à un empoisonnement à l’arsenic.

D'où vient donc l'arsenic ?

La police a aussitôt ouvert une enquête approfondie et étendue sur les causes du décès. Un professeur de l'école de médecine fut invité à venir résoudre l'affaire. Le professeur examina attentivement le contenu de l'estomac de la personne décédée et, en moins d'une demi-heure, le mystère était résolu. «Cette femme ne s'est pas suicidée et n’a pas non plus été tuée, déclara-t-il, elle est victime d'une mort accidentelle due à l'ignorance !

Tout le monde était perplexe, se demandant en quoi ce décès était-il accidentel ? Le professeur précisa : «L’arsenic a été produit dans l'estomac du défunt ».

La défunte avait pris l’habitude de prendre de la vitamine C de tous les jours, ce qui n’est pas un problème en soi. Le problème, ajouta le scientifique, c'est qu'elle a mangé en même temps beaucoup de crevettes au cours d’un dîner au restaurant. Mais, manger des crevettes n’est pas un problème d’autant plus que les membres de sa famille, qui l’accompagnaient au restaurant et qui en ont aussi mangé n’ont rien. Le problème est que la défunte prenait également de la «vitamine C».

Alors où est donc le problème ?

Des chercheurs de l'Université de Chicago aux Etats-Unis ont, grâce à des expériences, découvert que des aliments tels que les crevettes à carapace molle contiennent une très forte concentration de cinq composés de l'arsenic de potassium. Cet aliment frais en soi n'a pas d'effets toxiques sur le corps humain ! Toutefois, en raison d’une réaction chimique avec la vitamine C, l’un des cinq composés de l’arsenic de potassium, l'anhydride - également connu sous le nom d'oxyde d'arsenic (la formule chimique est As205) - a été changé en arsenic anhydride BAD, également connu comme arsenic trioxyde de formule chimique As203, communément appelé l'arsenic ! D’où son décès.

L’empoisonnement à l'arsenic a un effet très violent sur l’organisme et peut entraîner une grave perturbation du fonctionnement des petits vaisseaux sanguins :

inhiber l'activité du foie en transformant la graisse hépatique en un facteur de destruction affectant gravement le cœur, le foie, les reins,

provoquer une congestion intestinale, la mort des cellules épithéliales et la télangiectasie (*).

Par conséquent, une personne qui meurt d'empoisonnement à l'arsenic présente les signes caractéristiques suivants : saignement des oreilles, du nez, de la bouche et des yeux.

Par conséquent, par mesure de précaution, il NE FAUT PAS manger des crevettes si vous prenez ou avez pris de la vitamine C !

Après avoir lu ce message, s'il vous plaît, ne soyez pas inconscient. Envoyez-le à toute la famille et à vos amis !

(*) La télangiectasie est la dilatation de petits vaisseaux cutanés, formant de fines lignes rouges, parfois violettes, d’une longueur allant de quelques millimètres à quelques centimètres. Elles dessinent souvent des réseaux appelés angiomes stellaires (entrelacement de petits vaisseaux ayant la forme d’étoile).

1er Mars 2012


Le fusil le plus puissant du monde

Secteur forestier : Dominé par la mafia étrangère



Le Groupement National des Exploitants Forestiers réclame la délivrance de permis réglementés par les autorités compétentes en vue de lutter contre l’exploitation illicite dans ce secteur.

Près de 22 millions de m3. Telle est la consommation annuelle de bois de Madagascar. Parmi lesquels, 20 millions de m3 sont utilisés pour le charbon et les bois de chauffe tandis que le reste constitue des bois d’œuvre utilisés pour la fabrication des meubles et la construction. «Mais le secteur forestier est maintenant dominé par la mafia surtout étrangère depuis la suspension de la délivrance de permis d’exploitation forestière de gré à gré», a déploré Rakotoson Georges, le vice-président du Groupement National des Exploitants Forestiers (GNEF).
Problème de permis. Notons que le système de gré à gré a été remplacé par l’attribution des lots forestiers par voie d’adjudication. « Cependant, il n’y avait que cinq lots attribués aux exploitants depuis 2004. Cela ne satisfait pas pour autant le besoin de la population locale qui se chiffre à 22 millions de m3 de bois par an. D’où, la recrudescence du trafic et de l’exploitation illicite », a-t-il
dénoncé. Les exploitants formels se plaignent ainsi car il n’y a plus de professionnalisme dans leur secteur, faute de délivrance de permis d’exploitation légaux. Ce sont ainsi les opérateurs riches qui s’y mettent et procèdent même à l’exportation des produits forestiers s’ils se contentent tout simplement de satisfaire la consommation locale. A preuve, les 500 containers de bois de palissandre et des essences ordinaires bloqués au port de Mahajanga depuis deux ans ont fait couler beaucoup d’encre.
Fournisseurs fictifs. Rappelons que le ministère de l’Environnement a autorisé l’expédition de ces 500 containers via un arrêté. Mais le syndicat des corps Forestiers et de l’administration forestière
(SCOFAFOR) a dénoncé que 90 containers ont des papiers illégaux, 295 containers sont en règle vis-à-vis de l’administration forestière et non de la douane tandis que le reste constitue encore des containers vides, suite aux renseignements reçus au sein même de ce département de tutelle. Le GNEV craint ainsi fort qu’il n’y ait une exploitation sauvage et, bien évidemment, de manière illicite, des zones forestières dans les régions de Boeny et de Betsiboka afin de remplir
ces containers vides tout en signalant que la traçabilité des bois déjà empotés dans les autres containers reste floue. Le nombre des fournisseurs fictifs va augmenter si l’on ne recense que trois VOI ou communautés locales de base qui approvisionnent en produits forestiers ces deux régions. « La délivrance des permis réglementés par les autorités compétentes constitue la seule solution pour régler ce fléau », a conclu Rakotoson Georges.

Foyers de tension Les forces de l'ordre tirent la sonnette d'alarme

Les militaires craignent d’être débordés par les évènements .


Les forces armées et la police lancent une mise en garde sur la nécessité du règlement des crises sociales. Le régime de transition n’a pas de solution définitive.
Le régime de transition à l'épreuve. Au-delà de la tension politique autour de la mise en œuvre de la Feuille de route, il doit faire face à plusieurs foyers de tension latents.
« Nous avons fait part aux responsables des départements ministériels concernés quant à la nécessité de régler les foyers de tension actuels. Ceux-ci commencent à prendre de l'ampleur et nous risquons d'avoir du mal à gérer la sécurité autour d'eux si cela continue », a affirmé un haut responsa­ble des forces de l'ordre hier.
Ces propos rapportés ont été tenus au cours d'une réunion à Mahazoarivo lundi. Plusieurs hauts gradés ont participé à la séance de travail avec le Premier ministre Omer Beriziky dont les généraux Lucien Rakotoari­masy, Randrianazary, André Ndriarijaona, Bruno Razafin­drakoto, respectivement ministre des Forces armées, secrétaire d'état à la gendarmerie, chef d'état-major de l'armée (Cemgam) et commandant de la gendarmerie. Arsène Rakotondrazaka, Christine Razanamahasoa, Etienne Razafindehibe et Régis Manoro, ministre de la Sécurité intérieur, celle de la Justice, celui de l'Enseigne­ment supérieur et celui de l'Éducation nationale, étaient également présents à ce rendez-vous.
Vision incohérente
Selon certaines indiscrétions, aucune décision n'a été prise à l'issue de la réunion. Mais Andry Rajoe­lina, président de la transition, a ensuite touché quel­ques mots sur le dossier brûlant au cours du conseil des ministres qui a duré moins d'une heure, à Iavoloha hier.
L'homme fort de la tran­sition a « constaté qu'au niveau de certains secteurs de la vie nationale, certaines situations pourrissent davantage », selon le communiqué du conseil. Il fait référence aux foyers de tension à cause de diverses grèves, aux arrêts des cours à l'Université d'Antana­narivo, et à l'insécurité. Il « donne des consignes au gouvernement (...) de se pencher davantage sur tous ces maux minant la vie de la Nation, de les traiter dans les meilleurs délais et d’en tirer les solutions adéquates ». Le même communiqué évoque la sollicitation des départements « concernés par toutes ces situations en pourrissement de prendre toutes les mesures qui s'imposent ».
Un membre du gouvernement, présent au conseil des ministres, confie l'absence de débats sur le sujet après l'observation présidentielle. « Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a seulement pris la parole pour expliquer la situation dans son département », avance-t-il. Le communiqué du conseil relate la tenue d'une conférence des présidents aujourd'hui, pour se pencher sur la clôture de l’actuelle année universitaire et à l’ouverture de celle de 2012.
Au niveau de la Prima­ture, plusieurs réunions ont été organisées ces derniers jours autour de ces foyers de tension. Omer Beriziky a rencontré plusieurs membres du gouvernement touchés par les grèves hier. Il a également discuté avec une délégation des syndicats des transporteurs, pour évoquer les prix des carburants, une autre épine qui n'est pas encore ôtée, avec les pétroliers. Selon un des participants aux échanges, l'idée d'évoquer le sujet au cours du conseil dans l'après-midi aurait été avancée. Ce qui n'a pas été le cas. « Notre position dépendra de la réponse du gouvernement », confie un des syn­dicalistes, mettant l'accent sur l'impact d'une hausse des prix des carburants.
Curieusement, la plupart des foyers de tension en cours ont commencé depuis un certain temps, pour ne citer que le cas des prix des carburants. Il en est de même de la grève des magistrats depuis près de trois mois. Mais l'Exécutif n'a encore trouvé de réponse ferme et définitive sur ces questions. Pire encore, il donne l'impression de tergiverser dans la gestion de celles-ci.
Selon un analyste, la nature même du gouvernement, dit d'union nationale, ne facilite pas la mise en place d'une vision cohérente pour gérer des dossiers précis. Les divergences politiques dans la mise en œuvre de la politique semblent en même temps prendre le pas sur d'autres priorités.

Police nationale : encore une bavure

Des éléments de la Police ont fait hier une descente au domicile de Johiry Boana Idy, correspondant de RNM et TVM à Belo-sur-Tsiribihina et délégué à la communication dans cette localité. Motif : l’homme a envoyé sur les ondes un documentaire suivi d’un débat qui n’a pas plu aux éléments de la Police locale. Emmené et jeté au violon, Johiry Boana Idy a été libéré dans l’après-midi d’hier, suite à des pressions émanant de la capitale. Solidaires de leur collègue arrêté, les employés de RNM, au siège d’Anosy, ont relaté l’événement dans le journal de 12 heures 30 d’hier. Ce qui a incité les plus hautes instances à intervenir pour mettre un terme à l’ « arrestation arbitraire »…
Encore une initiative intempestive des policiers, donc, dans une province déjà secouée il y a deux mois par le mouvement qui a coûté la vie au magistrat Rehavana Michel. Si les magistrats du SMM rechignent jusqu’à maintenant à reprendre le travail, c’est surtout car rien ne les prémunit contre des sautes d’humeur de ce genre.

