Friday, September 30, 2011

Exportations La vanille malgache intéresse

Le groupe indien Elite envisage de redonner à la vanille malgache une valeur intéressante sur le plan international (Photo Claude Rakotobe)


Le groupe indien Elite envisage de redonner à la vanille malgache une valeur intéressante sur le plan international (Photo Claude Rakotobe)
Un opérateur indien projette d'exporter la vanille malgache. Il envisage de travailler avec une société malgache en cours de création.
Améliorer la qualité de la vanille malgache et développer les exportations dans cette filière sont les objectifs fixés par le groupe indien Elite, prévoyant de lancer un projet dans la région Sava. Ce groupe, avec ses 55 années d'existence, intervient dans plusieurs domaines dont l'agroalimentaire et le textile. A Madagascar, cette firme entend mettre en place un centre de recherche dans la région Sava, visant à améliorer la qualité de la vanille et vendre cet arôme aux usagers et consommateurs dans différents pays. Le projet a été présenté hier, au cours d'une conférence de presse, à l'hôtel Le Louvre Antani­narenina par Venugopal, un responsable du groupe. 
Fournisseur principal
La société Elite prévoit alors d'acheter la vanille en quantité maximum aux prix indicateurs fixés par l'Etat. 
« Nous allons acheter toutes les quantités disponibles. La principale retombée attendue est que tous les exportateurs se ravitaillent chez nous. Ainsi, les prix de la vanille sur les marchés extérieurs connaîtront des hausses progressives », indique toujours Venugopal. 
Par ailleurs, l'opérateur indien a annoncé son engagement à travailler avec des coopératives de producteurs issus des représentants choisis auprès des Fokontany, des districts et des communes. Ces derniers seront intégrés dans une société en cours de création, Mada­gascar Vanille Development Exportation & Corporation (MVDEC). Ces coopératives vont détenir 30% de part dans cette société, contre 50%pour le groupe Elite et le reste pour la société d'État, Sonapar. 
Cette initiative réjouit les autorités locales représentées par la Chef de région de la SAVA Abdillah, et deux membres du Conseil supérieur de la Transition présents à la conférence de presse. « La mise en œuvre de ce projet permettra d'asseoir la véritable concurrence dans la filière. Le groupe Elite va acheter auprès des producteurs de la vanille avec les prix indicateurs fixés par l'Etat. Ces producteurs seront représentés par les coopéra­tives dans la société MVDEC », déclare Betina Bruno. « Pour le moment, ces prix indicateurs n'ont jamais été respectés par les exportateurs. Ils achètent la vanille préparée à 17 dollars auprès des producteurs, sous prétexte que le cours de la vanille est très bas sur le marché international. Or, la vanille malgache peut se vendre jusqu'à 200 dollars aux États-Unis ou à Paris », poursuit-il. 

Les ménages épargnent comme au plus fort de la récession

30 septembre 2011


Ce n'est pas une bonne nouvelle pour la croissance : les ménages consomment moins et épargnent davantage. C'est ce qui ressort des résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels publiés mercredi 28 septembre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Au deuxième trimestre 2011, révèlent-ils, pendant que la croissance marquait le pas, le taux d'épargne des ménages a bondi de 1,1 point à 17%, soit son niveau le plus élevé depuis le troisième trimestre 2009.

Pendant cette même période, les ménages ont vu leur pouvoir d'achat accélérer, passant d'une hausse de 0,2% au premier trimestre à +0,6% au deuxième, à la faveur d'une moindre pression fiscale et du dynamisme de la masse salariale et des prestations sociales. Malgré cela, ils ont consommé moins – leurs dépenses en valeur ont reculé de 0,2%, après avoir augmenté de 1,1% – et épargné beaucoup plus comme ils le faisaient au cœur de la récession.

Tout se passe donc comme si, conscients du fait que la croissance française avait brutalement marqué le pas au printemps 2011 et préoccupés par la crise grecque, par ses répercussions dans la zone euro, et par le ralentissement économique général, ils préféraient se prémunir contre d'éventuels lendemains qui déchantent et reconstituer leur épargne de précaution.

Ces résultats sont en ligne avec les enquêtes Insee du 23 septembre qui faisaient état d'une forte dégradation du climat des affaires et du moral des ménages au sortir de l'été. Ils sont d'autant plus préoccupants que la consommation des ménages est loin d'avoir retrouvé ses niveaux d'avant la crise et que l'investissement des entreprises ralentit. Si les ménages continuent de remplir leurs bas de laine, ce n'est donc pas sur la demande intérieure que l'on pourra compter pour relancer la croissance.

Analakely et ses embouteillgages

Thursday, September 29, 2011

Dix ans de Chine à l'OMC : bilan

On sort d'un anniversaire, celui des attentats du 11 septembre 2001. On s'apprête à en célébrer un autre : celui d'un événement moins tonitruant, certes, mais peut-être pas moins important au regard de l'Histoire. Il y a dix ans, la Chine devenait membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

C'était à l'automne 2001. Le Nord entrait en concurrence commerciale directe avec "l'atelier du monde". L'Europe et les Etats-Unis affrontaient la Chine sans protection. Les uns et les autres allaient boxer dans la même catégorie, comme à armes égales ou à peu près.

On nous dessinait le plus vertueux des cercles. L'abolition des barrières dans les échanges avec la Chine allait doper le commerce mondial, lequel nourrirait la croissance - donc l'emploi -, au Nord comme au Sud. Dix ans plus tard, quel bilan ? Controversé.

Puissance exportatrice majeure, la Chine aspirait naturellement à entrer à l'OMC. Devenir membre de l'organisation chargée de promouvoir un désarmement douanier ordonné lui ouvrait plus grands les marchés du monde riche, notamment celui des Etats-Unis. En contrepartie, elle devait obéir à une injonction de réciprocité et abaisser à son tour ses tarifs aux frontières, afin d'être plus perméable aux produits des autres. Pékin y voyait l'aboutissement des réformes entreprises par Deng Xiaoping à la fin des années 1970.

L'Amérique le voulait aussi. Depuis la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, en 1979, les Etats-Unis n'ont cessé d'accompagner le développement économique de la Chine. Sûre d'elle, l'Amérique de la fin du XXe siècle n'imagine pas qu'une Chine plus riche ne devienne pas mécaniquement plus démocratique, et donc une alliée.

Faire entrer la Chine à l'OMC est l'objectif poursuivi par George Bush père, un républicain, puis aussi ardemment, sinon plus encore, par le démocrate Bill Clinton. Avec le même raisonnement : les produits chinois viendront plus facilement chez nous, mais les exportations américaines, elles, vont envahir ce marché sans fond qu'est l'empire du Milieu. Et la même certitude : les Etats-Unis vont ainsi combler le déficit commercial qu'ils enregistrent (déjà) dans leurs échanges avec la Chine.

"Cela va favoriser l'emploi chez nous, dit Bill Clinton en mars 2000, et rééquilibrer notre balance commerciale avec la Chine." Dix ans plus tard, c'est le contraire qui s'est produit, exactement. Le déficit américain avec la Chine a explosé ; l'emploi est plus dégradé que jamais aux Etats-Unis. Coïncidence ? Ou faut-il incriminer le commerce avec la Chine, bref, son entrée à l'OMC ?

Pékin a rempli ses engagements : baisse de ses droits de douane, élargissement de ses quotas d'importations agricoles, ouverture du secteur des services aux investisseurs étrangers. La Chine est un atelier, mais un marché aussi. Elle est devenue le premier exportateur mondial et le deuxième importateur : ses échanges commerciaux ont été multipliés par cinq, dans les deux sens.

"Marché de dupes", tonnent les syndicats américains (et européens). Les multinationales ont délocalisé en Chine pour produire à bas prix des produits qu'elles ont ensuite exportés aux Etats-Unis. Bénéficiaires : les actionnaires. Victimes : les travailleurs américains. En dix ans, les Etats-Unis auraient perdu un tiers de leurs emplois industriels ; leur déficit commercial avec la Chine est passé de 83 à plus de 200 milliards de dollars.

Pascal Lamy, le directeur général de l'OMC, juge que Pékin se comporte comme ses autres membres - ni mieux ni plus mal. Dans les chambres de commerce, on entend pourtant un autre discours. Ouvert sur le papier, le marché chinois resterait très difficile à pénétrer ; Pékin privilégie ses entreprises.

Exportateurs ou investisseurs, les entrepreneurs étrangers évoluent en Chine dans un cadre juridique encore incertain. Pour sortir de la théorie, rien de tel que le merveilleux récit du Britannique Tim Clissold que les éditions Saint-Simon ont la bonne idée de rééditer justement cet automne.

Dans Mr China, comment perdre 450 millions de dollars à Pékin après avoir fait fortune à Wall Street (Saint-Simon, 241 p., 18 €), Tim Clissold, cocasse, touchant et profond, raconte ses mésaventures d'investisseur en Chine. Le marché là-bas, écrit-il, c'est le "domaine des oukases, des fausses lettres de crédit, des juges qui ne comprennent rien à un dossier mais rendent quand même un jugement, des agents d'un bureau anticorruption qui, avant d'accepter une enquête, réclament une voiture ou une valise d'argent liquide". "Une chose est sûre, dit-il, si vous respectez les règles, vous êtes fichu."

Arrivés il y a plus de vingt ans, Clissold et son groupe sont toujours en Chine. Comme s'ils voulaient donner raison à ceux qui, aux Etats-Unis notamment, réfutent le bilan négatif du commerce avec la Chine. Ils alignent trois arguments. Le mode de calcul des balances commerciales fausse la réalité des échanges : des produits estampillés "made in China" en douane sont en fait l'aboutissement d'une chaîne de production compliquée, souvent multinationale, où la part de la Chine en valeur ajoutée est en général infime. C'est d'abord la technologie qui permet de délocaliser le travail : s'ils ne l'avaient pas été du fait de la Chine, les emplois détruits aux Etats-Unis l'auraient été par d'autres pays du Sud. Enfin, pour les défenseurs du libre-échange avec la Chine, c'est avant tout la sous-évaluation de sa monnaie - le yuan - qui lui donne un avantage commercial inique.

Le vrai bilan de la Chine à l'OMC est peut-être ailleurs. Car les uns et les autres sont d'accord sur un point : par effet de concurrence exacerbé, le poids de l'empire du Milieu dans le commerce mondial pèse sur les prix, y compris ceux du travail. Autrement dit, le pas de géant dans la globalisation économique que représente l'arrivée de la Chine à l'OMC explique en partie la stagnation du salaire médian aux Etats-Unis.

Et, du bas au milieu de l'échelle sociale, on a maintenu le pouvoir d'achat en s'endettant. Ce qui est l'une des explications de la crise de la dette d'aujourd'hui.

