Monday, May 30, 2011

Concert Gérard Lenorman débarque à Madagascar

Gérard Lenornan foule pour la première fois le sol malgache tout sourire


Gérard Lenornan foule pour la première fois le sol malgache tout sourire
Il promet un concert mémorable, le Gentil dauphin sera bel et bien entonné au Palais des sports de Mahamasina le 2 juin. Gérard Lenorman est dans nos murs.
Le gentil dauphin a apparemment pris un sérieux coup de vieux. Gérard Lenorman a débarqué à l'aéroport d'Ivato hier en milieu de journée. « Je suis ici pour une dizaine de jours », annonce t-il derrière ses Ray Ban. Les cheveux blancs immaculés, des traits marqués et une mine moins exaltée, celui qui chante pour les gens heureux foule pour la première fois le sol malgache. Dès ses premiers mots, son envie de découvrir la culture malgache et le pays se fait déjà sentir. Malgré tout, il fait encore tourner les têtes et possède une notoriété établie auprès des Malgaches. Dans les années 80, les clips des « Le gentil dauphin » et « La ballade des gens heureux » ont inondé les écrans. Scène mémorable, quand Erick Manana, arrivant sur le même vol, débarque et voit la cohorte de journalistes s'impatientant aux portes des sous-douanes.

Chanteur engagé

D'un air dubitatif, il a semblé plus qu'étonné de susciter un tel engouement. Toutefois les journalistes ne le laissent pas passer sans quelques flashes.

Gérard Lenorman sort en suite derrière lui tout en sourire. « Le public malgache veut me rencontrer et moi je veux rencontrer le public malgache », rassure t-il d'emblée. Quelques minutes après son arrivée, les usagers présents dans le hall commençaient à se rendre compte de la présence du chanteur français. « C'est Gérard Lenorman » susurrait un homme venu accueillir un proche venu par le même avion que le chanteur. Arrivées sur le parking, quelques dames d'un certain âge n'ont pas hésité à entrer dans la voiture de service du chanteur. « Je vais passer chez le père Pedro », déclare t-il avant de s'engouffrer dans le tout-terrain qui l'emmène vers le centre- ville. Normal pour ce chanteur qui est engagé sur plusieurs terrains. Depuis plus d'une vingtaine d'années, Gérard Lenorman est l'ambassadeur bénévole de l'association «Vaincre la mucoviscidose». Des combats dont il aura largement le temps d’en parler.

Emily Rajaobelina




Alors qu'elle résidait encore à Mada, Emily Rajaobelina était déjà considérée comme l'une des meilleures modèles de la Capitale. Elle n'est pas tellement grande, ne mesurant que 1,67 m mais elle a un visage qui ne laisse nullement indifférent. Originaire de Tamatave, elle a tout juste 21 ans.
La jeune femme, après avoir remporté la première place lors du concours miss et mister malagasy 2010 en France, va maintenant franchir une toute autre étape. Elle représentera effectivement Madagascar à l'élection Miss Océan Indien.
Un événement organisé par Omar évènementiel qui se tiendra le 3 juin au Salon Wilson, Saint-Denis, France. D'autres îles comme les Comores, La Réunion, l'Ile Maurice , Les Seychelles , Les Rodrigues ... participeront également à ce concours.
A noter que Emily est une grande passionnée de mode et de photographie et qu'elle suit actuellement une formation en architecture d'intérieur et envisage de poursuivre en BTS Design d'espaces pour être architecte d'intérieur ou scénographe plus tard.

“Le tabac tue en silence”


Le tabac est moins bruyant mais il remplit nos hôpitaux et il tue en silence.

Quelles complications peut engendrer le tabagisme ?

Le tabac est responsable de 90 % des cancers du poumon. En France, il est en passe de devenir la première cause de mortalité par cancer, devant le cancer du sein. Il peut provoquer bien d’autres pathologies pulmonaires (bronchite chronique, asthme, emphysème…) limitant terriblement la qualité de vie à cause d’une immobilisation sous oxygène. Il ne faut pas oublier les pathologies cardiovasculaires (infarctus, hypertension artérielle) ou encore les complications neurologiques (AVC, hémorragie méningée…).

Une consommation minime de la cigarette a-t-elle malgré tout des répercussions sur la santé ?

Contrairement à l’alcool, où l’on peut avoir un usage modéré, le tabac est nocif dès la première bouffée. Il n’y a pas de consommation de tabac sans danger. Dès la consommation d’une cigarette, il y a activation de mécanismes toxiques, telle l’hypercoagulation sanguine.

Certains médecins remettent en cause le tabagisme passif. Qu’en pensez-vous ?

Les avis sont divergents mais il y a des cancers du poumon qui sont clairement liés au tabagisme passif. Il ne faut pas non plus être dans un discours hygiéniste excessif mais il y a beaucoup d’enfants qui majorent un asthme à cause d’un environnement tabagique. On sait aussi que c’est un facteur qui peut favoriser la mort subite du nourrisson. Le tabagisme a un pouvoir de diffusion terrible. Par exemple, si une mère fume dans la pièce située à côté de celle où se trouve son bébé, même avec la porte fermée le tabac se diffuse sous la porte et pourra rendre l’enfant malade.

Le tabac doit-il être proscrit durant la grossesse et l’allaitement ?

Déjà, avant la grossesse, il faut savoir que le tabac diminue la fertilité des femmes. Pour les femmes enceintes, on ne sera peut-être pas dans la même notion d’abstinence qu’impose l’alcool mais il y a de réelles conséquences car les toxiques du tabac passent dans la circulation materno-fœtale. Et ce à partir d’une cigarette. Le tabac augmente aussi le risque de faire une grosse extra-utérine et il peut y avoir des conséquences sur le développement du fœtus (bébé plus petit, prématuré…).

À partir de combien de cigarettes consommées est-on considéré comme dépendant ?

La majorité des fumeurs sont dépendants. Pour l’évaluer, nous leur faisons passer le test de Fagerström (1). On estime qu’une personne qui n’arrive pas à s’abstenir de fumer plus d’une journée ou quelques jours à la suite est dépendante. La dépendance, c’est la perte de la liberté de s’abstenir.

Quelles solutions proposez-vous pour un sevrage ?

Pour arrêter de fumer, il faut déjà en avoir envie. Si l’on fume moins de dix cigarettes, on conseille des pastilles nicotiniques. Pour les gens qui fument plus de 10 cigarettes par jour, on considère que les substituts nicotiniques ou les médicaments ont un intérêt. Nous sommes l’un des rares départements en France à bénéficier de subventions du conseil général pour distribuer des patchs gratuitement, dans le cadre d’un soin encadré. L’État offre un forfait de 50 euros par an pour rembourser les traitements contre le tabac et de 150 euros pour les femmes enceintes et les CMU. Mais ce n’est pas assez. Cela couvre seulement deux semaines de traitement. On rembourse les traitements pour l’alcool et l’héroïne mais pas le tabac qui est l’addiction responsable de plus de morts. C’est une politique injuste.

Les deux médicaments utilisés pour le sevrage tabagique (Champix et Zyban) font partie des 77 produits mis sous surveillance par les autorités sanitaires. Cela change-t-il vos prescriptions ?

Ils sont sur la liste car ils risqueraient de provoquer un état dépressif. Mais on ne sait pas réellement si c’est l’arrêt du tabac qui provoque cet état - étant donné que parmi les 4000 substances que contient une cigarette, certains ont un rôle d’antidépresseur - ou bien le médicament. On les prescrit toujours mais on reste prudent. On évite par exemple de le recommander à quelqu’un qui a connu une dépression ou qui montre des troubles cardiaques sérieux.

Êtes-vous favorable à l’interdiction de la vente de cigarettes, comme cela a été soulevé récemment par Jacques Attali ?

La population n’est pas encore prête mais dans une dizaine d’années, on verra certainement des pays faire ce choix d’interdire le tabac. Même si cela rapporte des taxes à l’État, le coût du tabagisme est énorme (maladies, arrêts de travail, incendie…). Pour certains économistes, cela coûterait plus cher que cela ne rapporte. Il est temps que les mentalités changent par rapport au tabac. Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. Pourtant, le gouvernement n’est pas à la pointe de la lutte contre le tabac. Les politiques français considèrent que fumer est un vice plutôt qu’une dépendance. C’est un discours injuste



Dans la ville d'Antananarivo 350 000 paquets sont consommés quotidiennement . Ce chiffre peut doubler pendant les périodes de fête.

« Les Tananariviens figurent parmi les plus grands consommateurs de tabac à Madagascar », a déclaré le Dr Andry Raharison, membre de la Société malgache de lutte contre le tabagisme (SMLT) au Falda à Antanimena, hier. « Nous savons tous que le tabac contribue énormément aux recettes fiscales. Cette situation nous empêche de mener à bien notre lutte », s'est-il plaint.

Le médecin antitabagiste affirme que beaucoup d'adolescents deviennent fumeurs avant d'atteindre l'âge de 12 ans. Ces derniers constituent les principales victimes du fléau.

« Beaucoup de jeunes âgés de 15 à 20 ans ayant pris des éléments hallucinogènes, et atteints de maladies mentales viennent nous consulter », déclare le Dr Andry Raharison. « D'habitude, les maladies provoquées par le tabagisme n'apparaissent que cinq ans après la prise de la première tige », précise-t-il.