Bezaha : Hitory ny zandary ny « proviseur »-n’ny lycée

« Tsy avelako ho vita mora foana ny namonoan’i Lietnà Zandary avy ao Betioky Atsimo ahy ny 21 sy 22 febroary teo, tany Bezaha Toliara », hoy ny provizeran’ny Lycée any an-toerana, Atoa Constexte, raha nitafa tamin’ny mpanao gazety ny tenany. Araka ny fanazavany dia nosamborina zandary vololahy tao an-tranony izy, ny 21 febroary teo. Tamin’ny fanazavana nataony ihany no nahafantarana fa namoaka vaovao niendrika fanalam-baraka ny mpitandro filaminana tamina haino aman-jery ny tenany ka izany no antony nampanantsoana azy niampy ny feo niely teo an-tànana, fa nandrahona ho faty an’ity lietnà nidaroka vodim-basy azy sy nandaka ny foto-tsofiny sy ny lamosiny tamin’ny rangers izy. « Tsy nanala baraka mpitandro filaminana izany aho fa nilaza ny marina noho ny fakana vola 1,5 tapitrisa tamin’ny zanaka anabaviko, nataon’ny zandary ». Ny tena mampalahelo ahy anefa, hoy hatrany ity provizera ao Bezaha ity dia « ny tsy fanajana akory ny zon’olombelona sy ny lalàna misy amin’ny tany demokratika toa an’i Madagasikara ». Daroka sy vono no nitsena ahy sy nihatra tamiko raha vantany vao tonga tao amin’ny biraon’ny Zandary ny tenako, hoy izy. Manaraka fitsaboana ity provizera ity ankehitriny ary nilaza fa tsy hipetra-potsiny fa hitondra ny raharaha amin’ny sehatra ambonimbony kokoa ary hanao tatitra amin’ny lehibeny isan’ambaratongany, mba hanokafana fanadihadiana lalina momba ny raharaha mafampana ao Bezaha.

Tuesday, February 28, 2012

Dormir ou conduire, il faut choisir

Un accident sur une route de France.


Quel est le rôle de la somnolence dans les accidents de la route ? L'association 40 Millions d'automobilistes, puissant lobby qui revendique 320 000 adhérents, assure qu'elle cause "autant d'accidents que la vitesse". Hors autoroutes et agglomérations, elle aurait entraîné 622 décès, soit 22,52 % des morts sur ce réseau, en 2011. "Les accidents concernés ont eu lieu en ligne droite, précise Laurent Hecquet, son délégué général. Les explications officielles invoquent la vitesse, alors que plus on va vite, plus on serre les mains sur le volant sans dévier de sa trajectoire", observe-t-il.

Le professeur Claude Got, expert en accidentologie, et conseiller de la Ligue contre la violence routière, conteste vigoureusement ces conclusions : "Les défenseurs de l'automobile construisent un raisonnement causal sans avoir de preuve de ce qu'ils avancent, affirme-t-il. En effet, ils reconnaissent qu'ils n'ont pas de renseignement sur la vitesse de circulation avant l'accident, sur l'alcoolémie, sur l'usage éventuel de stupéfiants ou du téléphone, ni sur l'état de vigilance ou d'attention." Selon lui, le lobby surévalue le rôle de la somnolence, pour "exonérer la vitesse de son rôle de facteur commun à tous les accidents, et obtenir que l'on supprime les radars".

Comment évaluer scientifiquement le rôle de la somnolence ? "Elle est difficilement décelable", admet Christophe Perrin, chargé de recherche à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar). Toutefois, "certains indices matériels permettent de déduire qu'elle est la cause de l'accident", constate cet expert qui travaille dans l'unité des "mécanismes d'accidents". Il s'agit notamment de la "présence de traces de roulage dans les accotements", de l'"absence de trace de ripage et de freinage sur la chaussée", et du constat d'un "impact direct sur un obstacle, sans manoeuvre d'évitement". Pour les observer, précise M. Perrin, "il faut examiner l'état de la route tout de suite après l'accident". "Et encore, ce n'est pas toujours aisé, car les ABS (anti-blocage système) suppriment souvent les traces de freinage", ajoute-t-il.

Son unité, située à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), se rend sur les lieux de tous les accidents qui surviennent dans un rayon de 15 km, depuis 1992. "Des psychologues recueillent les témoignages de conducteurs dont l'état le permet, qui confient s'être endormis", ajoute-t-il.

Les forces de l'ordre, qui remplissent des procès-verbaux après chaque accident corporel, doivent examiner ces indices matériels. Les bulletins d'analyse, qui codifient ensuite leurs observations, comportent une soixantaine de critères (luminosité, alcoolémie, port ou non de la ceinture...) dont un dénommé "malaise -fatigue", qui doit être coché lorsqu'elles soupçonnent un endormissement.

Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), qui fonde ses statistiques sur ces bulletins, le facteur "malaise-fatigue" était, en 2010, la cause de 18 % des accidents mortels sur autoroute, de 15 % des accidents sur route nationale, de 7 % sur départementale et de 3 % sur route communale. Ces accidents étaient plus fréquents le jour que la nuit (22 % le jour sur autoroute, 14 % la nuit, par exemple), la somnolence étant souvent due à une dette de sommeil ou à une conduite postprandiale.

L'Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA), qui rassemble les sociétés d'autoroutes concédées à péage, soit 74,5 % de ces voies, estime pour sa part que "la somnolence intervient dans 33 % des accidents mortels" sur son réseau - soit 50 morts sur 153 en 2010. C'est plus que pour l'Onisr (18 %). La différence s'expliquerait par la nature des sources qu'exploitent les soixante analystes sécurité des sociétés d'autoroutes : ils examinent les procès-verbaux des forces de l'ordre, et non les bulletins qui les codifient, jugés réducteurs. "Ces procès-verbaux, qui peuvent comprendre 70 pages, et de nombreuses photographies, détaillent par exemple la journée qui a précédé l'accident", explique Pascal Contremoulins, responsable sécurité routière du groupe Sanef.

En 2007, l'ASFA a conduit une étude auprès de 35 000 abonnés au service de télépéage, sous la direction de Pierre Philip, spécialiste des troubles du sommeil au CHU de Bordeaux. Elle a montré que 11 % avaient eu au moins un "presque accident", ou accident évité de justesse avec sortie de route ou franchissement de ligne, au cours de l'année. Malgré leur fatigue, 30 % des conducteurs ne s'arrêtent pas pour dormir. Un tiers ouvre la fenêtre, 24 % font du bruit ou augmentent le son de la radio. Les autres "résistent"...

Des ministres et chefs de Région à Manakara: Refus buté et bruyantes huées de la population !

Evidemment, ils y sont allés samedi dernier pour essayer de régler l’affaire Mainlands, qui a défrayé la chronique ces dernières semaines. Ils, ce sont la ministre Daniela Randrianfeno, en charge des Mines, et celui des Relations avec les Institutions, Manantsoa Victor, plus les chefs des Régions d’Analanjirofo, Saina Michel, d’Atsimo Atsinanana, le colonel Bellone, et évidemment celui de Vatovavy Fitovinany, Martial Rakamisilahy.
Manakara a connu ce samedi-là, selon une correspondante particulière sur place, une effervescence rare. La rencontre entre la population et les deux membres du gouvernement a eu lieu au Sidi Hôtel, lequel était plein comme un œuf, et débordait largement au dehors. La société chinoise Mainlands Mining et son projet d’extraction d’ilménite et de zircon étaient sur toutes les lèvres. Son DG, un Chinois évidemment, était présent dans la salle. Lors de la présentation des illustres visiteurs, l’applaudimètre était plutôt réticent. Au nom de Sileny Alban, président de la délégation spéciale à la commune et qui soutient la population dans son « combat » contre Mainlands, il s’est quelque peu emballé. La ministre des Mines a expliqué que la délégation dont elle faisait partie était venue s’enquérir des réalités concernant l’implantation de la société dans la zone de Manakara. L’autre membre du gouvernement, Manantsoa Victor, a apporté quelques explications, relayé en cela par un technicien qui s’est servi d’un vidéo projecteur, afin de convaincre les Manakarois que la ville n’aurait que bienfaits de la part de Mainlands Mining. Mais, les hurlements ont rempli la salle : « Nous n’en voulons pas ! » Manantsoa Victor a, lui, tenté un grand coup : « Si on divisait les bénéfices que tireraient les habitants de Manakara de l’implantation de cette usine, vous aurez chacun un million de francs chacun, y compris les nouveaux nés ! » Mais la population est demeurée imperturbable : « Nous n’en voulons pas, nous préférons consommer nos fruits à pain ! » Non à Mainlands : l’air à la mode à Manakara samedi dernier, hurlé sur tous les tons. Le DG de la société maudite a lui aussi reçu sa (sur)dose de huées, suivies de « Miboeza ! » (Allez-vous en). Seul Sileny Alban avait le pouvoir de calmer la foule. Des accusations ont été publiquement lancées contre le chef de la gendarmerie locale, et même contre le président de la transition, qui auraient respectivement terrorisé et trompé la population.
La phobie de Manakara à l’encontre de Mainlands Mining a trouvé ses sources dans les maladresses sinon le mépris que cette société chinoise a fait montre vis-à-vis de la population dès les débuts de son implantation. En effet, ils auraient sondé partout où il existait du sable, sans l’accord des occupants. Terrains, champs de culture, lieux habités : tout y passait. Le pire était que, chaque fois que les paysans se plaignaient aux autorités, ces dernières penchaient du côté des Chinois. Le chef de Région avait affirmé que ces derniers n’en étaient qu’au stade des études. Des espions envoyés par la population rendaient pourtant compte que la société était au contraire en pleine exploitation. Il y a deux semaines, trois roitelets ont été arrêtés pour avoir été du côté des contestataires. Par ailleurs, trois faux roitelets ont déclaré sur TVM et RNM à Antananarivo, avoir été envoyés par la population de Manakara pour annoncer que Mainlands était la bienvenue. De retour à Manakara, ils ont été punis par la collectivité d’une amende de 300 000 Ariary, plus un zébu, pour avoir usurpé le nom du Fokonolona. En réaction, le chef de Région aurait dépêché des gendarmes pour appréhender trois dirigeants du Fokonolona. Saina Michel a voulu témoigner que Mainlands est d’une grande utilité dans sa Région, du côté de Fénérive-Est, mais on lui a imposé le silence. Bellone aussi, mais on lui a alors suggéré d’implanter Mainlands chez lui à Farafangana. Un notable de Vohipeno avait résumé le sentiment général : « l’anguille est délicieuse, mais on ne va pas se servir de sa langue pour l’appâter ». Ou, en clair, il est bon d’avoir de l’argent, mais on ne va pas vendre la terre des ancêtres pour autant.
L’ilménite et le zircon seraient-ils radioactifs ? En tout cas, la population de là-bas semble le craindre. La destruction accélérée de l’environnement effraie également. Le fait que Mainlands Mining ait déjà versé à la Région un chèque de vingt millions d’Ariary, à titre d’avance de location des entrepôts du port de Manakara, n’est pas pour simplifier les choses. La population, elle, n’en a cure, et promet de manifester tous les samedis jusqu’à ce que la société chinoise déguerpisse de chez elle.