Rester pauvre ou partir, le dilemme des jeunes Grecs

Des lycéens manifestent devant le parlement, à Athènes, jeudi 29 septembre. AP/KOSTAS TSIRONIS

Surtout, continuer de se lever tôt. Depuis un an et demi, Dimitra Mareta est au chômage et s'impose le même rituel : réveil à 8 heures avant de consulter sa boîte e-mail en buvant son café, à l'affût du courrier d'un éventuel employeur. Mais depuis quelques mois, cette Athénienne de 30 ans n'espère plus aucune réponse, elle envoie d'ailleurs deux fois moins de CV : il n'y a pas de travail. Cette habitude matinale sert uniquement à la maintenir "éveillée", explique la diplômée en communication et sciences politiques. "Je suis extrêmement déçue, j'essaie de penser que mon chômage n'est pas de ma faute, commente Dimitra, avant de reprendre : "Je me sens en colère. Mais je ne me sens pas seule."

Dimitra est en effet loin d'être seule. En Grèce, les premières victimes de la crise économique sont les jeunes. Alors que les bailleurs de fonds internationaux sont de nouveau à Athènes jeudi 29 septembre pour boucler le projet de budget 2012 et surveiller le programme d'austérité mis en œuvre par le gouvernement, alors que le pays est marqué par des grèves des transports publics, des chauffeurs de taxis ou des employés du ministère de la finance, les plus jeunes payent en silence le plus lourd tribut au chômage. Selon les statistiques officielles (PDF), 32,9 % des 15-29 ans sont demandeurs d'emploi. Un taux qui atteint 43 % chez les 15-24 ans, selon Savas Robolis, professeur d'économie à l'université Panteion d'Athènes. En comparaison, le taux de chômage des Français de moins de 24 ans s'élève à 22,1 % au premier trimestre 2011.

En Grèce, le taux de chômage réel est de 22 %, selon Savas Robolis. Et un chômeur sur deux a moins de 29 ans. Les jeunes femmes sont particulièrement touchées : 38,3 % d'entre elles sont sans emploi. "Les vingt dernières années, 80 000 personnes arrivaient sur le marché du travail, l'économie en absorbait 40 000. (...) Depuis 2008, seulement 20 000 personnes parmi ces nouveaux arrivés trouvent du travail chaque année, et tous les postes créés après 2006 ont été détruits depuis la crise", explique le professeur, qui prévoit une aggravation du chômage des jeunes en 2012.

50 000 PERSONNES ONT QUITTÉ LE PAYS DEPUIS 2008

Pour beaucoup de ces jeunes, la solution est évidente : partir. Mihail Papadogonas a un diplôme d'avocat. A 27 ans, après cinq ans et demi d'études et de multiples expériences à l'étranger, il a bien trouvé quelques offres d'emplois depuis sa sortie de l'université il y a six mois, mais il a jugé leur rémunération insuffisante : 800 euros mensuels. En attendant, il travaille comme vendeur dans une boutique d'Athènes pour 700 euros par mois. "De quoi payer les factures", explique le jeune homme, qui partage un appartement à Athènes avec sa sœur grâce à l'aide financière de ses parents. C'est donc la solidarité familiale qui permet à Mihail de joindre les deux bouts, ce qui est devenu courant dans le pays. De même que ces mots, repris par toute une génération : "colère", "pessimisme", "insécurité". "La majorité de mes amis pense à partir à l'étranger, dans des pays européens, parce que c'est plus près, mais aussi en Australie," explique le jeune homme. Mihail a choisi la France. Il s'apprête à chercher un emploi qui ne correspond pas à ses qualifications, comme serveur ou barman, en espérant trouver mieux, plus tard.

Les femmes de moins de 29 ans sont particulièrement touchées : 38,3 % d'entre elles sont au chômage.


Depuis le début de la crise économique, en 2008, environ 50 000 Grecs ont migré, confirme Savas Robolis, également expert en migration. Le professeur estime à environ 80 % la part des jeunes dans ces départs. Une dynamique qui se serait accélérée ces derniers mois. "Les ingénieurs, les informaticiens, les architectes partent surtout en Grande-Bretagne, où il existe des opportunités avec la préparation des Jeux olympiques", note le chercheur. Si les flux sont difficiles à mesurer, il estime à environ 10 000 personnes les départs vers le Royaume-Uni. "Les autres partent en Allemagne, environ 8 000, dans les pays européens et enfin en Australie, avec environ 4 500 départs".

Un attrait pour l'étranger confirmé par les statistiques du site Europass qui doit faciliter la mobilité des Européens : sur la même période entre 2008 et 2011, le nombre de Grecs ayant utilisé ce service a quasiment doublé (pdf 2008). Plus de 60 % des personnes ayant publié leur CV sur le site ont moins de 30 ans (pdf 2011).

LA FUITE DES CERVEAUX

La sœur de Dimitra envisage ainsi un départ en Australie avec deux amies. L'importante communauté grecque présente dans ce pays des antipodes pousse les migrants à tenter leur chance. "Moi, je serai peut-être obligée de partir, mais je ne le souhaite pas : toute ma vie est ici", affirme vivement Dimitra. Un rire gêné pointe lorsqu'elle expose les projets de sa sœur et de ses amis. Une gêne que Dimitra met un temps à expliquer. "Encore ! soupire la jeune femme après une pause. Quelle ironie, il y a un demi-siècle nous immigrions, et maintenant nous pensons de nouveau à devenir des immigrés. C'est l'Histoire qui tourne en rond", regrette Dimitra.

Pas tout à fait, rectifie Savas Robolis. Contrairement aux années 1960 où des milliers de Grecs quittaient leurs pays vers l'Europe du Nord pour occuper des emplois peu qualifiés, il s'agit cette fois une poignée de jeunes gens hautement diplômés. L'Australie vient ainsi de lancer, en Grèce, le programme intitulé "Les personnes qualifiées dont l'Australie a besoin". Le secrétariat de l'immigration organise ainsi des journées d'information le mois prochain pour les citoyens intéressés par l'émigration, rapporte le quotidien grec I Kathimerini. Le département de l'immigration de Canberra a déjà posté en ligne les secteurs dans lesquels la demande est forte, notamment l'ingénierie et la santé. "C'est plus compliqué pour les diplômés en sciences humaines", commente Savas Robolis, qui rapporte ces scènes récentes : des étudiants "pessimistes" et "nerveux" s'enquérant de contacts pour un travail, quelque part en Europe.

"Il s'agit d'un véritable 'brain drain'" commente le chercheur, qui anticipe des conséquences très négatives sur l'économie : "d'après nos estimations, à partir de 2013, on notera une légére reprise de la croissance. C'est à ce moment là qu'on aura besoin de personnes qualifiées. Mais elles seront déjà parties."

"POUR CEUX QUI RESTENT, C'EST LA PRÉCARITÉ"

Les autres, ceux qui restent, devront donc affronter une économie en récession . "Et il n'y a pas d'Etat providence en Grèce", renchérit Savas Robolis. Dans le pays, les indemnisations chômage durent douze mois et s'élèvent à environ 400 euros mensuels. La demande des syndicats de prolonger cette période ou d'augmenter les allocations est oubliée depuis la crise. Cela fait donc six mois que Dimitra vit sur ses économies et grâce au soutien de sa famille. Elle pense peut-être retourner au village de ses parents, comme certains de ses amis. Des "migrants de l'intérieur", qui travaillent dans l'élevage ou l'agriculture, en rupture totale avec leur vie urbaine et leur formation. D'autres acceptent le travail qu'ils trouvent, moins qualifié et sans rapport avec leurs études. "On voit dans les îles, pendant les trois mois d'été, des jeunes travailler dans le secteur du tourisme pour gagner un peu d'argent", note Savas Robolis.

Les jeunes Grecs qui restent ont le choix entre le chômage et la précarité, estime Savas Robolis, professeur d'économie.


Pour eux, c'est donc le chômage ou la précarité, résume le chercheur, qui relève une précarisation qui s'étend aux autres classes d'âge. Evgenia Grmatikopoulou, 36 ans et professeure de littérature française à l'université, affirme ainsi ne pas avoir reçu de salaire pendant tout un semestre l'année dernière. Comme 800 autres professeurs, l'affectation à son poste est suspendue. Elle se compare à des collègues, recontrés en France lors de colloques, qui à son âge "ont déjà deux ou trois enfants". "C'est inimaginable pour moi, financièrement", s'indigne la professeure, exprimant sa "peur" devant ces personnes de son âge contraintes de retourner vivre chez leurs parents. "Cette crise nous maintient dans un état inférieur à notre âge", résume-t-elle.

Comme Dimitra, elle envisage de manifester lors des prochaines journées de mobilisation, prévues les 5 et 19 octobre. Mais les jeunes femmes ne se reconnaissent plus dans leurs responsables politiques. Elles les accusent d'avoir mal géré la crise. Et la conviction qui a habité Dimitra lors des manifestations précédentes, sur la place Syntagma, l'a désormais quittée. "La violence de la police est telle lors de ces mouvements de protestation... A quoi ça sert ?" Mihail, lui, pense également au mois d'octobre, mais à une autre date. Le 9, celle de son aller simple pour Paris.

Vie chère : nouveaux affrontements à Mayotte

Des négociations se sont ouvertes hier au troisième jour d’une grève illimitée contre la vie chère à Mayotte, tandis que de nouveaux affrontements entre des jeunes et les forces de l’ordre étaient signalés sur le terrain.


Les négociations ont eu lieu toute la journée entre le préfet Thomas Degos, l’intersyndicale qui a appelé au mouvement et des représentants du monde économique. Elles devaient reprendre ce matin. A Mamoudzou, des manifestants ont érigé en début d’après-midi un barrage au rond-point du Commandant Passot pour empêcher tout passage à ce carrefour stratégique, obligeant les véhicules à emprunter une déviation pour relier le sud et le nord de l’île. Des voyageurs, dont des touristes, débarquant de la barge en provenance de l’aéroport en Petite Terre, devaient tirer leurs valises à pied, à la recherche de taxis introuvables. Les manifestants avaient participé dans la matinée à des marches contre la vie chère à travers les principales artères de la ville. “Tous les ingrédients sont réunis pour des actes de vandalisme et la police et la gendarmerie s’adaptent pour faire face aux éléments incontrôlés qui perturbent la manifestation autorisée”, a déclaré le capitaine Chamassi, responsable de la communication à la police nationale à Mayotte.