Madagascar-Comores : incidents peu connus…

Le séjour jeudi du chef de la transition Andry Rajoelina à Moroni (Comores) a peut-être ramené la sérénité dans les relations entre les deux pays. Ces derniers temps, en effet, ces rapports furent agités par des incidents diplomatiques peu connus à Madagascar parce qu'ils ont été passés sous silence. Le premier fait : Mourad Saïd Ibrahim, avocat et ancien ministre comorien de la Justice fut nommé ambassadeur des Comores à Antananarivo par le gouvernement comorien en 2009, alors qu'Andry Rajoelina était déjà au pouvoir. Pour on ne sait quelle raison, le régime de transition a refusé l'accréditation de ce juriste, ce dernier pourtant s'est présenté à Antananarivo et a sollicité des audiences auprès des plus hautes personnalités. Sa démarche n'ayant eu aucune suite, Mourad Saïd Ibrahim a présenté sa démission en février dernier au chef d'Etat Abdallah Sambi car, selon lui, il ne pouvait percevoir indéfiniment sa solde d'ambassadeur alors qu'il n'exerçait pas la fonction.

Deuxième incident : un joueur de football comorien connu, Saïd Ali Lothar, d'une équipe de Domoni (Anjouan) a été accusé par la justice de Mayotte de vol et recel, et surtout d'organiser des voyages clandestins de Comoriens vers cette île française. Alors que ce " passeur" séjournait à Mahajanga, le juge d'instruction de Mayotte a adressé à la justice malgache une demande visant à l'extrader. Les autorités comoriennes sont intervenues auprès du régime de transition, sollicitant la non extradition de Saïd Ali Lothar, et il semble que le séjour officiel du chef d'Etat Abdallah Sambi à Madagascar, en février 2011, avait un lien avec l'affaire.

Le régime de transition aurait accepté la doléance comorienne mais subitement, il a extradé le footballeur comorien à Mayotte, au lendemain du passage à Madagascar d'Henri de Raincourt, ministre français de la Coopération. La France a-t-elle promis son soutien au dossier malgache si l'extradition était réalisée ? On ne le sait, en tout cas, le ministre comorien des Affaires étrangères et le chef d'Etat Abdallah Sambi ont convoqué le consul malgache à Moroni, lequel a été sévèrement réprimandé…

Voilà, en tout cas, des affaires qui mettent en évidence un fait : le changement promis n'est qu'un vain mot car comme les régimes précédents, la Haute Autorité de la Transition n'est pas un adepte de la transparence.

Sunday, May 29, 2011

Radama renoue avec les anglais à Tamatave...

L'an 1823, le roi Radama Ier, à la tête de 2 000 soldats Voromahery (faucons) part pour Toamasina afin de rencontrer les Anglais, mais aussi pour tester les eaux de Raosabe et Rasoamasay, deux lagunes des Pangalana situées au sud de Toamasina, reliées entre elles et formant ainsi un véritable lac. Elles se déversent dans la mer, près d'Andevoranto. Selon la légende, les noms de ces eaux proviennent de ceux de deux épouses d'un bigame, hostiles l'une à l'autre et qui se sont données la mort. Rasoabe est la femme principale (vadibe) et Rasoamasay, la seconde (vady masay). Ce qui explique, raconte-t-on, la différence de niveau des deux lagunes.

Une autre légende soutient que, lorsqu'on traverse le lac, il faut garder un silence total, sinon les eaux s'agitent et tourbillonnent, faisant chavirer toutes les embarcations. Radama Ier est déterminé à vérifier la véracité de cette croyance et ce, en dépit des avertissements apeurés de son entourage. Il remplit deux cantines de riz cuit, monte dans une pirogue et commence à faire du tapage, tirant, bavardant, criant, bref « sans aucun respect pour le silence de rigueur ». Mais les eaux restent étales et Radama- avec ses hommes- débarque sain et sauf sur l'autre rive où l'acclame un chef de clan d'Ivondro:

« Bienvenu à toi Radama, le béni de Zanahary, car même Soabe et Soamasay reconnaissent ta souveraineté ».

D'Ivondro, Radama et ses hommes se dirigent vers Toamasina, longeant le bord de l'océan Indien en faisant tirer des coups de fusils et de canons. Quand il arrive aux portes de la ville, de leurs sept navires les Anglais lui répondent, de même avant de débarquer. C'est l'ancien roi des Betsimisaraka, Jean René, devenu le vassal du souverain merina en 1817, qui organise la rencontre entre les deux parties.

C'est près de Toamasina, à Manareza qu'il rencontre aussi pour la première fois, les « ambaniravinkazo » (sous-les-feuilles en opposition aux « ambaniandro », sous-le-soleil qui désignent les Merina), les habitants de la côte Est de Mahavelona à Mananjary, qui viennent lui prêter serment d'allégeance. Les kabary que s'échangent à cette occasion le souverain et les différents peuplades, seront considérés comme un pacte passé entre eux et nul ne peut plus y revenir. L'expression « ambadiky Manareza » est né, dit-on, de cet événement historique.

Pour marquer sa reconnaissance, Radama leur offre un grand festin et avant son départ, au bout de sept jours, le « Roi de Madagascar » leur laisse un grand troupeau bovin. Il installe son cousin Ratefy comme gouverneur commandant des troupes à Toamasina.

Le roi est ses hommes se dirigent ensuite vers Mahavelona où il détruit une stèle érigée par les Français et qui renferme une lettre officielle déclarant que « cette terre leur appartient ». Puis il fait jeter le tout à la mer et confirme devant les Betsimisaraka et les Anglais que quiconque se souvient de cette parenthèse française est considérée comme traître, car « tout a été dit à Manareza ».

De Mahavelona avec 200 hommes, il embarque le 20 juin 1823 sur un navire de guerre anglais, l' « Ariane » commandé par Captain Moorson pour Antogila-Bay. Son itinéraire le mène successivement à Maroantsetra où il installe Rafaralahy et à Iharambazaha où il place Razatovo.

Pour rentrer dans sa capitale, le souverain merina passe par le pays sihanaka. Arrivé au sud d'Amborovy, à Ivohilaza, il campe pour pouvoir se lancer à l'assaut d'Anosin'Alaotra, appelé aussi Anosimboahangy et devenu Îlot Radama. L'attaque commence par la traversée en « zozoro » (radeaux de roseaux) du lac.

Mais durant cette équipée, relate le périodique « Teny Soa... » des dizaines d'années plus tard, l'embarcation d'Andrianavalona et d'Andriantsalama s'écarte un peu des autres car les deux hommes sont terrifiés. Constatant cette légère défaillance, dit-on, Radama se met en colère et rappelle le pacte passé entre les officiers, les soldats et lui-même à Sahafa comme quoi quiconque tournera le dos à l'ennemi, périra par le feu. D'autres versions sont données sur cette défaillance. Quand Anosimboahangy tombe, Andrianavalona est mis à mort puis brûlé à Ambohidava, tandis qu'Andriantsalama est installé à Ambatondrazaka, la dernière étape de cette expédition.

Contrefaçon : Des téléviseurs sans marque introduits à Madagascar




Échanges commerciaux: Le gouvernement chinois a décidé récemment d'engager une lutte contre les exportations de mauvaise qualité à partir de la Chine.

Une mesure qui ne fera que du bien aux pays africains destinataires des made in China. Dont Madagascar où il y a encore ces marchandises contrefaites. C'est le cas par exemple des téléviseurs sans marque que certains importateurs introduisent actuellement à Madagascar. Une enquête est actuellement en cours pour mettre au clair cette affaire. Mais ce que l'on sait, c'est que les exportateurs de ces produits contrefaits ont pour système de mettre une marque sur ces produits nus et de les vendre sur le marché.

Enquête. Une pratique qui nuit non seulement aux consommateurs, mais également aux opérateurs qui représentent ces marques. C'est ce genre de conflits d'intérêt qui a d'ailleurs provoqué les litiges entre opérateurs comme celui qui oppose actuellement Baolai et la société Vhalisoa. A ce sujet, Ren Yujie le gérant de Baolai nous a précisé que les mixeurs Changhong figurent bel et bien parmi les produits dont Baolai a la représentation exclusive. La preuve, dans le dépôt auprès de l'OMAPI figure bien les machines électriques pour la préparation des aliments qui désignent les mixeurs. En tout cas, Ren Yujie considère cette affaire comme un simple litige commercial. «En engageant des actions judiciaires, notre principal objectif est de défendre les intérêts des consommateurs qui ne doivent pas être induits en erreur à cause de cette marque qui est très proche de Changhong » précise Ren Yujie qui s'en tient exclusivement à la justice.

Engagement. Le gérant de Baolai nous a également appris hier qu'un certain Liang Yao qui s'est dit, mandataire de la société Vhalisoa est venu chez lui et s'est engagé à détruire les mixeurs incriminés. Un engagement qui devrait en principe résoudre ce litige.

En tout cas Ren Yujie conseille aux consommateurs d'acheter exclusivement les marques Changhong dans les magasins Baolai. « C'est la seule garantie pour avoir les vrais marques Changhong qui sont de bonne qualité» a-t-il conclu.

11.000T/m à presque 400km/h

Des chaussures "MORA BE"




Des produits chinois vendus à très bas prix envahissent le marché national. Ce qui fait la grogne des opérateurs locaux. En effet, « cela sent la concurrence déloyale car même si leur coût de production est très compétitif, quid du paiement des impôts et taxe douanière ? », déplore Mariette, une femme qui se spécialise dans la confection. Voilà maintenant que des chaussures pour femme sont liquidées à …500 Ariary la paire à Analakely (17 centimes d'euro). Il s’agit notamment des chaussures sous forme de ballerine avec des talons compensés ou des sandales à talon haut ayant à peu près les mêmes modèles que la tendance actuelle. Nombreux sont ainsi les gens qui se ruent vers cette offre chinoise car c’est à la portée de toutes les bourses. « C’est même abordable par rapport à la friperie. Mais la qualité laisse à désirer car d’habitude les produits chinois sont souvent, soit à l’origine des allergies de la peau car ce n’est pas du tout du cuir, soit irréparables après une semaine tout au plus d’utilisation », témoigne Ralalaharisoa, une mère de famille. Mieux vaut avoir des chaussures à ses pieds, ne serait-ce que pour une occasion de fête pour certains !