Monday, February 27, 2012

Les dauphins ne sont pas insensibles aux charmes des femmes

Des somnifères associés à un risque plus élevé de mort

Des somnifères couramment prescrits sont associés à un risque de mort quatre fois plus élevé chez leurs utilisateurs que chez des personnes qui n'en prennent pas, selon une étude américaine, publiée lundi 27 février par le journal médical en ligne BMJ Open.

Chez leurs plus gros consommateurs, ces divers somnifères sont également associés à un risque de cancer significativement plus élevé (35 %), notent les auteurs. Les médicament en cause incluent la famille des benzodiazépines, comme le témazepam, les non-benzodiazépines, comme le zolpidem, les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques.

L'étude du Dr Daniel Kripke et de ses collègues du Scripps Clinic Viterbi Family Sleep Center (La Jolla, Californie) porte sur 10 529 adultes âgés de 54 ans en moyenne et ayant eu des ordonnances d'"hypnotiques" (médicaments pour dormir) entre janvier 2002 et janvier 2007. Ils ont été comparés à un groupe de 23 676 personnes n'utilisant pas d'aide médicamenteuse pour dormir, suivis deux ans et demi en moyenne. Les patients qui prennent du zolpidem, du temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments.

RISQUE AUSSI CHEZ LES PETITS CONSOMMATEURS


Même chez les petits consommateurs (dix-huit cachets ou moins par an), le risque de mort reste trois fois plus élevé, ajoute l'étude. Les auteurs reconnaissent que l'association entre ces médicaments et le risque de mort n'implique pas forcément un lien de cause à effet, même si leurs travaux viennent conforter d'autres études.
Néanmoins, ils donnent l'alarme vu la consommation de ces médicaments. "Nous estimons qu'approximativement six à dix pour cent des adultes américains prenaient ces médicaments en 2010 et ces proportions pourraient être plus élevées dans certaines parties de l'Europe", écrivent-ils.

Selon une estimation, les hypnotiques pourraient en 2010 avoir été associés de 320 000 à 507 000 morts en excès aux seuls Etats-Unis, et même s'il ne s'agissait que de 10 000 morts annuels en excès, ce serait trop, notent les auteurs. Selon l'étude, il y a eu 265 morts parmi les 4 336 patients passés en revue prenant du zolpidem, très prescrit, contre 295 parmi les plus de 23 000 personnes qui n'avaient pris ni sédatifs ni comprimés pour dormir. Des études antérieures avaient établi un lien entre les somnifères et les accidents de voiture et les chutes, ainsi qu'avec des problèmes de régurgitations dans l'œsophage et d'ulcères.

Anxiolytiques et somnifères favoriseraient la maladie d'Alzheimer

Les benzodiazépines, molécules contenues dans les anxiolytiques et les somnifères, pourraient augmenter le risque de développer la maladie d'Alzheimer, selon une étude présentée dans l'édition du mois d'octobre du magazine Sciences et Avenir. Cette enquête révèle qu'entre 16.000 et 31.000 cas de maladie d'Alzheimer pourraient être associés à ce type de traitements.Conduite par Bernard Bégaud, pharmacologue et épidémiologiste à l'université de Bordeaux, l'étude portant sur plus de 3.700 individus de plus de 65 ans montre toutefois que seule une consommation chronique d'anxiolytiques et de somnifères pourrait augmenter le risque de maladie d'Alzheimer. "Les responsables sanitaires devraient sérieusement s'inquiéter. D'un côté, notre pays fait une consommation délirante de benzodiazépines, de l'autre, nous savons que prendre ces traitements favorise l'entrée dans l'une des pires maladies qui soit. Cette affaire est une vraie bombe, mais les décideurs n'ont pas l'air de le réaliser", précise Bernard Bégaud au magazine de vulgarisation scientifique.

Commune urbaine de Toamasina : Menace de grève à la mairie

Un désaccord entre le nouveau PDS et les employés municipaux apparaît. Il porte sur le maintien de quelques directeurs de service.
Après la prise de fonction du nouveau président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Toamasina, Toalina Razafindrabary, tout a semblé pour le mieux et la grève des employés municipaux a cessé. Tout le monde veut rattraper le temps perdu et travailler ensemble.
Mais actuellement, des divergences commencent à voir le jour, et des frictions apparaissent. Selon les informations recueillies, le non-remplacement de certains directeurs de service, ayant fait partie de l'équipe de l'ancien PDS, se trouve être à l'origine du mécontentement des employés municipaux. Ainsi, ces derniers exigent l'éviction des directeurs respectifs du service financier, du service technique, de la prévoyance sociale, du responsable de la gestion du personnel.
Les employés communaux demandent aussi le départ du secrétaire général de la commune et du chef de la Police municipale.
« La présence de ces gens-là est parmi les causes de notre grève de près de trois mois. Nous n'acceptons pas qu'ils restent pour influencer négativement la nouvelle équipe du PDS », se sont insurgés les protestataires.
Pétition
« Ils ne nous ont pas aidé dans notre lutte. Au contraire, ils nous ont enfoncé et ils n'ont rien fait pour que certains de nos collègues ne soient pas arrêtés et les salaires d'autres ne soient pas coupés », ont-ils encore rappelé.
Afin d'étayer leur revendication, ils ont initié une collecte de signatures au cours de la semaine dernière. Une rencontre entre le PDS Toalina Razafindrabary et les représentants des employés municipaux a eu lieu, hier. La teneur des discussions n'a pas été révélée, mise à part la remise de la pétition avec les signatures. Tout le monde veut éviter une nouvelle longue grève au sein de la commune urbaine de Toamasina.

Madagascar :Nanisana : Menace de grève des forestiers

Les agents forestiers ont bravé le mauvais temps hier à Nanisana pour se faire entendre (Photo Claude Rakotobe)

Si les hauts responsables ne réagissent pas, les agents forestiers iront en grève à partir de vendredi. Elle ne sera pas sans conséquence.
Contre vents et marées. Malgré le mauvais temps, les agents de l'administration forestière et les techniciens regroupés au sein du syndicat des corps forestiers et de l'administration forestière ont tenu le sit-in dans la cour du ministère de l'Environ­nement, la direction générale des forêts à Nanisana. Assis ou debout, chaudement vêtus, certains avec des cache-nez et d'au­tres un parapluie à la main, la manifestation programmée depuis vendredi exprime leur désapprobation de l'arrêté ministériel du 18 janvier portant sur la classification, la normalisation dimensionnelle, ainsi que l'exportation des produits principaux des forêts.
Pénurie en vue
Un texte qui, selon eux, présente un vice de forme mais encourage aussi les exportations illicites. « Il n'est pas légal et logique qu'un arrête ministériel vienne se substituer à un arrêté interministériel portant sur les exportations de produits des forêts. Certains responsables veulent forcer les choses », a déclaré Aimé Joseph Rakotonirina, président du syndicat des corps forestiers hier lors du sit-in à Nanisana. Outre l'annulation immédiate, les corps forestiers annoncent plusieurs revendications comme la mise en place d'un département ministériel pour le secteur « forêt », le paiement du salaire des ECD (employé à courte durée), la mise en œuvre d'un plan de redressement qui stipule le renforcement du contrôle forestier, la restauration des parcs nationaux ainsi que le rétablissement de la société Fanalamanga. Si des actions concrètes ne sont prises par rapport à ce texte dans les prochaines 72 heures, une grève générale sera entamée à partir de vendredi sur l'ensemble du territoire.
Cette manifestation devra donc concerner tous les agents, sauf ceux qui assurent la permanence. Il s'agit entre autres que ceux qui délivrent les laisser- passer ainsi que les permis d'exploitation forestière. Elle se répercutera ainsi sur l'approvisionnement en matière de bois ainsi que du charbon de bois sur les marchés. « Sans réaction d'ici vendredi, nous allons entamer une grève et tous les agents forestiers seront concernés. La délivrance des laisser passer et des permis sera suspendue. Nous allons, par ailleurs, mettre en place des équipes de permanence qui vont saisir les bois dérivés circulant car en principe, sans autorisation et laisser -passer, ils sont tous illicites », avance toujours le président du syndicat. Des anciens du département « Agronomie » dont le président ont été aperçus sur les lieux. En tout cas, pour la journée d'hier, aucune réaction n'a encore été enregistrée.

Conjoncture : La transition bat le record en matière de pauvreté

Jusqu’à présent, la longue crise provoquée par la prise du pouvoir par Andry Rajoelina, d’une manière anticonstitutionnelle n’a entraîné que ruines et destructions. Pire, la transition bat un triste record en aggravant le taux de pauvreté.

La note de stratégie intérimaire pour Madagascar, publiée récemment par la Banque Mondiale le prouve. Selon cette note de la Banque Mondiale : « Depuis février 2009, Madagascar a été en proie à une crise politique. Les troubles ont été générés par le changement de régime causé par des manifestations de rues dirigées par Andry Rajoelina (Maire d’Antananarivo à cette période) contre le Président Marc Ravalomanana, forcé à l’exil en mars 2009. Andry Rajoelina a pris le titre de Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT). Cet accès au pouvoir par voie anticonstitutionnelle a été rejeté par la communauté internationale ».

Résultat moyen. Cette note de la Banque Mondiale basée sur des études approfondies prouve également que les acquis économiques entre 2002 et 2008, sous l’ère Ravalomanana ont été balayés par la crise politique de l’ère Rajoelina. « Entre 2002 et 2008, Madagascar s’était engagé sur une piste ambitieuse de transformation qui a apporté des améliorations progressives des indicateurs sociaux, économiques et de gouvernance. L’économie a connu une croissance moyenne de 5% par an, et la pauvreté a baissé à 69% en 2008 alors que son pic fut de 80% en 2002 » Mais le rapport de la Banque Mondiale n’est pas à 100% tendre par rapport aux résultats et la gestion de l’ère Ravalomanana. « Toutefois, la gouvernance est restée faible et les indicateurs sociaux ont encore été en dessous de la norme internationale alors que le pays a continué à occuper les derniers rangs en matière d’indicateurs de droits humains de l’ONU ». Bref si Ravalomanana a eu un résultat moyen. Rajoelina a fait pire.