“Nous avons évité le pire”

Ceux-ci “se sont déjà attaqués aux biens et aux personnes, allant jusqu’à utiliser des coktails molotov”, a-t-il ajouté. “Nous avons évité le pire en neutralisant à temps un cocktail molotov lancé contre un restaurant et nous avons interpellé trois individus appartenant à un groupe qui s’attaquait à coup de jets de pierres à un bus scolaire à Passamanty”, a-t-il détaillé. “Nous déplorons aussi des atteintes physiques aux personnes, des véhicules endommagés, deux bâtiments commerciaux dont un appartenant à SFR incendiés”, a-t-il précisé. “L’enquête devra déterminer l’origine accidentelle ou criminelle” de ces sinistres. Le capitaine Chamassi s’est par ailleurs dit “horrifié par certains propos xénophobes et racistes entendus”, “qui ne font pas partie du comportement des Mahorais”. A Paris, le PCF a apporté son soutien aux “légitimes revendications du mouvement en cours”, protestant “contre le recours à la répression”

Betsizaraina Incendie criminel contre dix foyers

Les pyromanes ont laissé sur leur passage des champs de ruines (Photo Claude Rakotobe)



Une bande d'individus a mis le feu à deux villages à Betsizaraina, Ambohimangakely. Dix maisons ont été calcinées.
Un incendie criminel s'est déchaîné sur deux villages à Betsizaraina, Ambohimangakely. Dans la nuit de mardi à mercredi, une bande d'individus a mis le feu à dix foyers.
« Les pyromanes ont fait parler d'eux dans notre village, aux alentours de minuit. L'alerte a été donnée lorsque les flammes se sont emparées de la maison d'un sexagénaire qui s'est retrouvé piégé chez lui. Pendant que nous étions en train de le faire sortir, notre maison était déjà en feu », rapporte Eliane Rasoamampionona, habitante d'Amberobe. À ce moment-là des flammes déferlaient sur les toits de deux autres habitations.
Pas de trace
Cinq personnes, dont trois enfants, se trouvaient dans l'une des maisons.
« C’étaient les cris des voisins qui luttaient contre l'incendie qui nous ont réveillés en sursaut. D'emblée, nous avons évacué les lieux », relate, quant à lui, Jean de Dieu Nicolas Rakotonirina. « Ma famille plongeait dans le sommeil lorsque ce drame est survenu. Nous aurions pu y laisser nos vies si les riverains n'avaient pas donné l'alerte à temps », affirme-t-il.
Au total, cinq foyers ont été dévastés par le feu à Amberobe. Alors que l'incendie y faisait encore rage, des flammes se sont élevées sur le village d'Ambatomandeha, situé à environ un kilomètre de là, vers une heure du matin.
Opérant de la même manière, les pyromanes ont incendié quatre maisons d'un seul coup. Le feu s'est ensuite propagé sur une cinquième.
« Des aboiements de chien m'ont réveillée. La toiture brûlait déjà. Le feu déferlait sur trois autres maisons au moment où je me suis précipitée dans la cour avec mes proches », indique Marie Helène Raharinirina, désormais sinistrée.
Les toits des maisons calcinées sont en chaume. De ce fait, les vandales sont parvenus à leur fin sans aucun mal. Après avoir frappé, ils sont partis sans laisser de traces.
Les victimes ont perdu élevage, mobiliers, ustensiles de cuisine et effets vestimentaires dans cette tragédie. À entendre les habitants d'Ambatomandeha, les malfaiteurs auraient tenté de voler un bœuf dans leur village. En entendant des bruits étranges, l'éleveur qu'ils ont pris pour cible s'est réveillé. Les voleurs se seraient alors repliés en mettant le feu au village.

Ankadifotsy : Telo lahy nitana antsy nanendaka mpitondra moto anaty “embouteillage”

Ny roa nibeda ary nanambana antsy, ilay fahatelo niezaka hampianjera ilay mpitondra moto. Soa fa nisy olona tonga saina nanampy an’ilay voatafika.

Mpitaingina môtô iray izay handeha hamonjy ny toeram-piasany etsy Antanimena no lasibatry ny asan-jiolahy tetsy Ankadifotsy, omaly tamin’ny efatra ora sy sasany tolakandro. Tao anatin’ny fitohanan’ny fifamoivoizana no mody nisy niampita ny iray tamin’ireo olon-dratsy kanefa hibahana ny lalan’ilay môto no tena tanjony. Ny roa hafa indray, taoriana, avy hatrany dia nibeda ilay mpitaingina. Raha tena zohina ity asan-jiolahy ity dia ny môtô mihitsy no lasibatr’ireo olon-dratsy. Saingy nivoaka ilay lehilahy nitondra fiara tao anaty fitohanana ka nahita ilay asa ratsy. Nahita an’io izy telo lahy dia vaky rifatra nandositra. Ny rojo volamena izay tsy hita ivelany satria nafenin’ny akanjo no mbola hitan’ireo olon-dratsy ihany ka norohitiny avy hatrany. Nisy nahatsikaritra ihany fa efa elaela no nanaraka tsimoramora ilay môtô ireo olona ireo, saingy samy revo amin’ny fiainana ka tsy taitra loatra.

Toerana anjakan’ny mpanendaka indrindra rehefa hariva ny andro iny faritra Antanimena mihazo an’Ankadifotsy iny. Ny ho aty amin’ny lalana Ankorondrano tsy resahina intsony. Maro ireo efa nitondra faisana tamin’ny nafitsoky ny mpanendaka. Ny vehivavy mandeha irery na ao anaty fiara aza dia raiki-tahotra avokoa. Vao volana maromaro lasa izay, ramatoa handeha hiasa no voan’ireo mpanendaka. Mihidy tapany ny fitaratry ny fiara. Kinga amin’ny asa ratsy fanaony ilay mpanendaka satria zara raha tafatsofoka ny tanany dia lasany ny rojo volamena teny amin’ny tendan’ilay olona. Santionany iray amin’ny maro io taterina eto io.

Mise en œuvre de la feuille de route : SADC contre Ambohitsorohitra

La mise en application du document fait l’objet de deux processus parallèles, celui déclenché par Ambohitsorohitra et celui mené par la SADC à travers la Troïka.

Une source diplomatique sûre a permis de savoir que la Troïka sortira dans 48 heures son projet de cadre de mise en œuvre de la feuille de route signée le 17 septembre dernier au Paon d’Or. Dans un premier temps, ce projet qui définirait également la clé de répartition des sièges dans les différentes Institutions de la nouvelle transition, serait soumis aux entités signataires de la feuille de route pour que ces dernières puissent émettre leurs observations. Par ailleurs, Ambohitsorohitra accélère le processus. On a même l’impression qu’on se précipite au Palais. Sans attendre la Troïka, les entités politiques que Ratsirahonana et Haja André Resampa réunissent presque chaque jour au Palais se penchent déjà sur le nom du futur premier ministre et la composition du futur gouvernement.

Elargissement contre recomposition. A Ambohitsorohitra, on s’accroche à l’élargissement des deux Chambres du Parlement. Par contre, le projet de cadre de mise en œuvre qui serait élaboré par la Troïka opterait pour la restructuration et la recomposition du Parlement. On s’acheminerait ainsi vers la réduction à 150 (contre 250) le nombre actuel des membres du Congrès et à 60 (contre 90) celui du Conseil Supérieur de la transition. La communauté internationale serait contre le sureffectif constaté au niveau de l’actuel Parlement de la transition. En tout cas, l’arrivée ce jour du président de la HAT, Andry Rajoelina, pourrait changer la donne, du moins du côté d’Ambohitsorohitra. Le locataire d’Ambohitsorohitra pourrait donner aux entités qui le soutiennent des consignes qui devraient désormais guider le processus, à partir des résultats des rencontres qu’il a eues à New York et à Paris.

Clé de répartition. En attendant celui de la Troïka, un autre cadre juridique de mise en œuvre de la feuille de route circule quelque part, celui élaboré par la CNOSC. Dans ce cadre juridique que la CNOSC a déjà envoyé au président sud-africain Jacob Zuma, il est proposé que le président de la transition nomme le premier ministre de consensus sur proposition conforme du nom présenté par les chefs de file des 3 mouvances. Le cadre juridique de mise en oeuvre de la CNOSC fixe le délai de la transition à 18 mois au maximum à partir de la date de signature de la feuille de route et dudit cadre juridique. Le nombre des membres du gouvernement ne doit excéder 31. Selon la proposition de la CNOSC, le Congrès de la transition est composé de 130 membres, contre 66 pour le CST dont 60 pour les groupes politiques et 6 pour les Organisations de la Société civile.

Mise au point


NOTAM : Les NOTAM, de l’anglais Notice To Air Men, « messages aux navigants », sont des messages publiés par les agences gouvernementales de contrôle de la navigation aérienne (en Algérie, le DIA, en France, le SIA) dans le but d’informer les pilotes d’évolutions sur les infrastructures.

Un NOTAM peut être édité en cas de modification d’une installation au sol, de présence d’obstacles (tel qu'une grue) à proximité d’un aéroport ou d'un quelconque autre danger pour la navigation aérienne.

Lors de la préparation d’un vol, le pilote doit consulter ces messages afin d’assurer une sécurité maximale tout au long de son voyage.

Par extension (le cas de Madagascar) un NOTAM peut être émis pour le risque que peut encourir l'aéronef lors de son atterrissage (soulèvement populaire, obstruction des pistes avec ses conséquences). Embarquer Ravalomanana peut donc constituer un danger pour l'appareil.

Un rapport majore le nombre de suicides chez les enfants

"Les suicides aboutis sont rares" chez les 5-12 ans, note Boris Cyrulnik dans son rapport, commandé par la secrétaire d'Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab"


Il y a sans doute davantage de suicides d'enfants que les statistiques ne le laissent penser car certains décès, considérés comme accidentels, s'assimilent à une forme de suicide, estime le psychiatre Boris Cyrulnik dans un rapport qu'il doit remettre jeudi au gouvernement.

Selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 37 enfants et préadolescents de 5 à 14 ans se sont donné la mort en 2009 (derniers chiffres disponibles). L'Inserm ne compte aucun suicide chez les enfants de moins de 5 ans. Début 2011, une ado de 14 avait tenté de se tuer tandis que deux enfants de 9 et 11 ans avaient mis fin à leur jour.

"Les suicides aboutis sont rares" chez les 5-12 ans, note Boris Cyrulnik dans son rapport, commandé par la secrétaire d'Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab, mais "ils sont certainement plus fréquents car les chiffres ne parlent que des suicides évidents". "Le cumul des événements qui déclenchent l'acte suicidaire résulte d'une cascade de déchirures invisibles, d'une convergence d'événements de nature différente", qui peuvent être un deuil précoce, un conflit entre les parents, des maltraitances, l'absence d'un univers sécurisant à la maison, le harcèlement à l'école, explique le médecin.

"DÉFLAGRATION EXCEPTIONNELLE"

De plus, "la détresse d'un enfant est souvent difficile à percevoir car il vit dans un temps immédiat" et plus que l'adulte, il a du mal à dire son mal-être. L'enfant "insécurisé", "seul, sans partage de la souffrance, sans aide ni possibilité de déchiffrer ce qui lui arrive, le jour où il comprend ce qu'est la mort, il se laisse prendre", écrit encore Boris Cyrulnik. On considère que les enfants commencent à comprendre ce qu'est la mort "entre 6 et 9 ans", rappelle-t-il.

Alors, "une pichenette peut suffire pour passer à l'acte. Une phrase blessante, une petite frustration, une mauvaise note à l'école ou le déménagement d'un copain peuvent provoquer une déflagration exceptionnelle". "Il peut écrire une lettre d'adieu […] mais le plus souvent, il se penche trop par la fenêtre ou descend d'un autobus en marche. Alors les adultes parlent d'accident", dit encore le psychiatre.