La France et ses anciennes colonies

Françafrique : L'Argent-Roi from cvu-togo-diaspora.org on Vimeo.






Les objectifs de Françafrique :
Il y a 50 ans, en 1960, les 14 colonies françaises d’Afrique noire devenaient indépendantes. Mais, indépendance ne signifie pas liberté : le général de Gaulle confie à Jacques Foccart la mise en place d’un système qui vise à garder, par tous les moyens, légaux et illégaux, le contrôle de ces anciennes colonies dont les matières premières sont vitales pour la France. Ce système va s’appeler la Françafrique. Pendant plus d’un an, Patrick Benquet a enquêté avec l’aide précieuse d’Antoine Glaser, spécialiste unanimement reconnu dans ce domaine. Il montre dans ce film qu’à travers les présidences successives qu’avait connues la France, de droite et de gauche, les bouleversement mondiaux entraînés par la chute du mur du Berlin et la mondialisation, il existe une étonnante cohérence dans la politique française à l’égard de ses anciennes colonies. Que tous les grands événements africains dont les Français gardaient le souvenir, le Biafra, les diamants de Giscard, l’action du mercenaire Bob Denard, les coups d’États à répétition, les assassinats politiques, l’affaire Elf et ses valises de billets, le licenciement de Jean-Marie Bockel…, étaient reliés par une logique implacable : la mise en oeuvre d’une politique occulte dont la motivation principale était l’approvisionnement énergétique de la France, en particulier en pétrole. Françafrique révèle un monde secret où, en dehors de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, tous les coups sont permis pour maintenir au pouvoir des chefs d’État africains dévoués à la France. Un monde ou des sommes d’argent colossales irriguent clandestinement des réseaux d’enrichissement personnel et de financements de partis politiques.Depuis l'époque du président Tsiranana à nos jours, le système est plus que jamais actif.


Refus de Prétoria II : La France derrière Andry Rajoelina

La première réaction aux décisions de Andry Rajoelina vient du secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Ce dernier a déclaré : « L’annonce faite ce soir par Andry Rajoelina de ne pas se présenter aux élections présidentielles témoigne de son sens des responsabilités. Le président de la HAT place ainsi l’intérêt de son pays au-dessus de toute autre considération. L’annonce d’un calendrier électoral resserré répond à l’attente du peuple malgache. Ces décisions placent Madagascar sur la voie du retour à l’ordre constitutionnel et donc du soutien de la communauté internationale. La France sera aux côtés de Madagascar pour l’aider à relever les défis qui l’attendent et assure le président Andry Rajoelina de tout son soutien pour atteindre l’objectif qu’il a lui-même fixé d’organiser des élections libres et transparentes avant la fin de l’année 2010. »

Françafrique.
A bien comprendre cette déclaration d’Alain Joyandet, Andry Rajoelina n’a plus besoin de retourner à Pretoria (Pretoria II) pour avoir la reconnaissance internationale. Par quelle magie donc, la France pourrait-elle aider le président de la HAT à obtenir cette reconnaissance internationale ? Interviewé hier par la RFI, Andry Rajoelina a dévoilé une partie de la stratégie en exprimant sa détermination à être présent au Sommet de la Françafrique qui se tiendra le 31 mai prochain à Nice (France). « Je pense que je serai invité à ce sommet. Ce sera un honneur pour le peuple malgache. », a souligné le locataire d’Ambohitsorohitra qui préférerait aller à Nice qu’à Pretoria. En tout cas, Andry Rajoelina mise sur le soutien de la France qui va certainement se battre pour que le président de la HAT soit parmi les chefs d’Etat africains qui assisteront au sommet de la Françafrique le 31 mai à Nice. Mais, il faut dire que la France n’est pas la communauté internationale. La France n’est pas l’Union européenne qui suspend sa coopération au développement avec la Grande île. Bref, le blocage reste : faute de reconnaissance internationale, Rajoelina ne pourra pas mener à bien sa transition unilatérale.

Saturday, May 28, 2011

A madagascar tout est fait à la main

Il faut charger cette GOLF type 2 dans le camion, sans engin de levage, ni rampes et avec les ridelles et bâche!!!Heureusement elle ne pèse que 850kg.

C'est avec beaucoup d'huile de coude,et non sans mal que l'arrière train est posé...

Attention, il faut soulever le reste sans rien abimer...ou presque

Il faut pousser encore un peu et on y est !!!

Et voila le travail, rien de plus simple...merci les gars

Air France invente la surcharge “grand”

Pour avoir l’honneur de poser ses fesses sur un “siège Plus”, nom de baptême attribué par la compagnie, les autres devenant de fait des “sièges Moins”, il faut débourser 140 euros pour un aller-retour Réunion - Paris.


Air France surtaxait déjà “les gros”, elle rackette désormais “les grands”. Pour bénéficier d’un siège où l’on peut étendre ses jambes, il faudra à partir du mois de juillet payer 70 euros au lieu de 50 et 140 euros pour un vol aller-retour de plus de neuf heures, comme ceux desservant la Réunion. La compagnie verrouille le système en proposant le “siège Plus” dès la réservation et non à l’enregistrement comme par le passé.

Où Air France s’arrêtera-t-elle ? Après les “gros”, les “grands”, à quand le plateau repas payant où le monayeur à la porte des toilettes... Jusqu’en novembre 2008, pour espérer ne pas voyager les jambes autour du cou à bord d’un avion d’Air France en classe économique, il suffisait de se présenter suffisamment tôt à l’enregistrement. Il était alors possible, à condition de ne pas être un enfant ou une personne handicapée de bénéficier d’un siège au niveau d’une porte ou d’une issue de secours sans bourse délier. Il n’y a pas de petits profits et Air France a rapidement compris l’avantage qu’elle pouvait tirer de ces sièges un peu plus confortables, mais n’exagérons rien, qui représentent tout de même 3 % de l’ensemble des sièges économiques du long-courrier.. Au passage, il ne lui est pas venu à l’idée de commercialiser moins cher les sièges au milieu des rangées. Pour avoir l’honneur de poser ses fesses sur un “siège Plus”, nom de baptême attribué par la compagnie, les autres devenant de fait des “sièges Moins”, il faut alors débourser 50 euros par tronçon en cabine économique Voyageur.

Une pilule soigneusement enveloppée

Mais le système a une faille. Les “sièges Plus” sont ouverts à la vente au moment de l’enregistrement. Si le racket ne fonctionne pas, Air France est tout de même obligé d’attribuer ces sièges à une personne ayant une réservation surtout si l’avion est complet. La compagnie vient de trouver le moyen de verrouiller le système et comme elle est passée maître dans l’art de communiquer, la pilule amère est soigneusement enveloppée. “Air France vous permet aujourd’hui d’encore mieux préparer votre voyage en réservant le « siège plus » au même moment que le billet d’avion. Le nombre de « sièges plus » par avion est très limité et varie entre 4 et 69 en fonction du type avion. Cette option est disponible en cabine Voyageur sur la plupart des vols long-courriers exploités par Air France. Pour 50€ par siège et par vol pour les vols de moins de 9 heures et 70€ par siège et par vol pour les vols de plus de 9 heures, les clients peuvent bénéficier de plus d’espace pour les jambes.” Au passage on notera qu’à partir du mois de juillet, la “surcharge grand” passe de 50 à 70 euros par vol de plus de neuf heures, soit 140 euros en plus sur un billet aller-retour Réunion - métropole. En vendant les “sièges Plus” dès la réservation Air France est désormais assurée de trouver le nombre de pigeons nécessaires. A l’heure où le billet d’avion est déjà très cher, était-il nécessaire d’y ajouter cette mesquinerie ? Mais au moins les choses sont claires . Si vous voyagez sur Air France, il vaut mieux être ni “gros”, ni “grand”. Si vous cumulez les deux “handicaps”, un conseil, changez de compagnie Alain Dupuis

Les “gros” également rançonnés


Sur Air France si vous n’avez pas la taille mannequin et encore pas trop grand, préparez-vous à passer à la caisse. La compagnie affiche clairement la couleur. “Vous êtes passager à forte corpulence ? Pour votre confort, vous avez besoin d’un second siège. Pensez à le signaler dès la réservation.”
Air France ne laisse de toute façon pas le choix. En cabine Tempo et Alizé, les sièges ont une largeur de 40 à 43 cm. Pour y entrer le tour de taille doit être au maximum de 135 cm. Malheur à celui qui déborde. Il a l’obligation de réserver un second siège. Dans sa grande mansuétude, Air France lui accorde une remise de 25 % sur le second siège. Pour espérer voyager de toute façon de manière très inconfortable un obèse doit s’acquitter de son billet et de 75 % d’un second aller-retour.
Air France n’hésite pas à brandir la menace. “Si le vol est complet et que vous n´avez pas réservé de second siège, l’accès à bord pourra vous être refusé, pour des raisons de sécurité, si votre corpulence ne vous permet pas de vous asseoir sur un seul siège”,
Et si après avoir acquitté le supplément de 75 % le passager souffrant de surpoids en arrivant à bord de l’avion s’aperçoit que celui-ci n’est pas complet, Air France le rembourse-t-il ? La question reste sans réponse.

Escopol : de nouveau coudes à coudes face à Ravalomanana Marc


Le groupement politique ESCOPOL a été de nouveau ensemble face à la presse ce vendredi 27 mai au Carlton. L’ESCOPOL voulait faire part à l’opinion qu’il compte aller participer à la réunion initiée par la SADC à Gaborone (Botswana). En plus de ceux qui composeront la délégation qui serait prise en charge par la SADC – cinq ou six personnes par groupement apparemment —, l’ESCOPOL est prêt à envoyer à ses propres frais, d’autres membres de ce groupement.