Triste record. Pendant l’ère Rajoelina les résultats sont très négatifs. Depuis le début de l’année 2009, la crise politique a entrainé le déclin de la croissance économique au début aggravé par l’impact négatif de la crise financière mondiale sur les activités exportatrices. La croissance du PIB a été négative de -4% en 2009, mais a faiblement rebondi en 2012 (avec une croissance estimée à 0,5%) » . Tous les indicateurs sont au rouge. Pour ne citer que le domaine des infrastrurtures, la situation est devenue alarmante selon la Banque Mondiale. « La situation des infrastructures est alarmante, le besoins en investissements sont disproportionnés par rapport aux ressources budgétaires. Entre 2003 et 2008, d’importants investissements ont commencé à combler les lacunes des infrastructures à Madagascar, mais depuis la crise, la suspension des aides extérieures et les sévères réductions budgétaires ont laissé le réseau de transports dans un état de délabrement avec une accumulation croissante des besoins de maintenance ». En gros, à l’image des ruines et des morts provoqués par les pillages du 26 janvier 2009, la transition continue de drainer son lot de destruction. Et la pauvreté s’aggrave à cause de la crise. « La crise politique actuelle a augmenté les niveaux de pauvreté de 9% entre 2005 et 2012, touchant 77% des ménages ». La transition d’Andry Rajoelina bat un triste record car c’est le taux de pauvreté le plus élevé en Afrique, selon les Indicateurs Mondiaux de Développement (IMD) 2011

XXY – Découverte : les femmes pourraient produire des ovules toute leur vie

Selon une étude publiée dimanche 26 février dans la revue scientifique Nature Medicine et reprise dans le New York Times, des chercheurs américains auraient réussi à extraire des cellules souches d'ovaires humains et à leur faire produire des ovules.

Depuis soixante ans, il est communément admis que toute femme naît avec environ un million de follicules primordiaux, les cavités dans lesquelles se développeront un ou deux ovules (ou ovocytes). Mais à la puberté, seulement 30 000 de ces follicules se développent dans les ovaires de la femme. De plus, on considère que tout au long d'une vie, seuls 400 ovocytes connaîtront une évolution complète au sein de ces follicules, chez une femme ne prenant pas la pilule et n'ayant pas de grossesse. Chaque femme disposerait donc d'une réserve fixe et non renouvelable d'ovules, qui s'amenuiserait avec l'âge, jusqu'à son épuisement définitif, à la ménopause.

L'étude menée par le docteur Jonathan Tilly et son équipe du Massachusetts General Hospital vient ébranler ce dogme. C'est la première fois que des chercheurs réussissent à démontrer la présence de cellules souches (des cellules capables de se reproduire longtemps à l'identique, et présentes dans tous les organes) dans les ovaires, à les isoler et à les mettre en culture pour produire de nouveaux ovocytes. Un véritable espoir pour les femmes concernées par l'infertilité ou qui auraient subi de lourds traitements ayant abîmé leurs ovaires.

Le responsable de l'étude, Jonathan L. Tilly, et son équipe avaient suscité la controverse en 2004 lorsqu'ils avaient émis pour la première fois l'hypothèse de l'existence chez les souris femelles de cellules souches se transformant en ovules, car leur hypothèse remettait en question la notion de réserve non renouvelable d'ovules que possède une femme à sa naissance pour expliquer la durée limitée de sa fertilité.

Mais, en 2009, un groupe de scientifiques chinois de l'université Jiao Tong, de Shanghaï, affirmait à son tour avoir trouvé ces cellules souches productrices d'ovules (CSPO) dans les ovaires de souris adultes. Dans la revue Nature Cell Biology, les chercheurs chinois expliquaient comment ils les avaient isolées, cultivées in vitro et fait proliférer avant de les réintroduire dans les ovaires de souris... où elles s'étaient transformées en ovocytes matures avant de libérer des ovules. Ces ovules ont ensuite été fécondés en présence de sperme et ont donné des embryons qui se sont développés normalement jusqu'à terme.

DES SOURIS ET DES FEMMES

Jonathan L. Tilly et ses collègues se sont inspirés de cette méthode pour dépister et isoler ces fameuses CSPO dans des ovaires humains. Dans un premier temps, ils ont éprouvé chez les souris leur nouveau protocole. Puis pour réaliser leur projet, les chercheurs états-uniens ont eu accès aux ovaires de six femmes âgées de 22 à 33 ans qui subissaient une intervention chirurgicale dans le but de changer de sexe. De ces ovaires, les chercheurs ont pu extraire ce qu'ils croyaient être des CSPO en raison de leur grande similarité avec les CSPO présentes dans les ovaires de souris femelles.

Après avoir modifié génétiquement les CSPO humaines, les scientifiques les ont réinsérées dans un échantillon de tissu ovarien humain qu'ils ont greffé sous la peau d'une souris. Une à deux semaines plus tard, les chercheurs ont observé la présence de follicules humains contenant des ovocytes. Pour des raisons éthiques et légales, l'équipe américaine n'a toutefois pas pu évaluer expérimentalement le potentiel de ces ovules, comme ils avaient pu le faire chez la souris.

COURSE CONTRE LE TEMPS

Pour le biologiste Bernard Jégou, il s'agit d'une véritable "course contre le temps", car l'équipe du docteur Tilly aurait réussi à démontrer qu'il était possible de prolonger la vie reproductive. On pourrait donc imaginer qu'une femme s'apprêtant à subir une chimiothérapie dégradante pour ses ovules décide de cryogéniser un morceau de ses ovaires, et de se le réimplanter une fois le traitement fini. "Mais alors, y a-t-il un risque de cancériser les ovaires ? Y aura-t-il assez de cellules de départ pour réussir à fabriquer des ovaires actifs ?", s'interroge-t-il. Des questions qui restent pour l'instant sans réponse. Au-delà des problèmes techniques, se posent aussi de nombreuses questions éthiques. Le biologiste évoque la possibilité d'un futur où l'on pourrait faire des prélèvements d'ovules post-mortem, des greffes d'ovaires d'une femme à une autre, ou encore créer des "ovaires-porteuses" pour d'autres femmes.

"Aux États-Unis, il est illégal d'essayer de féconder des ovules humains à des fins expérimentales", rappelle Jonathan L. Tilly. Le chercheur a cependant annoncé qu'il projette de s'associer à une chercheuse de l'université d'Edimbourg, au Royaume-Uni, où les chercheurs seront autorisés à induire la fécondation de CSPO et à voir si des embryons normaux se développent. La capacité à isoler des cellules souches dont les œufs pourraient être cultivés aiderait non seulement à lutter contre l'infertilité mais aiderait également les biologistes à comprendre comment les drogues et les aliments affectent les ovules.

Fandroahana vazaha : Raikitra ny fifanenjehana

Lainga sy fanosoram-potaka ary fanalam-baraka avokoa ireny vaovao navoakan’ny sasany an-gazety ireny. Tsy nisy marina ny filazana, fa ilay vazaha antsoina hoe Eric Carré, mpandraharaha frantsay tompona hotely lehibe ao Mangily Ifaty Toliara dia mpanakorontana fiarahamonina sy mpampihorohoro vahoaka, hoy i Roberval Jeannot, mpitantana ny hotely Tongasoa ao Mangily Ifaty, kaominina Belalanda, distrika Toliara II no sady mpikambana ao amin’ny fikankevitra monisipaly ao amin’ity kaominina ity. Nohamafisiny raha nihaona tamin’ny mpanao gazety ny tenany, fa “ tsy mpanao trafikana andramena sy taolam-paty ary rongony izany i Eric Carré fa mpanao asa soa, nahavita sekoly sy fotodrafitrasa maro tany an-toerana no sady mamy hoditra amin’ny vahoaka. Noharatsiana fotsiny izy fa mpanolan-jaza “. Ny marina araka ny filazan’i Roberval hatrany, dia “ te haka sy hangalatra ny fananan’i Eric izy, ka nanery an’ity farany tamin’ny fampiakarana ny hofan’ny tany isan-taona misy ny hotelin’ilay vazaha mirefy 1,5 ha nanomboka ny taona 2008 no nankaty “.

Fisolokiana. Neken’ilay teratany frantsay izany, ka nikaroka fomba hafa indray ilay voalazany fa mpisoloky amin’ny famafazana lainga maro samihafa tamin’ny solontenam-panjakana ary niray tsikombakomba tamin’ny manampahefana mihitsy mba hitadiavana ny fomba rehetra handroahan’ny fitondram-panjakana malagasy an’ity teratany frantsay ity eto Madagasikara. Nieritreritra angamba ity rangahibe tsy manaja tena ity, hoy hatrany izy nanohy ny fanazavany sady hentitra fa, “ holasany ny fananan’i Eric Carré satria mipetraka eo amin’ny taniny ny hotely lehibe. Tsy izany anefa no zava-nisy, fa nosoratan’ilay vazaha tamin’olon-kafa ny fananany “. Hatramin’izao, hoy Roberval hatrany, dia mbola tsy maty voalavo an-kibo i Louis Rakotovao ka mitory ahy indray. Nomarihiny fa efa eny anivon’ny fitsarana ny raharaha ankehitriny, ka samy miandry ny valiny izy ireo.

Sunday, February 26, 2012

Une Pompéi végétale de 300 millions d’années exhumée en Chine

C'est une jolie lucarne temporelle qu'une équipe sino-américaine vient d'ouvrir dans la dernière livraison des Proceedings de l'Académie des sciences des Etats-Unis. Une fenêtre sur la végétation de la Terre telle qu'on pouvait la trouver il y a presque 300 millions d'années, au début du Permien, avant même l'apparition des dinosaures. C'est sur une véritable Pompéi végétale que sont tombés ces chercheurs, au beau milieu d'une mine de charbon chinoise, dans la province autonome de Mongolie intérieure. Pour ceux qui auraient oublié leur histoire romaine, je rappelle qu'en 79 de notre ère, Pompéi et Herculanum furent ensevelies sous les matériaux éjectés par une éruption du Vésuve. Ce fut une catastrophe pour les habitants mais les couches de cendres, de pierres et de boues volcaniques eurent pour effet de figer les sites dans le temps et de les conserver tels qu'ils étaient il y a deux millénaires.

Il est arrivé exactement la même chose sur le site chinois de Wuda. A la suite d'une éruption volcanique, les éjectas ont certes tué les plantes, fait tomber les feuilles, cassé les petites branches, décapité les arbres mais ils ont aussi, à leur manière un peu violente, préservé toute cette végétation. La couche de cendres initiale devait avoir un mètre d'épaisseur puis elle s'est tassée et pétrifiée, pendant que les plantes se fossilisaient entre deux veines de charbon. C'est d'ailleurs à l'exploitation minière que l'on doit cette découverte. Les chercheurs ont dû travailler vite, sur un peu plus de 1 000 mètres carrés, pour profiter de la chance unique qui leur était offerte d'avoir accès à cette couche géologique d'autant plus exceptionnelle que les arbres se trouvaient encore à leur emplacement d'origine. Comme le résume un des auteurs de l'étude, Hermann Pfefferkorn, tout "est merveilleusement préservé. Nous pouvons nous tenir là et trouver une branche avec ses feuilles encore attachées, et puis nous trouvons la branche suivante, et la suivante, et la suivante. Et enfin nous trouvons la souche du même arbre. C'est réellement excitant." Voilà, dans le diaporama ci-dessous, les premières photographies de cet éclat du passé, un herbier du temps jadis.