Il appelle donc à une politique de prévention aussi bien "autour de la naissance" notamment en donnant une "cohérence aux métiers de la petite enfance" via une "université de la petite enfance" ou en formant les médecins, infirmières, éducateurs et enseignants à cette problématique. A l'école, il prône une adaptation des rythmes scolaires, une notation plus tardive, une lutte contre le harcèlement.

L'abus de tranquillisants et de somnifères augmenterait le risque d'Alzheimer

Les médicaments qui permettent de soigner les patients atteints de la maladie d'Alzheimer vont-ils être déremboursés ?


L'abus de tranquillisants et de somnifères durant des années augmenterait le risque d'entrée dans la maladie d'Alzheimer, selon les premiers résultats d'une étude française, dont le responsable appelle à agir pour réduire cette consommation dont les Français restent les champions. Pas loin du tiers des plus de 65 ans consomment des benzodiazépines comme tranquillisants ou comme somnifères, relève le Pr Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste (Inserm/université de Bordeaux).

Le responsable de cette nouvelle étude, à paraître prochainement dans une revue scientifique et dévoilée par le magazine Sciences et avenir, espère que l'"on ne va pas attendre encore quinze ans de continuer à être les champions du monde de la consommation de psychotropes", avant de réagir. D'autant, explique-t-il, que ce n'est pas la première étude qui va dans le sens d'une association entre la consommation au long cours des benzodiazépines et la maladie d'Alzheimer.

Chaque année, en France, seize mille à trente et un mille cas d'Alzheimer seraient ainsi attribuables à ces traitements par benzodiazépines ou apparentés, et leurs génériques : Valium (Roche), Témesta (Biodim), Xanax (Pfizer), Lexomil (Roche), Stilnox (Sanofi), Mogadon (Meda Pharma), Tranxène (Sanofi), etc., écrit le magazine dans son numéro d'octobre. Environ 120 millions de boîtes sont vendues par an. La France consomme cinq à dix fois plus de somnifères ("hypnotiques") et d'anxiolytiques que ses voisins européens, rappelle Sciences et avenir.

"Si en épidémiologie, il est difficile d'établir un lien direct de cause à effet, dès qu'il existe une suspicion, il paraît normal d'agir et d'essayer de limiter les nombreuses prescriptions inutiles", explique le Pr Bégaud. La durée du traitement aussi devraient respecter les règles et ne pas excéder douze semaines, par exemple, pour les anxiolytiques.

MAJORATION DU RISQUE DE 20 À 50%

Les gens présentent souvent des troubles du sommeil, de l'anxiété, voire de la dépression, avant que la maladie d'Alzheimer ne soit diagnostiquée. Aussi, l'étude a sélectionné parmi les sujets de plus de 65 ans de la cohorte Paquid dédiée à l'étude de cette démence, ceux qui ne présentaient aucun de ces symptômes pouvant être interprétés comme signes avant-coureurs de la maladie au moment de la prescription. En comparant consommateurs et non-consommateurs de BZD, les chercheurs bordelais ont trouvé l'association entre prise chronique de ces psychotropes (durant deux ans à plus de dix ans) et le risque d'Alzheimer.

Contrairement aux chutes et fractures occasionnés par les BZD, les effets cérébraux ne sont pas immédiats, et ne sont perceptibles que quelques années après le début du traitement, relève le Pr Bégaud. La majoration du risque, 20 à 50%, peut paraître minime à l'échelle individuelle, mais pas à l'échelle de la population du fait de la consommation de ces traitements par les personnes âgées, d'après lui.

La façon dont agirait les BZD sur le cerveau pour augmenter ce risque reste cependant un mystère. Le problème était déjà évoqué en 2006 dans un rapport de l'Office parlementaire des politiques de santé sur les médicaments psychotropes. "Depuis, il ne s'est strictement rien passé", déplore le spécialiste.

Histoire d'eaux

Le corps humain est composé à 60 % d’eau pour l'adulte, et 70% chez les nourrissons, près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau, dont 97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce.



L’eau est présente sous forme gazeuse, liquide et solide. La température de vaporisation de l'eau dépend directement de la pression atmosphérique, ainsi par exemple, au sommet de l'Everest, l'eau bout à environ 68 °C, à comparer aux 100 °C au niveau de la mer.



Réciproquement, les eaux profondes de l'océan près des courants géothermiques (volcans sous-marins par exemple) peuvent atteindre des températures de centaines de degré et rester liquides.



L’eau des océans de la Terre représente, plus de 1 milliard de Km3, soit 1 320 millions de KM3, soit 1 320 millions de cubes de 1 Km de coté…

Wednesday, September 28, 2011

Pitié pour les biens publics

28/09/11

Une douzaine de passagers décédés sur les lieux de l’accident, plus d’une soixantaine blessés dont certains grièvement. Bilan lourd, chacun en apprenant l’information, même sans avoir été invité à observer la minute de silence, ne s’est privé d’une pensée pleine de délicatesse à l’endroit de ces victimes.
C’est le type même de l’accident qui n’aurait pas du être, où l’on accumule toutes les fautes possibles, et qui malgré ces pertes de vie ne provoque pas scandale. Le camion n’était pas aménagé pour le transport de personnes.
Pire il s’agissait d’un camion de l’armée, et les victimes étaient toutes des civils
La personne au volant était aussi un civil, et pour aggraver son cas passablement éméchée selon les rescapés
Le camion effectuait au black un transport de minerais de cristal pour le compte d’un particulier étranger semble-t-il d’origine chinoise
Le véhicule devait être dans un piètre état avant l’accident, caractérisé par l’absence d’entretien puisque d’après certains témoins l’éclatement quasi simultané de deux pneus d’usure avancée aurait provoqué des embardées à l’origine de l’accident.
Ca n’est pas nouveau, mais voilà un flagrant délit d’utilisation abusive et d’un manque d’entretien des biens de l’Etat. Et circonstance aggravante l’armée, que l’on cite en symbole pour ce qui est du respect de la discipline, la voilà ici cul nu sur le sujet.
Quand ceux qui en ont un usage personnel et qui en tirent des profits particuliers n’ont aucune considération pour le bien public dont ils ont la garde et le bénéfice de jouissance, comment sensibiliser la population sur le devoir de respect des biens publics. Ils sont assis en effet sur un banc public dans un jardin public, ce n’est pas désagréable, mais c’est peu par rapport à ces belles bagnoles qui passent, et nombreux ne se grattent pas pour imaginer que la moitié de ces 4X4 et le carburant dont on les nourrit sortent des caisses publiques. Un coup de lattes au banc de bois. Un, deux petits coups du genre tous les jours, le banc ne passe pas l’année. Question d’entretien ou de remplacement de ce banc à l’ombre des jacarandas en fleurs actuellement, on peut repasser, rendez-vous à la prochaine propagande électorale.

Andry Rajoelina: Bonne initiative



Mercredi, 28 Septembre 2011
Petite innovation pour Andry Rajoelina, président de la Transition, après son périple en Amérique et en Europe : il rentre demain au pays à bord d’un avion des vols réguliers d’Air Madagascar. Jusqu’ici, en effet, il se déplaçait à l’étranger, soit au moyen des avions d’Air France, soit à bord d’un jet privé. Sa décision d’emprunter un appareil d’Air Madagascar sera certainement accueillie avec satisfaction du côté des employés, des cadres mais aussi de tous les fidèles clients de la compagnie aérienne nationale. Depuis qu’en avril dernier, deux Boeing d’Air Madagascar ont été interdits de vol vers l’Europe, Air Madagascar tarde à retrouver la confiance de la clientèle. Signalons qu’actuellement, sur ses lignes, qui desservent Paris et Marseille, Air Madagascar utilise des appareils d’EuroAtlantic Airways, compagnie aérienne portugaise qui opère surtout à destination de l’Amérique du Sud et des Etats-Unis. Celle-ci dispose également d’un service « leasing » qui se charge de louer des avions aux autres compagnies aériennes.

Par son geste de demain, Andry Rajoelina émet un signal fort qui signifie que les appareils de la compagnie nationale aérienne sont sûrs et peuvent et peuvent être empruntés en toute quiétude. Ce qui devrait rassurer la clientèle alarmée par les bruyantes interdictions édictées par les services aéronautiques de l’Union européenne. La sanction, rappelons-le, fait suite à la découverte de graves manquements aux règles européennes de sécurité aérienne sur deux Boeing d’Air Madagascar.

Bonne initiative d’Andry Rajoelina, donc, qui fait de la publicité pour Air Madagascar et agit positivement en faveur de l’économie nationale…

Tuesday, September 27, 2011

Gisement de Sakaraha : Du gaz de qualité

Les travaux d’exploration de gaz effectués par Madagascar Southern Petroleum Company ltd, au bloc 3112 (Sakaraha) avancent et semblent très prometteurs selon LiYin, le directeur général de la compagnie. Les travaux de perforation et de tests accomplis jusqu’ici sur le site MHB-1 du bloc 3112 permettent d’obtenir du gaz de qualité selon les commentaires des techniciens de cette société. « Nous pouvons remarquer que la pression de gaz est très grande et le gaz a une bonne qualité. On peut estimer que la réserve et la qualité sont bien meilleures », explique un technicien.

Véritable langouste de Madagascar

Maurice: De fausses crevettes malgaches interceptées

Les crevettes, nullement en provenance de Madagascar, sont écoulées incognito sur le marché mauricien (Photo La Sentinelle)



Saisie de 17 tonnes de crevettes dans les chambres froides d'une compagnie mauricienne. Importé d'Asie, le produit est conditionné dans des sachets étiquetés « Crevettes de Madagascar ».
Du fil à retordre pour la filière crevette malgache. Importées de Chine, Inde, Thaïlande et Bangladesh, des crevettes surgelées sont mises dans des paquets portant la spécification « Crevettes de Madagascar » avant d'être écoulées sur le marché mauricien.

Le lundi 26 septembre, des limiers de l'unité de lutte anti-drogue et de contrebande du gouvernement mauricien (ADSU), accompagnés de quelques représentants du ministère de la Santé et de la Protection des consommateurs, ont effectué une descente dans les locaux de la compagnie Seaqueen Foods (Maurice), dans la ville de Vacaos. À leur arrivée, près de 17 tonnes de crevettes surgelées trônaient dans des chambres froides. Pour leur part, trois employés procédaient à l'empaquetage de crevettes en état de décongélation dans de nouveaux emballages.

Preuves solides

Les éléments de l'ADSU ont, au passage, mis la main sur des sachets de 500 grammes et des étiquettes portant les inscriptions « Crevettes de Madagascar et «poids net 500 g », en gros caractères.

En continuant leurs inspections, ils ont trouvé des lots d'étiquettes de différentes couleurs.

Une série de couleur bleue mentionnait que la date de congélation des produits était le 8 juillet 2011 et la date limite de consommation le 8 juillet 2012. En revanche, une autre, de couleur verte, indiquait que la date de congélation des crevettes était le 15 mars 2011 et la date limite d'usage optimal le 14 mars 2012.