À en croire le coordonateur de ce groupement politique, Benjamina Ramarcel Ramanantsoa, ministre de la HAT en charge des transports, cette réunion convoquée par la SADC est primordiale. Il s’agit, de l’avis de l’ESCOPOL, de signature de la feuille de route déjà paraphée à Ivato ; il n’est plus question de la rediscuter. Tout au plus selon l’ESCOPOL, les discussions avec les trois mouvances et autres nouveaux adhérents au processus ne porteront que sur sa mise en œuvre.

L’autre centre d’intérêt de la rencontre avec la presse avait trait à la réconciliation et à la nécessité des mesures d’apaisement. L’ESCOPOL n’est pas du même avis que le Premier ministre Camille Vital qui avait rejeté toute idée de réconciliation nationale. Selon l’ESCOPOL, il faut que des mesures d’apaisement soient appliquées avant toute élection. Plus précisément, il demande à ce que les détenus politiques recouvrent leur liberté avant l’ouverture des candidatures à toute élection ; en d’autres termes, il faut une amnistie avant tout scrutin. C’est l’essentiel des mesures d’apaisement qu’il réclame. Il n’a pas été précisé qui sont les détenus politiques en question mais en tout cas, l’ESCOPOL est contre une amnistie en faveur de Marc Ravalomanana.

Le PM Camille VITAL va nous dire qu’il faut que le pays se réconcilie d’abord avant d’organiser une élection ,mais une fois seulement qu’il serait renvoyé par la HAT et ses alliés. C’est classique et prévisible !

Tout cela fait désordre. Comme cela on va amnistier tout le monde sauf RAVALOMANANA ! Et les putschistes ? Car aux yeux de toutes les nations y compris la France, il y a bien eu un coup d'état...

Commettre un coup d’état ne serait-ce pas un crime ? Drôle de réconciliation !

A propos de l’amnistie,seuls les députés de Madagascar peuvent voter une amnistie.

A propos de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA,soit disant il est condamné,mais par contumace alors il pourrait bénéficier d’un autre procès dès son retour (en tant que simple citoyen mais il faut une autre procédure en tant qu’ancien Président de la République) .

- « Dommage pour cette histoire de NOTAM »,son retour volontaire est louable et il est prêt à s’expliquer devant le PEUPLE MALGACHE,s’i le faut.

Dommage,dis-je !!!

« Il pourrait être responsable mais pas coupable » parce qu’on a oublié la responsabilité des personnes qui ont amené les « victimes » à franchir « la ligne rouge ».Elles pourront être responsables et coupables d’avoir pousser des personnes à l’abattoir".

Empêcher Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA de se présenter à une élection au suffrage universel direct serait une erreur catastrophique pour Madagascar.

- Ce dernier avait quitté Madagascar pour éviter tout affrontement inutile et maintenant,il manifeste son retour sans être accompagné des forces étrangères africaines ou autres,...seul comme un responsable. Quelle opportunité pour la HAT, dommage!!!

- "laissez rentrer,sans condition,Messieurs les Présidents Didier RATSIRAKA et Marc RAVALOMANANA

- et les « MALGACHES » ne seront pas convoqués à gauche et à droite par les africains comme des pauvres écoliers.

Cette fameuse feuille de route sera encore en attente de la validation de l’UNION AFRICAINE (une coquille vide sans KADHAFI) pour le 29 juin 2011,quelques jours après notre fête de l’indépendance du 26 juin 2011.


La balle est dans votre camp, Monsieur le Premier Ministre du Gouvernement « solidaire » de Transition de l’Union Nationale Camille Vital.

Après la « convocation des Malgaches en Afrique »,décréter les élections avec le « consentement » des FORCES de l’ORDRE,dépendant du Pouvoir Exécutif,bref du Gouvrnement et NON du Secrétariat Général de la Présidence.

DEUX ANS DE TRANSITION C'EST TROP POUR LES MALGACHES!!!


Selon Roland Ratsiraka , Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka respectivement président déchu et ancien président de la République de Madagascar n’assisteront pas à la réunion des « parties prenantes » à Gaborone du 5 au 8 juin convoquée à la demande de la Communauté de Développement d''Afrique Australe (SADC).

Le président du parti Malagasy Tonga Saina (MTS), Roland Ratsiraka a profité de sa visite à la Foire Internationale de Madagascar à Andranomena pour affirmer que la SADC a convié pour la dernière fois ceux qui n'ont pas paraphé le document à y adhérer. Mais d'après lui, la réticence de ces derniers ne s'analyse pas comme un échec de la feuille de route si la communauté internationale la reconnaît.

Dans la foulée, le vice-président du Conseil Supérieur de la Transition n'a pas écarté une éventuelle absence des deux anciens Présidents Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka à Gaborone, d'après ses propres sources et appréciations de la situation.

Ceux qui ont signé la feuille de route de sortie de crise lors de la cérémonie au Centre de Conférence International (CCI) à Ivato le 9 mars, la réunion des « parties prenantes » à Gaborone du 5 au 8 juin ne devrait apporter aucun amendement au plan élaboré sous l'égide de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC). Seule sa mise en œuvre pourrait être négociable.

Avec ses branches, dissidentes ou non, l’Espace de Concertation Politique (ESCOPOL) le regroupement des forces politiques autres que les partis du régime de Transition, a formé un bloc en tenant un discours unique. « L'ESCOPOL ira à Gaborone pour signer la feuille de route dans sa version actuelle. En clair, nous ne nous apprêtons pas à discuter », a déclaré fermement Benjamina Ramanantsoa hier, lors d'une rencontre avec la presse au Carlton à Anosy.

Dernier appel
Le coordinateur général de l'ESCOPOL a cependant évoqué une certaine flexibilité de la structure envers les forces politiques signataires concernant son application.

Elia Ravelomanantsoa, membre du comité directeur de l'ESCOPOL Conventionnel a révélé sur ce point que depuis deux jours, l'ESCOPOL reprend les tractations pour convaincre les différentes sensibilités de rejoindre leur cause. « Avant le départ, nous nous entretenons avec toutes les sensibilités politiques afin que la réunion à Gaborone ne se prolonge pas une semaine », a-t-elle prévenu en présence de Benjamina Ramanantsoa, Eléonore Johasy et Henri Rasamoelina, trois des sept ministres issus de l'ESCOPOL.

Friday, May 27, 2011

Art culinaire Andrianjaka promue officier de bouche


Mariette Andrianjaka porte haut les saveurs des plats malgaches




La dame chef de la gastronomie malgache vient d'être décorée commandeur de l'Ordre national. C'est la reconnaissance de toute une carrière.
Avec Aline Ralimanana, une opératrice économique, Mariette Andrianjaka vient d'être décorée Commandeur de l'ordre national. Par la même occasion, Maurice Morin, maire de Montpellier, est promu Chevalier de l'ordre national. La cérémonie a eu lieu à l'Alliance française Andavamamba hier dans la matinée.

Mariette Andrianjaka, au bout de 53 ans dans le métier de bouche, a finalement eu la reconnaissance de l'État malgache. Une décoration bien méritée d'après Monique Raharinosy, conseillère spéciale du Président de Délégation Spéciale de la Commune urbaine d'Antananarivo, en présentant brièvement cette pionnière du tourisme culinaire à Madagascar.

Mariette Andrianjaka a reçu en toute modestie, mais avec émotion, ce « diplôme hors du commun ». Désormais, « officier de bouche » selon ses propres termes, elle est depuis longtemps reconnue de ses pairs étrangers comme Dame maître rôtisseur par la confrérie de la chaîne des rôtisseurs.

Bien reconnue

Membre émérite de l'Ordre International de la gastronomie française et commandeur de la commanderie des cordons bleus de France, elle est aussi diplômée de l'académie des arts de la table pour avoir maintenu et sauvegardé la tradition du bon goût et du monde de la gastronomie.

En s'adressant à Mariette Andrianjaka, l'ambassadeur de France, Jean-Marc Chataîgner évoque la symbiose, l'alchimie et le mystère de l'amitié franco- malgache. « Cette alchimie qu'elle porte est l'aboutissement, le témoignage de la complémentarité de nos deux cultures » a-t-il souligné.

Elle est considérée comme la doyenne de l'art culinaire par Marius Rafiakarana et représente un « monument » pour Monique Raharinosy. L'art culinaire n'a pas toujours été vu d'un bon oeil, motivant l'entrée de Mariette dans le métier. Elle a réussi son pari en brillant dans la gastronomie et en portant haut les saveurs nationales. Le « haify malagasy » est actuellement reconnu par l'Unesco.

Bonne fête des mères

Un cristal super géant au centre de notre Terre...!

"Le mystère des Crânes de Cristal" de Chris Morton et Ceri Louise Thomas, nous dit que le noyau terrestre serait en faite un : Cristal géant…



Citation :

L'idée que nous pouvions, grâce aux crânes de cristal recevoir des messages de l'avenir comme du passé commencait à présent à ressembler bien moins à de la science-fiction et bien plus à la réalité.



Mais comment les crânes de cristal pouvaient-ils intervenir à travers le temps et l'espace ?



Nick Nocerino croyait qu'il y avait un rapport avec le fait que la Terre elle-même est en grande partie composée de cristal de quartz. Il avait évoqué l'existence d'une sorte d'entité vivante, peut-être une forme de cristal, enfouie au centre de la Terre. Nous devions à nouveau découvrir que cette idée elle-même n'est plus totalement écartée par nos propres autorités scientifiques.



Comme on n'est jamais parvenu à forer plus loin qu'un douzaine de kilomètres dans la croûte terrestre, nul ne sait avec certitude de quoi le centre de la Terre est véritablement fait.



L'activité volcanique nous apprend que, sous la croute solide, il y a indéniablement une couche de roche en fusion, qui se présente à nos yeux sous forme de lave lors des éruptions. On a longtemps cru qu'en raison de la chaleur intense et de la pression exercée par la masse de la roche terrestre elle-même cette matière liquide s'étendait jusqu'au centre de la Terre en devenant toujours plus chaude et plus liquide.