Pour les chercheurs, la découverte est intéressante à plus d'un titre. Non seulement ils peuvent étudier des spécimens de plantes disparues extrêmement bien conservés mais ils ont aussi la possibilité de reconstruire tout le site en disposant les végétaux à l'emplacement exact qu'ils occupaient (tout comme, à Pompéi, on a retrouvé les hommes là où la mort les a saisis). Cela leur permet d'analyser l'écologie du lieu, d'établir les relations entre les diverses familles de plantes et, au bout du compte, de deviner à quoi ressemblait ce bout de forêt du Permien.

Comme on peut le voir sur la vue d'artiste ci-contre réalisée à partir de l'analyse du site, on a affaire à une forêt tropicale. Il y a 300 millions d'années, Wuda se trouvait non pas au beau milieu d'un continent, comme aujourd'hui, mais sur une grande île au large de la Pangée, le super-continent de l'époque. Le sol, tourbeux, était la plupart du temps recouvert de marécages de quelques centimètres de profondeur. Formant la canopée principale à une dizaine de mètres de hauteur, des fougères arborescentes constituaient l'essentiel de la végétation. Au milieu d'elles surnageaient çà et là des sigillaires, de grands arbres filiformes pouvant dépasser les 25 mètres, et des cordaites (à gauche), sortes de conifères primitifs. Les auteurs de l'étude soulignent que si des sites plus anciens ont déjà été découverts, aucun ne se trouvait en Extrême-Orient et aucun n'a pu être aussi largement exploré que celui de Wuda. Ils ajoutent que "les flores du début du Permien sont d'une importance particulière parce qu'elles appartiennent à une époque d'oscillations climatiques passant par des transitions entre moments de glacière et moments de serre, transitions qui pourraient servir d'analogues au changement moderne et global de végétation". Une manière habile d'ancrer ce monde perdu dans les préoccupations de notre XXIe siècle.

Le cyclone Irina frappe le nord de Madagascar


Irina évolue à 920 km de la Réunion





Selon le bulletin publié par Météo France à 16h51, la dépression tropicale a évolué en tempête tropicale modérée, à présent baptisée Irina.

A 16 heures sa position était de 13.8 degré SUD / 50.9 degré EST, et se déplace à une vitesse de 22 km/h.

Pour les prochains jours, voici les prévisions de Météo France concernant intensités et positions prévues de ce système dépressionnaire :

- ZONE PERTURBEE, CENTRE POSITIONNE DANS 24H PAR : 15.2 S / 46.0 E

- TEMPETE TROPICALE MODEREE, CENTRE POSITIONNE DANS 48H PAR : 16.3 S / 42.9 E

- FORTE TEMPETE TROPICALE, CENTRE POSITIONNE DANS 72H PAR : 16.4 S / 41.3 E

- CYCLONE TROPICAL, CENTRE POSITIONNE DANS 96H PAR : 16.8 S / 41.0 E

- CYCLONE TROPICAL INTENSE, CENTRE POSITIONNE DANS 120H PAR : 19.1 S / 40.3 E

Des navires occidentaux impliqués dans le trafic d'armes


Basé à Marseille, CMA-CGM, troisième groupe mondial de transport maritime par conteneurs, dispose d'un système d'alerte informatique où sont référencées toutes les sociétés et personnes mises sur liste noire par les Nations unies, l'Union européenne et l'OFAC (Office of Foreign Assets Control), l'agence américaine de contrôle.


Stockholm, correspondance - Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les propriétaires de navires marchands impliqués dans le transport d'armes, de drogues, et autres produits prohibés sont, dans la plupart des cas, établis dans des pays occidentaux. Première surprise : l'Allemagne arrive largement en tête. Telle est la conclusion de l'enquête menée par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), réputé pour son travail sur le commerce des armes, licite et illicite. Toutefois, "les capitaines de ces bateaux ignorent souvent ce qu'ils transportent", constate Hugh Griffiths, coauteur du rapport qui porte sur 2 500 cas relevés depuis le début des années 1980.

Il suffit de se pencher sur un événement intervenu au Nigeria, en octobre 2010, pour comprendre la complexité du problème. Les forces de sécurité ont alors saisi 240 tonnes de missiles, d'obus et de munitions. L'Everest, un bâtiment allemand affrété par la compagnie française, CMA-CGM, battant pavillon des îles Marshall (Micronésie), avait chargé ces conteneurs en provenance d'Iran en juillet. Selon une résolution des Nations unies datant de mars 2007, l'Iran n'a pas le droit d'exporter des armes. Les conteneurs devaient poursuivre leur route vers la Gambie et, de là, vers une destination inconnue. Les déclarations faisaient état de "matériel de construction".

Basé à Marseille, CMA-CGM, troisième groupe mondial de transport maritime par conteneurs, dispose d'un système d'alerte informatique où sont référencées toutes les sociétés et personnes mises sur liste noire par les Nations unies, l'Union européenne et l'OFAC (Office of Foreign Assets Control), l'agence américaine de contrôle. "S'il y a une alerte, nous refusons la réservation. Dans le cas de L'Everest, aucune alerte n'a été déclenchée", explique au Monde le général Pierre de Saqui de Sannes, conseiller du groupe CMA-CGM.

La compagnie iranienne impliquée n'apparaissait pas sur la liste des Nations unies des armateurs interdits. "Les Israéliens savaient que cette compagnie était impliquée dans le trafic d'armes, mais ils n'ont pas transmis cette information à la CMA-CGM", relève Hugh Griffiths.

Pour le Sipri, l'affaire de L'Everest aurait pu être évitée s'il existait un système de partage des informations sur les navires suspects, à l'instar de ce qui se fait dans le domaine aérien où, il est vrai, les engins impliqués sont bien moins nombreux.

CONSTAT SANS ÉQUIVOQUE

Alors que plus de 80 % du commerce mondial s'effectue par voie maritime, le rapport du Sipri dresse un constat sans équivoque. "Nous avons perdu la capacité de surveiller efficacement ce qui arrive dans nos pays et cela n'est pas évoqué au niveau mondial. On contrôle au mieux 2 % des conteneurs qui arrivent dans les ports. Les propriétaires de navires et même les agents des douanes ne peuvent souvent que croire sur parole que ce qui est à l'intérieur du conteneur correspond effectivement à ce qui est indiqué sur les documents de fret", constate Hugh Griffiths.

Et, sur les 2 %, on peut estimer que la moitié est examinée car les autorités ont déjà des soupçons précis sur la cargaison. En outre, dans les cas où les services de renseignement sont au courant de chargements prohibés, ils hésitent parfois à intervenir car cela les empêcherait ensuite de remonter une filière.

Lorsque quelqu'un envoie un colis par la poste et indique qu'il contient un livre alors qu'il s'agit de drogue, la poste est-elle responsable ?, interroge la CMA-CGM. "Les gens pensent que si des armes sont envoyées sur nos navires, nous sommes au courant. Mais nous recevons les conteneurs scellés avec les documents de transport. Si nous avons des soupçons, nous pouvons ouvrir le conteneur, mais uniquement en présence du client", explique Pierre de Saqui de Sannes. Si le client refuse, la compagnie peut alors ne pas accepter le chargement.

"La CMA-CGM transporte dix millions de conteneurs par an, note Pierre de Saqui de Sannes. Il est techniquement impossible de les scanner tous. Même les Etats-Unis y ont renoncé." Les trafiquants le savent bien et choisissent logiquement de s'abriter derrière des armateurs de renommée mondiale, moins suspects que d'autres. Pour exporter clandestinement des armes, mieux vaut les expédier sur un navire d'un des pays les plus riches du monde, de façon à moins attirer l'attention.

MULTIPLIER LES INSPECTIONS

Voilà le réel talon d'Achille : la plupart des marchandises qui transitent par mer, et qui constituent l'immense majorité du commerce mondial, ne subissent aucun contrôle. Pesticides prohibés, armes clandestines, drogues, contrefaçons de vêtements, de cigarettes, sont importés en Europe, et ailleurs en toute liberté.

Au Danemark, pays d'origine de Maersk, premier transporteur maritime mondial, le rapport du Sipri a provoqué des remous. Un parti de la gauche radicale, soutien parlementaire de l'actuelle coalition de centre-gauche au pouvoir, a déposé un projet de loi qui a fait grand débat. Il visait à obliger les armateurs à être responsables de leur cargaison. La proposition a été rapidement rejetée par le gouvernement.

De son côté, la CMA-CGM a pris une décision exceptionnelle en 2011, en suspendant son commerce avec l'Iran, une première dans l'histoire de la compagnie. Les pressions américaines n'y sont sans doute pas étrangères, d'autant que l'Iran est, avec la Corée du Nord, le pays le plus surveillé du monde. "Nous ne sortons plus un conteneur d'Iran. Et tout ce qui rentre en Iran est scanné depuis le port de Khor Fakkan, dans les Emirats arabes unis", explique le responsable de la CMA-CGM.

Le rapport du Sipri montre également que plus les bateaux sont anciens, et en mauvais état, plus il y a de chances qu'ils transportent des marchandises illicites. Afin de les démasquer, les auteurs suggèrent aux autorités portuaires de multiplier les inspections en invoquant les normes de sécurité et environnementales. Ce qui est toujours possible dans le cadre de la prévention des pollutions en mer.

Reste à savoir s'il existe la volonté politique d'engager une épreuve de force avec les armateurs qui rechignent à se voir imposer des règles trop contraignantes.

Friday, February 24, 2012

Pauvreté en Afrique: Madagascar enregistre le taux le plus élevé


Décidément, les Malagasy sont dans un gouffre sans fond en matière de pauvreté. Avec 77% de ménages pauvres, ils enregistrent le taux le plus élevé en Afrique selon les Indicateurs mondiaux de développement (IMD 2011). Ce niveau élevé de la pauvreté débouche sur un problème d’équité sociale assorti d’une grande différence entre les régions et entre milieu rural et milieu urbain. Il faut aussi voir que ce problème se traduit par une grande différence entre les revenus des pauvres et des riches.