Dans la foulée, les hommes de l'ADSU ont mis la main sur des preuves solides de trafic illicite tels que des photocopies de code barre avec un numéro spécifique, des sachets en plastique vidés de leur contenu, deux machines à sceller des paquets, une balance électronique et trois paires de ciseaux.

La compagnie Seaqueen Foods (Maurice) contrôle un important segment du marché des crevettes surgelées à Maurice. Elle écoule ses produits, notamment dans le circuit hôtelier.

Fort d'une centaine de renseignements fiables, l'ADSU n'a plus lâché le morceau. Ce qui lui a permis de débusquer les manœuvres frauduleuses de la compagnie.

À la lumière des investigations effectuées par les enquêteurs, il se serait avéré que les crevettes découvertes n'avaient pas été traitées selon les normes sanitaires en vigueur. De ce fait, la cargaison a été placée en saisine en attendant la régularisation des procédures en vue de sa destruction.

Extrême pauvreté: 11 millions de Malgaches vivent dans la misère

La population malgache est estimée entre 19,6 millions et 20,8 millions d'âmes et 11 millions d'entre elles vivent dans l'extrême pauvreté. Ce qui représente une forte proportion de 56,5% du total. Cette catégorie de personnes consomme moins de la moitié du niveau de consommation des ménages médians selon l'Institut national de la statistique. L'écart est encore plus grand si on compare leur niveau de consommation à celui des 10% les plus riches : ces derniers consomment 5,4 fois plus que les 10% les plus pauvres. Mais quand on parle de la catégorie des plus pauvres, cela veut dire que ces gens-là ont un niveau de consommation en dessous du seuil alimentaire. Autrement dit, ils n'ont même pas les moyens de s'acheter de la nourriture fournissant au minimum 2 133 Kcal/jour. Ce niveau de consommation correspond à un revenu annuel d'un peu plus de 328 000 Ar. Ce montant ne peut pas rivaliser avec le salaire perçu par les hauts cadres occupant des postes politiques et ou dans des institutions de la République. Alors que 11 millions de Malgaches ne touchent même pas 400 000 Ar par an, les 340 membres du Parlement de la transition engrangent par exemple pas moins de 28,8 millions Ar par tête de revenu annuel.

Les premiers ne peuvent même pas s'acheter quelques morceaux de viande par mois, alors que les seconds mènent une vie de pacha. Ce problème ne date pas d'aujourd'hui. L'on se rappelle les longs marchandages des parlementaires des régimes d'avant pour obtenir le maximum d'indemnités, un véhicule 4x4, un crédit téléphone exorbitant, etc. Si les autres institutions comme le Parlement peinent à entrer dans les réseaux socioéconomiques de l'Exécutif, elles cherchent tous les moyens pour avoir le maximum en terme de salaire, d'indemnités diverses… D'une manière ou d'une autre donc, les institutions et surtout bon nombre de leurs membres ou de leurs cadres supérieurs dépouillent l'Etat. Ce comportement fait deux groupes de victimes, à savoir les pauvres dont les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits, et le secteur privé qui finance le train de vie de la classe dirigeante via les recettes fiscales. Il n'en est pourtant pas récompensé parce que les régimes successifs n'ont pas réussi à lui faire profiter d'un bon climat des affaires.

Le secteur privé est pourtant un maillon très important de l'économie. Ses investissements créent des emplois et permettent de distribuer des revenus. Mais quand on est en queue de peloton pour ce qui de l'environnement des affaires, les opérateurs privés sont frileux quand il s'agit d'investir. Sinon, ils préfèrent être rentiers en investissant dans des secteurs comme l'immobilier, le transport, le " business " qui rapporte sur le court terme…

Mme Noelah voyante : « Mbola hihamafy ny krizy ! »

« Tsy arakaraka ny zava-misy amin’izao fotoana izao sy ny fampanantenana ataon’ny mpanao politika, sy ny fahavitan’ny fanaovan-tsonia ilay tondrozotra, fa vao mainka hihamafy ny krizy eto amintsika », hoy ny voalazan’i Mme Noelah (voyante), omaly, raha tafaresaka tamin’ny mpanao gazety. Betsaka ny zavatra fantatr’ity Voyante ity saingy tsy mbola azony tenenina aloha raha ny voalazany ihany. Ankoatra ny fananany hery manokana afaka manana faminaniana sy fahitana dia manasitrana olona marary sy manampy ny olona manana olana ihany koa i Mme Noelah. Ao amin’ny tranony, etsy amin’ny 67 Ha, no anaovany fizahana ary saika isan’andro izy dia mandray olona foana. Azo atao tsara ihany koa anefa ny maka fotoana mialoha ny ahatogavana any (033.13.090.13 – 034.61.928.62). Ny herinandro lasa teo dia lehilahy iray izay voalaza fa azon’ody ka notazonina vehivavy nandritra ny 5 volana no tafaverina soa aman-tsara tany amin’ny vady aman-janany rehefa avy nentina tao amin’i Mme Noelah. Tovolahy iray hafa, 27 taona, no nositraniny raha nisy zavatra nivonto be tao amin’ny kibony ary efa tsy sitran’ny dokotera intsony. Vao nandalo iray andro monja tao aminy ity tovolahy ity dia sitrana soa aman-tsara.

Raha tsiahivina dia i Mme Noelah no nahita mialoha fa hisy loza hiseho amina mpanao politika. Tamin’izay fotoana izay dia nahita izy fa misy mpanao politika 17 ao anaty vilany tany ary misy afo mijoalajoala eo akaikiny, rendrika anaty rano ireo ka ny orony sisa miseho. Niarahana nahita herinandro monja taorian’izay ny loza nitranga tany Soanierana Ivongo ireny.

Trophée « Personnalité de l’année » : Un chèque de 2000 Euros pour Josielle Randriamandranto

Il s’agit d’un évènement organisé chaque année par l’Association des Journalistes du Tourisme dans le cadre du salon IFTM Top Resa.

« Quel miracle ! Je n’en reviens pas du tout ! ». Tels sont les premiers mots de Josielle Randriamandranto, fortement émue, quand elle a entendu son nom prononcé par les hauts responsables de l’Association des Journalistes du Tourisme (AJT) comme étant la lauréate du trophée « Personnalité de l’année 2011 », dans le cadre du salon professionnel du tourisme et des voyages IFTM Top Resa 2011 à Paris. Cette femme, très dynamique et souriante, a fondé une association dénommée « Les Jardins de lumière », à part d’être un opérateur au sein d’une agence de voyages Jacaranda de Madagascar. Elle a été choisie à l’unanimité par les membres de l’AJT composée actuellement de 600 journalistes français, pour avoir mené un projet de développement économique, sociétal et durable dans la commune rurale de Ranohira, où elle a aussi implanté son hôtel « Les Toiles de l’Isalo ». La lauréate a ainsi reçu comme récompense un chèque de 2 000 Euros de la part de l’AJT avec un trophée fabriqué par un artisan malagasy.

Résultats concluants. Notons que l’AJT récompense une femme ou un homme qui agit au quotidien dans son entreprise pour réussir la synthèse entre les performances économiques et la démarche solidaire. Elle a une grande volonté de préserver un ordre naturel en promouvant une nouvelle philosophie de voyage, moins conquérante et plus respectueuse. D’où son soutien aux associations qui prônent le tourisme durable. Chaque année, tous les journalistes adhérents à l’AJT sont conviés à proposer un ou plusieurs candidats qui leur paraissent remplir ces conditions. Et il appartient au conseil d’administration de l’association de désigner la personnalité de l’année. En revenant à la lauréate, elle avoue que s’inscrire dans ce concours est un pari complètement fou étant donné que son projet ne vient de naître que depuis six mois. Mais les résultats sont déjà très concluants. En fait, son association œuvre pour l’amélioration de la vie quotidienne des villageois à Ranohira en introduisant le système d’éclairage solaire servant à remplacer les lampes à pétrole ou les bougies dans les foyers Bara.

« Jardin de vie ». Et ce sont les touristes qui veulent rendre leurs voyages utiles à Madagascar qui contribuent à la mise à disposition de ces kits lampes solaires à raison de 25 Euros par famille. Dans la même foulée, le promoteur du projet a créé un « jardin de vie », étalé sur une superficie totale de 5 ha, dédié aux activités culturelles des villageois. Cet endroit en plein air éclairé par des lampadaires solaires et qui permettra de présenter aux voyageurs les scènes de la vie quotidienne du peuple Bara et de mettre en place un commerce équitable de produits artisanaux fabriqués localement, et ce, pour un développement durable. « Avec le prix de 2 000 Euros, cela nous permet de fournir 80 lampes solaires aux 80 familles à Ranohira », a conclu la lauréate, en la personne de Josielle Randriamandranto.

Paris appelle au calme en Guinée

Le président Alpha Condé, à Pékin, le 16 septembre 2011.


La France a appelé mardi 27 septembre "au calme et à la retenue de tous", après que les forces de l'ordre guinéennes eurent empêché la tenue d'un rassemblement d'opposants à Conakry, la capitale du pays, faisant un mort et au moins quatre blessés. Les opposants entendaient protester contre les conditions d'organisation des prochaines législatives.

"La France est très préoccupée par les appels à la haine et à la violence", a annoncé le ministère des affaires étrangères, qui a envoyé des "recommandations" de prudence aux 2 300 résidents français du pays.

Dans la journée, les forces de sécurité guinéennes ont tiré des grenades lacrymogènes et chargé à la matraque des manifestants qui jetaient des pierres dans un faubourg de Conakry. Un homme de 35 ans a été tué par balle dans le quartier de Bambeto, un des fiefs de l'opposition, a appris l'AFP auprès de la famille de la victime. Au moins quatre personnes ont été admises à l'hôpital principal de la ville.

La tension monte dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, déshérité malgré ses gisements de bauxite, à l'approche d'élections législatives fixées "unilatéralement", selon l'opposition, au 29 décembre. L'opposition redoute à l'avance qu'elles soient truquées au bénéfice du président Alpha Condé, un opposant guinéen historique, porté à la présidence en 2010 lors de la première élection démocratique du pays.

"MOUVEMENT DE PANIQUE"

Plusieurs dizaines de véhicules des forces de police et de gendarmerie ont bouclé tous les accès au stade du 28 septembre, où devaient se tenir les manifestations. Ils se sont également déployés en masse dans plusieurs quartiers de la capitale pour empêcher les gens de converger vers le stade. "Il y avait des jeunes gens perchés sur les collines qui lançaient des cailloux. Les forces de l'ordre ont riposté en tirant des gaz lacrymogènes, ce qui a provoqué un mouvement de panique général", a raconté à l'agence Reuters Souleymane Bah, un habitant de la banlieue de Bambeto.

Le chef de l'opposition, l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, avait appelé ses partisans à descendre dans la rue pour protester contre les préparatifs du scrutin. Diallo, adversaire malheureux du chef de l'Etat durant la présidentielle de 2010, accuse le pouvoir de chercher à trafiquer les urnes pour remporter une majorité. Il reproche notamment à Alpha Condé d'avoir nommé un de ses proches alliés à la tête de la commission électorale. Le ministère des affaires étrangères français a souhaité que les élections se tiennent "dans les meilleurs délais", mais également "dans de bonnes conditions".