Mais récemment, en 1996, cette idée a été remise en question.



Deux géologues francais des environs de Paris ont mis au point une expérience visant à reproduire les conditions d'extrême chaleur et de pression qui règnent au centre de la Terre. (Le Point N°1256, 12 octobre 1996) Les docteurs Poirier et Le Mouel ont comprimé de la lave entre deux presses diamantées et l'ont chauffée au moyen de laser à la température de 5000°C que l'on trouve au centre de la Terre selon les estimations.



L'expérience a débouché sur un affrontement des forces de pression et de température. Une mince écorce extérieure s'est solidifiée, comme la croûte terrestre et, sous l'effet de la température phénoménale, la matière interne est entrée en fusion, comme la lave qui compose le manteau sous la croûte terrestre. mais au centre de cette masse bouillonnante, la matière s'est à nouveau solidifiée en une structure cristalline.



Ce qui s'est produit, semble-t-il, c'est que la lave qui forme l'intérieur de la Terre est un mélange de fer et de silicium, et la température l'a emporté sur la pression pour le composant fer qui a fondu et "flotté" vers les couches extérieures du noyau. mais en ce qui concerne le silicium, c'est la pression qui a vaincu la température et il s'est solidifé pour former au centre un cristal extrêment dur.



De récentes études sur les tremblements de terre ont amené d'autres scientifiques à des conclusions similaires. Lars Stixrude, de l'Université de Göttingen, et Ronald Cohen, de la Carnegie Institution, se sont intéressés au fait que les répercussions des séismes enregistrés partout dans le monde au cours des six dernières années sont anisotropes, tout comme le sont également les cristaux de quartz.



Ils se sont aperçus que les températures élevées assez constantes et la faible gravité qui règne au centre même de la Terre sont en fait des conditions idéales pour la formation de cristaux. En 1995, ils ot publié leur nouvelle théorie selon laquelle le noyau le plus profond de la Terre est en réalité un énorme cristal très solide de quelque 1200 km de section. (New Scientist, 9 décembre 1995)



Si tel est le cas, comme le remarque Patricio Dominguez (Conseiller spirituel Pueblo):



Cela veut dire que la Terre elle-même a des propriétés qui lui permettent de capter les ondes radio, les micro-ondes et d'autres informations électroniques qui traversent l'univers et remontent peut-être même dans le temps. En un sens, on pourrait décrire la Terre comme la plus grand antenne radar du monde, capable de recevoir des messages du passé et de l'avenir.



On peu à juste titre, comme certains scientifiques le pensent, se demander si la graine du noyau de la terre est elle vraiment solide ?



Néanmoins, ce lien, tend a pensé qu'effectivement, le noyau terrestre se cristallise en une énorme géode.



De plus, il semble confirmer que le noyau ne tourne pas sur lui-même, ce qui faciliterait la croissance de cristaux, voir ici la graine du noyau de la terre est elle vraiment en rotation



De même pour expliquer le champ magnétique de la terre, certains scientifiques pensent que le champ magnétique terrestre serait influencé par l’ocean mondial !



Les cristaux/diamants présent partout dans l’univers nous prouveraient ils que cette théorie d’un cristal géant au centre de notre planète soit juste ?



Au début des années 1980, les progrès des méthodes d’analyse aidant, les cosmochimistes ont réalisé que beaucoup de météorites étaient riches en nanodiamants. A tel point qu’ils ont fini par déterminer qu’environ 3 % du carbone présent dans les météorites s’y trouvait sous forme de diamants.



Selon certaines sources, un réseaux de cristaux géants court le long de la terre, ces réseaux sont très actifs et servent actuellement à l'élévation de la terre...



On peut aisément adhérer à cette idée, qui peut sembler farfelue à certaines personnes pourtant, mais quand on constate qu’il existe des cristaux géants à peine quelques centaines ou milliers de mètres sous nos pieds, comme ici à Naica au Mexique entre autre on peut se poser la question :

De plus, le Cristal recèle des possibilités que l'humanité actuelle ne connaît pas, ou plus. C'est de la mauvaise utilisation de ces immenses Cristaux que seraient dues les catastrophes de la Lémurie et de l'Atlantide.



Ils se servaient du crystal comme on se sert de l'électricite et, grâce à sa force énergetique et magnétique , ces civilisations auraient ainsi déplacer et soulever des charges très lourdes...voir même placer des objets en orbite dans l'espace.



On ne connaît pas tout sur les capacités des cristaux, et de nouvelles découvertes arrivent régulièrement voir ici par exemple : Un nouveau type de cristal magnétique.



Pour moi, ce cristal au centre de notre Terre expliquerait aussi, entre autre, la synchronisation Terre-Vénus...



Puisque la Terre capte les ondes radio, les micro-ondes et d'autres informations électroniques qui traversent l'univers, elle doit être en relation avec notre plus proche voisine, souvent décrite comme la sœur jumelle de notre Terre !



Les jours solaires vénusiens sont tels que Vénus présente la même face aux observateurs terrestres lors de chaque conjonction inférieure : Vénus dans l'axe Terre-Soleil ; la Terre en opposition vénusienne.



Mais il existe une relation entre la Terre et Vénus, Vénus presque toujours citée comme la soeur JUMELLE de notre Terre, les traditions andines parle d'Orejona, la mère de toute l'humanité venant de Vénus, signalons que Vénus est la planète la plus proche de nous également.



Et que penser du pentagrame relatif entre Terre et Vénus :


Vu de la Terre, les positions successives de Vénus forment un pentagramme autour du Soleil, tous les 8 ans...



Alors que je planchais sur cette idée, en préparation de cet article, les membres de notre forum avaient postés ce Crop Circle, apparut le 23 juin 2010, qui semble apporter comme une ‘’ réponse ‘’ !







Voici un commentaire trouvé sur un autre forum d’un internaute donnant son explication que je trouve tout à fait intéréssante :



Amneka a écrit :



Mon interprétation pour ce crop circle du 23 juin (juste après le solstice d'été du 21 juin) serait que la fréquence émise par le corps cristallin du centre de la terre, monterait en puissance - les pyramides sur le glyphe - à partir de l'éclipse lunaire du 26 juin jusqu'à l'éclipse solaire du 11 juillet, et au-delà.



Le corps cristallin serait aussi volumineux que... la lune.



Cette émission entre résonance simultanée avec le centre de chacune de nos cellules, de chaque atome, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, en passant par le centre galactique et le centre de l'univers.



Il me fait aussi penser à l'eau, la glace...



J’aime bien cette interprétation, je ne sais pas ce que vous en penserez. Notons au passage que presque tout le monde reconnaît que la Terre est VIVANTE, ce qui donne un certain crédit à toute ces questions.



Sans oublier bien entendu cette expérience vu plus haut effectuée par les docteurs Poirier et Le Mouel et qui tend à prouver que tout cela soit bien réel...

Thursday, May 26, 2011

Brigade criminelle Anosy - « Disparition » d’un véhicule en litige !




C’est la deuxième fois que cette affaire, opposant un Réunionnais à un de ses « amis » malgaches, a été rapportée dans nos colonnes (cf. notre édition du mercredi 25 mai). Rappelons qu’elle a trait à un véhicule 4X4 Hyundai Santa Fe que le Vazaha a acheté mais qu’il a, pour des raisons purement administratives (non possession de certificat de résidence), immatriculé au nom du Malgache. C’est à partir de là que le litige est né puisque celui - ci aurait profité de la situation pour, à travers diverses démarches, s’accaparer pour de bon la voiture. Parallèlement, l’étranger entreprit lui - aussi des actions judiciaires tendant à récupérer son bien.
Les démarches judiciaires entreprises par le Vazaha portèrent leurs fruits et la restitution de la 4X4 fut ordonnée. Il se trouve en effet que l’acte de vente du véhicule délivré par le concessionnaire prouve, sans la moindre discussion, que l’étranger en est le véritable acquéreur et de ce fait, la garde de la Hyundai Santa Fe lui a été attribuée. Néanmoins, la Direction de la Police judiciaire (Dpj), saisie par le Malgache, ouvrit une enquête sur le Réunionnais pour « trafic d’armes » et ce dernier fut aussi frappé d’une mesure administrative d’interdiction de sortie du territoire. En même temps, la même Dpj prit comme mesure de saisir la voiture litigieuse qui, pendant près de trois semaines, fut sous sa garde à Anosy.
Lundi dernier, le Tribunal de première instance a statué sur l’affaire en ordonnant la restitution de ladite voiture au Réunionnais et fort de cette décision de Justice, l’avocat du Réunionnais est venu à Anosy pour récupérer le véhicule. A la grande stupéfaction de l’homme en toge cependant, il se trouve que la 4X4 en question n’y était plus. Elle aurait déjà été récupérée par la partie adverse qui, visiblement, avait en sa possession les doubles des clés, l’autre jeu ayant été gardé par les émissaires du Réunionnais depuis la « mise en fourrière » de la 4X4 à Anosy.