Il n’y a qu’à voir déambuler dans la capitale les Hummer et autres 4x4 rutilants dont le prix approche les 200 millions Ar ou 1 milliard de Fmg. Et quand ces voitures sont bloquées dans la circulation à Analakely, les innombrables mains tendues des gamins mendiants n’osent pas s’aventurer jusqu’aux vitres de ces véhicules trop rutilants pour leurs guenilles. La crise aggrave l’appauvrissement des Malagasy déjà entretenu par les régimes successifs. Même sous le régime soi-disant florissant de Ravalomanana, le taux de pauvreté était toujours proche des 70%, soit plus précisément 68,7% en 2005 d’après l’Enquête périodique auprès des ménages (EPM). La mauvaise gouvernance du pays en est la principale raison, une mauvaise gouvernance que les bailleurs de fonds feignent de ne pas voir en temps de paix.
Ces derniers s’empressent seulement à critiquer le mode de conduite des affaires nationales des dirigeantes lorsque rien ne va plus. C’était le cas en 2008 quand ils ont coupé les vivres au gouvernement en décidant la suspension de l’aide budgétaire en décembre 2008, soit à la veille de la démission de Ravalomanana et de la crise qui s’ensuit.

Quant aux gouvernants, le système politique mis en place depuis l’indépendance favorise la mauvaise gouvernance. Ce système comprend notamment la concentration du pouvoir entre les mains du président de la république, le système néo-patrimonial basé sur des réseaux d’élites familiales organisés autour de la collecte et du partage des rentes. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe à la Banque centrale : les employés y sont issus d’une dizaine de familles de la capitale. Les trafics de bois de rose aussi engraissent des gens dont la plupart tournent dans la sphère de la classe dirigeante… Dernièrement aussi, l’on sait qu’au lieu de payer les arriérés de la Jirama vis-à-vis de ses fournisseurs privés d’électricité, l’Etat a décidé de louer un groupe mobile. En fait, ce groupe a été acheminé au pays sous l’influence d’un multimilliardaire également proche du pouvoir.

Y a-t-il des commissions occultes derrière cette location ? La question mérite d’être posée car aucune clause du contrat de location n’a été rendue publique jusqu’ici. Il faut pourtant savoir que depuis 2009, les contribuables malagasy sont les seuls à subvenir aux besoins de l’Etat et ont le droit de savoir comment l’Etat dépense leur argent. Bref, si Marc Ravalomanana a excellé dans la confusion des affaires du pays avec les siennes, le même problème tend à revenir sous le régime actuel. Mais cette fois-ci, les élites du monde économique évoluant autour de la présidence jouent le rôle le plus important.

Madagascar:Universités publiques : des professeurs et étudiants sans lendemain ?

Tant de questions se posent. Bien souvent, on doit même se les poser ; vu la conjoncture actuelle au niveau des six universités publiques malgaches. Une situation qui se détériore de jour en jour, depuis notamment ces trois dernières années de crise dans le pays. Pas plus tard qu’hier, à l’issue de son congrès national extraordinaire tenu dans la capitale, le SECES (Syndicat des enseignants chercheurs de Madagascar) vient encore de radicaliser sa position. Point d’activités pédagogiques tant qu’ils ne sont pas satisfaits, c’est-à-dire les professeurs d’université membres adeptes de l’actuel mouvement syndicaliste mené par le SECES. Donc, point de salut non plus pour les étudiants, quant à la reprise de leurs cours interrompus depuis des mois à cause de la grève des enseignants chercheurs !
Et dire que ces derniers, du moins quelque 200 enseignants syndicalistes issus des six universités de l’île, étaient en réunion rapprochée depuis avant-hier. Certes, mais pas pour chercher des solutions – aussi viables que pérennes – à la crise qui gangrène actuellement nos universités publiques. Le congrès national du SECES qui s’est terminé hier, en fait, était axé sur « L’amélioration du système éducatif à Madagascar ». Aucun reproche à faire par rapport à ce choix justifié du SECES. En effet, le vrai problème de ce pays réside, en majeure partie, dans les lacunes et autres incohérences inhérentes aux systèmes jusqu’ici appliqués au sein de la société malgache d’hier et d’aujourd’hui. Ainsi, « la mise en place d’une Commission nationale de l’éducation et de la recherche en vue de la tenue d’un atelier national pour l’élaboration d’une politique nationale de l’éducation à Madagascar », fait partie des résolutions prises hier dans le cadre dudit congrès national du SECES.
Autre point marquant de ce même rassemblement général des enseignants pour le compte des universités malgaches, le renouvellement du bureau national du SECES. Un nouveau bureau dirigé par Simon Richard Rakotondrainibe, un professeur en exercice à l’Ecole nationale de Polytechnique d’Antananarivo. Ancien directeur de l’Office du baccalauréat, a-t-on appris hier en marge du congrès, le nouvel homme du syndicat des enseignants chercheurs semble bien déterminé à renforcer la lutte menée par ses collègues. En plus clair, ce dernier insiste sur le maintien du statu quo dans toutes les universités publiques du pays, mais aussi sur la nécessité de changement de tête au niveau du ministère des Finances. « Un département ministériel qui s’est toujours montré incapable de résoudre les différents problèmes de nos universités », a-t-il déclaré hier par le biais d’une interview donnée quelques heures après son élection au poste de chef de file du syndicat des enseignants chercheurs malgaches.
Dans le camp des étudiants, l’on affiche également une certaine lassitude quant à la persistance de la présente situation inconfortable au niveau des universités. Préférant désormais se ranger du côté de leurs enseignants, ils considèrent le pouvoir en place comme le principal élément trouble dans la recherche d’une issue valable à la grève conduite actuellement par le SECES. L’on a nous également informé hier qu’à partir de la semaine prochaine, les étudiants s’organiseront pour définir ensemble les moyens les plus appropriés aux fins de mettre fin, cette fois-ci, à la mainmise exercée par le pouvoir étatique dans le secteur de l’enseignement supérieur. L’on saura alors, dans les mois à venir, les résultats de cette forme d’entraide entre le SECES et les étudiants…

Madagascar:Bois de rose: Tentative avortée du ministre de tutelle

«Des rumeurs fantaisistes ». Le ministre de l’Environnement et des Forêts a répondu ainsi quand le Président de la Transition l’a interpellé quant aux suspicions de reprise des exportations de bois de rose rapportées dans nos colonnes, mardi dernier.
L’arrêté n° 0741/2012 du 18 janvier 2012 que Joseph Randriamiarisoa a cité n’a pourtant rien de fantaisiste. Son article 4 stipule que « l’exportation des produits principaux des forêts naturelles toutes catégories confondues est autorisée sous toutes ses formes par l’Agent forestier responsable de l’Administration forestière concernée. La personne désireuse d’en exporter doit justifier l’origine légale de ses produits ». En plus clair, cela veut dire que l’on peut exporter toute essence qu’elle soit ordinaire ou précieuse du genre bois de rose ou bois d’ébène, qu’elle soit brute, semi-travaillée ou transformée. Le reste de l’arrêté n’est que de la littérature sur l’octroi d’un agrément d’exportation et les redevances d’exportation selon la catégorie du bois composant la cargaison à exporter.
Depuis sa signature, ce texte a suscité à la fois inquiétude et optimisme dans les différents milieux intéressés au secteur de l’environnement en général et du commerce du bois de rose en particulier, l’interprétation générale du texte étant que le ministre veut autoriser l’exportation de bois de rose. En tout cas, les trafiquants ne vont pas chercher midi à 14 heures quand on leur donnera ce texte ministériel. Il suffit de mettre dans la combine quelques douaniers pour liquider les redevances et autoriser l’embarquement. Et le tour est joué pour des dizaines et pourquoi pas des centaines de conteneurs jusqu’à ce que des voix s’élèvent .
On ne sait pas ce qui s’est effectivement passé sur le terrain. Près du ministère, on tente d’expliquer ce texte suspicieux par la volonté de débloquer 500 conteneurs de palissandre bloqués au port de Mahajanga. Si c’était vraiment le cas, M. Randriamiarisoa n’avait qu’à demander une autorisation spéciale en conseil du gouvernement après avoir effectué les contrôles d’usage. D’après nos informations, l’Administration des douanes a refusé l’exportation de cette cargaison car elle ne remplirait pas les conditions nécessaires et suffisantes.
En tout cas, le fait que le ministre de l’Environnement ait préféré prendre unilatéralement un texte plutôt que d’exposer le cas devant ses collègues ministres est plutôt suspect. D’autant plus suspect que le texte est très mal fait en recelant des contradictions manifestes avec la réglementation en vigueur. Et cela nuit à la crédibilité même du ministre qui n’est certes pas du secteur mais entouré par des supposés professionnels du secteur, et à celle de la mouvance Zafy qui exigeait ce ministère pour faire le contraire de ce que son arrêté ministériel tentait virtuellement de faire.
Aujourd’hui, on attend que Joseph Ramiandrisoa lève tous les doutes sur ce texte. Comme pour la destitution des maires dans le nord du pays à la suite de laquelle le Premier ministre a annulé sa propre signature, notre ami docteur peut bien annuler purement et simplement cet arrêté. Mercredi dernier, le rapport du conseil des Ministres souligne que le ministre de l’Environnement « a martelé que la coupe, le transport et l’exportation de bois de rose restent encore formellement interdits ». « Ainsi, le Chef de l’Etat a donné consigne au Ministre de l’Environnement et des Forêts de réagir, sur le plan médiatique, pour rétablir cette vérité ». M. Ramiandrisoa attend sans doute sa tournée dans la région de la SAVA pour s’exécuter. Mais qui dit que depuis le 18 janvier dernier, aucune exportation de bois de rose n’a été faite sous le couvert de cet arrêté ?

Retour de Ravalomanana : Samedi 25 février ou samedi 3 mars ?



La date sera déterminée d’un commun accord avec la SADC.

A l’approche de la date du 29 février, les débats sur le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana refont surface. Le samedi 25 février ou le samedi 3 mars ? Si l’exilé d’Afrique du Sud a annoncé un jour en s’adressant par téléphone depuis Johannesburg à ses partisans réunis au Magro Behoririka qu’il retournera au pays avant le 29 février, de nouvelles donnes ont bouleversé le calendrier. « Pour le moment, on n’a pas la date précise pour le retour du président Marc Ravalomanana. Par contre, on sait que cette date sera déterminée d’un commun accord avec la SADC. » a souligné Mamy Rakotoarivelo, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana. A rappeler que le retour au pays de l’ancien président est préconisé par la feuille de route que le président Andry Rajoelina a accepté d’appliquer. L’article 20 de cette feuille de route parle de « retour sans conditions » des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, alors que la HAT essaie toujours d’empêcher ce retour, soit par l’émission de notam, soit par d’autres moyens dissuadant les compagnies aériennes desservant l’Afrique du Sud d’embarquer Marc Ravalomanana et compagnie.