Les généraux guinéens ont pour leur part ordonné à leurs hommes d'être invisibles mardi dans les rues de Conakry, où seules la garde nationale et la police maintenaient l'ordre mardi.
Le numéro deux des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD), parti membre du collectif qui a demandé une marche pacifique de l’opposition ce jour, Etienne Soropogui a été interpellé par la gendarmerie et conduit à l’escadron mobile de Matam.

Etienne Soropogui, contacté au téléphone par Guinéenews© décrit les circonstances de son arrestation : « J’ai été interpellé ce matin à Dixinn quand je quittais à pied chez Mouctar (Diallo président de NFD ndlr) pour aller chez Cellou Dalein. J’étais avec Faya Millimono, Fodé Oussou et Mouctar. Les gendarmes nous ont dispersés en jetant des gaz lacrymogènes.

Ils ont réussi à me prendre sur les instructions du chef d’état major Baldé. Pendant l’arrestation, ils m’ont roué de coups avec le pied et les matraques. »

Les autres compagnons de Soropogui auraient réussi à s’échapper et leurs téléphones restent injoignables pour l’instant.


Historique.
La Guinée est proclamée colonie française en 1891, indépendamment du Sénégal, auquel elle était précédemment rattachée. Cette nouvelle appellation remplace celle qu'elle portait, jusque-là: les Rivières du Sud. Samory Touré, relayé ensuite par les peuples de la forêt, mène une guerre organisée contre l'occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du sud-est avant d'être vaincu en 1898. La guerre qui oppose les Français au Fouta-Djallon, à Porédaka, s'achève par la victoire des premiers. L'Almamy Bocar Biro Barry est assassiné près des bords du Bafing, à Kollen. Il a choisi cette option pour ne pas être soumis ou réduit en vassal de la puissance colonisatrice. Ses guerriers s'éparpillent ou préfèrent se donner la mort à ses côtés. Les régions du Haut-Niger sont annexées l'année suivante. En 1901, la Guinée devient une partie intégrante de l'Afrique-Occidentale française (AOF), administrée par un gouvernorat général.En 1904, dans le cadre de l'Entente cordiale entre la France et l'Angleterre, les îles de Los deviennent françaises en échange de l'abandon de droits sur le séchage de la morue à Terre-neuve.

Lors du référendum de septembre 1958, la Guinée est le seul pays d'Afrique francophone à rejeter la proposition du général de Gaulle concernant l'intégration des colonies de l'AOF au sein d'une Communauté française, ce qui entraîne une rupture immédiate des relations politiques et économiques avec la France6.

L’indépendance fut proclamée le 2 octobre 1958. La France n’y mit aucun obstacle mais retira dans le mois qui suivit son armée, ses fonctionnaires et ses crédits. De Gaulle ignora la demande d’association à la Communauté que lui adressa Sékou Touré après la proclamation de l’indépendance. La Guinée, en perdant les cadres qui faisaient fonctionner son administration et son économie, fut déstabilisée. Le départ des fonctionnaires civils et militaires se fit rapidement sentir au plan économique.

Monday, September 26, 2011

Umberto Billo, l’homme aux 8.000 femmes






Le magazine Maxim vient de publier un classement des plus grands “Casanova ” de la planète. Et contrairement aux apparences, Julio Iglesias ne serait pas le meilleur à ce petit jeu. Mais un Italien: Umberto Billo.



Umberto Billo aurait eu, selon Maxim, 8.000. Qui ça? Eh bien,un simple porteur de valises dans un hôtel vénitien. Umberto est donc un illustre inconnu.
Pour les frustrés et "mauvais en calcul".. simple porteur de valises dans un hôtel vénitien..." ça aide. !! Il assiste les clientes pour déballer leurs bagages et.. puis, lui..déballe "sa marchandise"..alors 2 clientes par jour, 200 jours par ans.. ça fait 20 ans...s'il a commencé à travailler à 16...à 36 ans le compte est bon.. et il a encore de belle années devant lui...

*Le classement publié par le magazine Maxim:

1. Umberto Billo: 8.000 femmes

2. Charlie Sheen: 5.000 femmes

3. Gene Simmons: 4.600 femmes

4. Julio Iglesias: 3.000 femmes

5. Englebert Humperdinck: 3.000 femmes

6. Ilie Nastase (le joueur de tennis, demandez à vos mamans): 2.500 femmes

7. Jack Nicholson: 2.000 femmes

8. Lemmy Kimister: 1.200 femmes

9. Magic Johnson: 1.000 femmes

10. Bill Wyman: 1.000 femmes

Maxim s’est basé sur les déclarations de ces hommes. Reste à savoir s’ils n’ont pas gonflé ce nombre...

Echos du vendredi joli : Louvres. Maggy vole la vedette aux têtes d’affiche !

Son nom ne dit certainement rien aux mélomanes. Rien d’étonnant à cela, car cette jeune fille vient seulement de faire son entrée dans le paysage musical. Sa première scène remonte à quelques semaines, lors du concert qu’a donné Bekoto où elle a donné une magistrale interprétation de « il est souvent des mots ». Une prestation qui aura mis tout le Ccesca en émoi. Vendredi dernier, elle a renouvelé l’expérience et est de nouveau remontée sur scène. Maggy a même volé la vedette aux trois têtes d'affiche dont Jovin, Sefo et son grand frère Popoly. Dans la peau du groupe de son père : Mahaleo, celle du grand Michael Jackson ou encore du très célèbre Justin Bieber, elle n’a cessé de surprendre. Le public du Louvres était sous le charme de sa voix, quoiqu’on nota quelques fausses notes. Mais on incombera ces quelques failles au manque d’expérience…

Facebook enregistre des informations après la déconnexion de l'utilisateur




Se déconnecter ne suffit pas : d'après les observations de l'Australien Nik Cubrilovic, spécialiste en sécurité informatique, Facebook continue d'enregistrer des informations sur ses utilisateurs après leur déconnexion du service. Selon M. Cubrilovic, lorsque l'utilisateur clique sur le bouton "se déconnecter" de Facebook, le site laisse sur son ordinateur un fichier qui contient des informations personnelles et continue à communiquer à Facebook des éléments sur la navigation de l'internaute.

Pour personnaliser les pages de sites Web, Facebook, comme de nombreux sites ou services, utilise un petit fichier, dit "cookie", déposé sur le disque dur de l'ordinateur, et dans lequel sont stockées des informations sur l'identité et la navigation de l'internaute. Ce fonctionnement est normal : ce qui l'est moins, note M. Cubrilovic, c'est que lorsque l'internaute se déconnecte, le cookie n'est pas effacé, mais simplement modifié. L'utilisateur qui continue à surfer transmet ainsi, sans le savoir, des informations à Facebook ; et le cookie, qui reste sur la machine, conserve des informations à son sujet.

"Si vous vous connectez à Facebook depuis un ordinateur public, et que vous cliquez sur 'se déconnecter', vous laissez malgré tout derrière vous des empreintes digitales. D'après ce que je constate, ces empreintes restent présentes jusqu'à ce que quelqu'un supprime manuellement tous les cookies Facebook de l'ordinateur", écrit M. Cubrilovic.

En réponse à l'article de M. Cubrilovic, Gregg Stefancik, un ingénieur de Facebook, explique que "les cookies de Facebook ne sont pas utilisés pour espionner les internautes. Ce n'est tout simplement pas leur rôle. En revanche, nous utilisons ces cookies pour fournir du contenu personnalisé (...), améliorer notre service (...) ou protéger nos utilisateurs et notre service (par exemple pour nous protéger d'attaques par déni de service ou en demandant une deuxième authentification lorsque l'utilisateur se connecte depuis un endroit inhabituel)."

CONTROVERSES SUR LES NOUVELLES FONCTIONNALITÉS

Ce débat sur l'utilisation des cookies par Facebook intervient quelques jours après la présentation de nouvelles fonctionnalités par Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, lors de la conférence F8 du réseau social. Parmi ces nouvelles fonctionnalités, la possibilité pour certains services de publier automatiquement des informations sur le profil des utilisateurs – par exemple, les morceaux qu'ils sont en train d'écouter sur des services comme Deezer ou Spotify.

Le chercheur Dave Winer extrapole dans un exemple imaginaire, celui d'un mafioso qui utiliserait Facebook : "'Bull Mancuso vient de lire un article expliquant comment tuer un autre mafieux'. Bull n'a pas commenté l'article. Il n'a pas cliqué sur le bouton j'aime. Il s'est juste rendu sur une page Web. Et une annonce a été faite en son nom à toutes les personnes qui le suivent sur Facebook."

"Ces applications demandent explicitement la permission des utilisateurs avant de publier des informations, rétorque, sur Hacker News, un autre ingénieur de Facebook. Je comprends que vous puissiez être inquiet si, par exemple, vous avez installé cette application sans savoir qu'elle pourrait publier des messages. Mais si cela vous pose des problèmes par rapport à votre vie privée, vous pouvez toujours changer les permissions accordées à cette application dans les paramètres de votre compte."

Rallye Total : Laza Randriamifidimanana au-dessus du lot !


Et de deux pour Laza qui signe une très belle victoire, la deuxième de la saison. Avec la manière en prime puisque la Mistubishi Evo 9 a largement survolé les débats !

Il n’y a pas eu de suspense pour le Rallye Total qui a rendu un verdict attendu avec la victoire de Laza Randriamifidimanana et Jean Philippe Teillet sur leur Mitsubishi Evo 9. Une victoire indiscutable puisque Laza reléguait à 5m 33 son poursuivant immédiat en l’occurrence Mamy Kely et Irdonen sur une Subaru.

Un seul équipage. En fait et en attaquant très fort et en s’offrant les trois premières spéciales, Laza a contraint ses adversaires à commettre des erreurs. Forcément car tel qu’on connaît Mathieu, l’autre favori sur une autre Mitsu, il avait eu du mal à digérer les 28 secondes d’avance de Laza dès la première journée.

Et ce qui devait arriver arriva puisque Mathieu abandonna à la 9e épreuve spéciale après avoir connu de gros ennuis à la 4e.

Du coup, on ne voyait qu’un seul équipage avec un Laza qui multipliait les promesses, s’offrant même le luxe d’établir un record lors de la dernière spéciale d’Andohatapenaka où il signait un temps de 2mn 15 contre les 2mn 17 de Mathieu la veille.

Jeunes loups. Au delà de cette victoire qui assoie la suprématie des Mutsibishi, il y avait même un moment où les trois Mitsu faisaient la course en tête avec l’Evo 10 de Boom et Berthin, mais cette dernière a abandonné à la 11e spéciale à la suite d’un tonneau sur lequel on ne peut reprocher grand-chose à Boom qui occupe le siège de pilote pour la première fois.