Corruption et abus de pouvoir ?
Cette affaire, à bien des égards, décèle une anomalie - pour ne pas dire plus - qu’il convient de relever. Effectivement, quelles que soient les autres affaires pendantes concernant l’une des parties, il se trouve que les actes de la Dpj sont bien allés à l’encontre des décisions de Justice relatives exclusivement au véhicule litigieux qui, par deux fois, ont donné gain de cause au Réunionnais. Par ailleurs, il est pour le moins étonnant qu’un bien, encore sous le coup d’un litige judiciaire en cours, ait été ainsi soustrait d’une autorité qui en a assuré la garde. La Direction de la Police judiciaire se serait - elle substituée à la Justice en « restituant » d’emblée le véhiculelitigieux à l’une des parties concernées ? Car ce serait tout simplement le comble de l’ironie si jamais ceux qui ont soustrait la voiture aient réussi à le faire à l’insu et au nez et à la barbe de la… Brigade criminelle !
Quoi qu’il en soit, le Réunionnais a décidé de saisir le Bianco et tous les organes de lutte contre la corruption pour voir de près et enquêter sur cette affaire, soupçonnant qu’elle a des dessous de corruption doublée d’abus de pouvoir. C’est avec curiosité que l’on suivra donc cette affaire qui, à plus d’un titre, pourrait bien être révélatrice de bien d’autres, étant donné la tournure qu’elle vient de prendre.
Shania Andonjanahary

Escroquerie: Un arnaqueur vendait Madagascar sur le net




D’après le journal marseillais « La Provence », un, arnaqueur qui vendait, entre autres, des terrains à Madagascar via le net, s’est fait arrêter, lundi dernier.

« Les policiers chargés de la surveillance des transports en commun (Sistc) ont mis la main sur un escroc plutôt audacieux, recherché par un juge d'application des peines niçois depuis quelques semaines.

« L'escroc, un homme âgé de 55 ans, était sous le coup d'un mandat d'arrêt depuis janvier. Condamné à deux ans de prison ferme, il n'aurait pas respecté les obligations liées à l'aménagement de sa peine.

« C'est à Marseille, en gare Saint-Charles, que l'homme aurait été repéré, interpellé puis remis à la brigade des mandats de la sûreté départementale. Hier matin, il a été conduit à Nice pour y être écroué.

« Surnommé "le Mozart d'internet", il aurait diffusé sur la Toile de nombreuses annonces alléchantes proposant des villas de rêve à la location sur la Côte d'Azur et des terrains à l'achat à Madagascar. Pour avoir accès à ses services, les victimes lui versaient des arrhes. Jusqu'à plusieurs milliers d'euros » .

Wednesday, May 25, 2011

Avancée potentielle majeure en physique: une nouvelle "force"



Une équipe internationale de recherche doit révéler mercredi aux Etats-Unis la possible existence d'une nouvelle "force" dans la nature, une observation qui, si elle est confirmée, serait une avancée majeure dans la physique des particules.

"Il pourrait s'agir de la première manifestation de quelque chose qui est tout un monde d'interactions au-delà de toute la science physique telle que nous la connaissons, quelque chose que l'on recherche depuis longtemps", a expliqué à l'AFP Giovanni Punzi, un physicien au laboratoire Fermilab de Chicago et porte-parole de l'équipe internationale ayant mené ces travaux.

Selon lui, "cela pourrait être une nouvelle force inconnue" en plus de celles de la gravité, de l'électromagnétisme et des forces nucléaires forte et faible. Ces recherches sont conduites depuis plus d'un an dans l'accélérateur de particules du Fermilab à Chicago (Illinois, nord) qui doit cesser ses activités en septembre faute d'argent.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Physical Review Letters et devaient faire l'objet d'une présentation à partir de 21H00 GMT au Fermilab accessible en ligne sur le site du laboratoire. "Tout le monde attend la découverte de quelque chose car il y a des pièces manquantes dans la physique que nous connaissons ... c'est pourquoi on est tous très emballés", a poursuivi Giovanni Punzi. Il a néanmoins reconnu que cette observation "pouvait être une simple fluctuation" ou irrégularité, explicable par la physique conventionnelle.

Mais il a jugé cette possibilité très improbable, "avec moins de deux chances sur mille". "Nous allons maintenant essayer d'obtenir autant de données que possible pour confirmer ces résultats", a expliqué le physicien, écartant d'ores et déjà la possibilité que ce phénomène soit une manifestation du célèbre boson de Higgs, clé manquante dans la théorie de la physique des particules élémentaires qui n'a jamais pu être observé.

"La seule chose dont nous sommes sûrs, c'est qu'il ne s'agit pas du boson de Higgs", a dit Giovanni Punzo, précisant que la nouvelle découverte concernait un objet lourd, ayant 145 fois la masse d'un proton. "Personne ne sait ce que c'est", avait expliqué auparavant au New York Times, Christopher Hill, un physicien du Fermilab qui ne fait pas partie de l'équipe de recherche. "Si cela se confirme, ce serait la découverte la plus importante en physique depuis un demi-siècle", a-t-il jugé.

Tout en notant que ces résultats sont certainement "exaltants", Nigel Lockyer, directeur du laboratoire national canadien de physique nucléaire et des particules (TRIUMF) a estimé qu'il était "trop tôt pour savoir avec certitude ce que les chercheurs du Fermilab ont observé".

"D'une part, il y a des indications claires que nous sommes face à quelque chose d'inexpliqué et en même temps il existe une longue liste d'autres explications possibles", a-t-il ajouté. Pour lui, "l'excitation suscitée par cette observation ne fait qu'alimenter un nouvel engouement pour la prochaine génération de résultats et de découvertes qui proviendront des recherches conduites au Grand collisionneur de hadrons (LHC) (situé à la frontière franco-suisse) et ailleurs". "Nous sommes très près de découvrir quelque chose de fondamental", a estimé le physicien canadien. (afp)

La nouvelle force :



C’est en cherchant l’existence du fameux Boson de Higgs que des chercheurs ont fait la découverte d’une nouvelle particule élémentaire jusqu’alors inconnue. Cela représenterait certainement l’une des plus grandes découvertes en physique depuis une cinquantaine d’années. Pour l’heure, des tests sont nécessaires pour confirmer l’hypothèse, notamment dans l’accélérateur du CERN qui se situe non-loin de Genève, à la frontière Franco-Suisse.

L’équipe de scientifiques a pour cela fait entrer en collision des rayons de protons et d’anti-protons les uns contre les autres et ainsi obtenu à plusieurs reprises, ce qui semble être le résidu d’une particule inconnue.

Le Fermilab a-t-il découvert une nouvelle force fondamentale de l’Univers ? Une cinquième force qui complèterait celles de la force nucléaire forte, la force nucléaire faible, la force de l’électromagnétisme et la force gravitationnelle. Une particule élémentaire qui permettrait d’approfondir nos connaissances sur les mystères de l’unification des lois de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.

D’après Tommaso Dorigo, qui travaille au CERN et au Fermilab, la réponse est non. Selon le chercheur, il existe de nombreuses alternatives pouvant expliquer ces résultats surprenants.

Cependant, d’après un autre physicien, Giovanni Punzi, du laboratoire Fermilab de Chicago et également porte-parole de l’équipe internationale ayant mené ces travaux :

« Tout le monde attend la découverte de quelque chose car il y a des pièces manquantes dans la physique que nous connaissons … c’est pourquoi on est tous très emballés », a-t-il déclaré à l’AFP, tout en reconnaissant que cette observation « pouvait être une simple fluctuation » ou irrégularité, explicable par la physique conventionnelle. En ajoutant toutefois cette possibilité très improbable, « avec moins de deux chances sur mille ».

« La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est qu’il ne s’agit pas du boson de Higgs », signale-t-il.

Nouvelle force fondamentale de la nature ? Il est évident que d’autres collisions de protons et d’anti-protons ainsi que de tests contradictoires sont nécessaires avant de confirmer ou d’infirmer ce qui pourrait être l’une des plus grandes découvertes de ces dernières décennies.

Tarif imbattable

L’intelligence est-elle héréditaire ?

Déterminer si l’intelligence est innée ou acquise est fondamental. De la réponse à cette question découle l’importance ou non de préserver son patrimoine génétique. De la réponse, on peut également déduire s’il ;est utile ou non de dépenser des fortunes à tenter d’éduquer des individus peu doués. L’idéologie dominante défend actuellement la thèse de l’acquis et nie le rôle de l’inné, ce qui justifie les politiques actuelles en matière d’éducation.



Qu’est ce que l’intelligence, cette qualité tellement appréciée dans notre société ? Bien qu’il existe diverses définitions de l’intelligence et que des livres entiers aient été écrits sur le sujet, on dira que l’intelligence est la faculté de trouver des solutions non apprises à des problèmes.



L’hérédité a-t-elle une influence sur la capacité des animaux à trouver une solution ? La réponse semble être positive, si l’on en croit les recherches de R.C. TRYON effectuées sur des rats. Les travaux consistaient à étudier statistiquement l’influence génétique sur la capacité des rats à trouver leur chemin dans un labyrinthe. On a croisé entre eux d’une part les rats qui faisaient le moins d’erreurs et d’autre part les rats qui faisaient le plus d’erreurs. En procédant ainsi , jusqu’à la huitième génération, on a obtenu des différences de plus en plus significatives dans les résultats entre ceux qui descendaient des plus habiles à trouver leur chemin et ceux qui descendaient des moins habiles. Les rats étaient bien entendus élevés et manipulés de la même manière. Ces travaux appuient indiscutablement la thèse de l’inné : les aptitudes à résoudre des problèmes se transmettent génétiquement chez les rats. Mais en est-il de même chez les hommes ?



Une étude effectuée par C. BURT appuie cette thèse. Il a mesuré le niveau de corrélation statistique entre l’intelligence des parents et celle de leurs enfants. Sans que l’on puisse déduire que les enfants de parents intelligents seront eux-mêmes intelligents, un lien statistique clair (0,50) apparaît cependant : les enfants de parents intelligents ont plus de chances d’être intelligents que les enfants de parents moins intelligents. Mais ceci peut également être attribué à l’éducation, surtout si l’on épouse les thèses (fort controversées) du sociologue P. Bourdieu.



Plusieurs études ont porté sur l’intelligence des jumeaux. Les jumeaux monozygotes (parfaits) ont un taux de corrélation entre leurs intelligences beaucoup plus élevé (0,87) que les jumeaux dizygotes (0,53) (faux jumeaux). L’intervention de l’hérédité semble donc claire. Le taux de corrélation entre jumeaux monozygotes élevés dans des milieux différents (familles différentes) reste très élevé (0,75), alors que les enfants ont reçu une éducation différente.