Prétextes. Au cours du dernier Conseil des ministres, le président Andry Rajoelina s’est plaint d’être l’objet des tentatives de destitution, voire d’élimination physique. On a laissé entendre durant ce Conseil que trois de ses hommes de confiance, dont le Cemgam le général Ndriarijaona André, se trouvent également dans le collimateur des éventuels auteurs de ces tentatives. Le président Andry Rajoelina est même allé jusqu’à déclarer qu’il va saisir la communauté internationale pour que celle-ci prenne des sanctions à l’encontre des éventuels commanditaires de ces tentatives. Il a même accusé certains politiciens qui se trouveraient derrière les coups de vouloir sortir de la feuille de route. Pour bon nombre d’observateurs avertis, le locataire d’Ambohitsorohitra a fait ces « révélations » en accusant les autres pour justifier son éventuelle décision de mettre fin à la cohabitation en cours. D’ailleurs, c’est pour lui le seul moyen de torpiller la feuille de route. Car le premier ministre de consensus Omer Beriziky et la mouvance Ravalomanana ont déjà déclaré qu’il n’est pas question de quitter le processus, pour la simple raison qu’on a signé la feuille de route et qu’il faut maintenant l’appliquer.

Seul salut. Quoi qu’on dise, la mise en œuvre de la feuille de route constitue le seul salut pour les 20 millions de Malgaches qui ont trop souffert de la crise. Sortir de cette feuille de route et retourner à la case départ est synonyme de suicide. Si la Banque mondiale décide de rouvrir le robinet et si les Nations Unies acceptent d’accorder des financements pour le développement du pays, c’est parce qu’il y a un début de la mise en œuvre de cette feuille de route. La communauté internationale fait ces gestes pour encourager les acteurs politiques malgaches à faire des efforts pour l’application en totalité des dispositions de cette feuille de route que ces acteurs politiques ont signé sans contrainte le 17 septembre 2011. Bref, le président Andry Rajoelina peut dire tout ce qu’il veut dire. Mais, il n’y a qu’une seule vérité : hors de la feuille de route, point de salut. L’éventuel Plan B ne sera pas dans l’intérêt de la majorité des Malgaches.

La Réunion : baisse des prix de l'essence, de l'électricité et des produits de première nécessité

Les mesures annoncées à l'issue de la table ronde n'ont pas calmé la centaine de manifestants réunis sur la place de la Préfecture à Saint-Denis.


A l'issue de la table ronde sur la vie chère, le préfet de l'île de La Réunion, Michel Lalande, a indiqué, vendredi 24 février, une série de mesures qui correspondent au geste annoncé la veille par les conseils régional et général. Les participants à cette réunion ont également lancé un "appel solennel" au calme. Le département de l'océan Indien est secoué depuis trois nuits par des violences, dans le sillage d'un mouvement social parti du prix de l'essence.


Baisse du prix de l'essence et remise en cause de l'"octroi de mer"


Les prix de l'essence et du gazole vont ainsi baisser de 8 centimes par litre jusqu'à la fin de l'année grâce à un allégement de la fiscalité. Le prix de l'essence étant révisé tous les mois par le préfet, les 8 centimes seront déduits de ce prix révisé.

Le président UMP du conseil régional, Didier Robert, a présenté un projet de suppression totale de l'"octroi de mer" sur le carburant, taxe locale rapportant 24 millions d'euros par an, perçus par la région et répartis ensuite entre les collectivités (département et communes).

Tarif social pour l'éléctricité


Un tarif social pour l'électricité va être mis en place pour les familles percevant les minima sociaux et les salaires jusqu'à 1,4 SMIC. Cela devrait représenter une baisse de l'ordre de 40 % sur la facture d'électricité. EDF appliquera ces tarifs, qui seront financés par le conseil général.

Gel des prix de 40 produits de première nécessité


De plus, "40 produits de première nécessité vont faire l'objet soit d'une baisse soit d'un gel. La liste sera élaborée avec les distributeurs et les consommateurs et publiée au 1er mars", a annoncé M. Lalande. Le conseil général a précisé qu'il y aurait "une dizaine de 'produits pays', c'est-à-dire produits localement comme le lait, l'huile, les couches, l'eau de javel, le porc ou encore le poulet, qui baisseraient de 20 à 30 %".

La collectivité, présidée par Mme Nassimah Dindar (DVD), compte financer la mesure à hauteur de 23 millions d'euros, mais table aussi sur un effort des producteurs. La liste des produits n'ayant pas été arrêtée, des négociations doivent se poursuivre durant le week-end avec ces derniers.

MANIFESTATIONS DEVANT LA PRÉFECTURE


Le préfet Michel Lalande a qualifié ces mesures "d'extrêmement significatives". Un jugement non partagé par la centaine de manifestants encore présents devant la préfecture à Saint-Denis.

"Non, non", ont-ils scandé lorsque Jean-Hugues Ratenon, le président de l'association Alliance des Réunionnais contre la pauvreté (proche du PCR), a décliné un à un les engagements pris lors de la table ronde.

Le maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), que les manifestants avaient contribué à imposer à la table ronde alors qu'il n'y était pas convié, a également été sifflé et hué et a été interrompu à plusieurs reprises quand il a pris la parole. Il a affirmé leur tenir un "langage de vérité" jugeant que "tout le monde a été unanime pour juger ces avancées significatives". Il a quitté les lieux entouré de ses partisans.

Quant à Jean-Bernard Caroupaye, président local de la Fédération nationale du transport routier (FNTR), il a pu à peine s'exprimer, la foule scandant : "Préfet, démission ; préfet, démission."

La jeunesse réunionnaise est dans une situation de détresse extrême

Il est de bon ton dans certains milieux politiques et institutionnels de présenter les émeutes survenant ici ou là en France comme de simples manifestations de « violence » initiées par des « casseurs » ou des « jeunes délinquants », quand ce ne sont pas « des bandes ». Ce qui se passe ces derniers jours à Saint-Denis de la Réunion vient nous rappeler l'hypocrisie de cette façon de voir les choses et le véritable déni de réalité qu'elle opère. En fait, la situation de la jeunesse à la Réunion (comme dans d'autres régions d'Outre-mer et, à des degrés moindres, comme certains territoires métropolitains) est proprement catastrophique et la question du prix du carburant n'a été que l'étincelle qui a fait s'enflammer un terrain chauffé à blanc. C'est ce que rappelle le sociologue Laurent Medea dans un entretien au Figaro.fr.

Le sociologue rappelle ainsi que « Dans certains quartiers le taux de chômage atteint 70%, et même 90% pour les moins de 25 ans. Énormément de handicaps sociaux sont rassemblés au même endroit: violences, illettrisme, chômage… Les jeunes sont inoccupés, ils sont dans des situations de détresse extrême et d'exclusion. Ils ne trouvent pas leur place dans la société. Il n'y a pas de projet social pour intégrer les jeunes, la seule chose qu'on leur propose c'est la mobilité vers la métropole, la Grande-Bretagne ou le Canada ».

Laurent Medea décrit une situation sociale « très, très tendu ». Il précise qu'il existe de surcroît « un problème d'identité réunionnaise et d'intégration dans la société », même si « le problème de la pauvreté - 52 % des Réunionnais vivent sous le seuil de pauvreté - et [celui] des [barrières] de classe sociale restent les plus importants ».

Wednesday, February 22, 2012

Madagascar :Télévision De l'engouement pour les bouquets satellitaires

Est-ce le début de la démocratisation des bouquets satellitaires ? Les prix d’accès tendent à la baisse, entraînant une bataille commerciale sans précédent entre les fournisseurs. Certains osent même proposer un bouquet à O ariary. Les arguments marketing ne manquent pas pour les trois principaux fournisseurs de bouquets de télévision à Madagascar afin de conquérir les foyers, par des promotions et des offres alléchantes.
Les boutiques ne désemplissent pas. Chacun veut son bouquet chez lui. Une nouvelle configuration apparaît sur les toits. Les antennes paraboliques surplombent les maisons, faisant partie petit à petit du décor.
À son arrivée dans la Grande île, le 1er octobre 2010, Canal Plus a compris l’astuce d’utiliser la monnaie locale pour la facturation. Fini le paiement en euros. Les clients ne seront plus surpris à chaque mois.
« La facturation en ariary est plus facile à gérer. On connaît ce qu’on paiera. On n’est plus obligé de savoir le cours de change sur le marché interbancaire de devises », souligne un client de la société rencontré dans l’une de ses boutiques. Et depuis cette initiative, Parabole Madagascar a suivi la trace.
Haute définition
Mais, il y a encore des mots à dire sur le prix d’accès à un bouquet. Pour Blueline TV, le bouquet classic est à 0 ariary, comprenant quatre chaînes nationales et quatre chaînes internationales.
Quant à Parabole Madagascar, le bouquet Pika composé de 51 chaînes radio, télé et services interactifs est à Ar 19 900 par mois. Pour le même prix, un client de Canal Plus a droit au bouquet Découverte avec 32 chaînes. Qui avait pu imaginer de tels prix
La qualité de l'image fait partie des divers avantages tirés du bouquet satellitaire. Actuellement, il est possible de suivre les émissions en haute définition (HD). Cette technologie permet aux abonnés d'avoir une image très nette à l’aide d’un décodeur HD. Et voilà que des téléspectateurs deviennent des férus des chaînes satellitaires.
Faut-il noter que le prix du décodeur a joué un rôle essentiel dans la démocratisation de ces bouquets de télévisions. Il est devenu le fer de lance des campagnes publicitaires des opérateurs. Chez Canal Plus et Parabole Madagascar, le décodeur est proposé à Ar 199 000. Pour Blueline TV, le prix promotionnel est de Ar 99 000.
Même si le bouquet satellitaire connaît un réel succès, nombreux sont encore les foyers qui n’en disposent pas. Le marché n’est donc pas encore saturé.

Blueline TV, le moins cher
Matthieu Mertian, directeur commercial de Blueline TV propose des bouquets ne nécessitant pas d'antenne parabolique (Photo Mamy Mael)
Matthieu Mertian, directeur commercial de Blueline TV propose des bouquets ne nécessitant pas d'antenne parabolique (Photo Mamy Mael)
Une grande innovation dans le domaine de la télévision. Grâce à Blueline TV, il est possible d’accéder à des contenus de télévisions internationales dans les foyers, sans abonnement mensuel. En matière de prix, la palme revient à cet opérateur. Il suffit pour un client d’acheter le décodeur à Ar 99 000. Sans payer d'autres frais, on peut voir des chaînes internationales.
En effet, Blueline distribue des chaînes nationales comme TVM, Record, RTA et Viva, et des chaînes internationales de renom.
« Nous avions constaté un réel besoin des Malgaches de capter des chaînes internationales dans leurs foyers, et des chaînes nationales pour les étrangers résidant à Madagascar », lance Matthieur Mertian, directeur commercial de Blueline.
Contrairement aux autres opérateurs offrant des bouquets de chaînes, Blueline TV ne couvre que le Grand Tana. En effet, les chaînes sont distribuées via un faisceau hertzien. Ce qui semble se répercuter sur la qualité de l’image. Même certaines zones captent difficilement les chaînes, avec le phénomène de zone d'ombre.