Au chapitre bilan, c’est l’ASACM qui perd un peu de terrain avec cette troisième place de Nashemy-Laurent sur une autre Subaru. L’autre pilier du club, le jeune Titi a été également contraint à l’abandon après la 11e spéciale.

Autant de jeunes loups aux dents longues qui feront parler d’eux dans les années à venir. Pour l’heure en effet, il va falloir se résoudre à assister aux victoires de Laza tant il est bien placé pour régner sans partage.

Nous sommes tous connectés à la Terre...





Notre prodigieux cerveau…

De toutes les merveilles de la terre, celle du cerveau humain est stupéfiante. Ainsi, chaque seconde, quelque cent million de messages transmis par les différents sens arrivent au cerveau. Mais comment celui-ci évite-t-il d’être complètement submergé par ce flot d’information ?



Puisque nous ne pouvons réfléchir qu’à une seule chose à la fois, comment le cerveau traite-t-il ces millions de messages qui lui arrivent en même temps ? De toute évidence, non seulement il survit à ce déluge de renseignement, mais il les traite très facilement.



Le cerveau humain consiste en une dizaine de milliards de cellules nerveuses. Chaque cellule nerveuse possède entre dix mille et cent mille fibres de liaisons par lesquelles elle est reliée aux autres cellules du cerveau. Le nombre total des connexions dans le cerveau est proche d’un million de milliards.



Comparés au cerveau humain, les ordinateurs les plus perfectionnés semblent rudimentaires. Notre mémoire active emmagasine des milliards de fois plus d’informations qu’un gros ordinateur de recherche moderne.



Ces dernières années, les savants ont avancé à pas de géant dans l’étude du cerveau. Toutefois, ce qu’ils ont appris n’est rien comparé à ce qui reste inconnu. Un chercheur a déclaré qu’après plusieurs millénaires de conjectures et quelques dizaines d’années de recherches scientifiques intenses, tout comme l’univers, notre cerveau demeure fondamentalement mystérieux.



Incontestablement, le cerveau humain est bien l’aspect le plus impénétrable du miracle qu’est l’homme lui-même.







Contrairement à celui de n’importe quel animal, le cerveau de l’enfant triple son volume au cours de sa première année de vie. Avec le temps, 100 milliards de cellules nerveuses, les neurones, et d’autres types de cellules sont ainsi enfermés dans le cerveau, alors que celui-ci ne constitue que 2% du poids du corps humain. Les neurones ne se touchent pas vraiment, Ils sont séparés par les synapses, de minuscules espaces de l’ordre de quelques centièmes de micron.



La connexion se fait par des substances chimiques qu’on appelle neuromédiateurs. Ces signaux chimiques sont perçus à une extrémité du neurone par un labyrinthe de minuscules filaments, les dendrites, puis ils sont transmis à l’autre extrémité du neurone par une fibre nerveuse, l’axone.



Dans le neurone, ces signaux sont électriques, mais dans les espaces intercellulaires, ils sont chimiques. La transmission des signaux nerveux est donc de nature électrochimique. On ne connaît pas de façons certaines les changements physiologiques qui se produisent dans le cerveau quand nous acquérons des connaissances.



Cependant, des expériences ont montré qu’au fur et à mesure que nous apprenons, notamment durant notre jeunesse, de meilleures connexions s’établissent, et les substances chimiques qui font la jonction entre les neurones sont libérées en plus grande quantité. L’utilisation prolongée du cerveau fortifie les connexions et la capacité d’apprendre augmente.



Le nombre de connexion possible entre neurones est astronomique. En effet, chaque neurone peut avoir des milliers de connexions avec ses voisins. Il y a non seulement des connexions entre neurones, mais également des microcircuits qui relient directement les dendrites entre elles.



C’est son cortex cérébral qui distingue nettement l’homme de l’animal. Il s’agit de la couche extérieure plissée du cerveau, d’une épaisseur d’à peine un demi centimètre, qui épouse la forme de la boite crânienne. Déplié, le cortex occuperait une surface de quelque 20 décimètres carrés, avec environ 1000 kilomètres de fibres de connexions par centimètre cube.



Nous sommes émerveillés par le fait que le cerveau humain puisse emmagasiner une information incommensurable. Ce qui se passe dans un si petit espace défie l’entendement humain. Imaginez, par exemple, ce que fait le cerveau d’un pianiste quand ses doigts courent sur le clavier pour jouer une partition difficile.



Il faut que son cerveau ait un extraordinaire sens du mouvement pour commander aux doigts de frapper les bonnes touches au bon moment et avec la force qui convient en fonction des notes qui trottent dans sa tête !



S’il fait une fausse note, son cerveau l’en informe immédiatement. Ce programme d’une complexité incroyable a été développé par des années de pratique. Mais cela n’a été possible que parce que la capacité musicale était programmée à la naissance dans le cerveau humain.



Aucun cerveau animal n’a jamais conçu pareilles choses et n’est capable de les faire. Aucune théorie évolutionniste ne peut expliquer cela.



S’il est vrai que les animaux font des choses étonnantes, guidés par leurs instincts définis à l’avance et de façon permanente, ils ne peuvent absolument pas rivaliser avec les humains dont la souplesse du cerveau leur permet de penser, agir et de construire continuellement à partir des connaissances acquises.



Le docteur Robert White, neurochirurgien en est arrivé à la conclusion suivante : « Devant l’incroyable relation qui existe entre cet organe et l’esprit humain et qui dépasse l’entendement, je suis contraint de reconnaître l’existence d’une intelligence supérieure capable de l’avoir conçue et réalisée. Je me vois contraint d’attribuer l’origine de cette association à la volonté d’un être intelligent. »



Note: Tiré du livre "Dieu ou le hasard ? Il faut choisir"



Source : http://forum-arrif.com/



Les fonctions cérébrales se modifient chez les survivants d'un tremblement de terre…



Il semble que les effets du tremblement de terre ne s'arrêtent pas après la catastrophe. Les dommages sont malheureusement terribles et vont de la perte de leurs biens, leur logement, et la perte d'être chers.



A tout cela s'ajoute, comme si cela ne suffisait pas, la possibilité d'altérations des fonctions cérébrales chez les personnes qui ont survécu à la catastrophe.



C'est ce qui ressort d'une recherche menée sur les survivants du tremblement de terre dans le Sichuan (Chine) du 12 Mai 2008. Cette catastrophe, qui a été classée huitième sur l'échelle de Richter, a laissé des dizaines de milliers de victimes, blessés et disparus. Cette recherche a été la première à traiter des effets des tremblements de terre sur la psyché humaine.



L'étude, publiée dans la revue de l'Académie américaine des sciences «PNAS», coordonné par Andrea Mechelli de l'Institut de psychiatrie au King's College London, révèle les changements des fonctions cérébrales quelques jours après avoir survécu à un tremblement de terre.



Nous ne sommes pas loin des troubles de stress post traumatique, qui surviennent suite à la participation à des guerres.



Après une catastrophe comme celle des Abruzzes de nombreuses personnes impliquées ressentent de la souffrance, et ceci pouvant durer de nombreuses années accompagnées par des troubles post-traumatiques.



La persistance de ces troubles peut emprisonner l'individu dans un état constant de choc. Ces troubles ont également été associée à un dysfonctionnement du cerveau, mais jusqu'à présent seules des études de très court terme sur les effets du tremblement de terre ont été réalisées.



Dans l'étude, 44 chinois survivants de la tragédie de 2008, ont subi des IRM (imageries par résonnance magnétique) ainsi que 32 sujets contrôle qui n'étaient pas impliqués dans le tremblement de terre.



Les clichés du cerveau ont été réalisées au cours des 25 premiers jours suivant le tremblement de terre, en moyenne après 13 jours.



Il ressort de l'étude des modifications dans le cerveau des survivants après le séisme: une hyperactivation a été enregistré frontolimbiche et régions du striatum ainsi qu'une réduction de l'interconnexion entre les différentes régions du cerveau.



Les chercheurs ont expliqués que: "Les résultats montrent que les altérations importantes des fonctions du cerveau sont semblables à celles observées en post-syndrome de stress traumatique et peuvent être décelées immédiatement après la catastrophe".



Cette recherche pourrait souligner l'importance du soutien médical pour aider à identifier les personnes qui ont besoin de traitement immédiat afin de réduire sur le long terme l'impact psychologique du traumatisme.



Source : http://fr.healthnews.com/



Le « sens magnétique » est très courant dans la nature, qu'en est-il de l'homme ?

Possédons-nous ce sixième sens ?



Il semblerait que oui, mais que nous ne serions pas en mesure de nous en servir de manière consciente, exception faite des sourciers qui pourraient être en mesure de trouver des nappes d'eau en détectant de faibles variations du champ magnétique.



Une expérience menée par un professeur de zoologie de l'Université de Manchester tend d'ailleurs à le démontrer. Des étudiants, qu'il avait transportés loin de l'université avec les yeux bandés, étaient en mesure d'indiquer dans quelle direction se trouvait leur université. Cependant, dès que le bandeau leur était enlevé, ils montraient toujours une direction fausse.





De plus, lorsque ces étudiants portaient un casque muni d'aimants, ils n'étaient plus en mesure d'indiquer la bonne direction, qu'ils aient les yeux bandés ou non.



De plus, en 1992, la présence de particules de magnétite dans toutes les régions du cerveau humain a été démontrée, ce qui pourrait conforter l'hypothèse du sens magnétique chez l'homme. L'homme serait alors lui aussi un pigeon voyageur, mais qui s'ignore… !



L’homme est connecté à la Terre…



Lorsque les astronautes rentraient de leurs missions spatiales, ils avaient tous de sérieux problèmes de santé. En effet, lorsqu'ils volaient au dehors de l'Ionosphère, il leur manquait cette fréquence vitale de 7,8 Hertz. Pour résoudre ce problème majeur, on installa à bord des vaisseaux de l'espace des générateurs d'ondes de Schumann artificielles.



La NASA a, sur ce sujet, multiplié les études et prouvé que si l'on enferme quelqu'un dans un bunker totalement isolé magnétiquement, de graves problèmes de santé surviennent rapidement accompagnés de rythmes cardiaques complètement anarchiques. Dés que l'on émet des pulsations de 7,8 Hertz à l'intérieur, immédiatement les conditions se stabilisent.



Notons encore que beaucoup de problèmes cardiaques surviennent durant les tempêtes électromagnétiques sur Terre ; ils sont dus aux perturbations de ces ondes RS ou onde Schumann. Actuellement, toutes les recherches faites sur la RS indiquent que la fréquence de base de la RS a augmenté dangereusement créant une menace pour toute la Biosphère et pour la santé et l'avenir de l'espèce humaine.



Rappelons que tous les processus biologiques sont fonction des interactions du champ électromagnétique. Ces champs EM constituent le lien entre le monde des formes et les schémas de résonance ; ils stockent les configurations et les modèles d'information. Enfin, le pont qui relie les résonances du système solaire et les fréquences cérébrales se situe dans l'hélice de l'ADN humain…



Certains phénomènes des champs électromagnétiques ont pu être associés à une diminution de la résistance immunitaire et à la prolifération de cellules anormales (tumorales.).