Le taux de corrélation entre enfants d’hérédité différente élevés ensemble reste par contre beaucoup plus faible (0,23), ce qui souligne une influence relativement faible du facteur éducation.



On peut donc en conclure que si l’éducation et l’hérédité jouent tous deux un rôle dans la transmission de l’intelligence, l’hérédité joue clairement un rôle plus important que l’éducation.



N’en concluons pas que l’éducation est secondaire : elle permet au contraire de développer le potentiel d’intelligence préexistant et de transmettre le savoir sans lequel l’intelligence resterait stérile. Enfin, la personnalité joue, souvent, un rôle beaucoup plus fondamental que l’intelligence.

L’importance primordiale du facteur hérédité infirme par contre les idéologies à la mode et démontrent l’inanité des méthodes éducatives actuelles qui privilégient le nivellement par le bas et prohibent l’idée même d’élitisme. On ne s’étonnera dès lors guère que certaines recherches sur la transmission héréditaire des qualités humaines fassent l’objet d’un tabou.

Avec le sourire SVP

Les aventures du roi Pausole


Le Roi Pausole, souverain débonnaire, indécis et rêveur, mène une vie paisible à la tête de son harem de trois cent soixante-six femmes, jusqu'au jour où sa fille Aline s'enfuit avec une jolie danseuse déguisée en prince charmant.
Accompagné de Giglio, page séducteur, et du Grand-Eunuque Taxis, qui incarne l'ordre moral et cite la Bible à tout propos, Pausole se lance sur les traces de la jeune femme. Ultime roman paru du vivant de Pierre Louÿs, Les Aventures du Roi Pausole (1901) est aussi la plus fantaisiste, la plus malicieuse, la plus drôle de ses oeuvres. Raillant tour à tour la bureaucratie, l'autorité injuste et le puritanisme, Louÿs, qui fut l'un des écrivains les plus subversifs de son temps, y propose une vibrante exaltation du plaisir et de la sensualité.
Utopie libertine, conte satirique et récit autobiographique tout à la fois, cet incroyable petit roman fut salué à sa sortie par Alfred Jarry et par Claude Debussy, qui en fit l'éloge : " Ça vous a une façon hautaine de garder ses distances, qui me plaît infiniment. C'est surprenant de délicatesse ".

Automobile La vente de véhicules neufs en pôle position



Plus de la moitié des voitures immatriculées à Antananarivo au premier trimestre sont neuves.


Plus de la moitié des voitures immatriculées à Antananarivo au premier trimestre sont neuves
Regain du marché de véhicules neufs. Mais il est dominé par celui des deux-roues. Par ailleurs, un grand chamboulement est constaté, ces deux dernières années, quant au type de clientèle.
Les Malgaches se tournent davantage vers les véhicules neufs. Depuis 2010, une légère reprise est observée sur ce marché. A la fin de l’année, environ 3 700 ventes ont été enregistrées auprès des concessionnaires au niveau national. Selon les prévisions, ce nombre devrait s’élever à 4 000 véhicules pour 2011. Une situation presque étonnante en période de crise.

D'après un économiste, les trafics illicites et le développement de la corruption, des paramètres difficiles à gérer en période de crise, seraient les principales causes.

« Le secteur automobile n'est pas le seul concerné., mais aussi la construction immobilière. La plupart du temps, nous ne pouvons pas écarter la thèse que de l'argent blanchi généré par les divers trafics, dont celui du bois de rose, circule dans le pays. Et il est difficile à gérer », déclare un économiste.

Néanmoins, les réalisations de 2008, établies à un peu moins de 6 000 véhicules, sont loin d’être atteintes. Les effets de la crise se font toujours sentir, se traduisant par la somnolence des investissements dans les grands projets.

Dernier cri

Le nombre de véhicules neufs augmente aussi sur le marché, tout comme celui des véhicules d’occasion. Selon les données émanant de l’Institut national des statistiques (INSTAT), ils représentent 55,2% des véhicules nouvellement immatriculés à Antananarivo au premier trimestre. La part des véhicules d’occasion s’élève à 34,6% à cette même période.
Sur les 14 221 véhicules nouvellement immatriculés en 2010, 49,7% sont neufs, 37, 5% sont de seconde main et 12, 8% en mutation de province, dans le cas de l'ex-province d'Antananarivo.

Pour ce qui est du type de locomotion, le marché des véhicules neufs se caractérise par la prédominance des deux-roues, en particulier les motos. Elles détiennent les 40,1% de part de marché, contre 30,2% pour les voitures particulières, et 11,2% pour les camionnettes.

En ce qui concerne la clientèle, un chamboulement est constaté depuis les évènements de 2009. Si en 2008, les entreprises sont arrivées en première position en détenant 65 à 70% de part de marché, actuellement c’est la clientèle privée et individuelle nationale et étrangère qui domine.

L’option se penche davantage sur les véhicules neufs, mais le choix n’est pas limité. La clientèle malgache se rue notamment vers les voitures dernier cri.

Ainsi chez Sicam, le concessionnaire qui garde plus de 30% du marché automobile, le nouveau ix35 de la marque Hyundai fait des ravages. Cette merveille qui coûte plus de 66 millions d’ariary représente 25% des ventes. Le pick-up L200 Pajero lui aussi connaît un grand succès.

Explications partielles des provenances de ces fonds:
Il y a 50 ans, en 1960, les 14 colonies françaises d’Afrique noire devenaient indépendantes. Mais, indépendance ne signifie pas liberté : le général de Gaulle confie à Jacques Foccart la mise en place d’un système qui vise à garder, par tous les moyens, légaux et illégaux, le contrôle de ces anciennes colonies dont les matières premières sont vitales pour la France. Ce système va s’appeler la Françafrique. Pendant plus d’un an, Patrick Benquet a enquêté avec l’aide précieuse d’Antoine Glaser, spécialiste unanimement reconnu dans ce domaine. Il montre dans ce film qu’à travers les présidences successives qu’avait connues la France, de droite et de gauche, les bouleversement mondiaux entraînés par la chute du mur du Berlin et la mondialisation, il existe une étonnante cohérence dans la politique française à l’égard de ses anciennes colonies. Que tous les grands événements africains dont les Français gardaient le souvenir, le Biafra, les diamants de Giscard, l’action du mercenaire Bob Denard, les coups d’États à répétition, les assassinats politiques, l’affaire Elf et ses valises de billets, le licenciement de Jean-Marie Bockel…, étaient reliés par une logique implacable : la mise en œuvre d’une politique occulte dont la motivation principale était l’approvisionnement énergétique de la France, en particulier en pétrole. Françafrique révèle un monde secret où, en dehors de tout contrôle parlementaire ou gouvernemental, tous les coups sont permis pour maintenir au pouvoir des chefs d’État africains dévoués à la France. Un monde ou des sommes d’argent colossales irriguent clandestinement des réseaux d’enrichissement personnel et de financements de partis politiques.Il est temps maintenant de dépenser toute cette manne à qui mieux mieux...

Tuesday, May 24, 2011

Ile de La Réunion : voyage jusqu’au bout du lit avec les escorts boys ou girls

Ils pourraient ressembler à n’importe quel couple. Mais l’un des deux est payé pour tenir compagnie à l’autre.


Il y a un an, le public (re)découvrait le métier d’escort après les déboires de quelques footballeurs français avec une certaine Zahia. À l’inverse des gigolos et des prostituées, les escort boys and girls proposent avant tout un service d’accompagnement. Mais à la Réunion, comme en métropole, la petite virée se termine souvent dans un lit.
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Ils sont payés pour sortir, servir d’accompagnateurs le temps d’une soirée ou d’un week-end, parfois aussi pour assurer quelques moments de plaisir… Ces gens-là, pourtant, refusent de parler de prostitution. Ce qu’ils monnaient, c’est leur présence. “Je préfère d’ailleurs me présenter comme taxi boy, précise un escort boy de l’ouest. J’accompagne les touristes de passage à la Réunion dans les boîtes de nuit, les restaurants, les bars… Je leur fais payer ma compagnie, rien de plus. S’il nous arrive de finir la soirée au lit, je ne me fais pas rémunérer pour ça”. Moins vulgaire que le gigolo ou la prostituée, l’escort se targue de côtoyer le beau monde, des individus triés sur le volet. “J’ai 24 ans et j’offre mes services d’accompagnement à des hommes d’affaires ou autres, explique Jessica (*). Je préfère. La plupart de mes clients me présentent comme une amie, une confidente. Je n’ai pas envie de perdre leur confiance”. Hôtesse d’accueil dans un hôtel, la jeune femme a quitté son métier pour devenir escort girl à plein-temps. “Je gagne bien ma vie, avoue-t-elle. Je vais souvent à Maurice ou aux Seychelles. Parfois des clients me demandent de les accompagner à Paris”.

Un marché juteux

Lors de ses déplacements, il lui arrive de “coucher”. À quel prix ? Inutile d’insister, elle préfère entretenir le mystère sur les tarifs. Dans le métier, on ne parle pas ouvertement d’argent. Le marché, pourtant, paraît plutôt juteux. “Je suis escort boy depuis deux ans, confie un jeune homme de 25 ans, que nous appellerons Xavier (*). J’ai déjà un travail, mais je fais ça pour arrondir mes fins de mois. Je propose ma présence pour 50 euros de l’heure. 200 euros si la cliente désire plus qu’une discussion…” Le jeune escort assure toutefois “qu’il n’y a pas que le sexe dans le métier”. “Tout dépend de la cliente, poursuit-il. On peut juste sortir pour boire un verre et discuter, pratiquer une séance de sport ou un massage”. Lui s’adapte aux désirs de ses “amies”, qu’elles soient fidèles ou occasionnelles. Comment le trouvent-elles ? Sur les sites Internet spécialisés dans les annonces rencontres. “Les personnes intéressées prennent contact avec moi par mail, puis on se téléphone pour fixer un rendez-vous, explique Xavier. Le bouche à oreille fonctionne aussi très bien. Mes clientes parlent de moi à leurs amies, la plupart du temps des femmes mariées ou divorcées qui ont besoin de compagnie”.