Un satellite nommé Eutelsat W3C

Canal Plus Madagascar est le pionnier de la télévision par satellite dans le pays (Photo Hery Rakotondrazaka)
Canal Plus Madagascar est le pionnier de la télévision par satellite dans le pays (Photo Hery Rakotondrazaka)
Les bouquets satellitaires distribués par Canal Plus Madagascar et Parabole Madagascar sont diffusés depuis le satellite EutelSat W3C. Celui-ci a été lancé depuis la Chine, le 7 octobre 2011.
Ce nouveau satellite viendra renforcer les ressources destinées à la vidéo et aux services de télécommunications et de données. Ainsi, « sa forte empreinte dans la couverture de l'Europe centrale et de la zone de l'océan Indien est destinée à accompagner l'essor des marchés de la diffusion numérique, tandis que celle en couverture de l'Afrique, allant du Sénégal à l'Afrique du Sud, servira les marchés des télécommunications et des réseaux de données », souligne un communiqué d’Eutelsat.
EutelSat W3C permettra donc une forte couverture dans la région, afin de soutenir l'expansion de la télévision payante, et d'accélérer le passage au numérique à l'île Maurice et à La Réunion. Madagascar ne sera pas en reste.
Cela a permis de Canal Plus Madagascar d’augmenter le nombre des chaînes distribuées. Avec l’arrivée de 21 nouvelles chaînes, il atteint maintenant la barre de 100.
Blueline TV exploite encore le faisceau hertzien. Un relais installé sur la colline du Palais de la Reine lui permet de couvrir sur un rayon de 35 km.


Le libre choix avec Parabole

Les responsables commerciaux de Parabole Madagascar notent la possibilité de consulter les programmes de la semaine et les informations d’une émission en cours grâce à « imedia » (Photo Claude Rakotobe)
Les responsables commerciaux de Parabole Madagascar notent la possibilité de consulter les programmes de la semaine et les informations d’une émission en cours grâce à « imedia » (Photo Claude Rakotobe)
Les abonnés de Parabole Madagascar sont les plus gâtés. Ils ont une liberté totale quant au choix des bouquets au cours de l'abonnement.
À entendre les explications de Christelle Taveko, responsable marketing de Parabole Madagascar, « le libre choix figure parmi notre mot d’ordre. Nos clients peuvent changer chaque mois d’un bouquet à l’autre, sans frais supplémentaire ».
Un abonné du bouquet Pika peut migrer le mois suivant vers « déclic », ou passer de « intégral » en « zoom ».
« Avec Parabole, il est possible de consulter les programmes de la semaine, ainsi que les informations d’une émission en cours grâce à imedia. Nos clients n’auront plus besoin d’aller feuilleter des catalogues pour les programmes », déclare Solo Rasamimanana, responsable commerciale de la société.

Canal Plus, le précurseur du marché
Jean Testemale, directeur général de Canal Plus Madagascar a apporté des innovations sur le marché du bouquet satellitaire à Madagascar (Photo Claude Rakotobe)
Jean Testemale, directeur général de Canal Plus Madagascar a apporté des innovations sur le marché du bouquet satellitaire à Madagascar (Photo Claude Rakotobe)
Canal Plus, à travers son bouquet CanalSat, est le précurseur du marché de la télévision par satellite à Madagascar. Pour les Malgaches, CanalSat est synonyme de télé par satellite. Il dispose d’une part importante de marché avec des dizaines de milliers d’abonnés.
Depuis son installation dans le pays, Canal Plus a innové en mettant en place divers bouquets à la portée du faible pouvoir d’achat des foyers malgaches, et à des conditions d’abonnement plus souples pour 3, 6 ou 12 mois.
« Le bouquet Découverte a été conçu pour permettre à une large majorité de foyers malgaches d’accéder à des contenus internationaux à moindre coût », explique Jean Testemale, directeur général de Canal Plus Madagascar.
Actuellement, le bouquet CanalSat propose 100 chaînes dont 11 en haute définition.

L'île de la Réunion s'embrase par ITELE

NETTOYEZ VOS REINS ..TOUT SIMPLEMENT AVEC .AVEC DU PERSIL



Vos reins filtrent le sang, mais retiennent le sel et des toxines.
Au fil du temps le sel s'accumule dans les reins.Comment l'éliminer?
C'est simple, tout d'abord prendre une poignée de persil , laver puis couper en petits morceaux et les mettre dans une casserole , ajoutez de l'eau (1 litre) et faire bouillir pendant dix minutes, laisser refroidir, verser dans une bouteille propre et réfrigérer.
Buvez un verre tous les jours et voyez comment le sel et le toxine vont s'éliminer en urinant.
Le persil est connu comme le meilleur traitement pour nettoyer les reins Propriétés et nutriments dans le persil
Il est un puissant antioxydant, rajeunissement de la peau.
Contient bêta-carotène.
Riche en minéraux comme le calcium, le phosphore, le fer et le soufre.

Riche en chlorophylle, combat la mauvaise haleine, aide à purifier le corps les toxines et l'excès de graisse.
Riche en vitamine C empêche le cancer, des problèmes cardiaques, les cataractes, les infections, et contribue à renforcer le système immunitaire du corps.

Parce qu'il est riche en calcium, il est bien adapté pour prévenir l'ostéoporose au cours de la ménopause. Il est très bénéfique pour les enfants et les athlètes.
Il est diurétique, aide à éliminer les fluides naturellement.
Par cette attribut, il est utilisé pour traiter la haute pression artérielle .
Haute teneur en vitamines et minéraux, il est idéal pour le combattre et prévenir l'anémie, anorexie, faiblesse générale, la fatigue physique et mentale.
Idéal pour renforcer les cheveux et les ongles.
Lutte contre les problèmes de peau.
Utile contre les ulcères.
Le persil est un extrait huileux liquide appelé 'apiol' est utilisé contre la fièvre intermittente et les névralgies.

Tuesday, February 21, 2012

Madagascar: Ultimatum de la SADC La loi d’amnistie tombe dans l’oubli

La Transition a donné sa réponse concernant l’adoption du projet de loi sur l’amnistie. Les yeux sont braqués sur la Troïka de la SADC qui avait fixé une date butoir pour réaliser ce projet.
Cette fois-ci, c’est con­firmé. Le régime de transition n’est pas en mesure de respecter le calendrier établi par la Troïka, organe de coopération de la Com­mu­nauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour l’adoption de l’amnistie.
L’avant-projet de loi portant loi d’amnistie ne sera examiné au gouvernement que lors du prochain conseil. Entretemps, il doit encore passer par plusieurs étapes. « Après débats, il a été décidé que le Projet de Loi, portant amnistie, sera étudié par chaque membre du gouvernement de transition d’union nationale et, par la suite, par la Commission ad hoc du gouvernement et par les entités politiques signataires de la Feuille de route », a indiqué le communiqué du conseil du gouvernement qui s’est tenu à Mahazoarivo hier.
Le même conseil du gouvernement adopte le même scénario pour l’avant-projet de loi portant mission, composition, organisation et fonctionnement du Conseil du « fampihavanana Malagasy » (CFM). Celui-ci passera encore entre les mains du gouvernement avant d’être discuté au niveau du comité interministériel ad hoc pour la mise en œuvre de la Feuille de route avant son examen en conseil.
Dans la pratique, l’adoption du projet de loi d’amnistie avant le 29 février n’est plus possible. Cette date avait été fixée par la Troïka lors de la réunion du Premier ministre Omer Beriziky, de Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès, et de Norbert Ratsirahonana, conseiller spécial d’Andry Rajoelina, à Pretoria le 24 janvier.
Dossier crucial
Le cours des événements rejoint les appréhensions, à moins d’une préparation du terrain allant dans ce sens, des proches d’Andry Rajoelina, président de la Transition. Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, puis Norbert Ratsirahonana, avaient laissé entendre l’impossibilité de tenir le calendrier imposé en évoquant la procédure d’adoption du projet de loi portant amnistie.
Harry Laurent Rahajason, chargé de communication à la Présidence avait évoqué le danger d’une précipitation dans le vote du texte. « C'est un processus et non un calendrier décrété comme ça », avait-il souligné. « Il s'agit tout de même d'un dossier crucial pour la Transition et pour l'avenir du pays. Il ne faut pas se précipiter si on veut éviter d'autres crises dans le futur », avait-il conclu.
Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès et chef de délégation de la mouvance
Ravalomanana, déplore la situation. « Dommage. On tente de bloquer l’avenir du processus de la Transition et l’avenir des 20 millions de Malgaches parce qu’on ne souhaite pas le retour d’une seule personne. Cela fait un moment qu’on attend l’adoption du projet de loi. Mais on a toujours trouvé des prétextes fallacieux pour ne pas l’examiner », s’insurge-t-il.
La mouvance Ravaloma­nana s’en remet à la Troïka pour prendre une initiative face au non-respect du calendrier fixé par cette dernière. « Nous avons écrit une lettre à Monsieur Marius Fransman, vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération, pour l’alerter face à l’évolution de la situation, mais il n’a pas encore répondu », avance le président de la chambre basse, croyant être au courant d’un nouveau déplacement du membre du gouvernement sud-africain à Anta­nanarivo pour régler le processus de la Transition, en particulier celui de l’amnistie.

Une mise au point tardive
La Primature a fait part de mesures prises concernant les relations avec la Présidence de la Transition et avec les membres du gouvernement dans la gestion des affaires nationales.
« Depuis une semaine, des rencontres, au niveau des techniciens des deux institutions (Présidence et Primature), ont été organisées », a indiqué un communiqué du conseil du gouvernement, relatant une communication de la Primature, hier à Mahazoarivo.
Une initiative a également été adoptée concernant le fonctionnement du gouvernement. « Dorénavant, toutes les communications et correspondances, à caractère technique mais pouvant avoir des répercussions d’ordre politique, doivent être portées à la connaissance du Bureau du Premier ministre », soutient le communiqué du gouvernement.
L’idée de mise en place d’une plateforme de concertation entre Ambohitsorohitra et Mahazoarivo, en vue de la mise en œuvre de la Feuille de route, avait été annoncée à la suite de la réunion de Pretoria en janvier. Mais celle-ci n’a donc été opérationnelle que « la semaine dernière » alors que plusieurs dossiers chauds avaient déjà mis à l’épreuve l’axe Ambohitsorohitra-Mahazoarivo, pour ne parler que de la gestion du retour de Lalao Ravalomanana, épouse de l’ancien Président, ou encore la perquisition au domicile du fils de ce dernier.
Les anicroches ne manquent pas non plus au sein du gouvernement. L’installation des présidents de Délégation spéciale (PDS) à Antsohihy, puis la reculade 24 heures plus tard, assortie d’une attaque des membres du gouvernement contre le Premier ministre, en sont l’illustration.