Ainsi le champ Isoélectrique de basse fréquence de la Terre, le champ magnétique terrestre et le champ électrostatique qui émanent de nos corps sont étroitement imbriqués ; nos rythmes internes interagissent avec les rythmes externes affectant notre équilibre.



Source, et plus d’infos sur : http://www.aci-multimedia.net/connaissance/resonance_schumann1.html



Il n’est plus à démontrer que l’homme est relié et connecté à la Terre mère, ce que les hommes, que nous appelons ‘’ sauvages ‘’ connaissent ou connaissaient parfaitement. Parmi ces hommes citons les Amérindiens, les tribus Amazonienne, les Indiens d’Amériques etc etc…



Or, fait étrange, plus l’homme dit moderne évolue vers la modernité, plus il s’éloigne de la Terre mère, et de cette connexion.



Je me faisais cette remarque depuis un moment, en constatant par exemple, que nous passons des jours, et des semaines parfois sans aucun contact physique avec la planète elle même, du moins pour ceux qui résident dans les villes principalement.



En effet, nos appartements ou nos maisons, nous isolent de la Terre, tout comme nous isolent nos routes goudronnées, nos voitures, nos chaussures, nos trottoirs, etc etc…



Et encore plus étrange quand on y regarde de plus près finalement, dans nos villes, le peu d’espace ou la terre est encore visible, et ou les arbres sont encore en place, ces espaces nous sont interdit… !





Une déconnexion presque totale avec notre Terre, est ainsi mise en place, ceci sans même que nous nous en rendions finalement compte. Comme si tout était fait pour nous déconnecter de plus en plus, afin que nous nous coupions de ce cordon ombilical qui nous relie à notre planète !



Quand on demande à nos enfants de dessiner un poisson, c’est limite s’ils ne nous dessine pas un carré, carré représentant un poisson pané Findus ! Ceci est une boutade bien entendu, mais nous ne sommes pas loin de cette réalité.



Les champs magnétiques influençant la planète commencent à changer de forme et même à se déplacer. Ce phénomène perturbe les animaux qui suivent habituellement les lignes magnétiques de la Terre durant leur migration. Ainsi on constate que des cétacés s'échouent sur les côtes, que des oiseaux changent leur trajet de migration habituel.



En fait certains ne s'y retrouvent plus puisque les lignes magnétiques qu'ils suivaient d'habitude se sont déplacées et que leurs routes migratoires s'en trouvent modifiées.



Il n'y a pas que les animaux qui sont perturbés par ces changements. La modification des champs magnétiques influence aussi beaucoup les émotions des humains.



Ce phénomène est comparable à celui des phases de la Lune. Il n'est plus à prouver que la période de pleine Lune perturbe le comportement de certains. Lorsque la Lune se rapproche de la Terre, le champ magnétique de notre planète est légèrement perturbé et influence particulièrement les humains qui sont déjà en état de déséquilibre ou d'instabilité émotionnelle.



Cette perturbation les déstabilise au point que leur comportement habituel peut changer radicalement. Mieux vaut ne pas imaginer ce qui se passerait si le champ magnétique de toute la planète se modifiait subitement…



La transformation actuelle de la Terre s'accompagne de la possibilité pour les humains de se transformer aussi, chacun ayant la possibilité d'éveiller sa conscience. Certains ont constaté qu'ils développent des facultés dont ils ne soupçonnaient pas l'existence jusqu'à présent.



Ils ont l'impression d'avoir reçu des " dons " comme la télépathie, la guérison physique, la communication avec l'au-delà, ou tout simplement un accroissement de leur intuition. Accepter l'éveil de conscience proposé en ce moment peut nous aider à nous adapter à la métamorphose de notre planète.



Alignement planétaire et magnétisme terrestre…



Le 21 décembre 2012, pour la première fois depuis 26.000 ans, le Soleil se situera à l'intersection de la Voie lactée et du plan écliptique, formant ainsi une croix cosmique, considérée comme une incarnation de l'Arbre Sacré, l'Arbre de la Vie (Cet Arbre de Vie,reconnu dans toutes les traditions spirituelles du monde, peut être vu comme la représentation du processus de création mettant à l'oeuvre, tant dans le Macrocosme qu'est l'Univers que dans le Microcosme qu'est l'Être Humain, des énergies ou puissances créatrices émanant du Créateur2. La mystique de la Kabbale utilise l'Arbre de Vie pour tenter de distinguer l'Essence Infinie (En Sof) d'un Dieu Unique et Créateur, de la manière dont il a créé à partir du vide (ex nihilo) ce monde fini (Sof) qui est le nôtre).



Le professeur Gillespie, paléo-astronome a découvert que quand Jupiter et Saturne sont alignées du même côté du soleil, ceci déclenche des tempêtes de taches solaires. Lorsque Jupiter et Saturne sont séparées, son activité est au plus bas. Ainsi, ces deux planètes influent sur son comportement.



Le 21/12/2012, Vénus et Saturne seront en conjonction d'un coté du Soleil, alors que Jupiter et la Terre seront en opposition de l'autre coté, ce qui aura pour effet de stimuler FORTEMENT les éruptions solaires au moment ou précisément, le 24 e cycle de l'activité du Soleil atteindra son MAXIMUM.



Nous savons que notre planète possède un bouclier magnétique polarisé. Des études en paléomagnétisme ont établi que la polarité magnétique de la Terre "s'était inversée plus de 170 fois pendant les derniers 80 millions d'années.



Selon un article du géologue S.K Runcorn, Professeur à l'Université de Cambridge, "il ne fait aucun doute que le champ magnétique de la Terre est déterminé directement ou indirectement par la rotation de la Terre". Donc, l'axe lui-même de la Terre aurait changé.



Plus simplement, la planète aurait basculé sur elle-même, ce qui aurait entraîné un changement de la localisation des pôles géographiques.



Selon des articles parus dans Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans, au onzième millénaire avant notre ère. On sait que cette période est marquée de grandes extinctions dans le monde animal.



Nous commençons à comprendre le magnétisme terrestre et ce que pourrait provoquer un dérèglement de ce magnétisme. On sait que les pôles Nord et Sud du champ sont susceptibles de s’inverser. Les laves solidifiées sont là pour en témoigner puisqu’elles pointent alternativement vers les régions australes ou boréales.



Depuis quelques décennies, on a d’ailleurs observé l’extension croissante d’une anomalie du champ magnétique dans l’Atlantique Sud.



Il y a environ un siècle, Tesla a mis en évidence un phénomène de vibration électromagnétique au niveau terrestre. Cinquante ans plus tard, Schumann a analysé le phénomène et mis au point un modèle mathématique permettant d’expliquer ce phénomène.



Ce phénomène vibratoire est composé d’ondes complexes que l’on peut décomposer avec une onde de base d’une fréquence de 7.83Hz, et d’une série d’harmoniques, multiple de cette fréquence.



Cette vibration est souvent vue comme le battement de cœur de la terre. L’atmosphère sous l’ionosphère (à environ 60 km d’altitude) se comporte comme un guide d’ondes, et le phénomène observé est lié à la propagation des ondes dans ce guide d’ondes.



Des théories affirment que la fréquence de 7,83Hz n’avait pas bougé depuis des millénaires, et que depuis les années 1987, elle est passée à 12Hz ! Ainsi, les battements de cœur augmentent depuis ces années. Coïncidences ou fruit du hasard, le projet HAARP a vu le jour dans les années 90.(The High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP) is an ionospheric research program jointly funded by the U.S. Air Force, the U.S. Navy, the University of Alaska, and the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).[1]

Built by BAE Advanced Technologies (BAEAT), its purpose is to analyze the ionosphere and investigate the potential for developing ionospheric enhancement technology for radio communications and surveillance purposes.[2] The HAARP program operates a major Arctic facility, known as the HAARP Research Station, on an Air Force–owned site near Gakona, Alaska.)



Rappelons également que ce projet permettrait de contrôler entre autre le climat et bien plus grâce à l’utilisation d’ondes très basse fréquence (en 2004, des essais ont permis d’ allumer un point vert dans le ciel , visible à l’œil nu).



Extraits :

Jusque là, les scientifiques évitaient de réaliser ce genre d'expérience quand une aurore boréale, développant une énergie bien supérieure à Haarp, apparaissait dans le ciel. Mais un jour de mars 2004, l'envie leur a pris d'essayer quand même.



Et en février 2005, la lueur verte s'est allumée. L'explication donnée à ce phénomène inattendu est que le signal radio (pulsé) a dû amplifier localement la puissance de l'aurore boréale.



Voilà de quoi mieux comprendre ce magnifique phénomène… et relancer la polémique sur l'utilisation de Haarp pour perturber le fonctionnement de l'atmosphère.



Source : Futura Sciences.



Pour conclure et en comparaison, voici les fréquences émises par le cerveau variant en fonction de son l’activité :



- Les ondes bêta (12-45Hz), sont les ondes émises par le cerveau à l’état de veille, et également pendant le sommeil paradoxal, c'est-à-dire les phases oniriques du sommeil.

- Les ondes alpha (8-12Hz), sont les ondes émises par le cerveau dans un état de relaxation légère (au repos, les yeux fermés).



- Les ondes thêta (4-8Hz), sont les ondes émises pendant l’endormissement, pendant la première phase de sommeil lent (c'est-à-dire non paradoxal), et également pendant les états de relaxations profondes (méditation, hypnose, ...) - Les ondes delta (0,5-4Hz), sont les ondes émises pendant le sommeil profond.



Les état de transes profonds permettent de descendre dans les ondes delta mais c’est assez difficile (risque d’endormissement). - 8 à 12 Hz correspondant à la fréquence de l'onde alpha du réseau neural du cerveau, fréquence qui correspond à celle de résonance de la Terre (fréquence de Schumann).



Il est intéressant de noter que les fréquences du rythme alpha sont très proches des fréquences que la terre produit et qui sont appelées champ Schuman (7,83 hertz).



Cette relation entre le champ magnétique terrestre, l’accélération de la fréquence de résonance et le cerveau humain, nous démontrent, que nous le souhaitions ou pas, que les choses bougent...



Etude scientifique : 2012 sera Hot !



Une étude réalisée par des scientifiques du Centre national pour la recherche atmosphérique (Boulder, Colorado) prévoit avec certitude que le prochain cycle d’activité solaire parviendra à son apogée en 2012 et qu’il aura des pics d’une intensité maximale de 30% à 50% plus puissante que ceux du cycle précédent.



Ce cycle solaire 24, semble parti pour être un des cycles les plus intenses depuis que ceux-ci sont observés, c’est à dire bientôt 400 ans. Avec un nombre de taches solaires ( issues du magnétisme produit à l’intérieur du soleil) de 160, plus ou moins 25. Cela en ferait un des cycles solaires les plus violents des 50 dernières années, soit un des plus puissants des temps historiques tout court.



Source : http://panicisland.free.fr



Comme toujours c’est à vous de juger…