Blog d’escort

Combien sont-ils à la Réunion à monnayer leur temps et leur corps ? Des dizaines ? Des centaines ? Les sites Internet spécialisés regorgent d’annonces en tous genres, répondant aux attentes de tous les publics. Les auteurs sont des escorts bi ou qui se réservent aux homosexuels, des escorts rondes ou obèses, des escorts “cougars”… Certains ont même créé un blog entièrement consacré à leurs activités. Alexandra, une femme de la quarantaine, s’y décrit comme une “escort girl indépendante et occasionnelle, très sensuelle, sexy, câline, sympathique”. Séductrice, elle dévoile aussi ses mensurations : 1,67m, 53kg, 90 B de tour de poitrine. Et met en ligne quelques photos avantageuses de son corps à moitié dénudé. Son visage, en revanche, est caché. Histoire de rester anonyme. “Je propose ma compagnie pour de nombreuses occasions, que ce soit pour un moment de détente, un déjeuner ou dîner d’affaires, un week-end ou une autre demande selon vos souhaits”, écrit-elle. La dame prend soin de demander à ses éventuels clients de se décrire au préalable. “Je n’ai pas particulièrement de tabous”, indique-t-elle. Avant de rajouter : “Si une relation plus intime devait se produire lors d’une rencontre, elle ne serait que le fruit d’une attirance entre deux adultes consentants, cela relèverait uniquement de la vie privée et serait totalement détaché de la prestation”. Comprenez qu’elle ne s’adonne pas à la prostitution. Elle est juste escort. Et c’est tout

Les ados règlent leurs comptes sur Facebook





Peu surveillé et peu connu des parents, Facebook est le lieu d’expression privilégié des ados. Mais parfois, ils dérapent .

Faute de contrôle, les adolescents ont conquis la sphère numérique, Facebook en tête, au point qu’ils règlent désormais leur compte par “mur” interposé. Des dérives plus graves ont également émaillé la vie scolaire réunionnaise depuis le début de l’année.

La menace est silencieuse. “Des dérives sur Facebook ? Non, nous n’avons eu aucune histoire de ce genre, mais je touche du bois”, affirme Christophe Courrejou, principal adjoint du collège du 14e Kilomètre, au Tampon. “Un professeur s’est retrouvé en photo sur le profil d’un élève. Ce n’était rien de grave. Nous avons demandé de supprimer ce fichier”, dédramatise le principal d’un autre collège réunionnais. Malgré ces paroles rassurantes et confirmées par de nombreux autres collèges et lycées, Facebook est bien devenu la cour de récréation préférée des collégiens et lycéens. C’est là “qu’on raconte notre vie de tous les jours, assure Bilal, un collégien dionysien. On dit ce qu’on fait, nos sorties, nos activités...” C’est là aussi que les élèves règlent leurs comptes. “Si on n’aime pas quelqu’un ou si un autre a commencé, alors on n’hésite pas. On va sur le mur de l’élève et on l’insulte”, témoigne Karim, scolarisé en 3e dans un collège de Saint-Denis. “Les insultes sur le mur des autres sont plus fréquentes que celles mises dans les statuts. Soit c’est “affectif”, soit il s’agit bien d’un règlement de comptes sous forme virtuelle”, précise Olivier, scolarisé en terminale dans un lycée de l’Ouest. “Ça arrive aussi qu’un élève annonce l’heure et le lieu d’une bagarre pour qu’il y ait du monde qui regarde”, ajoute Farid, également en 3e. Ces combats peuvent ainsi être filmés avec un téléphone portable et mis en ligne sur Facebook ou Youtube (voir encadré).

Harcèlement et vidéos d’insultes

Récemment, un fait divers a secoué la vie scolaire. Des parents ont trouvé sur Internet une vidéo où leur enfant se faisait insulter en direct par plusieurs de ses camarades. Celle-ci était en ligne depuis deux mois. Selon nos informations, ils ont porté plainte et des collégiens ont été entendus. Quelques semaines plus tôt, une autre affaire de harcèlement est remontée jusqu’au rectorat. Un groupe Facebook avait spécialement été créé pour critiquer un élève de classe. “Il ne s’agissait pas de propos mal interprétés comme c’est parfois le cas, mais bien de harcèlement, explique Éric Couleau, proviseur de vie scolaire au rectorat qui ne souhaite pas dévoiler l’établissement concerné par cette histoire. Un travail de fond a été mené. Les parents ont été convoqués pour que l’on explique ce qui s’était passé. Nous avons fini par savoir quel élève avait fédéré le groupe”. Peu conscients des limites à respecter, les collégiens sont très actifs sur Facebook. “Ces problèmes commencent à émerger, assure Éric Couleau. Il s’agit le plus souvent de harcèlement entre élèves. Il suffit que l’un d’entre-eux soit un peu différent pour qu’il soit pris à partie. Ces rapports de domination ne sont pas nouveaux. Mais Internet et Facebook leur donnent une nouvelle dimension”. Peu armés pour lutter contre ce type de violence, les établissements scolaires tentent de réagir. “Nous essayons de faire de la prévention. Pour l’instant, ce phénomène n’est pas extrêmement préoccupant. Mais encore faut-il que l’on ait accès à ce que les élèvent se disent. Aujourd’hui, 90 % du contenu nous échappe”, confie Éric Couleau. Les élèves ont conscience d’être sur un espace de liberté non-contrôlé. “On s’en fout, on se lâche sur Facebook”, ose l’un d’entre-eux. Pour protéger au maximum leurs échanges, ils créent des groupes dont le nom n’a aucun rapport avec leur établissement. “Mais on sait qu’il ne faut pas faire certaines choses, comme mettre des photos de filles dénudées. Sinon, il peut y avoir une plainte contre nous”, affirme un collégien plus impressionné par les sanctions que les blessures psychologiques infligées à la victime

José Razakazafy « Je suis venu pour partager »




Ancien directeur technique national de la Fédération malgache de volley-ball de 1980 à 1990, puis au niveau de la zone 7 de 1985 à 1990, José Razakazafy est de passage à Madagascar. Actuellement entraîneur de national 1 masculin et national 2 féminin en France, dans la région Midi-Pyrénées où il est aussi responsable de la formation des cadres, notre homme profite de son bref séjour pour partager ses idées sur le volley-ball malgache.
Êtes-vous à Madagascar pour passer des vacances ou pour autre chose ?

Je suis à Madagascar pour des raisons familiales, mais j'ai appris par la presse qu'il y avait actuellement un regroupement de volleyeurs en vue des Jeux des îles de l'océan Indien. Par amour pour le volley-ball, je me suis permis de rencontrer les joueurs et joueuses, ainsi que les techniciens qui sont des proches pour ne citer que Bakoly Harisoa Clarisse Randrianilana , la présidente de la Fédération malgache de volley-ball, ou encore Ravalitera Rafolomanantsiatosika qui étaient des joueurs à l'époque où j'étais entraîneur national. Ne serait-ce que pour cela, c'était agréable de se retrouver.

Vous avez vu comment se déroule le regroupement des équipes nationales. Que pouvez-vous dire sur leur niveau de jeu ?

Pour tout dire, j'étais agréablement surpris de voir que le volley-ball malgache évolue dans le sens moderne, à la différence, cependant, de la taille qui est assez moyenne et d'une puissance à travailler. J'ai aussi vu un système de jeu cohérent partant des réalités malgaches, qui n'est pas standardisé. J'entends par là la rapidité et la précision ainsi qu'une vision de jeu assez large. J'ai pu également observer que les garçons sont plus performants que les filles qui ont besoin de maîtriser les fondamentaux du volley-ball, donc un énorme travail à réaliser.

D'après vous, quelles seraient les priorités pour rehausser le niveau actuel du volley-ball malgache ?

Je dirai qu'un suivi permanent s'impose au niveau des équipes nationales, comme ce qui se fait actuellement où l'on travaille la condition physique, les bases techniques. Mais il faut aussi donner de l'importance au travail psychologique. La pratique sportive est un phénomène social et elle ne peut pas sortir de ce cadre. De ce fait, une disponibilité de chacun s'impose. Les joueurs comme les entraîneurs et les responsables doivent jouer chacun pleinement leur rôle. Je crois aussi que les échanges internationaux manquent, même si je reste convaincu que les Malgaches ont les qualités requises pour le volley-ball moderne.

Que pouvez-vous alors apporter à cette discipline ?

Il faut savoir que je suis ici pour partager mes idées et les exposer au mieux sur l'évolution du volley-ball moderne. Mon rôle n'est donc pas d'enseigner et d'empiéter sur ce que font les techniciens malgaches. Je crois qu'en étant un entraîneur exerçant en France, je pourrais éventuellement effectuer des démarches auprès de la fédération française ou des ligues régionales pour obtenir des dotations en matériels ou des appuis techniques. Mon vœu le plus cher serait de voir Madagascar gagner la médaille d'or aussi bien chez les hommes que chez les dames aux Jeux des îles de l'océan Indien, dans trois mois aux Seychelles. C'était le cas à Maurice en 1985 et pourquoi ne le serait-ce pas cette année? En tout cas, je crois qu'un réel effort est à fournir surtout pour les filles. Je repars dans deux jours, mais il est certain que je garderai toujours le contact avec le monde du volley-ball malgache.

Bonne chance José !!!